Saint Thomas d’Aquin - Somme Théologique

1a = Prima Pars = Première Partie

Question 61 : De la production des anges dans l’ordre de la nature

 

          Après tout ce que nous avons dit de la nature des anges, de leur connaissance et de leur volonté, il nous reste à parler de leur création ou de leur origine en général. Cette question se divise en trois parties. Nous devons considérer 1° comment ils ont été produits dans l’ordre de la nature, 2° quelle est leur perfection dans la grâce ou la gloire, 3° comment quelques-uns d’entre eux sont devenus mauvais ? — Sur le premier point quatre questions se présentent : 1° L’ange a-t-il une cause qui lui ait donné l’être ? (L’Ecriture est formelle à ce sujet : Voy. Job, chap. 3 et 4 ; Ps. 103 ; Dan., chap. 3 et tous les passages où il est question des anges et que nous avons déjà indiqués. Après l’Ecriture nous citerons le concile de Nicée : Nous croyons en un seul Dieu, le Père Tout-Puissant, créateur du ciel et de la terre, de l’univers visible et invisible, et nous rappellerons le décret du concile de Latran dont nous avons reproduit les paroles, quest. 59, art. 3) — 2° L’ange existe-t-il de toute éternité ? (Cet article est une réfutation de l’erreur des origénistes qui prétendaient que les créatures étaient coéternelles à Dieu, de l’opinion d’Algazel qui voulait que le premier ange eût produit le second, celui-ci le troisième, et ainsi successivement. Simon le Magicien et Herman Risswich ont aussi nié que les anges aient été créés par Dieu.) — 3° L’ange a-t-il été créé avant les corps ? (Sur cette question les sentiments sont partagés. Il y a des auteurs, parmi lesquels nous citerons Solo, Major, Melchior Cano, qui ont prétendu que le sentiment soutenu par saint Thomas était de foi, et que cette question avait été définie par le concile de Latran sous Innocent III. Saint Thomas n’ignorait pas ce décret, et cependant l’opinion des Grecs qu’il combat ne lui paraît pas contraire à la foi. Tous les théologiens croient avec lui que le concile a seulement voulu condamner l’erreur des origénistes qui prétendaient que Dieu n’avait d’abord créé que des esprits, et qu’ensuite il avait produit les corps pour châtier les esprits qui avaient péché.) — 4° Les anges ont-ils été créés dans le ciel empyrée ? (D’après le système de Ptolémée, on distinguait au delà des étoiles fixes des cieux de cristal qu’on appelait le second et le premier cristallin ; au delà du premier cristallin se trouvait le premier mobile, et enfin au delà du premier mobile le ciel empyrée ou le séjour des bienheureux. Saint Thomas prend ici la science où elle en était à son époque.)

 

Article 1 : Les anges ont-ils une cause qui leur ait donné l’être ?

 

          Objection N°1. Il semble que les anges n’aient pas de cause qui leur ait donné l’être. Car la Genèse (chap. 1) parle des êtres que Dieu a créés, et elle ne fait aucune mention des anges. Donc Dieu ne les a pas créés.

         Réponse à l’objection N°1 : D’après saint Augustin (De civ. Dei, liv. 11, chap. 30), les anges n’ont pas été omis dans le récit de la création, et ils sont désignés par le mot de ciel ou par celui de lumière (Origène, Bède, Strabus, Pierre Lombard et une foute d’autres, sont du sentiment de saint Augustin.). En effet, ils ont été omis ou bien ils ont été désignés par des noms de choses matérielles, parce que Moïse parlait à un peuple grossier qui n’était pas capable de comprendre la nature des esprits. Et s’il eût dit aux Juifs qu’au-dessus des corps il y a d’autres êtres, cette idée les eût exposés à tomber dans l’idolâtrie à laquelle ils étaient si fortement enclins, et dont Moïse se proposait tout particulièrement de les détourner (Moïse ne paraît pas avoir craint de révéler aux Juifs l’existence des anges, puisqu’il en est question dans le Pentateuque. S’il n’en a rien dit dans son récit sur la création, c’est plutôt, comme l’observe saint Basile (de Spir. sanct., chap. 16), parce qu’il n’a voulu parler que des créatures visibles.).

 

          Objection N°2. Aristote dit (Met., liv. 8, text. 16) que si une substance est une forme sans matière, elle est immédiatement existante et une par elle-même, et elle n’a pas de cause qui produise son être et son unité. Or, les anges sont des formes immatérielles, comme nous t’avons prouvé (quest. 50, art. 2). Donc ils n’ont pas de cause qui les ait produits.

          Réponse à l’objection N°2 : Les substances qui sont des formes subsistantes n’ont pas de cause formelle de leur être et de leur unité, elles n’ont pas non plus de cause efficiente comme celle qui fait passer la matière de la puissance à l’acte, mais elles ont une cause (Cette cause n’est rien autre chose que Dieu, comme l’article suivant le prouve.) qui produit toute leur substance.

 

          Objection N°3. Tout être produit par un agent quelconque reçoit de cet agent sa forme. Or, les anges étant des formes ne reçoivent pas d’un agent la forme qu’ils revêtent. Donc ils n’ont pas de cause qui les produise.

 

          Mais c’est le contraire. Car le Psalmiste, après avoir dit (148, 2) : Anges, louez le Seigneur, ajoute : Il a dit, et tout a été fait.

 

          Conclusion Dieu seul étant l’être subsistant, il est nécessaire qu’il soit le créateur non seulement des anges, mais encore de tout ce qui existe.

          Il faut répondre qu’on doit nécessairement reconnaître que les anges et tous les autres êtres ont été créés par Dieu. Car il n’y a que Dieu qui soit son être. Dans toutes les autres choses l’essence diffère de l’être, comme nous l’avons prouvé (quest. 3, art. 4). Et par là il est évident que Dieu seul existe par son essence, tandis que tous les autres êtres existent par participation. Or, tout ce qui existe par participation est produit par celui qui existe par essence, comme tout ce qui est chaud est produit par le feu. D’où l’on voit qu’il est nécessaire que les anges aient été créés par Dieu.

          La réponse à la troisième objection est par là même évidente.

 

Article 2 : L’ange a-t-il été créé par Dieu de toute éternité ?

 

          Objection N°1. Il semble que Dieu ait créé l’ange de toute éternité. En effet Dieu est la cause de l’ange par son être. Car il n’agit pas par quelque chose qui soit ajouté à son essence. Or, son être est éternel. Donc il a créé les anges de toute éternité.

          Réponse à l’objection N°1 : L’être de Dieu est sa volonté. Par conséquent, de ce que Dieu a produit les anges et les autres créatures par son être, il ne s’ensuit pas (C’est même tout le contraire ; car, pour que Dieu produise une créature, il faut que la volonté accompagne son être.) qu’il ne les ait aussi produits par sa volonté. Et comme la volonté de Dieu ne produit pas nécessairement les créatures, ainsi que nous l’avons dit (quest. 16, art. 4, et quest. 46, art. 1), il a produit pour ce motif celles qu’il a voulu, et quand il a voulu.

 

          Objection N°2. Tout ce qui est dans un moment, et qui n’est pas dans un autre, est soumis aux conditions du temps. Or, l’ange est au-dessus du temps, comme on le dit au livre des Causes (prop. 2). Donc l’ange n’est pas un être qui ait existé dans un temps et qui n’ait pas existé dans un autre, et par conséquent il a toujours existé.

          Réponse à l’objection N°2 : L’ange est au-dessus du temps dont le mouvement du ciel est la mesure, parce qu’il est au-dessus de tous les mouvements des corps. Mais il n’est pas au-dessus du temps qui consiste dans la succession du nombre, et qui marque la durée de ce qui commence et de ce qui continue à exister. Cette succession numérique s’applique même à ses opérations (Ainsi, ses pensées et ses volitions sont successives.), et c’est ce qui fait dire à saint Augustin (Sup. Gen. ad litt., liv. 8, chap. 20 et 21) que Dieu meut dans le temps la créature spirituelle.

 

          Objection N°3. Saint Augustin prouve (De Trin., liv. 13, chap. 8) que l’âme est incorruptible parce qu’elle est apte à recevoir la vérité au moyen de l’entendement. Or, la vérité est éternelle au même titre qu’elle est incorruptible. Donc la nature intellectuelle de l’âme et de l’ange n’est pas seulement incorruptible, mais elle est encore éternelle.

          Réponse à l’objection N°3 : Les anges et les esprits intelligents sont incorruptibles par là même qu’ils ont une nature qui les rend aptes à recevoir la vérité. Mais ils n’ont pas eu cette nature de toute éternité ; Dieu la leur a donnée quand il a voulu. Il ne suit donc pas de là que les anges soient éternels.

 

          Mais c’est le contraire. Car dans les Proverbes (8, 22) la sagesse engendrée dit : Le Seigneur, m’a possédée dès le commencement de ses voies, avant, qu’il n’eût rien créé dès le principe. Or, Dieu a créé les anges, comme nous l’avons prouvé (art. préc). Donc il y a eu un temps où les anges n’existaient pas.

 

          Conclusion Il n’y a que le Père, le Fils et l’Esprit-Saint qui soient éternels, tous les autres êtres ont été tirés du néant, c’est-à-dire qu’ils n’étaient rien avant d’avoir été créés.

          Il faut répondre qu’il n’y a que Dieu le Père, le Fils et l’Esprit-Saint qui soit éternel. C’est ce que la foi catholique établit d’une manière inébranlable. Toute proposition contraire doit être repoussée comme hérétique. Car Dieu en produisant les êtres les a tirés du néant, c’est-à-dire qu’avant qu’il ne leur eût donné l’être elles n’étaient rien (Cette vérité étant un article de foi, c’est une vérité-principe que l’on ne peut démontrer. Voyez ce que dit saint Thomas lui-même, quest 46, art, 2).

 

Article 3 : Les anges ont-ils été créés avant le monde corporel ?

 

          Objection N°1. Il semble que les anges aient été créés avant le monde corporel. Car saint Jérôme dit (Sup. Epist. ad Tit., chap. 1) : Il n’y a que six mille ans que notre monde existe. Mais combien de temps, combien de siècles ne se sont pas écoulés pendant lesquels les anges, les trônes, les dominations et tous les autres ordres de la hiérarchie céleste ont servi Dieu ?— Saint Jean Damascène dit aussi (De orthod. fid., liv. 2, chap. 3) que quelques auteurs enseignent que les anges ont été produits avant le reste de la création, et que saint Grégoire de Nazianze est de ce sentiment : « Dieu, dit-il, a d’abord pensé aux vertus des anges et aux puissances célestes, et par là même qu’il a pensé à elles il les a créées. »

          Réponse à l’objection N°1 : Saint Jérôme parle d’après le sentiment des Grecs, qui pensent tous unanimement (Il y a cependant parmi les Grecs des exceptions : saint Epiphane (Hæres., chap. 5) ; Théodore de Mopsueste (liv. 1, in Gènes.), Théodoret, saint Basile de Séleucie ne sont pas de cet avis. Tous les Latins ne sont pas non plus de l’opinion de saint Thomas. Saint Ambroise suit saint Basile (Hexam., chap. 5 qui avait l’opinion de saint Grégoire de Nazianze son ami ; saint Hilaire est formel (De Trin., liv. 12 et lib. cont. Auxentium), et saint Jérôme paraît être du sentiment de ceux dont il rapporte dans ce passage les opinions ; Cassien affirme la même chose. Néanmoins, à ces exceptions près, on peut dire que le sentiment soutenu par saint Thomas a été défendu plus communément par les Latins que par les Grecs.) que les anges ont été créés avant le monde corporel.

 

          Objection N°2. La nature de l’ange tient le milieu entre la nature divine et la nature matérielle. Or, la nature divine est éternelle, tandis que la nature matérielle dépend du temps. Donc la nature de l’ange est postérieure à l’éternité, mais antérieure à la création du temps.

          Réponse à l’objection N°2 : Dieu n’est pas une partie de l’univers ; mais il est au-dessus de l’univers entier ; il possède en lui suréminemment toute la perfection du monde, tandis que l’ange est une partie de ce même monde. Il n’y a donc point de parité.

 

          Objection N°3. Il y a plus de distance de la nature de l’ange à la nature des corps qu’il n’y en a entre les corps entre eux. Or, parmi les corps les uns ont été faits avant les autres. C’est ce que la Genèse nous apprend en décrivant l’œuvre de la création qui s’est faite en six jours. Donc, à plus forte raison, la nature de l’ange a-t-elle été produite antérieurement à toute espèce de corps.

          Réponse à l’objection N°3 : Tous les corps ne forment, par rapport à la matière, qu’une seule et même chose, mais les anges ne sont pas ainsi matériellement identiques avec les corps. Par conséquent, une fois la matière des corps créée, tous les corps ont pour ainsi dire été créés ; mais on ne pourrait pas dire qu’une fois les anges créés l’univers entier a été créé. — Si on embrasse le sentiment contraire, il faut dire que par ces mots : Dans le principe Dieu créa le ciel et la terre, on entend dans le principe, c’est-à-dire le Fils, ou au commencement du temps ; mais on n’entend pas par ces mots : au commencement, avant que rien n’existât ; à moins qu’on ne restreigne cette proposition en disant : Avant que rien n’existât dans le genre des créatures corporelles.

 

          Mais c’est le contraire. Car il est dit dans la Genèse (1, 11) : Au commencement Dieu créa le ciel et la terre ; ce qui ne serait pas vrai s’il eût créé auparavant quelque chose. Donc les anges n’ont pas été créés avant la nature corporelle.

 

          Conclusion Puisque les anges ont été créés pour que l’univers soit parfait, il est plus probable que Dieu les a créés avec l’univers qu’auparavant.

          Il faut répondre qu’à cet égard il y a deux sentiments parmi les Pères. Mais il nous semble plus probable que les anges ont été créés simultanément avec les êtres corporels. En effet, les anges sont une partie de l’univers. Ils ne constituent pas par eux-mêmes un monde à part, mais ils entrent aussi bien que les corps dans la constitution d’un seul et même monde. C’est ce qui ressort évidemment des rapports que les créatures ont entre elles. Car ces relations réciproques contribuent au bien et à la perfection de l’ensemble. Or, il n’y a pas de partie qui soit parfaite quand on la sépare du tout auquel elle appartient. Il n’est donc pas probable que Dieu, dont les œuvres sont parfaites, d’après ce que nous lisons au Deutéronome (32, 4), ait créé l’ange à part avant les autres créatures. Cependant le sentiment contraire ne peut pas être considéré comme erroné, surtout à cause de l’opinion de saint Grégoire de Nazianze, qui est d’un si grand poids dans l’Eglise qu’on n’a jamais trouvé dans ses écrits rien à reprendre comme dans ceux de saint Athanase, selon l’observation de saint Jérôme.

 

Article 4 : Les anges ont-ils été créés dans le ciel empyrée ?

 

          Objection N°1. Il semble que les anges n’aient pas été créés dans le ciel empyrée. Car les anges sont des substances incorporelles. Or, les substances incorporelles ne dépendent pas des corps quant à leur être, et par conséquent elles n’en dépendent pas non plus quant à leur création. Donc les anges n’ont pas été créés dans un lieu matériel.

          Réponse à l’objection N°1 : Les anges n’ont pas été créés dans un lieu corporel comme s’ils dépendaient des corps, soit pour leur existence, soit pour leur création. Car Dieu aurait pu les créer avant les corps, comme le prétendent une foule de saints docteurs. Mais ils ont été créés dans un lieu corporel pour montrer le rapport qu’ils ont avec les corps et l’influence qu’ils exercent sur eux.

 

          Objection N°2. Saint Augustin dit (Sup. Gen. ad litt., liv. 3, chap. 10) que les anges ont été créés dans la partie supérieure de l’air. Ils n’ont donc pas été créés dans le ciel empyrée.

          Réponse à l’objection N°2 : Saint Augustin entend probablement par la partie supérieure de l’air la partie supérieure du ciel avec lequel l’air a beaucoup de rapport, parce qu’il est comme lui subtil et diaphane. Ou bien il ne parle pas de tous les anges, mais seulement de ceux qui sont tombés et qui de l’avis de quelques-uns appartenaient aux rangs inférieurs de la hiérarchie. Or, rien n’empêche de dire que les anges supérieurs, ayant une puissance plus haute, qui s’étend universellement sur tous les corps, ont été créés dans le lieu corporel le plus élevé, tandis que les anges inférieurs, qui ont une puissance qui ne s’étend qu’à quelques objets en particulier, auraient été créés parmi les corps inférieurs.

 

          Objection N°3. On donne le nom d’empyrée au ciel supérieur. Si les anges eussent été créés dans le ciel empyrée, ils n’auraient pas eu à monter dans le ciel supérieur. Ce qui est contraire à ce que Isaïe fait dire à l’ange prévaricateur (Is., 14, 13) : Je monterai au ciel.

          Réponse à l’objection N°3 : Il est question dans ce passage de l’Ecriture, non pas du ciel matériel, mais du ciel de la sainte Trinité. C’était dans ce ciel que l’ange prévaricateur voulait s’élever, puisqu’il voulait en quelque sorte s’égaler à Dieu, comme nous le verrons (quest. 63, art. 3).

 

          Mais c’est le contraire. Car sur ces mots : Au commencement Dieu créa le ciel et la terre, la glose dit : « Ce n’est pas du firmament visible qu’il est question, mais bien du ciel empyrée, c’est-à-dire du ciel de feu, ou du ciel intellectuel ; car le mot d’empyrée ne désigne pas la chaleur, mais la splendeur. » Aussitôt que ce ciel fut fait Dieu le remplit d’anges.

 

          Conclusion Les anges étant les plus nobles des créatures, il a été convenable de les créer dans le lieu le plus élevé, c’est-à-dire dans le ciel empyrée.

          Il faut répondre que, comme nous l’avons dit (art. préc), les corps et les esprits ne forment qu’un seul et même univers. Par conséquent les esprits ont été créés pour être mis en rapport avec les corps et pour présider à tout le monde matériel. Il a donc été convenable que les anges soient créés dans le corps le plus élevé, puisqu’ils doivent présider à l’ordre matériel tout entier (Cette argumentation repose sur la théorie péripatéticienne qui explique le mouvement du monde et des sphères célestes par l’action des esprits (Voy. Mét.., liv. 12).) ; qu’on donne à ce corps le nom de ciel empyrée ou qu’on lui en donne un autre. De là saint Isidore dit que le ciel le plus élevé est le ciel des anges, à l’occasion de ces paroles du Deutéronome (10, 14) : Le Seigneur votre Dieu a créé le ciel et le ciel du ciel.

 

Copyleft. Traduction de l’abbé Claude-Joseph Drioux et de JesusMarie.com qui autorise toute personne à copier et à rediffuser par tous moyens cette traduction française. La Somme Théologique de Saint Thomas latin-français en regard avec des notes théologiques, historiques et philologiques, par l’abbé Drioux, chanoine honoraire de Langres, docteur en théologie, à Paris, Librairie Ecclésiastique et Classique d’Eugène Belin, 52, rue de Vaugirard. 1853-1856, 15 vol. in-8°. Ouvrage honoré des encouragements du père Lacordaire o.p. Si par erreur, malgré nos vérifications, il s’était glissé dans ce fichier des phrases non issues de la traduction de l’abbé Drioux ou de la nouvelle traduction effectuée par JesusMarie.com, et relevant du droit d’auteur, merci de nous en informer immédiatement, avec l’email figurant sur la page d’accueil de JesusMarie.com, pour que nous puissions les retirer. JesusMarie.com accorde la plus grande importance au respect de la propriété littéraire et au respect de la loi en général. Aucune évangélisation catholique ne peut être surnaturellement féconde sans respect de la morale catholique et des lois justes.