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Dom Augustin Calmet
 (1672-1757)

Commentaire Littéral sur Tous les Livres de l'Ancien et du Nouveau Testament
éditeur Pierre Emery, Paris
pdf entre 40 et 80 Mo
Genèse (1707), 988 p., (google vol. 1)
Exode et Lévitique, (google vol. 2)
Nombres, Deutéronome (1709), 906 p., (google vol. 3)
Josué, Juges, Ruth, (google vol. 4)
Rois, livre 1 et 2, (google vol. 5)
Rois, livres 3 et 4, (google vol. 6)
Paralipomènes, 1721, (google vol. 7)
Esdras, Judith, Tobie, Esther (google vol. 8)
Job (google vol. 9)
Psaumes, tome 1 (google vol. 10)
Psaumes, tome 2 (google vol. 11)
4ème livre des Rois, et les 2 livres des Paralipomènes (1712), 490 p.(google vol. 11)
Proverbes, Ecclesiaste Cantique des Cantiques, Sagesses, (google vol. 12)
Ecclésiatique, (google vol. 13)
Isaïe (google vol. 14)
Jérémie et Baruch (google vol. 15)
Ezéchiel et Daniel (google vol. 16)
12 Petits Prophètes, (google vol. 17
Maccabées (google vol. ) 18
Evangile Matthieu (google volume 19)
Evangile Marc et Luc (google volume 20)
Evangile Jean (google volume 21)
Lettres de Saint Paul, tome 1, (google, volume 23) (Romains, 1 Corinthiens, 2 Corinthiens.)
Lettres de Saint Paul, tome 2, (google, volume 24)
Actes des Apôtres, (google, volume 25 ?)
Lettres de Saint Pierre, Saint Jacques, Saint Jude et livre de l'Apocalypse, (google, volume 26)
 

Histoire de la Vie et des Miracles de Jésus Christ

Discours et Dissertations sur Tous Les Livres de L'Ancien Testament
Tome 2
Tome 3

Nouvelles Dissertations Importantes et Curieuses sur Plusieurs Passages Très Interessants de l'Ancien et du Nouveau Testament
 

Bible latin français annotée et commentée,
tome : 12_15_25
 
 

Le Dictionnaire Historique de la Bible en 4 tomes se trouve sur le site :

http://456-bible.123-bible.com/calmet/index_a.htm
(lien réparé le 16 janvier 2010)
Dictionnaire Historique de la Bible---Tome 1---363 pages---1228 colonnes---
Dictionnaire Historique de la Bible---Tome 2---323 pages---1288 colonnes---
Dictionnaire Historique de la Bible---Tome 3---341 pages---1360 colonnes---
Dictionnaire Historique de la Bible---Tome 4---333 pages---1328 colonnes---
 
 

congrégation de St-Vannes, Antoine Calmet (Dom Augustin, en religion) fut l’un des savants les plus laborieux et les
plus utiles qu’ait produit l’ordre de St-Benoît. Il naquit dans un milieu modeste, le 16 février 1672, à
Mesnil-la-Horgne, près de Commercy (Lorraine). Il fit ses premières études au prieuré de Breuil, où il puisa, avec le
désir d’acquérir des connaissances, ce goût de la retraite et de la vie cénobitique qui décida de sa vocation. Après avoir
prononcé ses voeux dans l’abbaye de St-Mansui, le 23 octobre 1689, il alla faire son cour de philosophie à l’abbaye de
St-Evre, et celui de théologie à l’abbaye de Munster.
 
 

Dans le même temps, une grammaire hébraïque de Buxtorf étant tombée entre ses mains, il forma le dessin d’apprendre
l’hébreux, et se livra à cette étude avec une application et une constance qui lui en firent surmonter les premières
difficultés sans le secours d’aucun maître : il se mit ensuite, avec la permission de ses supérieurs, sous la direction
d’un ministre luthérien nommé Fabre, qui lui procura des livres en hébreux, et lui rendit bientôt la lecture familière.
Les jésuites, ayant remarqué ses dispositions, essayèrent de l'enrôler, mais, attiré par l'érudition, il choisit de vivre
parmi les bénédictins.

Il étudia aussi la langue grecque, dont il avait appri les premiers éléments au collège, et s’y rendit fort habile. C’est
ainsi qu’il se prépara à l’étude des Écritures, où il fit des progrès si rapides, qu’au bout de quelques années il fut
chargé de les expliquer à ses confrères dans l’abbaye de Moyen Moutier. De cette abbaye, il passa, en 1704, à celle de
Munster, où il continua à enseigner les jeunes religieux. Les leçons qu’il composait pour eux servirent de base aux
Commentaires sur l’Ancien et le Nouveau Testament, qu’il écrivit en Latin. Dom Mabillon et Duguet, à qui il les
communiqua, lui conseillèrent de les traduire en français, afin d’en rendre la lecture possible à un plus grand nombre
de personnes. Dom Calmet suivit cet avis, et l’ouvrage paru de 1707 à 1716. Le savant Fourmont et Rich. Simon
l’attaquèrent par quelques écrits dont l’autorité arrêta la publication, par la raison qu’une controverse sur de
semblables matières n’était pas sans danger. Dom Calmet, débarrassé de ses critiques, n’eut donc plus qu’à jouir de
son ouvrage, qui eut, en peu de temps, plusieurs éditions. Son Histoire de l’Ancien et du Nouveau Testament, et son
Dictionnaire de la Bible, ajoutèrent à sa réputation. Il fut récompensé de ses grands travaux par sa nomination à
l’abbaye de St-Léopold de Nancy, en 1718, d’où il fut transféré, dix ans après, à celle de Sénones, où il passa le reste
de sa vie laborieuse dans l’exercice des devoirs de son état et la pratique de toutes les vertus chrétiennes. Encore plus
modeste que savant, il écoutait les critiques et en profitait ; il accueillait les jeunes gens qui montraient des
dispositions, et les aidait de ses conseils et de ses livres. Le pape Benoît XIII lui offrit un évêché ‘in partibus’, qu’il
refusa constamment, préférant les douceurs de la retraites aux honneurs qu’il aurait pu obtenir dans le monde. Le
profond savoir de Dom Calmet, attesté pat ses importants et nombreux écrits, semblait faire de cet auteur une autorité
infaillible. Cependant l’attention de quelques critiques, même bénévoles, fut éveillée peu à peu, et l’on ne tarda pas à
reconnaître quelques erreurs plus ou moins graves. On sut bientôt que ces erreurs ne pouvaient lui être imputées, et
provenaient de ses collaborateurs, qui, bien que pris dans son ordre et travaillant sous ses yeux, n’apportaient pas le
même soin que lui dans leurs recherches. Malgrès ces imperfections, le mérite de cet écrivain traversa les siècles à
venir. Il mouru à Sénones, le 25 octobre 1757, après une attaque de paralysie. Sa biographie fut écrite par Fangé, son
successeur et neveu. Il s’était fait cette épitaphe, remarquable par sa modestie et sa simplicité :

Frater Augustinus Calmet Natione Gallus, religione catholico-romanus, Professione monachus, nomine abbas,
Multum legit, scripsit, oravit, Utinam bene !

Retrouvés vers la fin du XIXè siècle, les restes de Dom Calmet (profanés par les sans-culottes lors de la Révolution)
furent inhumés une seconde fois, en présence de Mgr. Freppel, évêque d'Angers, dans la nouvelle église paroissiale de
Sénones, le 26 octobre 1873.

Calmet et Voltaire :

Voltaire, qui, bien qu’enclin à toutes les critiques envers Calmet, ne se priva pas d’utiliser la bibliothèque (les
‘antiques fatras’) de Calmet. Il écrivit ce quatrain pour le portrait de Dom Calmet :

Des oracles sacrés que Dieu daigna nous rendre Son travail assidu perça l’obscurité. Il fit plus, il les crut avec
simplicité, Et fut, par ses vertus, digne de les entendre.

Tant que vécu Calmet, Voltaire témoigna respect, déférence et admiration à ce pieux et docte écrivain, que plus tard il
osa qualifier d’’imbécile’. Il alla même le visiter à Sénones, et, dans la lettre où il lui en demandait la permission, il
s’exprimait ainsi : ‘Je préfère, monsieur, la retraite à la cour, et les grands hommes aux sots... Je veux m’instruire avec
celui dont les livres m’ont formé, et aller puiser à la source... Je serai un de vos moines. Ce sera Paul qui ira visiter
Antoine, etc. (1748)’. On ne sait pourquoi ce projet ne fut exécuté qu’en 1754. Là, Voltaire ne perdit point son temps;
au milieu de la bibliothèque, et avec les indications de Dom Calmet, il trouva de grand secours pour refaire son
Histoire Générale, dont une édition fautive venait de paraître. Il ‘gourmanda son imagination’, comme il l’écrit lui
même, en lisant les Pères et les conciles, les vieux historiens de France et les Capitulaires de Charlemagne. Au bout de
six semaines, il quitta Sénones pour Plombières. ‘Je prendrai les eaux, écrivit-il, en n’y croyant pas, comme j’ai lu les
pères’. Il avait besoin, au reste, de dissimuler à son respectable hôte ses dispositions à l’incrédulités, témoin cette lettre
qu’il écrivait lui même de Plombières même : ‘Je trouvais chez vous bien plus de secours pour mon âme que je n’en
trouve à Plombières pour mon corps. Vos ouvrages et votre bibliothèque m’instruisent plus que les eaux de
Plombières me soulagent, etc.’. Il et certain, du moins, que, pour son Essai sur les Moeurs de Nations, Voltaire doit
beaucoup, non seulement aux lectures et aux recherches qu’il put faire à l’abbaye de Sénones, mais encore aux
nombreux emprunts qu’il s’est permis, sans aucunement s’en vanter, de commettre envers l’Histoire Universelle,
Sacrée et Profane de Calmet. Enfin, pour ajouter à toutes ces contradictions, on peut citer cet autre quatrain sur Dom
Calmet, que Voltaire adressa à son ami Cideville en 1757 :

Ses antiques fatras ne sont pas inutiles Il faut des passetemps de toutes les façons, Et l’on peut quelquefois supporter
les Varrons, Quoiqu’on adore les Virgiles.

Histoire d'un livre :

Sa puissance de travail et sa fécondité littéraire impressionnent toujours ceux qui le voient traiter, outre l'histoire
universelle et lorraine ou la règle des bénédictins, de sujets aussi variés que les eaux de Plombières, l'origine du jeu de
cartes ou les coquillages.

L’acuité de son esprit critique semble, cependant, devoir être prise en défaut (il est vrai que Calmet croyait aux effets
du mauvais oeil, considérait comme tout à faitréalisable letransport des sorciers et des sorcières pour le sabbat). Il a
ainsi "commis", au siècle des Lumières et du rationalisme conquérant, une Lettre sur les dragons volans. On lui doit
aussi les Dissertations sur les apparitions des anges, des démons et des esprits, et sur les revenants et vampires de
Hongrie, de Bohême, de Moravie et de Silésie (Paris, de Bure l'aîné, 1746) a fait accuser Calmet d’être trop crédule
(en particulier par Voltaire, dans l’article ‘vampires’ de son Dictionnaire Philosophique) et de manquer de critique.
De même, Dom Ildephonse Cathelinot , ami de Calmet, lui écrira "Je vous dirai franchement que cet ouvrage n'est
point du goût de bien des gens, et je crains qu'il ne fasse quelque brêche à la haute réputation que vous vous êtes fait
jusqu'ici dans la savante littérature. En effet, comment se persuader que tout ces vieux contes dont on nous a bercés
dans notre enfance sont des vérités ‘".
 

Très vite épuisé, cet ouvrage connut une seconde édition en deux volumes dès 1749, à Einsidlen (Suisse, actuel
Notre-Dame-des-Ermites). Il paru de nouveau, considérablement revu et corrigé, à Paris (chez de Bure l'aîné, en 1751,
sous le titre Traité sur les apparitions des esprits et sur les vampires ou les revenans de Hongrie, de Moravie, etc.), et à
Sénones, en 1759, sous les auspices du neveu de Calmet, Dom Fangé. Il fut traduit en allemand dès 1752 (Augsbourg)
et en italien dès 1756 (Venise). La Dissertation sur les revenans en corps, les excomuniés, les oupires ou vampires, les
broucolaques, etc. est le second tome du traité et est réédité chez Jérôme Millon éditeur (1998). Cet ouvrage se
compose de 63 chapîtres et pose pour problème central quelques questions fondamentales : les excommuniés
pourrissent-ils en terre ‘ Les revenants et autres vampires reviennent-ils sur ordre divins ou par injonction démoniaque
‘ Il multiplie les exemples (Vampires de Hongrie, de Laponie, du Pérou...) et tente d’étudier les preuves potentielles de
l’existence des revenants.

Un anonyme a entreprit de réfuter cet ouvrage de Calmet dans un ouvrages intitulé Histoire des vampires et des
spectres malfaisants, avec un examen du vampirisme (Paris, Masson, 1820). L'impact de le Dissertation sur les
vampires... de Calmet connaîtra un certain impact auprès des encyclopédistes, et même auprès de Colin de Plancy,
auteur du Dictionnaire Infernal (1820). Il influencera aussi des romanciers, tels Le Fanu (dans Carmilla) et, plus
indirectement, Stoker.

Heureux écrivain dont la gloire
De la vertu tire son fond,
Lorsqu'un savoir vaste et profond
Le place au temple de la Mémoire ;

Calmet, de ces dons revêtu,
Dis-nous en toy lequel domine
De l'honneur ou de la doctrine,
Du savoir ou de la vertu.

(Huitain composé par des éditeurs genevois en l'honneur de Calmet)

source: http://perso.wanadoo.fr/oscurantis/calmet.htm
 
 
 
 
 
 
 

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