Comme les Vieux Catholiques
accusaient le pape et les évêques d'avoir adhéré
à une hérésie soit disant contenue dans le concile
Vatican I (l'infaillibilité pontificale), les lefebvristes (la Fraternité
Sacerdotale Saint Pie X) accusent les 4 derniers papes et les évêques
présents lors du concile Vatican II (1962-1965) d'avoir adhéré,
d'avoir donné leur assentiment, en votant la soit disant hérésie
de la liberté religieuse (qui serait contenue, selon eux, dans
le décret Dignitatis Humanae) ;
voyons ce que dit Pie IX, de
cette éventualité, qu'un pape avec tous les évêques
(la quasi unanimité des évêques) puissent enseigner
publiquement l'hérésie :
Pie IX, encyclique Etsi multa
luctuosaen :
« ... Puisqu’ils cherchent
à prendre au piège le Pontife romain et les évêques,
successeurs de Saint Pierre et des
Apôtres et à ruiner la réalité du pouvoir de
juridiction en le
transférant au peuple ou,
comme ils disent, à la communauté;
puisqu’ils
rejettent et attaquent obstinément
le magistère infaillible du Pontife romain
d’une part, de toute l’Église enseignante d’autre part;
et puisqu’ils
affirment avec une audace incroyable,
et en cela ils pèchent contre
l’Esprit-Saint
promis par le Christ à son Église pour qu’il demeure toujours
en elle,
que le Pontife
romain
ainsi que
tous les évêques,
les prêtres,
les peuples unis à lui dans une même communion,
sont tombés dans l’hérésie quand ils ont ratifié
et reconnu publiquement les définitions du
Concile œcuménique
du Vatican :
c’est donc l’indéfectibilité
même de l’Églisequ’ils
nient de la
sorte et ils
blasphèment lorsqu’ils proclament son anéantissement dans
le monde entier pour en
déduire que sa tête
visible et ses évêques lui ont manqué;
ils peuvent ainsi prétendre
que la nécessité s’est imposée à eux d’instaurer
un épiscopat légitime
en la personne de leur pseudo-évêque,
lequel, pour s’être élevé dans la hiérarchie
sans passer par la
porte mais en empruntant une autre
voie tel un voleur et un brigand, appelle sur sa propre tête la