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Eusèbe de Césarée

vers 270-339
Contre Hiéroclès
Histoire ecclésiastique
La Préparation évangélique--
tome 1 en fichier word___tome 1 en fichier pdf de 25,7 Mo, traduction de 1846,,
tome 2, fichier pdf de 31,8 Mo, traduction de 1846

(Césarée en Palestine, vers 270-339). Ecrivain et prélat grec, dit le Père de l'histoire ecclésiastique. Elève de Pamphile et disciple fervent d'Origène, il entreprit tout jeune de grands travaux historiques et fut nommé évêque de Césarée en 313, au lendemain de la paix constantinienne. Erudit universel mais théologien peu sûr, il montra très vite des sympathies pour l'arianisme, souscrivit cependant au symbole de Nicée (325), mais se rallia peu après aux adversaires les plus acharnés d'Athanase et participa au concile de Tyr (335), où fut condamné le défenseur de l'orthodoxie. Il fut l'ami et le favori de Constantin, qu'il a beaucoup flatté en écrivant sa "Vie". Son "Histoire ecclésiastique", en dix livres (vers 310-324), est un ouvrage capital pour l'histoire des origines chrétiennes jusqu'en 323.

Si Eusèbe de Césarée n'avait pas, avec une diligence sans égale, fouillé les bibliothèques palestiniennes où le docteur Origène et l'évêque Alexandre avaient recueilli toute la littérature chrétienne des temps anciens, nos connaissances sur les trois premiers siècles de l'Église se réduiraient à bien peu de chose. Grâce à lui, nous nous trouvons en mesure au moins de pouvoir apprécier cette littérature sur de notables débris.

 Eusèbe de Césarée : Apologiste grec (en Palestine, v. 265 — id., v. 340), évêque de Césarée (313).
Partisan d'Arius, il accepta cependant le symbole de Nicée (325), mais éprouva toujours quelque sympathie pour l'arianisme; il s'opposa souvent à saint Athanase. Ami et conseiller de l'empereur Constantin, il a laissé de nombreux écrits exégétiques, panégyriques. Il est surtout connu pour son Histoire ecclésiastique, qui couvre les trois premiers siècles du christianisme, et sa Chronique, qui évoque l'histoire du monde, d'Abraham à Dioclétien

Eusèbe de Césarée rapporte que Clément d’Alexandrie  qui a fréquenté la Didascalée, célèbre école catéchétique d’Alexandrie, fondée sans doute au 1er siècle, a laissé le témoignage suivant. Marc, après le martyre de Pierre, se réfugie à Alexandrie et y fonde une communauté chrétienne : " On dit que Marc fut le premier envoyé en Egypte, qu’il prêcha l’Evangile qu’il avait composé et qu’il établit des Eglises d’abord à Alexandrie même " (Histoire Ecclésiastique,2,16,1). Cette tradition de Clément à propos de Marc est précieuse puisqu’elle est rapportée à peine un siècle après l’événement: il affirme que Marc a écrit d’après Pierre et, notation personnelle, de son vivant (Eusèbe, Histoire ecclésiastique, 2, 15, 2 ;6, 14, 6).

" Celui (Evangile) selon Marc fut écrit dans les circonstances suivantes : Pierre ayant prêché da doctrine publiquement à Rome et ayant exposé l’Evangile par l’Esprit, ses auditeurs qui étaient nombreux, exhortent Marc, en tant qu’il l’avait accompagné depuis longtemps et qu’il se souvenait de ses paroles, à transcrire ce qu’il avait dit : il le fit et transcrit l’Evangile pour ceux qui le lui avaient demandé : ce que Pierre ayant appris, il ne fit rien par ses conseils, pour l’en empêcher ou pour l’y pousser " (Histoire Ecclésiastique, 6, 14, 6-7).

par  Origène , successeur de Clément au Didascalée qui reprend cette tradition :  " Le second (Evangile) est celui de Marc qui l’a fait comme Pierre le lui avait indiqué : celui-ci d’ailleurs, le déclara son fils dans son Epître catholique " (Eusèbe, Histoire Ecclésiastique, 6, 25, 5). Origène, né à Alexandrie à la fin du IIè siècle, a séjourné à Rome en 212 : il voulait connaître l’Eglise des Romains. Il est ainsi témoin d’une double tradition.

D'après Jean le Presbytre dont le témoignage rapporté par Papias (évêque d'Hiérapolis en Phrygie vers le premier quart du II° siècle) est cité par Eusèbe de Césarée dans un passage de son Histoire ecclésiastique (Livre III, chapitre XXXIX, 15) :

Voici ce que le presbytre disait : Marc, qui avait été l'interprète de Pierre, écrivit exactement tout ce dont il se souvint, mais non dans l'ordre de ce que le Seigneur avait dit ou fait, car il n'avait pas entendu le Seigneur et n'avait pas été son disciple, mais bien plus tard, comme je disais, celui de Pierre. Celui-ci donnait son enseignement selon les besoins, sans se proposer de mettre en ordre les discours du Seigneur. De sorte que Marc ne fut pas en faute, ayant écrit certaines choses selon qu'il se les rappelait. Il ne se souciait que d'une chose : ne rien omettre de ce qu'il avait entendu, et ne rien rapporter que de véritable.

Saint Justin (vers 150) cite comme appartenant aux Mémoires de Pierre un trait qui ne se trouve que dans l'évangile selon saint Marc (Dialogue avec Tryphon, n°106) : surnom de Boarnergès (fils du tonnerre) donné à Jacques et Jean, fils de Zébédée (Saint Marc III 16-17).

Saint Irénée (vers 180) dit qu'après la mort de Pierre et de Paul, Marc, disciple et interprète de Pierre, nous transmit lui aussi par écrit ce qui avait été prêché par Pierre(Contra haereses, Livre III, chapitre I, 1).
 
 
 

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