JesusMarie.com--Islam--Issa et Jésus
Dans le Coran Y a-t-il du vrai  ?
édition numérique par Benoit J. et JesusMarie.com
  Cette interpellation pose évidemment beaucoup de questions. L’Islam officiel refuse que son Livre saint soit soumis à une étude historique ou littéraire, encore moins à des études théologiques et d’exégèse, tout comme il refuse toute étude archéologique et scientifique d’objets reliques, comme celles conservées à la mosquée d’Omar, à Jérusalem. Ces refus ne ressembleraient-ils pas à une certaine peur que soient mises à mal bien des convictions, bien des certitudes. L’Eglise catholique n’hésite pas à se prêter à toutes les recherches, analyses historiques, scientifique concernant ses plus saintes reliques : le linceul de Turin,(Italie) le suaire dit de Véronique à Oviedo (Espagne), l’hostie de Lanciano (Italie). Reliques ayant pour point commun d’ avoir le même groupe sanguin " Ab " lequel touche au maximum 7% de la population (Professeur Goldoni). D’une façon plus globale, les études archéologiques et historiques sont désormais intégrées à l’enseignement de la théologie aussi bien chez les catholiques que chez les protestants.

Dans une rubrique " Une Foi, mille questions " du magazine Famille chrétienne, le père Alain Bandelier essais de répondre à l’interrogation de cette page.

Le Coran : Parole de Dieu directement dictée par l’archange Gabriel, échappe à toute espèce de critique.

On est cependant bien obligé de se demander quelles sont les influences qui se sont exercées sur Mohammed, car en Arabie et dans les pays voisins que parcourraient les caravanes des marchands, il y avait des juifs et des chrétiens. En particulier des chrétiens hérétiques, dont on retrouve certaines thèses dans le Coran.

Dans le Coran, il y a une ambivalence très gênante. D’un côté, on salue avec un certain respect juifs et chrétiens, reconnus comme les hommes du Livre (cette expression - du Livre – reste ambigu). A plusieurs reprises, dans le Coran, il est fait référence au Pentateuque et à l’Evangile. D’un côté, on accuse les disciples de Moïse et de Jésus d’avoir falsifié eux-même leurs propres livres saints.

C’est évidemment une façon radicale et discourtoise, (jamais d’arguments ni preuves historiques pouvant soutenir les thèses de falsifications!) d’échapper à toutes études et discussions théologiques ou pas qui naîtraient immanquablement de la confrontation du Coran avec la Bible : si le Coran répète la Bible, il n’apporte rien ; s’il la contredit, l’un des deux est nécessairement faux. Pour cette double raison, un chrétien ne peut absolument pas reconnaître Muhammed comme prophète, en tout cas pas au sens strict : un homme à qui Dieu confie son auto-révélation.
 
 

JesusMarie.com--Islam--Issa et Jésus