Saint Thomas d’Aquin - Somme Théologique

1a 2ae = Prima Secundae = 1ère partie de la 2ème Partie

Question 11 : De la jouissance considérée comme l’acte de la volonté

 

          Après avoir parlé de la manière dont est mue la volonté, nous avons maintenant à nous occuper de la jouissance qui est aussi un de ses actes intérieurs. — A cet égard quatre questions se présentent : — 1° La jouissance est-elle un acte de la puissance appétitive ? (La jouissance est ici placée avant l’intention qui fait l’objet de la question suivante, parce que la jouissance se rapporte à la fin absolument, tandis que l’intention se rapporte à la fin par les moyens.) — 2° Ne convient-elle qu’à la créature raisonnable ou si elle convient encore aux animaux ? — 3° La jouissance ne se rapporte-t-elle qu’à la fin dernière ? — 4° N’a-t-elle pour objet que la fin qu’on possède ? (A ce point de vue on distingue encore la jouissance parfaite de la jouissance imparfaite.)

 

Article 1 : La jouissance est-elle un acte de la puissance appétitive ?

 

          Objection N°1. Il semble que la jouissance ne se rapporte pas seulement à la puissance appétitive. Car jouir ne semble rien autre chose que prendre un fruit. Or l’intellect a part au fruit de la vie humaine qui est la béatitude, puisque la béatitude consiste dans l’acte de l’intellect lui-même, comme nous l’avons dit (quest. 3, art. 8). Donc la jouissance n’appartient pas seulement à l’appétit, mais encore à l’intellect.

          Réponse à l’objection N°1 : Rien n’empêche que le même objet appartienne sous divers rapports à différentes puissances. Ainsi la vision de Dieu, comme vision, est l’acte de l’intellect ; comme bien et comme fin elle est l’objet de la volonté, et à ce titre elle fait sa jouissance. L’intellect arrive à cette fin comme puissance agissante, tandis que la volonté l’atteint comme puissance motrice qui porte l’être à y tendre et qui en jouit une fois qu’il l’a conquise.

 

          Objection N°2. Toute puissance a une fin qui lui est propre, et cette fin est sa perfection. Ainsi, la vue a pour fin de connaître ce qui est visible, l’ouïe de percevoir les sons, et ainsi des autres facultés. Or, la fin d’une chose est son fruit ou sa jouissance. Donc la jouissance se rapporte à toutes les puissances et n’appartient pas seulement à l’appétit.

          Réponse à l’objection N°2 : La perfection et la fin d’une autre puissance quelconque sont comprises sous l’objet de la puissance appétitive, comme l’objet propre est compris sous l’objet général, ainsi que nous l’avons dit (quest. 9, art. 1). Par conséquent la perfection et la fin d’une puissance quelconque appartiennent comme bien particulier à la puissance appétitive, parce que c’est cette puissance qui conduit les autres à leurs fins, et qu’elle arrive d’ailleurs à la sienne quand toutes les autres sont parvenues à la leur.

 

         Objection N°3. La jouissance implique une certaine délectation. Or, la délectation sensible appartient aux sens qui se délectent dans leur objet, et il en est de même de la délectation intellectuelle par rapport à l’intellect. Donc la jouissance appartient à la puissance qui perçoit, et non à celle qui appète.

          Réponse à l’objection N°3 : Dans la délectation il y a deux choses : la perception de l’objet qui convient, ce qui se rapporte à la faculté qui perçoit, et la complaisance qu’on trouve dans cet objet ; ce qui appartient à la puissance appétitive dans laquelle la délectation trouve le complément de sa perfection.

 

          Mais c’est le contraire. D’après saint Augustin (De doct. christ., liv. 1, chap. 4 ; De Trin., liv. 10, chap. 10) : Jouir c’est s’attacher avec amour à une chose pour elle-même. Or, l’amour appartient à la puissance appétitive. Donc la jouissance est un acte de cette puissance.

 

          Conclusion Puisque la jouissance se rapporte à la délectation ou à l’amour, elle est un acte de la puissance appétitive.

          Il faut répondre que les mots fruitio (jouissance) et fructus (fruit) paraissent appartenir à la même racine, et l’un semble dériver de l’autre. Quoiqu’il importe peu de savoir lequel dérive de l’autre, il paraît cependant probable que ce qu’il y a de plus manifeste est ce qu’on a d’abord nommé. Or, les choses que l’on voit d’abord, ce sont les choses les plus sensibles, par conséquent le mot fruitio (jouissance) paraît dérivé du mot fructus, parce que les fruits parlent à nos sens (Cette étymologie est assurément peu fondée, mais on en trouve dans Cassiodore et dans saint Isidore qui le sont encore moins.). Le fruit étant ce que nous attendons d’un arbre en dernier lieu et ce que nous percevons avec un certain plaisir, il s’ensuit que la jouissance (fruitio) paraît appartenir à l’amour et à la délectation que procure le bien suprême que nous attendons et qui est l’objet de notre fin. Et comme la fin et le bien sont l’objet de la puissance appétitive, il est évident que la jouissance est un acte de cette faculté.

 

Article 2 : La jouissance ne convient-elle qu’aux créatures raisonnables, à l’exclusion des animaux ?

 

          Objection N°1. Il semble que la jouissance n’appartienne qu’aux hommes. Car saint Augustin dit (De doct. christ., liv. 1, chap. 3 et 22) que comme hommes c’est à nous qu’appartiennent la jouissance et l’usage. Donc les autres animaux ne peuvent pas jouir.

          Réponse à l’objection N°1 : Saint Augustin parle en cet endroit de la jouissance parfaite.

 

          Objection N°2. La jouissance se rapporte à la fin dernière. Or, les animaux ne peuvent arriver à la fin dernière. Donc ils ne peuvent jouir.

          Réponse à l’objection N°2 : La jouissance ne doit pas résulter absolument de la fin dernière, mais de ce que chaque être considère comme tel.

 

          Objection N°3. Comme l’appétit sensitif est compris sous l’appétit intelligentiel, de même l’appétit naturel est contenu sous l’empire de l’appétit sensitif. Si donc la jouissance appartient à l’appétit sensitif, il semble que pour le même motif elle puisse appartenir à l’appétit naturel, ce qui est évidemment faux parce que l’appétit naturel ne peut se délecter. Donc la jouissance n’appartient pas à l’appétit sensitif et par conséquent elle n’existe pas chez les animaux.

          Réponse à l’objection N°3 : L’appétit sensitif suppose quelque connaissance, mais il n’en est pas de même de l’appétit naturel, surtout tel qu’il existe dans les êtres matériels qui sont privés de toute lumière.

 

          Objection N°4. Mais c’est le contraire. Saint Augustin dit (Quæst., liv. 83, quest. 30) : Il n’est pas absurde de croire que les bêtes aient des jouissances qui leur viennent de la nourriture et de tout autre plaisir corporel.

          Réponse à l’objection N°4 : Saint Augustin parle en cet endroit de la jouissance imparfaite, ce qui ressort de ses paroles mêmes. Car il dit qu’il n’est pas absurde de penser que l’animal ait des jouissances, mais qu’il le serait beaucoup d’admettre qu’il peut en user.

 

          Conclusion La jouissance convient à la créature raisonnable d’une manière parfaite ; elle convient imparfaitement aux animaux, mais elle ne convient point du tout aux autres êtres.

          Il faut répondre que d’après ce que nous avons dit (art. préc, Réponse N°2) la jouissance n’est pas l’acte d’une faculté aveugle qui exécute ce qu’on lui fait exécuter, mais c’est l’acte d’une faculté qui commande et qui dirige l’exécution. En effet nous avons dit (art. préc.) que c’est l’acte d’une puissance appétitive. Or, dans les êtres dépourvus de connaissance il y a bien une puissance qui arrive à sa fin en obéissant aveuglement à l’impulsion qui lui est donnée. C’est ainsi que les corps graves tendent à tomber et les corps légers à s’élever. Mais il n’y a pas dans ces créatures de puissance qui les mène à leur fin avec connaissance de cause. Elle n’existe que dans une nature supérieure qui meut à son gré la nature entière, comme dans les êtres intelligents, l’appétit meut les autres puissances et les dirige dans leurs actes. D’où il est manifeste que dans les êtres dépourvus de connaissance, bien qu’ils arrivent à leur fin, ils n’en jouissent cependant pas. Cette jouissance n’existe que dans ceux qui connaissent cette fin. Or, on peut la connaître de deux manières, parfaitement et imparfaitement. On en a une connaissance parfaite quand on connaît non seulement l’objet de la fin et le bien, mais encore la raison universelle de la fin et du bien lui-même, ce qui ne peut se rencontrer que dans les créatures raisonnables. On ne la connaît qu’imparfaitement quand on connaît la fin et le bien d’une manière particulière. Cette connaissance se trouve dans les animaux, dont les facultés appétitives ne commandent pas librement, mais sont mues par un instinct naturel à l’égard de tous les objets qu’elles perçoivent. Conséquemment la jouissance convient d’une manière parfaite aux être raisonnables (Ici saint Thomas prouve qu’il n’y a que les êtres raisonnables qui soient capables de jouir parfaitement, mais il ne faudrait pas en conclure que toutes leurs jouissances soient parfaites et absolues, car les articles suivants démontrent précisément le contraire.), elle existe dans les animaux d’une manière imparfaite, et elle est nulle absolument dans les autres créatures.

 

Article 3 : La jouissance ne provient-elle que de la fin dernière ?

 

          Objection N°1. Il semble que la jouissance ne provienne pas exclusivement de la fin dernière. Car saint Paul dit (Philé., 1, 20) : C’est pourquoi, mon frère, je jouirai de vous dans le Seigneur. Or, il est évident que saint Paul n’avait pas placé dans l’homme sa fin dernière. Donc la jouissance n’appartient pas seulement à la fin dernière.

          Réponse à l’objection N°1 : Comme le dit saint Augustin (De doct. christ., liv. 1, chap. 33), si saint Paul eût dit : Je jouirai de vous, et qu’il n’eût pas ajouté : dans le Seigneur, il semblerait qu’il eût placé sa délectation dans l’homme ; mais par là même qu’il a ajouté : dans le Seigneur, il a prouvé qu’il mettait sans fin dans le Seigneur et qu’il en jouissait, et que si son frère lui procurait des jouissances, ce n’était pas comme sa fin dernière, mais comme le moyen qui y conduit.

 

          Objection N°2. Le fruit est ce dont on jouit. Or, d’après l’Apôtre (Gal., 5, 22) : Le fruit de l’esprit est la charité, la joie, la paix, et d’autres biens qui ne sont pas notre fin dernière. Donc la jouissance ne résulte pas de la fin dernière exclusivement.

          Réponse à l’objection N°2 : Le fruit n’est pas à l’arbre qui le produit ce qu’il est à l’homme qui en jouit. En effet, il est à l’arbre qui le produit ce qu’est l’effet à la cause, tandis qu’il est pour celui qui en jouit ce qu’il désire en dernier lieu et ce qui le délecte. On donne aux effets que l’Apôtre énumère en cet endroit le nom de fruits, parce que ce sont des effets de l’Esprit-Saint en nous, mais non parce que nous en jouissons comme de notre fin dernière. — Ou bien encore on peut répondre que, d’après saint Ambroise (Gloss. interl. ad Gal.), on leur donne le nom de fruits, parce qu’on doit les demander pour eux-mêmes, ce qui ne signifie pas qu’ils ne se rapportent pas à la béatitude, mais qu’ils ont en eux-mêmes tout ce qu’il faut pour nous plaire.

 

          Objection N°3. Les actes de la volonté se replient sur eux-mêmes. Car je veux vouloir et j’aime aimer. Or, la jouissance est un acte de la volonté ; car la volonté est la faculté par laquelle nous jouissons, comme le dit saint Augustin (De Trin., liv. 10, chap. 10). Donc on jouit de sa puissance. Mais la jouissance n’est pas la fin dernière de l’homme ; il n’y a que le bien incréé, c’est-à-dire Dieu, qui le soit. Donc la jouissance ne résulte pas seulement de la fin dernière.

          Réponse à l’objection N°3 : Comme nous l’avons dit (quest. 1, art. 8, et quest. 2, art. 7), la fin s’entend de deux manières. On indique par ce mot la chose elle-même ou l’acquisition de la chose. A la vérité ce ne sont pas deux fins, mais c’est la fin considérée en elle-même et la fin considérée dans ses rapports. Dieu est la fin dernière, comme étant l’objet final que nous cherchons ; la jouissance est aussi notre fin, mais comme l’acquisition ou la possession de la fin dernière elle-même. Ainsi donc, comme Dieu et la jouissance de Dieu ne forment qu’une seule et même fin, de même la jouissance par laquelle nous jouissons de Dieu et celle par laquelle nous jouissons de la jouissance divine ne forment qu’une seule et même jouissance. Il en faut dire autant de la béatitude créée qui consiste dans cette jouissance même.

 

          Mais c’est le contraire. Saint Augustin dit (De Trin., liv. 10, chap. 11) : On ne jouit réellement pas d’une chose que l’on n’aurait désirée qu’en vue d’une autre. Or, il n’y a que la fin dernière que l’on désire pour elle-même et non en vue d’une autre chose. Donc la jouissance ne se rapporte qu’à cette fin.

 

          Conclusion La jouissance n’a pour objet que la fin dernière qu’on recherche, non pour autre chose, mais pour elle-même, pour que la volonté s’y repose et s’y délecte.

          Il faut répondre que, comme nous l’avons dit (art. 1), le fruit ou la jouissance implique deux choses ; c’est que l’objet de la jouissance soit une chose finale et qu’il calme l’appétit par sa délectation ou sa douceur. Or, un terme final peut être absolu ou relatif. Il est absolu quand il ne se rapporte plus à aucun autre, et il est relatif quand il n’est que la fin de quelques êtres. Le terme final absolu, dans lequel on se délecte comme dans sa fin dernière, reçoit à proprement parler le nom de fruit, et c’est en cela que consiste véritablement la jouissance. Mais ce qui n’est pas agréable en soi et ce qu’on ne désire qu’en vue d’une autre chose, comme la potion amère qu’on prend pour recouvrer la santé, ne peut d’aucune manière recevoir le nom de fruit. Quant aux choses qui sont agréables en elles-mêmes et auxquelles certains précédents se rapportent, on peut bien leur donner le nom en un sens le nom de fruit, mais on ne dit pas, selon l’acception propre et dans toute l’étendue du mot, qu’on en jouit. Aussi saint Augustin dit (De Trin., liv. 10, chap. 10) que nous jouissons de connaissances dans lesquelles la volonté se repose avec plaisir. Mais elle ne se repose absolument que dans sa fin dernière (A la vérité, il n’y a que la fin dernière qui puisse, à proprement parler, produire une jouissance complète, mais les autres fins causent aussi une certaine jouissance qui n’est pas entière, il est vrai, parce que l’appétit a toujours quelque chose à désirer. Ces jouissances sont tout à la fois impropres et incomplètes.), parce que, tant qu’on attend une chose, le mouvement de la volonté reste en suspens bien qu’il soit déjà parvenu à un but. Ainsi dans le mouvement local quoique le point intermédiaire soit le principe et la fin, il n’est cependant considéré comme la fin qu’autant que l’objet s’y arrête.

 

Article 4 : La jouissance n’a-t-elle pour objet que la fin qu’on possède ?

 

          Objection N°1. Il semble que la jouissance ne résulte exclusivement que de la possession même de la fin. Car saint Augustin dit (De Trin., liv. 10, chap. 11) que la jouissance consiste à user avec joie, non avec la joie de l’espérance, mais avec celle de la réalité. Or, tant qu’on ne possède pas une chose, on n’a pas la joie de la réalité, mais celle de l’espérance. Donc la jouissance n’a pour objet que la fin qu’on possède.

          Réponse à l’objection N°1 : Saint Augustin parle en cet endroit de la jouissance parfaite.

 

          Objection N°2. Comme nous l’avons dit (art. 3), la jouissance ne résulte, à proprement parler, que de la fin dernière, parce qu’il n’y a que cette fin qui calme l’appétit. Or, l’appétit ne trouve de repos qu’autant qu’il est en possession même de sa fin. Donc la jouissance, à proprement parler, ne résulte que de la possession même de la fin.

          Réponse à l’objection N°2 : Le repos de la volonté est empêché de deux manières : 1° du côté de l’objet, parce qu’il n’est pas la fin dernière et qu’il se rapporte à une autre chose ; 2° par le sujet qui appète la fin et ne la possède pas encore. L’objet est ce qui détermine l’espèce de l’acte, mais la manière d’agir dépend de l’agent, de telle sorte que cette manière est parfaite ou imparfaite suivant les conditions de l’agent lui-même. C’est pourquoi la jouissance de ce qui n’est pas notre fin dernière est une jouissance impropre, parce qu’elle n’est pas de l’espèce de la jouissance véritable. Mais la jouissance de la fin dernière, qu’on ne possède pas, est une jouissance véritable, à proprement parler ; seulement elle est imparfaite, parce que la manière dont l’homme possède sa fin est imparfaite elle-même.

 

          Objection N°3. Jouir, c’est prendre le fruit. Or, on n’a le fruit que quand on est en possession de la fin. Donc la jouissance n’a pour objet que la fin qu’on possède.

          Réponse à l’objection N°3 : On dit que quelqu’un est en possession de sa fin non seulement quand il la possède en réalité, mais encore quand il la possède dans son intention, comme nous l’avons dit (dans le corps de l’article.).

 

          Mais c’est le contraire. Jouir, comme le dit saint Augustin (De doct. christ., liv. 1, chap. 4), c’est s’attacher par amour à une chose pour elle-même. Or, on ne peut s’attacher ainsi à une chose qu’on ne possède pas. Donc la jouissance peut résulter de la fin qu’on ne possède pas encore.

 

          Conclusion Il y a jouissance parfaite de la fin dernière qu’on possède réellement, et il y a jouissance imparfaite de la fin qu’on ne possède pas encore, mais qui n’existe que dans l’intention.

          Il faut répondre qua la jouissance implique un certain rapport de la volonté avec sa fin dernière, selon les différentes manières dont cette faculté peut posséder son objet suprême. Or, elle peut le posséder de deux manières : parfaitement et imparfaitement. Elle le possède parfaitement quand elle le possède non seulement dans l’intention, mais encore en réalité ; elle le possède imparfaitement quand elle ne le possède que dans l’intention. Ainsi la jouissance est parfaite quand on possède réellement la fin ; elle est imparfaite quand on ne la possède pas réellement et qu’elle ne subsiste que dans l’intention (L’Ecriture parle souvent de cette jouissance de la fin dernière qu’on ne possède que dans l’intention : Que vos paroles sont douces à mon palais ! Elles le sont plus que le miel ne l’est à ma bouche (Ps. 118, 103) ; Goûtez et voyez combien le Seigneur est doux (Ps. 33, 9).)

 

Copyleft. Traduction de l’abbé Claude-Joseph Drioux et de JesusMarie.com qui autorise toute personne à copier et à rediffuser par tous moyens cette traduction française. La Somme Théologique de Saint Thomas latin-français en regard avec des notes théologiques, historiques et philologiques, par l’abbé Drioux, chanoine honoraire de Langres, docteur en théologie, à Paris, Librairie Ecclésiastique et Classique d’Eugène Belin, 52, rue de Vaugirard. 1853-1856, 15 vol. in-8°. Ouvrage honoré des encouragements du père Lacordaire o.p. Si par erreur, malgré nos vérifications, il s’était glissé dans ce fichier des phrases non issues de la traduction de l’abbé Drioux ou de la nouvelle traduction effectuée par JesusMarie.com, et relevant du droit d’auteur, merci de nous en informer immédiatement, avec l’email figurant sur la page d’accueil de JesusMarie.com, pour que nous puissions les retirer. JesusMarie.com accorde la plus grande importance au respect de la propriété littéraire et au respect de la loi en général. Aucune évangélisation catholique ne peut être surnaturellement féconde sans respect de la morale catholique et des lois justes.

 

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