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Islam
Arthur PELLEGRIN
Un aspect psychologique de l’Islam
Le complexe de supériorité de l'Islam
Extraits de l'article paru dans la Revue En Terre d'Islam, en 1940.

    Tout fidèle a l’orgueil de sa croyance. Ce sentiment est particulièrement vif chez les musulmans ; quel que soit leur degré de foi, de culture intellectuelle ou morale, leur position sociale, ils sont convaincus de la supériorité de leur religion et  du système de vie qui en découle. [...] pour eux le fait croire  dépasse de beaucoup les préoccupations auxquels les Européens attachent un inestimable prix : la recherche de la vérité scientifique, les émotions d’art [...]
En affirmant la primauté du spirituel et de la foi islamiques, le musulman pense qu’il ne fait que rendre témoignage à une vérité aussi "évidente que la lumière du soleil" et qui ne souffre pas la contradiction.

[note 1 de l'article : Voici, à ce sujet, quelques propos significatifs que nous avons recueillis. A l’issue d’une visite à une exposition internationale où s’étalaient les derniers progrès de la technique, un musulman, encore jeune qui nous accompagnait, nous dit : «  Vous, vous savez, nous autres, nous croyons. »  [...] C’est aussi de cet état d’esprit que procède le dicton arabe, que les Européens entendent souvent, en terre d’Islam : « Al dounia, indakom wa-l-‘akhira ‘indena (le monde est à vous, la vie future est à nous), formule qui s’appuie sur la certitude des joies célestes réservées aux Croyants.

    [Arthur Pellegrin refuse d'y voir le résultat d’un fanatisme prétentieux].

[Quels sont les éléments essentiels de ce complexe de supériorité  ?]
 

N°1 [...] l’influence de la « culture coranique »,

Dès sa naissance, le musulman baigne dans une ambiance où l’on subordonne les pensées et les actes, le présent et le devenir, à Allah, que le croyant ne peut percevoir qu’à travers le Coran, source de toute lumière.
Tout, dans ce livre, converge vers la vigoureuse nécessité de croire en un Dieu unique, de se soumettre à sa volonté et à sa loi [...]. On ne saurait trop insister sur la vénération dont le Coran et la Sunna, qui en est le complément et l’explication, sont l’objet de la part des musulmans, quelles que soient les clartés qu’ils aient sur leur religion.  Ceux-mêmes qui ne comprennent pas l’arabe , ou qui se meuvent dans une religiosité commode et suffisante ne mettent pas en doute l’origine divine du Coran. Grâce à ce respect universel de la doctrine, à la confiance qu’elle inspire, l’esprit coranique a fortement imprégné la mentalité et les mœurs des peuples qui ont accepté l’Islam. Aucune société occidentale n’offre aujourd’hui un tel degré de saturation doctrinale, même si l’on met en comparaison certains systèmes totalitaires, dont l’origine politique fait qu’ils ont des adversaires déterminés.
    [Arthur Pellegrin oublie de mentionner sourate 3, verset 110 : "vous êtes la meilleure des communauté", verset qui a pourtant une responsabilité probablement fondamentale dans l'idée que les musulmans seraient supérieurs aux autres hommes].

    [Arthur Pellegrin oublie également de mentionner toutes les calomnies contenues, dans le Coran, contre les juifs et les chrétiens.
    Le Coran insulte directement les juifs et les chrétiens. Il essait également de faire croire que les chrétiens sont polythéistes. Difficile pour celui qui pense que le Coran vient de Dieu, de ne pas mépriser les non musulmans].

[N°2][...] la contrainte sociale joue au maximum au sein des communautés musulmanes, [...], où la vie quotidienne, sous le regard de tous, s’écoule en circuit fermé.

Rien n’est plus significatif à cet égard que le jeûne du mois de Ramadan , [...]. Des épreuves de cette sorte fortifient le sentiment de fierté pouvant résulter du fait d’appartenir à une collectivité qui donne un tel exemple [...] de discipline unanime. [...] [Le ramadan est bien un exemple de contrainte, A. P. parle de consensus mais en réalité, toute personne enfreignant le ramadan s'expose à des actes de violences contre elle, cela se fait donc en cachette]

[...] Il n’est pas exclu [...] que tant d’assurance en ce qui touche l’Islam ne soir pas exempte d’un sentiment qui aurait l’aspect d’une sorte de revanche à l’égard de l’Occident, en raison de ce que celui-ci tire ostensiblement de sa technique.

[Les occidentaux ne se rendent pas compte à quel points beaucoup de musulmans sont humiliés par
le retard technologique et scientifique des pays islamiques. La télévision met sous le nez de centaines de millions de musulmans le décalage flagrant. Le couscous, les babouches et le thé à la menthe ne comblent pas le fossé existant entre l'orient et l'occident.]

    [Quelle est l'influence de] la pénétration plus ou moins rapide des idées occidentales dans les préoccupations des élites musulmanes et [...] dans celles du peuple  [...]

 [...]  l’islamisme a été pendant longtemps une croyance en devenir et  [...] s’est durcie peu à peu, comme l’a démontré Golziher .

Parti  [...]  des prédications de la Mecque, l’islamisme a commencé à évoluer du temps même de Mahomet, à Médine, lorsque, sous l’empire des circonstances, le Prophète se mua en législateur et en homme d’Etat.  [...]  Après la mort de son auteur, le Coran lui-même,  [...]  ne suffit plus pour régler la vie sociale des peuples convertis ou conquis, soit que le prophète n’ait pas tout prévu, soit que les modes d’existence des nations non sémites aient fait surgir des cas d’espèce et des problèmes nouveaux.

 On eut donc recours aux hadiths, c'est-à-dire aux souvenirs plus ou moins précis des compagnons du Prophète,  [...]  Ainsi se forma la Sunna  [...]  qui fut à peu près fixée  [...]  environ deux siècles après Mahomet.

 [...]

 Quelles que soient les réactions qui résultent de son contact avec l’Occident, son fonds reste identique à lui-même et résiste à la pression extérieure. [...]

 la psychologie intime du musulman [...] cet état d’âme axé sur la supériorité de l’islamisme.
 L’Islam  [...]  la poussée démographique [...]
 
 

       Arthur PELLEGRIN

Bibliographie de l'article :
Fr. Jean Abd-el-Jalil : le Coran et la pensée musulmane, En Terre d’Islam, 1939, pp.303-316
G. Marsac : Le quatrième Pilier, En Terre d’Islam, 1939, pp.333-343
A. Pellegrin : l’Islam dans le monde, p. 54-
I. Goldziher : Le dogme et la loi de l’Islam.
Asin Palacios : Contacts de la spiritualité musulmane et de la spiritualité chrétienne, Cahiers du Sud, 1935, pp.77-83.
R. Guénon : L’Esotérisme islamique, Cahiers du Sud, 1935, pp. 39-45
 

P.S.
Ce qui est entre [  ] est de notre plume et non de celle d'Arthur Pellegrin.
les [...] indiquent la suppression de mots ou phrases de l'article.
Notre recension a omis plusieurs traits optimistes ou naïfs vis à vis de l'Islam que nous ne partageons pas avec Arthur Pellegrin. 13 juin 2011.

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