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Au sujet de la Fraternité Saint Pie X:
Lettre de Mgr Lefebvre aux 4 futurs évêques schismatiques

Adveniat Regnum tuum

A MESSIEURS LES ABBÉS WILLIAMSON, TISSIER DE
MALLERAIS, FELLAY ET DE GALARRETA (texte dans la " lettre
aux amis " 13 juin 1988).

             BIEN CHERS AMIS,

     La Chaire de Pierre et les postes d'autorité de Rome étant occupés
par des antichrists, la destruction du Règne de Notre-Seigneur se
poursuit rapidement à l'intérieur même de son Corps mystique ici-bas,
spécialement par la corruption de la sainte Messe, expression
splendide du triomphe de Notre-Seigneur par la Croix : " Regnavit a
ligno Deus ", et source d'extension de son Règne dans les âmes et
dans les sociétés.

     Ainsi apparaît avec évidence la nécessité absolue de la permanence
et de la continuation du sacrifice adorable de Notre-Seigneur pour
que " son Règne arrive ".

     La corruption de la sainte Messe a amené la corruption du
sacerdoce et la décadence universelle de la foi dans la divinité de
Notre-Seigneur Jésus-Christ.

     Dieu a suscité la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X pour le
maintien et la perpétuité de son sacrifice glorieux et expiatoire dans
l'Église. Il s'est choisi de vrais prêtres instruits et convaincus de ses
mystères divins. Dieu m'a fait la grâce de préparer ces lévites et de
leur conférer la grâce sacerdotale pour la persévérance du vrai
sacrifice, selon la définition du Concile de Trente.

     C'est ce qui nous a valu la persécution de la Rome antichrist. Cette
Rome moderniste et libérale poursuivant son oeuvre destructrice du
Règne de Notre-Seigneur, comme le prouvent Assise et la
confirmation des thèses libérales de Vatican II sur la liberté religieuse,
je me vois contraint par la Providence divine de transmettre la grâce
de l'épiscopat catholique que j'ai reçue, afin que l'Église et le
sacerdoce catholique continuent à subsister pour la gloire de Dieu et
le salut des âmes.

C'est pourquoi, convaincu de n'accomplir que la sainte Volonté de
Notre Seigneur, je viens par cette lettre vous demander d'accepter de
recevoir la grâce de l'épiscopat catholique, comme je l'ai déjà conférée
à d'autres prêtres en d'autres circonstances.

     Je vous conférerai cette grâce, confiant que sans tarder le Siège de
Pierre sera occupé par un successeur de Pierre parfaitement
catholique en les mains duquel vous pourrez déposer la grâce de votre
épiscopat pour qu'il la confirme. Le but principal de cette
transmission est de conférer la grâce de l'ordre sacerdotal pour la
continuation du vrai Sacrifice de la Sainte Messe et pour conférer la
grâce du sacrement de confirmation aux enfants et aux fidèles qui
vous la demandent.

Je vous conjure de demeurer attachés au Siège de Pierre, à l'Église
romaine, Mère et Maîtresse de toutes les Églises, dans la foi
catholique intégrale, exprimée dans les Symboles de la foi, dans le
catéchisme du Concile de Trente, conformément à ce qui vous a été
enseigné dans votre séminaire. Demeurez fidèles dans la transmission
de cette foi pour que le Règne de Notre-Seigneur arrive.
Enfin, je vous conjure de demeurer attachés à la Fraternité
sacerdotale Saint-Pie X, de demeurer profondément unis entre vous,
soumis à son Supérieur Général, dans la foi catholique de toujours,
vous souvenant de cette parole de saint Paul aux Galates (1, 8 et 9) : «
Mais si quelqu'un, même nous ou un ange du ciel, vous annonçait un
évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu'il soit
anathème ! Nous l'avons déjà dit et je le redis maintenant : si
quelqu'un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez
reçu, qu'il soit anathème ! » [Mgr Lefebvre a cité en latin ce passage]

Bien chers amis, soyez ma consolation dans le Christ Jésus, demeurez
forts dans la foi, fidèles au vrai Sacrifice de la Messe, au vrai et saint
Sacerdoce de Notre-Seigneur, pour le triomphe et la gloire de Jésus
au Ciel et sur la terre, pour le salut des âmes, pour le salut de mon
âme.

En les Coeurs de Jésus et de Marie, je vous embrasse et vous bénis.
Votre Père dans le Christ Jésus,
Marcel LEFEBVRE
En la fête de saint Augustin, 28 août 1987.
 

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