Saint Thomas d’Aquin - Somme Théologique
1a 2ae = Prima Secundae = 1ère partie de la 2ème Partie
Question 47 :
De la cause efficiente de la colère et de ses remèdes
Après
avoir parlé de la colère en elle-même, nous avons à examiner sa cause efficiente
et ses remèdes. — A ce sujet quatre questions se présentent : 1° Le motif de la
colère est-il toujours une action qui a été faite contre celui qui s’irrite ? —
2° Est-ce assez du peu d’estime ou du mépris pour exciter la colère ? — 3° De
la cause de la colère considérée par rapport à celui qui en est le sujet. — 4°
De la cause de la colère considérée par rapport à celui qui en est l’objet.
Article
1 : Le motif de la colère est-il toujours un acte fait contre le sujet qui
s’irrite ?
Objection
N°1. Il semble que la colère n’ait pas toujours pour motif un fait ou un acte
qui se rapporte à la personne irritée. En effet, l’homme en péchant ne peut
rien faire contre Dieu. Car il est écrit (Job, 35, 6) : Si vos iniquités se multiplient, que ferez-vous en cela contre lui ?
Cependant il est dit que Dieu s’irrite contre les pécheurs, selon ces paroles
du Psalmiste (Ps. 105, 40) : Le Seigneur s’est mis en colère et est entré
en fureur contre son peuple. Donc on ne s’irrite pas toujours par suite
d’une chose faite contre soi.
Réponse
à l’objection N°1 : On ne considère pas en Dieu la colère comme une passion de
l’âme, mais comme un jugement de sa justice, selon qu’il veut se venger du
péché. Car le pécheur ne peut pas effectivement nuire à Dieu par son péché,
mais il agit cependant contre lui de deux manières : 1° parce qu’il le méprise
dans ses commandements ; 2° parce qu’il nuit à quelqu’un, soit à lui-même, soit
à autrui, ce qui se rapporte à Dieu, puisque celui auquel il nuit est placé
sous la providence et sous la protection divine.
Objection
N°2. La colère est le désir de la vengeance. Or, on désire tirer vengeance du
mal fait à autrui. Donc le motif de la colère n’est pas toujours le mal qui
nous a été fait à nous-mêmes.
Réponse
à l’objection N°2 : Nous nous irritons contre ceux
qui nuisent aux autres et nous désirons en tirer vengeance, parce que ceux
auxquels on nuit nous appartiennent de quelque manière, soit par la parenté,
soit par l’amitié, soit du moins par la communauté de nature (Comme hommes,
tous nos semblables sont nos frères.).
Objection
N°3. Comme le dit Aristote (Rhet., liv. 2,
chap. 2) : Les hommes s’irritent surtout contre ceux qui méprisent les choses
qui sont l’objet principal de leur étude. Ainsi ceux qui étudient la
philosophie se fâchent contre ceux qui la méprisent, et il en est de même des
autres. Or, mépriser la philosophie ce n’est pas nuire à celui qui l’étudié.
Donc nous ne nous fâchons pas toujours à cause de ce qu’on fait contre nous.
Réponse
à l’objection N°3 : Nous considérons comme notre bien ce qui fait l’objet
principal de notre étude ; c’est pourquoi quand on le méprise nous croyons
qu’on nous méprise nous-mêmes et qu’on nous blesse.
Objection
N°4. Celui qui se tait en face de celui qui l’injurie l’excite davantage à la
colère, selon la remarque de saint Chrysostome. Cependant en se taisant il ne
fait rien contre lui. Donc la colère de quelqu’un n’est pas toujours provoquée
parce qu’on fait contre lui.
Réponse
à l’objection N°4 : Celui qui garde le silence irrite celui qui l’injurie,
parce que son silence est attribué au mépris et qu’il prouve qu’il fait peu de
cas de la colère de celui qui l’insulte. Or, ce peu d’estime est un acte.
Mais
c’est le contraire. Aristote dit (Rhet., liv. 2,
chap. 4) que la colère provient toujours de choses qui ont été faites contre
nous ; l’inimitié peut exister sans cela, car il suffit de penser qu’un homme
est de telle ou telle manière pour le haïr.
Conclusion
Puisque la colère est le désir qu’on a de repousser le mal qu’on a éprouvé
personnellement, le motif de la colère est toujours une chose faite contre
celui qui s’irrite.
Il
faut répondre que, comme nous l’avons dit (quest. 46, art. 6), la colère est le
désir de nuire à un autre pour en tirer une juste vengeance. Or, la vengeance
n’a lieu qu’autant que l’injure l’a précédée. Toute injure ne provoque pas à la
vengeance, il n’y a que celle qui se rapporte à celui qui désire se venger. Car
comme tout être désire naturellement son propre bien, de même il repousse
naturellement son propre mal. Or, l’injure faite par un individu n’en atteint
un autre qu’autant que celui qui l’a faite a eu l’intention de lui nuire. D’où
il suit que le motif de la colère est un acte fait contre celui qui s’irrite.
Article
2 : Le peu d’estime ou le mépris est-il seul un motif de colère ?
Objection
N°1. Il semble que le peu d’estime ou le mépris ne soit pas seul un motif de
colère. Car saint Jean Damascène dit (De fid. orth., liv. 2, chap.
16) que nous nous fâchons quand nous subissons ou que nous croyons subir une
injure. Or, l’homme peut subir une injure sans qu’on lui témoigne du mépris ou
peu d’estime. Donc il n’y a pas que le peu d’estime qui soit un motif de
colère.
Réponse
à l’objection N°1 : Quand on souffre une injure qui a une autre cause que le
mépris, cette cause diminue la nature même de l’injure. Il n’y a donc que le
mépris ou le peu d’estime qui ajoute à la colère ; c’est pourquoi il est
considéré par lui-même comme la cause de cette passion.
Objection
N°2. C’est le même sentiment qui nous porte à rechercher les honneurs et à nous
attrister du peu d’estime qu’on a pour nous. Or, les animaux ne briguent pas
les honneurs et par conséquent ils ne s’attristent pas du peu d’estime qu’on a
pour eux. Néanmoins ils s’irritent lorsqu’ils sont blessés, comme le dit
Aristote (Eth., liv. 3, chap. 8). Donc il n’y a pas
que le peu d’estime qui paraisse être un motif de colère.
Réponse
à l’objection N°2 : Quoique l’animal ne recherche pas l’honneur considéré comme
tel, néanmoins il désire naturellement une certaine prééminence dans son espèce
et il s’irrite contre les choses qui y dérogent.
Objection
N°3. Aristote assigne à la colère plusieurs autres causes (Rhet., liv. 2, chap. 2) ; par exemple, l’oubli, la joie à propos de
l’infortune, la connaissance du mal, l’obstacle qui empêche la volonté de
s’accomplir. Donc il n’y a pas que le défaut d’estime qui excite la colère.
Réponse
à l’objection N°3 : Toutes ces causes se ramènent au défaut d’estime. En effet,
l’oubli (L’oubli d’un bienfait, par exemple, ou de l’individu lui-même.) en est
une preuve évidente ; car les choses que nous estimons beaucoup nous les
gravons profondément dans notre mémoire. De même c’est le défaut d’égards ou
d’estime qui nous porte à ne pas craindre de contrister quelqu’un en lui annonçant
des choses tristes. Quant à celui qui témoigne de la joie en présence du
malheur d’autrui, il prouve qu’il s’inquiète peu de son bonheur ou de son
malheur. De même celui qui empêche quelqu’un de réaliser son dessein sans qu’il
retire de là aucun avantage, ne paraît pas tenir beaucoup à son amitié. C’est
pourquoi toutes ces choses excitent à la colère, parce qu’elles sont autant de
signes de mépris.
Mais
c’est le contraire. Aristote dit (Rhet., liv. 2,
chap. 2) que la colère est un désir de vengeance accompagné de tristesse à
cause du peu d’estime que nos ennemis paraissent faire
de nous.
Conclusion
Toutes les causes de la colère se ramènent au peu d’estime ; c’est pourquoi il
n’y a que le peu d’estime ou le mépris qui soit considéré comme le motif de cette
passion.
Il
faut répondre que toutes les causes de la colère se ramènent au peu d’estime.
En effet, il y a trois espèces de mépris, comme le dit Aristote (Rhet., liv. 2, chap. 2), qui sont : le
dédain, l’entrave qui empêche la volonté de s’accomplir, et l’insulte. Or, tous
les motifs de la colère se ramènent à ces trois points. On peut en donner deux
raisons. La première, c’est que la colère désire nuire à autrui, parce qu’elle
considère le mal qu’elle lui veut comme une juste vengeance. C’est pourquoi
elle ne recherche la vengeance qu’autant qu’elle est juste. Et comme la
vengeance n’est juste qu’à l’égard de celui qui a fait une injustice, il
s’ensuit que ce qui excite à la colère c’est toujours ce qui paraît injuste.
D’où Aristote conclut (Rhet., liv. 2, chap. 3) que si les hommes
pensaient qu’ils ont mérité ce qu’ils souffrent ils ne s’irriteraient pas
contre les auteurs de leurs souffrances, parce que la colère ne se porte jamais
sur ce qui est juste. Mais il arrive qu’on peut nuire à quelqu’un de trois
manières : par l’ignorance, la passion et l’élection (L’élection, c’est-à-dire
quand on nuit à quelqu’un par choix et de dessein prémédité.). En effet, celui
qui commet la plus grande injustice, c’est celui qui fait le mal par choix, à
dessein ou par l’effet d’une malice positive, comme le dit Aristote (Eth., liv. 5, chap. 5 et 8). C’est pourquoi
nous nous irritons le plus contre ceux qui nous nuisent de la sorte. Car si
nous pensons qu’ils nous ont injuriés par ignorance ou par passion, alors nous
ne nous fâchons pas contre eux ou nous nous fâchons beaucoup moins. En effet,
quand une chose a été faite par ignorance ou par passion, cette circonstance
affaiblit l’injure et excite en quelque sorte à l’indulgence et au pardon,
tandis que ceux qui font du tort avec préméditation paraissent pécher par
mépris, et c’est pour cette raison que nous nous irritons beaucoup plus contre
eux. D’où Aristote observe (Rhet., liv. 2,
chap. 3) que nous ne nous irritons pas ou que nous nous irritons moins contre
ceux qui font une chose par colère, parce qu’ils ne semblent pas avoir agi par
mépris. — La seconde raison c’est que le défaut d’estime est contraire à la
dignité de l’homme. Car les hommes manquent d’estime pour ce qui ne leur paraît
pas digne, selon la remarque d’Aristote (Rhet., liv. 2, chap. 2). Or, tous les biens que nous possédons ont pour
but de rehausser notre dignité. C’est pourquoi tout ce qui nous nuit semble
déroger à notre supériorité et par là même appartenir au défaut d’estime.
Article
3 : Notre propre supériorité est-elle une cause de notre colère ?
Objection
N°1. Il semble que la dignité du sujet ne soit pas une cause de la promptitude
de sa colère. Car Aristote dit (Rhet., liv. 2,
chap. 2) qu’on se fâche davantage quand on est triste, comme les infirmes, les
indigents et tous ceux qui n’ont pas ce qu’ils désirent. Or, toutes ces choses
paraissent appartenir à celui qui est dans le besoin. Donc c’est le défaut
plutôt que la supériorité qui rend enclin à la colère.
Objection
N°2. Aristote dit (loc. cit.) qu’on
s’irrite surtout quand on se voit méprisé pour des qualités qu’on peut être
soupçonné de n’avoir pas ou de ne posséder que faiblement ; mais quand on croit
qu’on excelle sur les points où l’on est critiqué, on dédaigne la critique. Or,
le soupçon dont nous venons de parler provient de ce qui manque à l’individu.
Donc la faiblesse plutôt que l’excellence ou la supériorité est cause de la
colère.
Réponse
à l’objection N°2 : Celui qui est méprisé en ce qu’il excelle le plus d’une
manière évidente ne pense pas en éprouver aucun dommage ; c’est pourquoi il ne
s’en attriste pas et il s’en fâche moins. Mais sous un autre rapport, par là
même que le mépris dont il est l’objet est moins mérité, il a une raison plus
forte de se mettre en colère, à moins qu’il ne croie qu’il n’a pas été ainsi
critiqué ou plaisanté par mépris, mais par ignorance ou pour quelque autre
motif semblable.
Objection
N°3. Ce qui fait la supériorité de l’homme le rend extrêmement agréable et le
remplit d’espérance. Or, Aristote dit (Rhet., liv. 2,
chap. 3) que dans les jeux, les ris, les fêtes, la prospérité, les plaisirs
honnêtes et les plus belles espérances, les hommes ne s’irritent pas. Donc
l’excellence du mérite ne produit pas la colère.
Réponse
à l’objection N°3 : Toutes ces choses empêchent la colère au même titre
qu’elles empêchent la tristesse. Mais d’un autre côté elles sont de nature à la
provoquer, parce qu’elles rendent le mépris plus inconvenant (Le mépris qu’on
fait de nous est d’autant plus injuste que ces avantages nous élèvent au-dessus
dos autres.).
Mais
c’est le contraire. Aristote dit (Rhet., liv. 2,
chap. 9) que les hommes s’irritent à cause de leur dignité.
Conclusion
Si on regarde au motif de la colère, l’excellence de celui qui s’irrite est la
cause de cette passion ; mais si on considère la disposition du sujet irrité,
c’est plutôt ce qu’il y a de méprisable que ce qu’il y a d’élevé en lui qui en
est la cause.
Il
faut répondre que la cause de la colère peut se considérer dans celui qui se
fâche de deux manières : 1° Par rapport au motif de la colère. Ainsi la
supériorité de quelqu’un est cause qu’il se fâche facilement. Car le motif de
la colère est un injuste dédain, comme nous l’avons dit (art. préc.). Or, il est constant que plus un individu est élevé
et plus est injuste le dédain qu’on affecte pour les choses dans lesquelles il
excelle. C’est pourquoi ceux qui ont une certaine supériorité se fâchent
davantage dès qu’on n’a pas pour eux l’estime qu’ils méritent. Ainsi il en est
d’un riche dont on apprécie peu les richesses, d’un rhéteur dont on méconnaît
l’éloquence et de tous les autres. 2° On peut considérer la cause de la colère
dans le sujet qui s’irrite relativement aux dispositions où il se trouve. Or,
il est évident que rien ne porte à la colère, sinon le mal qui contriste, et ce
qui constitue dans l’homme un défaut le contriste extrêmement, parce que ceux
qui sont soumis à des imperfections ou à des privations sont plus facilement
blessés. C’est ce qui fait que les hommes qui sont malades ou qui ont d’autres défauts
s’irritent plus facilement, parce qu’il est plus aisé de les contrister.
La
réponse à la première objection est par là même évidente.
Article
4 : La bassesse de celui qui nous offense est-elle cause que nous nous fâchions
plus facilement contre lui ?
Objection
N°1. II semble que la bassesse de quelqu’un ne soit pas cause que nous nous
fâchions plus facilement contre lui. Car Aristote dit (Rhet., liv. 2, chap. 3) que nous ne nous fâchons pas contre ceux qui
font l’aveu de leur faute, qui se repentent et qui s’humilient, mais que nous
sommes plutôt doux à leur égard. Ainsi les chiens ne mordent pas ceux qui sont
assis. Or, tout cela est une preuve de médiocrité et de bassesse. Donc la
faiblesse d’un individu est cause que nous nous fâchons moins contre lui.
Objection
N°2. Il n’y a rien au-dessous de la mort. Or, la colère cesse à l’égard des
morts. Donc ce qu’il y a de défectueux dans quelqu’un n’est pas une cause qui
excite à s’irriter contre lui.
Réponse
à l’objection N°2 : Il y a deux causes pour lesquelles la colère s’arrête
devant les morts. La première, c’est qu’ils ne peuvent ni souffrir, ni
comprendre, et c’est surtout ce que désirent ceux qui sont en colère à l’égard
de ceux qui sont l’objet de leur courroux. La seconde, c’est qu’ils sont
parvenus au terme de leurs maux ; ainsi la colère s’arrête devant tous ceux qui
ont été grièvement punis, parce que leurs maux dépassent la
juste mesure des peines qu’ils méritaient.
Objection
N°3. Personne ne considère quelqu’un comme de peu d’importance du moment qu’il
est son ami. Or, quand nos amis nous offensent ou qu’ils ne nous prêtent pas
secours, nous en sommes très blessés. D’où il est écrit (Ps. 54, 13) : Si mon ennemi m’eût maudit, je l’aurais supporté volontiers. Donc
le peu d’importance de l’individu n’est pas cause que nous nous irritons plus facilement
contre lui.
Réponse
à l’objection N°3 : Le mépris qui vient de nos amis nous paraît plus indigne ;
c’est pourquoi nous nous irritons davantage contre eux s’ils nous méprisent,
soit eu nous nuisant, soit en ne venant pas à notre secours, et il en est de
même de la colère que nous concevons contre ceux qui sont au-dessous de nous.
Mais
c’est le contraire. Aristote dit (Rhet., liv. 2,
chap. 2) que le riche s’irrite contre le pauvre s’il le méprise, et celui qui
commande contre celui qui lui est soumis.
Conclusion
L’indignité et la faiblesse de celui contre lequel nous nous irritons provoque
notre colère selon qu’elle augmente notre mépris, mais elle affaiblit en nous
cette passion, si elle affaiblit notre dédain.
Il
faut répondre que, comme nous l’avons dit (art. 2 et 3), l’indignité du mépris
est ce qui provoque le plus à la colère. La bassesse ou la médiocrité de celui
contre lequel nous nous irritons contribue donc à augmenter la colère, parce
qu’elle rend le mépris plus indigne. Car, comme plus un individu est élevé, et
plus il est indigne de le mépriser, de même plus un individu est faible, et plus
il a tort de mépriser les autres. C’est pourquoi les nobles s’irritent d’être
méprisés par les roturiers, les sages par les fous, les maîtres par leurs
serviteurs. Au contraire si la faiblesse diminue ce que le mépris avait
d’indigne, alors elle n’augmente pas, mais elle diminue la colère. Ainsi ceux
qui se repentent de l’injure qu’ils ont faite, qui avouent leurs torts, qui s’humilient
et qui demandent pardon, adoucissent ceux qui sont irrités, d’après ce mot de
l’Ecriture (Prov., 15, 1) : Une parole douce apaise la colère, parce que dans cette
circonstance ceux qui s’humilient paraissent non mépriser, mais faire le plus
grand cas de ceux devant lesquels ils s’abaissent.
La
réponse à la première objection est par là même évidente.
Copyleft. Traduction
de l’abbé Claude-Joseph Drioux et de JesusMarie.com qui autorise toute personne à copier et à rediffuser par
tous moyens cette traduction française. La Somme Théologique de Saint Thomas
latin-français en regard avec des notes théologiques, historiques et
philologiques, par l’abbé Drioux, chanoine honoraire de Langres, docteur en
théologie, à Paris, Librairie Ecclésiastique et Classique d’Eugène Belin, 52,
rue de Vaugirard. 1853-1856, 15 vol. in-8°. Ouvrage honoré des
encouragements du père Lacordaire o.p. Si par erreur, malgré nos vérifications,
il s’était glissé dans ce fichier des phrases non issues de la traduction de
l’abbé Drioux ou de la nouvelle traduction effectuée par JesusMarie.com, et
relevant du droit d’auteur, merci de nous en informer immédiatement, avec
l’email figurant sur la page d’accueil de JesusMarie.com, pour que nous
puissions les retirer. JesusMarie.com accorde la plus grande importance au
respect de la propriété littéraire et au respect de la loi en général. Aucune
évangélisation catholique ne peut être surnaturellement féconde sans respect de
la morale catholique et des lois justes.
JesusMarie.com