Saint Thomas d’Aquin - Somme Théologique

1a = Prima Pars = Première Partie

Question 6 : De la bonté de Dieu

 

          Apres avoir parlé de la bonté en général, nous avons à nous occuper de la bonté divine. — A cet égard, quatre questions se présentent : — 1° La bonté convient-elle à Dieu ? (L’Ecriture loue en mille endroits la bonté de Dieu (Ps. 105, 1) : Célébrez le Seigneur, parce qu’il est bon.) — 2° Dieu est-il souverainement bon ? (Cet article est la démonstration rationnelle de ces paroles du Psalmiste (Ps. 144, 3) : Le Seigneur est grand et très digne de louange, et sa grandeur n’a pas de bornes, parce que sa grandeur ne pouvant se prendre dans un sens matériel, elle désigne par là même la bonté.) — 3° Est-il le seul qui soit bon par essence ? (Cet article est la démonstration de ces paroles de l’Evangile : personne n’est bon si ce n’est Dieu seul (Matth., chap. 19 ; Marc, chap. 10 ; Luc, chap. 18).) — 4° Tous les êtres sont-ils bons de la bonté divine ? (Cet article est une réfutation des arnaudistes qui disaient que Dieu n’est pas l’auteur de tous les biens, et une réponse à l’erreur de ceux qui ont enseigné que nous étions justifiés exclusivement par la seule justice du Christ, et que notre justice personnelle était nulle devant Dieu. Cette dernière erreur a été condamnée par le concile de Trente (sess. 6, can. 7). Il a aussi condamné l’hérésie des arnaudistes (can. 2). Car ce qu’il a décidé à l’égard de la justice est également applicable à la bonté, puisque ces deux attributs reviennent au même.)

 

Article 1 : La bonté convient-elle à Dieu ?

 

         Objection N°1. Il semble que la bonté ne convienne pas à Dieu. Car la nature du bon consiste dans le mode, l’espèce et l’ordre (Il est à remarquer que saint Thomas cherche à faire voir l’enchaînement de toutes ses pensées : et il se fait ainsi souvent à dessein une objection pour avoir l’occasion de faire voir le rapport qu’ont entre elles toutes ses propositions.). Toutes ces choses ne semblent pas convenir à Dieu, puisqu’il est immense et qu’il n’est subordonné à rien. Donc la bonté ne convient pas à Dieu.

          Réponse à l’objection N°1 : Le mode, l’espèce et l’ordre appartiennent à la nature du bon dans les créatures, mais le bon existe en Dieu comme dans sa cause. C’est donc à lui qu’il appartient de donner aux autres êtres leur mode, leur espèce et leur ordre, et par conséquent ces trois choses sont en Dieu comme dans leur cause.

 

          Objection N°2. Le bon est ce que tous les êtres recherchent. Or, Dieu n’est pas recherché par tout le monde, parce que toute créature ne le connaît pas, et qu’on ne recherche que ce qu’on connaît. Donc la bonté ne convient pas à Dieu.

          Réponse à l’objection N°2 : Toutes les créatures en recherchant leurs propres perfections recherchent Dieu lui-même, parce que leurs perfections ne sont que des ressemblances de l’être divin, comme on le voit d’après ce que nous avons dit (quest. 4, art. 3). Ainsi, parmi les créatures qui recherchent Dieu, les unes le connaissent en lui-même, ce sont les créatures raisonnables, les autres connaissent les jouissances qu’elles doivent à sa bonté, ce qui appartient à la sensibilité (Le texte porte à la connaissance sensible, c’est-à-dire à la connaissance de l’âme sensitive.) ; enfin, il en est d’autres qui n’ont pas de connaissance, mais qui tendent vers lui comme vers leur fin, sous l’action d’une intelligence supérieure.

 

          Mais c’est le contraire. Car il est écrit (Lam., 3, 25) : Le Seigneur est bon pour tous ceux qui espèrent en lui, et pour l’âme qui le cherche.

 

          Conclusion Dieu étant la cause efficiente de toutes choses et l’être qu’on doit le plus rechercher, il est nécessaire qu’il soit la bonté même.

          Il faut répondre que la bonté convient surtout à Dieu. Car la bonté d’un être est en raison de ce qu’il est digne d’être recherché. Or, chaque être recherche spécialement la perfection. La perfection et la forme d’un effet est dans sa ressemblance avec la cause qui l’a produit, puisque tout agent produit un être qui lui est semblable. D’où l’on voit que l’agent est l’objet de l’appétit et qu’à ce titre il est nécessairement bon, puisqu’il y a toujours en lui une ressemblance qu’on doit chercher à atteindre. Donc Dieu étant la première cause efficiente de toutes choses, il est évident qu’il est bon et que c’est vers lui que doivent tendre toutes les créatures. C’est pourquoi Saint Denis, dans son livre Des noms divins (chap. 4), lui attribue la bonté, comme à la première cause efficiente, en disant que Dieu est bon parce que c’est de lui que toutes choses subsistent.

 

Article 2 : Dieu est-il souverainement bon ?

 

          Objection N°1. Il semble que Dieu ne soit pas souverainement bon. Car le mot souverainement ajoute quelque chose au mot bon, autrement il conviendrait à tout ce qui est bon. Or, tout ce qui est ainsi formé par addition est composé. Donc ce qui est souverainement bon est composé. Dieu étant infiniment simple, comme nous l’avons vu (quest. 3, art. 7), il n’est pas souverainement bon.

          Réponse à l’objection N°1 : Le mot souverainement bon n’ajoute rien, absolument parlant, au mot bon ; ce n’est qu’une expression relative. Or, ce qu’on dit de Dieu relativement aux créatures n’existe pas réellement en Dieu, mais dans les créatures. A l’égard de Dieu, c’est une relation purement rationnelle. Il en est de même de l’objet universel de la science (Ce qui est de nature à être su, scibile.) relativement à la science ; ce n’est pas l’objet qui se rapporte à la science, mais c’est la science qui se rapporte à l’objet. Ainsi, il n’est pas nécessaire d’admettre quelque chose de composé dans l’être souverainement bon, il suffit que les autres êtres lui soient inférieurs.

 

          Objection N°2. Le bon est ce que tous les êtres recherchent, comme le dit Aristote (Eth., liv. 1, in princ.). Or, il n’y a que Dieu que tous les êtres recherchent, parce que lui seul est la fin de tous : donc il n’y a rien autre chose de bon que Dieu. C’est ce qu’on lit dans l’Evangile (Luc, 18, 19) : personne n’est bon si ce n’est Dieu seul. Or, le mot souverainement n’est employé que par comparaison ; c’est ainsi qu’on dit qu’un objet est souverainement chaud comparativement aux autres objets qui le sont moins. Donc on ne peut se servir de cette expression quand il s’agit de Dieu.

          Réponse à l’objection N°2 : Quand on dit : le bon est ce que tous les individus recherchent, on n’entend pas par là que tout ce qui est bon soit recherché par tous les êtres, mais seulement que tout ce qu’on recherche est bon. Quant à ce que dit l’Evangile qu’il n’y a de bon que Dieu seul, ces paroles s’entendent du bon par essence, comme nous le verrons (art. suiv.).

 

          Objection N°3. Le mot souverainement emporte l’idée de comparaison. Or, on ne peut comparer les choses qui ne sont pas du même genre. Ainsi, on ne peut pas dire que la douceur est plus ou moins grande qu’une ligne. Dieu n’étant pas du même genre que les autres êtres qui sont bons, comme on le voit d’après ce que nous avons dit (quest. 3, art. 5, et quest. 4, art. 3, réponse N°3), il semble qu’on ne puisse pas dire que Dieu est souverainement bon relativement à eux.

          Réponse à l’objection N°3 : Les choses qui ne sont pas du même genre et qui appartiennent à des genres divers ne sont pas à la vérité comparables entre elles. Or, pour Dieu, s’il n’est pas du même genre que les autres êtres qui sont bons, ce n’est pas parce qu’il appartient à un autre genre, mais parce qu’il est en dehors de tous les genres et qu’il est lui-même le principe de chacun d’eux (quest. 3, art. 5). Par conséquent, on ne le compare aux autres êtres que d’après la supériorité qu’il a sur eux tous, et c’est cette espèce de comparaison qu’implique le mot souverainement bon (Toute la discussion roule sur le mot souverainement, parce que saint Thomas craint qu’on ne fasse le créateur du même genre que la créature, et qu’on n’admette de l’une à l’autre que la différence du plus au moins.).

 

          Mais c’est le contraire. Car saint Augustin dit (De Trin. liv. 1, chap. 2) que la trinité des personnes est la bonté souveraine que voient les esprits les plus purs.

 

          Conclusion La bonté étant en Dieu comme dans la cause première de toutes choses, et cette cause n’étant pas de même nature, mais étant seulement semblable à ses effets, il s’ensuit que la bonté est en Dieu de la manière la plus éminente, et qu’il est lui-même souverainement bon.

          Il faut répondre que Dieu est souverainement bon, non seulement dans un genre ou dans un ordre de choses quelconque, mais absolument parlant. En effet, on attribue à Dieu la bonté, comme nous l’avons vu (art. préc), parce que toutes les perfections désirables découlent de lui comme de la cause première de toutes choses. Elles n’en découlent pas comme d’un agent univoque (C’est-à-dire comme d’un agent qui serait de même nature que ses effets.), ainsi que nous l’avons démontré (quest. 4, art. 3), mais comme d’un agent qui n’est ni du même genre, ni de la même espèce que les choses qu’il produit. Or, quand une cause est de même nature que son effet, la ressemblance qu’elle a avec lui est de l’égalité ; mais quand la chose n’est pas de même nature elle possède les qualités de l’effet éminemment. C’est ainsi que la chaleur est contenue d’une manière plus excellente dans le soleil que dans le feu. Par conséquent Dieu étant la cause première de toutes choses et sa nature étant différente de celle des autres êtres, il faut qu’il possède la bonté de la manière la plus excellente, et c’est pour ce motif qu’on dit qu’il est souverainement bon.

 

Article 3 : Est-ce le propre de Dieu d’être bon par essence ?

 

          Objection N°1. II semble qu’il n’y ait pas que Dieu qui soit bon par essence. Car, comme l’unité est identique avec l’être, de même aussi la bonté, comme nous l’avons démontré (quest. 5, art. 1). Or, tout être est un par son essence, comme le prouve Aristote (Met., liv. 4, text. 3). Donc tout être est bon par son essence.

          Réponse à l’objection N°1 : L’unité n’emporte pas avec elle une idée de perfection, mais seulement d’indivisibilité, ce qui convient essentiellement à toute espèce de choses. Car les essences des êtres simples ne peuvent pas plus être divisées en acte qu’en puissance ; celles des êtres composés ne sont indivisibles qu’en acte. C’est pourquoi tous les êtres sont essentiellement uns, mais ils ne sont pas bons de la même manière, comme nous l’avons démontré dans le corps de cet article.

 

          Objection N°2. Si le bon est ce que tous les êtres recherchent, l’être lui-même étant universellement désiré, il s’ensuit que l’existence de chaque chose constitue sa bonté. Or, toute chose existe par essence. Donc toute chose est bonne au même titre.

          Réponse à l’objection N°2 : Bien que la bonté de chaque chose soit en raison de l’être qu’elle possède, cependant l’essence de la créature n’est pas l’être même ; c’est pourquoi il ne s’ensuit pas que la créature soit bonne par essence.

 

          Objection N°3. Toute chose est bonne par sa bonté. S’il y a une chose qui ne soit pas bonne par son essence, il faudra bien admettre que sa bonté n’est pas son essence. Cette bonté étant un être, il faut qu’elle provienne d’une autre bonté, et celle-ci d’une autre, et ainsi de suite jusqu’à l’infini. Ce qui nous oblige à admettre une bonté quelconque qui n’ait point sa raison dans une cause extérieure et qui résulte, par conséquent, de l’essence même de la chose.

          Réponse à l’objection N°3 : La bonté de la créature n’est pas son essence, mais quelque chose qui y a été surajouté, tel que son être même, ou une perfection quelconque, ou un rapport qui l’unit avec sa fin. Cette bonté qui est ainsi surajoutée à la créature mérite le nom de bonne au même titre que celui d’être. Or, on lui donne le nom d’être parce qu’elle est une manière d’être et non parce qu’elle existe en elle-même. On lui donne pareillement le nom de bonne, parce qu’elle rend les choses bonnes, mais non parce qu’elle a en elle-même une autre bonté qui la rend bonne.

 

          Mais c’est le contraire. Car Boëce dit (lib. de hebdom.) que tous les autres êtres ont reçu de Dieu la bonté qu’ils possèdent. Ils ne sont donc pas bons par essence (Dieu est bon par essence, mais tous tes autres êtres sont bons par participation, c’est-à-dire selon qu’ils participent à sa bonté.).

 

          Conclusion Puisque Dieu seul possède la perfection absolue, que son être est son essence, que tout lui convient essentiellement, et qu’il est la fin dernière de toutes choses, il n’y a que lui qui soit bon par essence.

          Il faut répondre que Dieu seul est bon par essence. Tout être, en effet, est réputé bon en raison de sa perfection. Or, une chose peut être parfaite de trois manières : 1° sa perfection peut consister dans son être ; 2° elle peut provenir de quelques accessoires qui lui ont été surajoutés et qui étaient nécessaires pour rendre son opération parfaite ; 3° elle peut dépendre de ce qui lui fait atteindre une autre chose comme sa fin (Ou plus brièvement encore, la perfection d’une chose peut consister dans son être, dans ses accidents ou dans sa fin.). Ainsi, pour le feu le premier genre de perfection consiste dans l’être qu’il a par sa forme substantielle ; le second genre consiste dans la chaleur, la légèreté, la sécheresse et d’autres propriétés semblables ; le troisième existe quand il repose en son lieu. Cette triple espèce de perfection ne convient essentiellement à aucun être créé. Elle ne convient qu’à Dieu dont l’essence est son être même et qui ne comporte aucun accident. Car ce qui n’existe qu’accidentellement chez les autres, lui convient essentiellement, tel que la puissance, la sagesse et les autres choses semblables, comme on le voit d’après ce que nous avons dit (quest. 3, art. 6). Il n’est subordonné lui même à aucune chose comme à sa fin, mais il est la fin dernière de tous les êtres. D’où il est manifeste qu’il possède seul essentiellement toute espèce de perfection, et par conséquent il n’y a que lui qui soit bon par essence.

 

Article 4 : Tous les êtres sont-ils bons d’une bonté divine ?

 

          Objection N°1. Il semble que tous les êtres soient bons d’une bonté divine. Car saint Augustin dit (De Trin., liv. 8, chap. 3) : Telle chose est bonne et telle autre aussi ; enlevez ceci et cela, et voyez le bien lui-même si vous le pouvez. Ainsi vous verrez Dieu dont la bonté n’est pas empruntée à d’autres êtres également bons, mais qui est la source de tout ce qui est bon. Donc tout ce qui est bon l’est d’une bonté absolue qui est Dieu.

 

          Objection N°2. Comme le dit Boëce (lib. de hebdom.), tous les êtres sont bons selon qu’ils se rapportent à Dieu, et ils le sont en raison de la bonté divine. Donc tous les êtres sont bons d’une bonté divine.

 

          Mais c’est le contraire. Car tous les êtres sont bons selon qu’ils existent. Or, on ne dit pas que tous les êtres existent par l’être divin, mais par leur être propre. Donc tous les êtres ne sont pas bons d’une bonté divine, mais d’une bonté propre.

 

          Conclusion Tous les êtres sont bons d’une bonté divine, considérés extrinsèquement et dans leur cause, mais considérés formellement ils sont bons d’une bonté propre.

          Il faut répondre que dans les choses relatives rien n’empêche de nommer un objet d’après ce qui lui est extrinsèque. Ainsi, ce qui peut être mis dans un lieu reçoit le nom du lieu qu’il occupe ; ce qui a été mesuré prend le nom de la mesure dont on s’est servi. Mais à l’égard des choses absolues il y a eu diverses opinions. Car Platon (Le tort de Platon est, en effet, d’avoir séparé les idées ou les espèces de l’intelligence divine, ou du moins de ne pas les avoir identifiées assez nettement avec la pensée divine ; car il en dit bien quelque chose dans la République, et surtout dans le Timée.) a supposé séparées les espèces de toutes les choses, et il a prétendu que les individus participaient à ces espèces et leur devaient leur dénomination. Par exemple, on donne à Socrate le nom d’homme en raison de l’idée particulière qu’on a de l’homme en général. Comme il supposait un idéal particulier de l’homme et du cheval, qu’il appelait l’homme existant par lui-même et le cheval existant par lui-même, il supposait que l’être et l’unité avaient leur idéal à part qu’il appelait l’être absolu et l’unité absolue. Tout ce qui participait à l’une ou à l’autre prenait le nom d’être ou d’unité. Mais l’être par lui-même et l’unité absolue étaient-considérés comme le souverain bien. Le bon s’identifiant avec l’être ainsi que l’unité, il disait que ce qui est bon par soi-même est Dieu, duquel tout ce qui est bon découle par manière de participation. — Bien que cette opinion paraisse déraisonnable, parce qu’elle suppose les espèces des choses naturelles séparées et subsistant par elles-mêmes, comme Aristote le fait remarquer en l’attaquant fortement (Met., liv. 3, text. 10), cependant il est vrai, absolument parlant, qu’il y a un premier être (Malgré son attachement pour Aristote, saint Thomas reconnaît ici ce qu’il y a de bon dans Platon ; et il trouve moyen de concilier ces deux génies, en corrigeant ce que leurs théories ont de trop exclusif.) qui est l’être et le bon par essence : ce premier être est celui que nous appelons Dieu, comme nous l’avons démontré plus haut (quest. 2, art. 3) ; Aristote est lui-même de cet avis. On peut donc donner les noms de bon et d’être à tout ce qui participe de ce premier être par manière d’assimilation, quoique ce soit d’une façon très éloignée et très imparfaite, comme on le voit d’après ce que nous avons dit (art. 3). Ainsi donc, tout être peut être considéré comme bon d’une bonté divine, dans le sens qu’il provient de Dieu qui est le premier principe, la cause efficiente et finale de tout ce qui est bon. — Tout être est bon néanmoins parce qu’il porte en lui le reflet de la bonté divine, et ce reflet détermine la bonté qui lui est propre et la dénomination qui lui convient. C’est ainsi qu’il y a une bonté générale qui est une, à laquelle tous les êtres participent, et qu’il y a en même temps une multitude de bontés propres.

          Par là la réponse aux objections est évidente.

 

Copyleft. Traduction de l’abbé Claude-Joseph Drioux et de JesusMarie.com qui autorise toute personne à copier et à rediffuser par tous moyens cette traduction française. La Somme Théologique de Saint Thomas latin-français en regard avec des notes théologiques, historiques et philologiques, par l’abbé Drioux, chanoine honoraire de Langres, docteur en théologie, à Paris, Librairie Ecclésiastique et Classique d’Eugène Belin, 52, rue de Vaugirard. 1853-1856, 15 vol. in-8°. Ouvrage honoré des encouragements du père Lacordaire o.p. Si par erreur, malgré nos vérifications, il s’était glissé dans ce fichier des phrases non issues de la traduction de l’abbé Drioux ou de la nouvelle traduction effectuée par JesusMarie.com, et relevant du droit d’auteur, merci de nous en informer immédiatement, avec l’email figurant sur la page d’accueil de JesusMarie.com, pour que nous puissions les retirer. JesusMarie.com accorde la plus grande importance au respect de la propriété littéraire et au respect de la loi en général. Aucune évangélisation catholique ne peut être surnaturellement féconde sans respect de la morale catholique et des lois justes.