Saint Thomas d ’Aquin - Somme Théologique

2a 2ae = Secunda Secundae = 2ème partie de la 2ème Partie

Question 82 : De la dévotion

 

            Nous avons maintenant à nous occuper des actes de religion, et d’abord des actes intérieurs qui sont les plus importants ; ensuite des actes extérieurs qui sont secondaires. Les actes intérieurs de la religion paraissent être la dévotion et la prière. Nous devons donc traiter : 1° de la dévotion ; 2° de la prière. — Sur la dévotion il y a quatre questions à examiner : 1° La dévotion est-elle un acte spécial ? — 2° Est-elle un acte de religion ? — 3° De la cause de la dévotion. (La dévotion est nécessaire à tous les fidèles, mais elle l’est surtout aux ministres de Dieu, et saint Thomas indique dans cet article les moyens par lesquels on peut l’alimenter et l’accroître.) — 4° De son effet.

 

Article 1 : La dévotion est-elle un acte spécial ?

 

Objection N°1. Il semble que la dévotion ne soit pas un acte spécial. Car ce qui est un mode d’autres actes ne paraît pas être un acte spécial. Or, la dévotion paraît appartenir au mode des autres actes. Car il est dit (2 Paralip., 29, 31) : Toute la multitude offrit des hosties, des louanges et des holocaustes avec un esprit rempli de dévotion. La dévotion n’est donc pas un acte spécial.

Réponse à l’objection N°1 : Le moteur impose au mouvement du mobile son mode ou sa mesure. Or, la volonté meut les autres puissances de l’âme pour qu’elles produisent leurs actes, et selon qu’elle se porte vers la fin, elle se porte elle-même vers les moyens, comme nous l’avons vu (1a 2æ, quest. 8, art. 2). C’est pourquoi la dévotion étant un acte de la volonté de l’homme qui s’offre lui-même à Dieu pour le servir, selon qu’il est sa fin dernière, il s’ensuit qu’elle impose aux actes humains leur mesure, soit qu’ils appartiennent à la volonté qui a pour objet les moyens, soit qu’ils appartiennent aux autres puissances qu’elle meut.

 

Objection N°2. Aucun acte spécial ne se trouve dans divers genres d’actes. Or, la dévotion existe dans des actes de divers genres, dans les actes corporels aussi bien que dans les actes spirituels ; car on dit qu’on médite dévotement et qu’on fait de même une génuflexion. La dévotion n’est donc pas un acte spécial.

Réponse à l’objection N°2 : La dévotion se trouve dans divers genres d’actes, non comme l’espèce de ces genres, mais comme l’impulsion du moteur se rencontre virtuellement dans les mouvements des mobiles (Car la dévotion anime tous nos actes intérieurs et extérieurs, et les emploie au service de Dieu.).

 

Objection N°3. Tout acte spécial appartient à une puissance appétitive ou cognitive. Or, la dévotion n’est propre ni à l’une ni à l’autre, comme on le voit en passant en revue chacune des espèces d’actes de ces deux puissances que nous avons énoncées (1a pars, quest. 80, et 1a 2æ, quest. 23, art. 4). La dévotion n’est donc pas un acte spécial.

Réponse à l’objection N°3 : La dévotion est un acte de la partie appétitive de l’âme et un mouvement de la volonté, comme nous l’avons dit (dans le corps de cet article.).

 

Mais c’est le contraire. Nous méritons par nos actes, comme nous l’avons vu (1a 2æ, quest. 21, art. 3 et 4). Or, la dévotion est une raison particulière de mérite. Elle est donc un acte spécial.

 

Conclusion La dévotion est un acte spécial de la volonté qui est toujours prête à faire immédiatement tout ce qui regarde le service et la gloire de Dieu.

Il faut répondre que le mot dévotion vient du mot dévouer. Ainsi on appelle dévots ceux qui se dévouent en quelque sorte à Dieu pour lui être totalement soumis. C’est pourquoi les gentils donnaient autrefois ce nom à ceux qui vouaient leur vie aux idoles pour le salut de leur armée, comme Tite Live le raconte des deux Décius (Décius le père, qui se dévoua dans un combat contre les Latins (liv. 8, chap. 9), et Décius le fils, qui suivit l’exemple du père dans une expédition contre les Gaulois (liv. 10, chap. 28).) (Decad. 1, liv. 8, chap. 8, et liv. 10, chap. 19). Par conséquent, la dévotion n’est rien autre chose que la volonté de se livrer immédiatement à ce qui regarde le service de Dieu. D’où il est dit (Ex., 35, 21) : Que la multitude des enfants d’Israël offrirent les prémices au Seigneur avec une volonté ardente et dévouée. Or, il est évident que la volonté empressée de faire ce qui appartient au service de Dieu est un acte spécial, et que par là même la dévotion est un acte spécial de la volonté.

 

Article 2 : La dévotion est-elle un acte de religion ?

 

Objection N°1. Il semble que la dévotion ne soit pas un acte de religion. Car la dévotion, comme nous l’avons dit (art. préc.), consiste à se donner à Dieu. Or, on se donne à Dieu surtout par la charité, parce que, comme le dit saint Denis (De div. nom., chap. 4), l’amour divin produit l’extase, ne laissant pas à eux-mêmes ceux qui en sont embrasés, mais les livrant à ce qu’ils aiment. La dévotion est donc plutôt un acte de charité que de religion.

Réponse à l’objection N°1 : Il appartient à la charité que l’homme se livre immédiatement à Dieu, en s’attachant à lui par l’union de son esprit (Qui adhæret Deo, unus spiritus est (1 Cor., 6, 17).) ; mais que l’homme se livre à Dieu pour faire les œuvres de son culte, ceci appartient immédiatement la religion et médiatement à la charité qui est le principe de la religion.

 

Objection N°2 : La charité précède la religion. Or, la dévotion paraît précéder la charité ; parce que la charité est représentée dans les Ecritures par le feu (Ses lampes sont des lampes de feu et de flamme (Cant., 8, 6).) tandis que la dévotion l’est par la graisse (Que mon âme soit comme rassasiée et engraissée (Ps. 62, 6).) qui est la matière du feu. La dévotion n’est donc pas un acte de religion.

Réponse à l’objection N°2 : La graisse du corps est produite par la chaleur naturelle digestive, et elle conserve cette chaleur en lui servant, pour ainsi dire, d’aliment. De même la charité et la dévotion s’entretiennent mutuellement, dans le sens que l’amour nous rend plus empressés à servir un ami et que la dévotion alimente aussi la charité, comme toute amitié se conserve et s’augmente quand on s’exerce à en multiplier les actes et qu’on s’en occupe dans son esprit.

 

Objection N°3. Par la religion l’homme ne se rapporte qu’à Dieu, comme nous l’avons dit (quest. préc., art. 1). Or, la dévotion se rapporte aussi aux hommes. Car il y en a qui sont dévots envers quelques saints ; et l’on dit aussi que les sujets sont dévoués (devoti) à leurs maîtres. C’est ainsi que le pape saint Léon dit (Serm. 8 de Pass. Dom.) que les Juifs étant en quelque sorte dévoués aux lois romaines se sont écriés : Nous n’avons pas d’autre roi que César. La dévotion n’est donc pas un acte de religion.

Réponse à l’objection N°3 : La dévotion que l’on a pour les saints vivants ou morts ne s’arrête pas à eux, mais elle va jusqu’à Dieu, puisque c’est Dieu que nous vénérons dans ses serviteurs (Pour le culte des saints, voyez la question suivante (art. 4 et 11).). Mais le dévouement que les serviteurs ont pour leurs maîtres temporels est d’une autre nature ; comme servir Dieu est tout autre chose que de servir les hommes.

 

Mais c’est le contraire. Le mot dévotion vient du mot devovere, faire vœu, comme nous l’avons dit (art. préc.). Or, le vœu est un acte de religion (Venite et reddite Domino Deo vestro (Ps. 75).). Donc la dévotion aussi.

 

Conclusion Puisque c’est à la religion à faire ce qui regarde le culte divin, il est nécessaire que l’acte de dévotion, qui est la volonté de faire avec empressement ces mêmes choses, se rapporte à elle.

Il faut répondre qu’il appartient à la même vertu de vouloir faire une chose et d’avoir la volonté prête à l’exécuter ; parce que ces deux actes ont le même objet. C’est pourquoi Aristote dit (Eth., liv. 5, chap. 1) que la justice est la vertu par laquelle les hommes veulent et font ce qui est juste. Or, il est évident que c’est à la religion qu’il appartient en propre de faire ce qui regarde le culte ou le service divin, comme on le voit d’après ce que nous avons dit (quest. préc., art. 1 à 3). Par conséquent, c’est aussi à elle qu’il appartient d’avoir la volonté prête à exécuter ces choses ; ce qui constitue la dévotion. D’où il est évident que la dévotion est un acte de religion.

 

Article 3 : La contemplation ou la méditation est-elle cause de la dévotion ?

 

Objection N°1. Il semble que la contemplation ou la méditation ne soit pas cause de la dévotion. Car aucune cause n’empêche son effet. Or, les méditations subtiles des choses intelligibles sont bien des fois des obstacles à la dévotion. La contemplation ou la méditation n’en est donc pas une cause.

Réponse à l’objection N°1 : L’étude des choses qui sont faites pour exciter l’amour de Dieu produit la dévotion ; au lieu que la considération de toutes les choses étrangères à ce but, et qui en détournent l’esprit, l’empêche.

 

Objection N°2. Si la contemplation était une cause propre et directe de la dévotion, il faudrait que les choses qui sont de la plus haute contemplation excitassent davantage la dévotion. Or, c’est le contraire ; car souvent la méditation de la passion du Christ et des autres mystères de son humanité excitent une dévotion plus grande que la méditation de la grandeur divine. La contemplation n’est donc pas la cause propre de la dévotion.

Réponse à l’objection N°2 : Les choses qui appartiennent à la Divinité sont par elles-mêmes les plus capables d’exciter l’amour, et par conséquent la dévotion, parce qu’on doit aimer Dieu par-dessus tout. Mais la faiblesse de notre nature fait que, comme nous avons besoin de signes sensibles pour arriver à la connaissance des choses divines, de même il nous faut des choses qui frappent nos sens pour exciter en nous l’amour divin, et la première de toutes ces choses est l’humanité du Christ, dont il est dit dans une préface (Cette préface est la préface de Noël, et elle est une des neuf composées par le pape Pélage II (Decret. de consecrat., dist. 1, chap. Invenimus), qui fut le prédécesseur de saint Grégoire le Grand.), qu’elle a eu lieu pour qu’en connaissant Dieu visiblement, nous soyons portés par lui à l’amour des choses invisibles. C’est pourquoi ce qui appartient à l’humanité du Christ excite en nous, d’une manière presque sensible, la dévotion la plus vive ; quoique la dévotion ait principalement pour objet ce qui regarde la Divinité.

 

Objection N°3. Si la contemplation était la cause propre de la dévotion, il faudrait que ceux qui sont plus aptes à la contemplation fussent aussi ceux qui le sont le plus à la dévotion. Or, l’expérience prouve le contraire ; car la dévotion se trouve souvent dans des hommes simples et dans des femmes qui sont incapables de contempler. La contemplation n’est donc pas la cause propre de la dévotion.

Réponse à l’objection N°3 : La science et tout ce qui appartient à la grandeur est une occasion pour que l’homme se fie en lui-même et que pour ce motif il ne se livre pas totalement à Dieu. De là il arrive que parfois ces avantages sont occasionnellement un obstacle à la dévotion ; chez les simples et les femmes la dévotion abonde, en comprimant l’orgueil. Si cependant l’on soumet parfaitement à Dieu la science et toutes les autres perfections, la dévotion en est par là même augmentée.

 

Mais c’est le contraire. Le Psalmiste dit (Ps., 38, 4) : Dans ma méditation le feu s’embrasera. Or, le feu spirituel produit la dévotion. La méditation en est donc la cause.

 

Conclusion Quoique Dieu soit la cause extérieure de la dévotion, la méditation de sa divine bonté et la considération de notre faiblesse et de notre fragilité sont les causes intérieures qui y disposent le mieux.

Il faut répondre que la cause extrinsèque et principale de la dévotion, c’est Dieu. Saint Ambroise exprime ce sentiment quand il dit (Sup. Luc., chap. 9) que Dieu appelle ceux qu’il daigne appeler, qu’il rend religieux celui qu’il veut, et que s’il l’eût voulu, il aurait fait des samaritains qui étaient irréligieux des hommes dévots (Mais la grâce, malgré son efficacité, n’agit jamais sans le concours de la volonté.). Mais la cause intrinsèque doit être par rapport à nous la méditation ou la contemplation. Car nous avons dit (art. 1) que la dévotion est un acte de la volonté qui porte l’homme à se livrer avec empressement au service de Dieu. Or, tout acte de la volonté procède d’une considération quelconque, parce que le bien que l’intellect perçoit est l’objet de la volonté. C’est ce qui fait dire à saint Augustin (De Trin., liv. 14, chap. 8, et liv. 10, chap. 1) que la volonté vient de l’intelligence. C’est pourquoi il est nécessaire que la méditation soit la cause delà dévotion, parce que c’est par la méditation que l’homme conçoit le dessein de se livrer au service de Dieu (C’est en contemplant Dieu qu’on apprend à le connaître, et c’est la connaissance qu’on en a qui inspire cet amour héroïque que la vraie dévotion suppose.). — En effet il y est porté par deux considérations. La première résulte de la bonté de Dieu et de ses bienfaits, d’après cette parole de David (Ps. 72, 27) : Il m’est bon de m’attacher à Dieu et de mettre dans le Seigneur mon espérance. Cette considération excite l’amour qui est la cause prochaine de la dévotion. La seconde regarde l’homme qui observe ses défauts et qui sent par là même le besoin de s’appuyer sur Dieu, suivant ces autres paroles du même prophète (Ps. 120, 1) : J’ai levé les yeux vers les montagnes pour voir d’où il me viendra du secours. Mon secours vient du Seigneur qui a fait le ciel et la terre. Cette considération exclut la présomption, qui nous empêche de nous soumettre à Dieu, tant que nous nous appuyons sur nos propres forces.

 

Article 4 : La joie est-elle un effet de la dévotion ?

 

Objection N°1. Il semble que la joie ne soit pas un effet de la dévotion. Car, comme nous l’avons dit (art. préc., Réponse N°2), la passion du Christ appartient principalement à la dévotion. Or, quand on la médite, il en résulte dans l’âme une affliction profonde, d’après ces paroles du prophète (Lament., 3, 19) : Rappelez-vous ma pauvreté… l’absinthe et le fiel, ce qui se rapporte à la passion ; puis il ajoute : Je les rappellerai dans ma mémoire, et mon âme se desséchera en moi. La délectation ou bien la joie n’est donc pas un effet de la dévotion.

Réponse à l’objection N°1 : Dans la méditation de la passion du Christ il y a quelque chose qui contriste, c’est le péché de l’homme qui pour être effacé a exigé que le Christ souffrît ; et il y a quelque chose qui réjouit, c’est la bonté de Dieu envers nous qui a pourvu à une pareille délivrance.

 

Objection N°2. La dévotion consiste principalement dans le sacrifice intérieur de l’esprit. Or, il est dit (Ps. 50, 19) : Le sacrifice que Dieu demande, c’est un esprit affligé. L’affliction est donc plutôt l’effet de la dévotion que l’allégresse ou la joie.

Réponse à l’objection N°2 : L’esprit qui est affligé sous un rapport, à cause des misères de la vie présente, est réjoui sous un autre par le spectacle de la bonté divine et l’espérance du secours de Dieu.

 

Objection N°3. Saint Grégoire de Nysse dit (Lib. de Hom., chap. 12) que, comme le rire procède de la joie, de même les larmes et les gémissements sont les signes de la tristesse. Or, la dévotion est cause quelquefois que l’on répand des larmes. La joie ou l’allégresse n’est donc pas un effet de la dévotion.

Réponse à l’objection N°3 : Les larmes coulent non seulement par suite de la tristesse, mais elles sont encore produites par une certaine tendresse d’affection, surtout quand on considère quelque chose d’agréable qui se mêle à quelque chose d’attristant. C’est ainsi que l’absurde de l’affection fait ordinairement répandre des larmes, quand on retrouve ses enfants ou ses amis que l’on croyait avoir perdus (C’est ainsi que Joseph embrasse Benjamin (Gen., 45, 14) et Jacob (ibid., 46, 29), et que Tobie revoit son fils (Tob., 11, 11).). C’est de cette manière que les larmes sont un effet de la dévotion.

 

Mais c’est le contraire. L’Eglise nous fait dire (in Collecta) : Que la dévotion sainte réjouisse ceux que les jeûnes mortifient (Feria 5 post Dom. 4 quadragesima ad Laudes (Bréviaire Rom.).

 

Conclusion Quoique la dévotion produise principalement et par elle-même la joie et l’allégresse, cependant il en résulte secondairement et par accident une tristesse selon Dieu, qui procède du sentiment de notre faiblesse.

Il faut répondre que la dévotion produit principalement et par elle-même la joie spirituelle de l’âme, mais secondairement et par accident elle cause la tristesse. En effet nous avons dit (art. préc.) que la dévotion procède de deux sortes de considération. Elle provient principalement de la contemplation de la bonté de Dieu. Cette contemplation appartenant en quelque sorte au terme du mouvement de la volonté qui se livre à Dieu, elle produit par elle- même une délectation, d’après ce mot du Psalmiste (Ps. 76, 4) : Je me suis souvenu de Dieu et j’ai été rempli de joie. Mais par accident elle produit au contraire une certaine tristesse dans ceux qui ne jouissent pas encore de Dieu pleinement, suivant ces autres paroles du roi-prophète (Ps. 41, 3) : Mon âme brûle de la soif ardente de jouir de Dieu, qui est pour elle comme une source d’eau vive ; puis il ajoute : Mes larmes me servent de pain le jour et la nuit. — La dévotion est produite secondairement par la considération de nos propres défauts. En effet cette considération a pour objet le terme dont l’homme s’éloigne par le mouvement de sa volonté que la dévotion anime, afin qu’il n’existe plus en lui-même, mais qu’il se soumette à Dieu. Elle a un caractère opposé à la première. Car par elle-même, elle est de nature à exciter la tristesse, en nous faisant réfléchir à nos propres défauts ; tandis que par accident elle produit la joie, à cause de l’espérance que nous avons dans le secours divin. Ainsi il est évident que la délectation résulte en premier lieu et par elle-même de la dévotion, et que la tristesse qui est selon Dieu en provient secondairement et par accident (Ce double sentiment de joie et de tristesse se remarque en général dans toute la liturgie.).

 

Copyleft. Traduction de l’abbé Claude-Joseph Drioux et de JesusMarie.com qui autorise toute personne à copier et à rediffuser par tous moyens cette traduction française. La Somme Théologique de Saint Thomas latin-français en regard avec des notes théologiques, historiques et philologiques, par l’abbé Drioux, chanoine honoraire de Langres, docteur en théologie, à Paris, Librairie Ecclésiastique et Classique d’Eugène Belin, 52, rue de Vaugirard. 1853-1856, 15 vol. in-8°. Ouvrage honoré des encouragements du père Lacordaire o.p. Si par erreur, malgré nos vérifications, il s’était glissé dans ce fichier des phrases non issues de la traduction de l’abbé Drioux ou de la nouvelle traduction effectuée par JesusMarie.com, et relevant du droit d’auteur, merci de nous en informer immédiatement, avec l’email figurant sur la page d’accueil de JesusMarie.com, pour que nous puissions les retirer. JesusMarie.com accorde la plus grande importance au respect de la propriété littéraire et au respect de la loi en général. Aucune évangélisation catholique ne peut être surnaturellement féconde sans respect de la morale catholique et des lois justes.

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