Introduction
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Dans cet ouvrage nous allons aborder un problème important,
celui des versets abrogateurs et des versets abrogés dans le Livre
Sacré, en nous intéressant tout particulièrement aux
questions suivantes:
. En se référant à ce qui a été
déclaré à propos des versets abrogateurs ou des versets
abrogés (cf. sourate 2 « La génisse »
- verset 100), peut-on encore considérer le coran comme un livre
émanant de Dieu?
. Ou alors doit-on considérer que l'on peut annuler la
parole même de Dieu?
. Comment l'idée même d'annulation tient-elle devant le
concept du coran: « une table gardée dans les cieux »
(cf. sourate 85 « Les signes du zodiac » - versets 21-22)?
. Comment tient-elle aussi devant cette citation du coran: «
Car il n'y a rien à changer aux paroles d'Allah » (cf. sourate
6 « Les bestiaux » - verset 34)?
. Et comment tient-elle encore devant cette autre citation: «
En vérité, Nous avons envoyé d'en haut « Le
Coran » et, en vérité, Nous en sommes les gardiens
» (cf. sourate 15 « El Hadjr » - verset 9)?
. Et enfin devant le verset suivant: « S'il y avait dans le Coran
autre chose que ce qui est d'Allah, ils y découvriraient beaucoup
de contradictions » ( sourate 4 « Les femmes » - verset
84)?
L'existence de versets abrogateurs comme de versets abrogés dans le coran ne constitue-t-elle pas une preuve très claire qu'il n'est pas d'Allah?
Voilà la grande question que nous allons maintenant examiner en toute clarté et objectivité. Nous ne voulons agresser personne ni humilier qui que ce soit dans ses convictions, mais nous voulons mener une recherche objective, dans un effort de compréhension délibéré et sans préjugés, sur une question qui demande réponse dans le cadre d'un dialogue religieux franc, sans timidité ni hypocrisie.
Nous prions le Tout-Puissant pour que cet exercice soit l'occasion
d'éclairer le chemin de ceux qui cherchent le vrai visage de Dieu.
L'auteur.
Première partie
Définition du concept d'abrogation
Qu'entend-on par « versets abrogateurs » et «
versets abrogés »?
D'où vient donc le concept d'abrogation?
Que signifie « mieux que cela »?
Chapitre 1
Qu'entend-on par « versets abrocateurs » et « versets abrogés » dans le coran?
1 Le mot « abrogé » (nasekh) se traduit dans les dictionnaires de langue arabe par: qui n'est plus valable, ou qui est annulé. Comme le note le fameux dictionnaire de la langue arabe, Al-Maagem Al-Wasiyt, édité au Caire: « abroger quelque chose, c'est l'annuler ». Et de donner la citation suivante: « Dieu a abrogé un verset, signifie qu'il en a annulé le précepte, la valeur. Dans le coran quel que soit le verset abrogé ou « à oublier », Nous en apportons un équivalent ou un meilleur ». Ou encore, quand on dit que le gouverneur a abrogé une décision, cela veut dire qu'il l'a annulée. »
2 Pour l'Imam Al-Nasfy, l'abrogation (Nasekh) signifie la modification ou la cessation de validité d'un jugement de justice.
3 Il existe encore un sens pour l'abrogation (Nasekh), qui nous est donné par la sourate 13 « Le tonnerre », au verset 39: « Allah efface ce qu' Il veut ». Ce que le grand érudit musulman Saïd El-Kemny commente dans son principal ouvrage sur les questions posées par l'islam (Al-Islameyat, p.568) en disant: « il ne s'agit pas seulement de remplacer mais d'annuler certains versets. »
4 Dans son exégèse (Tafsir, 1ère partie, p.104) Ben Kathir nous rapporte les propos de Ben Guérir sur un verset abrogé, quel que soit celui-ci, déclarant: « cela revient à transformer le licite en illicite et l'illicite en licite, le permis en interdit et l'interdit en permis... »
O toi, doué de raison, saisis-tu le problème??? Une personne saine d'esprit peut-elle accepter la solution qu'on nous en propose? Comment ces préceptes que l'on prétend de Dieu pourraient-ils subir une annulation ou une transformation qui les fasse passer du licite à l'illicite, et inversement?
Voilà ce qu'est le concept des versets abrogateurs et des versets
abrogés, cette opération qui consiste à annuler certains
versets ou à les remplacer par d'autres, au risque de changer le
licite en illicite, et tout ceci se produit dans le coran! Comment alors
prétendre que ce livre vient de Dieu???
Chapitre 2
D'où procède ce concept des versets abrogateurs et des versets abrogés?
Les versets suivants sont à l'origine de ce concept:
1 - Sourate 2 « La génisse » - verset 100: « Nous n'abrogerons (aucun) verset (de ce Livre), ni n'en ferons oublier (un seul par toi), sans en apporter de meilleur ou de semblable. »
2 - Sourate 16 « L'abeille » - verset 103: « Et lorsque
Nous changeons un verset par un autre Allah connaît le mieux ce
qu'Il fait descendre d'en haut ils disent: « Tu n'es (toi,
Mahomet) qu' un forgeur de mensonges ». Non! La plupart d'entre eux
ne savent (rien)! »
3 Sourate 13 « Le tonnerre » - verset 39: « Allah
efface ce qu'Il veut ou le confirme; c'est auprès de Lui qu'est
La Mère (l'origine) du Livre. »
4 Sourate 22 « Le pèlerinage » - verset 51: « Allah annule ce que Satan jette (dans Le Livre). »
Remarques:
1- Voilà les versets du coran d'où provient ce concept d'« abrogateurs » et d'« abrogés » . Et j'en ai donné le sens au chapitre premier.
2 J'ajoute une explication de l'expression « faire oublier » telle qu 'elle apparaît dans la sourate 2 « La génisse » - verset 100: « Nous n'abrogerons (aucun) verset (de ce Livre), ni n'en ferons oublier (un seul par toi), sans en apporter de meilleur ou de semblable », trouvée sous la plume de Ben Kathir, également rapportée par Ben Guérir et par El-Hassan: « le prophète recevait une partie de la révélation, puis il l'oubliait », et comme nous le raconte aussi Ben Abbas: « De la révélation qu'il avait eue pendant la nuit, il ne se souvenait plus au matin. » (Exégèse de Ben Kathir: Tafsir, 1ère partie, p.104)
On trouve dans Sahih Al-Bokhary (N° de référence 5092) le récit suivant d'Aïcha: « J'ai entendu le prophète, la paix soit avec lui, qui avait écouté un homme réciter un chapitre du coran pendant la nuit, dire: « la miséricorde de Dieu soit sur lui, il m'a fait me souvenir de tel verset, de tel chapitre, qu'il me faut oublier maintenant. »
Dans Sahih Muslim (N° de référence 1874) on trouve aussi ce récit d'Aïcha: « Le prophète avait entendu un homme réciter le coran à la mosquée, et il dit: « la miséricorde de Dieu soit sur lui, il m'a rappelé un verset que je dois oublier. »
Vraiment, je ne sais pas comment le prophète pouvait oublier ce qui lui était révélé! Dieu qui conserve sa parole dans des tables gravées de toute éternité ne pouvait-il la conserver dans l'esprit du prophète qu'Il s'était lui-même choisi???
3 Par dessus le marché le texte de ce verset contredit le témoignage de Ben Abbas, car il ne dit pas que le prophète a oublié le verset mais que Dieu le lui a fait oublier!!!
L'expression « faire oublier » est également utilisée par Ben Kathir dans son explication de ce verset (Tafsir, 1ère partie, p.103), citant Katada qui aurait dit: « Le Tout-Puissant faisait oublier à son prophète ce qu'il voulait et abroger ce qu'il voulait. »
4 Juste un commentaire: Pourquoi lui donnait-il dans un premier temps
des versets qu'Il lui faisait oublier dans un second??? N'est-ce pas une
fable inacceptable par toute personne saine d'esprit!!! Aussi Ben Abbas
s' est-il sorti de cette difficulté en imputant l'oubli au prophète
lui-même -
ainsi est-il tombé de Charybde en Scylla, comme dit le
proverbe...
Quel que soit le point de vue auquel on se place, c'est une farce!!!
Maintenant tu sais, ô mon frère, d'où vient
le concept des versets abrogateurs et abrogés, et comment il a évolué
dans le coran!!!
Chapitre Trois
Que signifie l'expression: un meilleur?
Revenons au verset 100 de la sourate « La génisse »: « Nous n'abrogerons (aucun) verset (de ce Livre), ni n'en ferons oublier (un seul par toi), sans en apporter un meilleur ou un semblable.» Quand on parle d'un meilleur on veut dire un verset meilleur, ou supérieur, au précédent (cf. le dictionnaire intermédiaire Al-Maagem Al-Wasiyt, p.264).
1- La question qui s'impose d'elle-même est la suivante: Faut-il faire un choix dans la révélation divine? Autrement dit s'y trouve-t-il du bon et du meilleur? S'il en est ainsi, peut-on dire aussi qu'il s'y trouve du mauvais, puisqu'il y aurait un choix à faire dans les enseignements de Dieu? Et comment oser émettre une telle incongruité???
2 Mais il y a un point plus délicat encore: Quelles sont les paroles gravées sur les tables célestes, Sont-elles celles qui ont été abrogées ou que l'on nous a demandé d'oublier?? Ou est-ce que ce sont les nouvelles données, ces meilleurs préceptes qui ont remplacé ceux qui ont été abrogés, rendus obsolètes, ou jetés dans l'oubli??? Voilà encore une idée curieuse que n'aurait sûrement pu formuler aucune personne raisonnable!!!
Quelques-uns se réfèrent à la déclaration
du Christ à propos du premier commandement quand Il dit: «
C'est le plus grand. » Ils en infèrent qu'il y a de grands
commandements et de plus grands encore... Et ainsi cette déclaration
du Christ serait équivalente à « nous vous en donnerons
un meilleur. »
Pour clarifier ce point disons qu'il n'y a aucun lien entre les
deux questions. En effet dans le coran quand on dit qu'un verset abrogé,
ou « qu'on doit oublier », est remplacé par un meilleur,
cela signifie bien que le premier verset n'avait pas la même valeur
que le nouveau, mais qu'il lui était inférieur. Tandis que
dans la Bible, quand le Christ dit qu'il y a « un grand commandement
», cela ne signifie pas qu'il annule ou qu'il affaiblit les autres
commandements, mais il est déclaré grand parce qu'il parle
du Tout-Puissant lui-même : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu
de tout ton coeur... » (Mt. 22-37), et les autres commandements concernent
l'homme et ses frères en humanité, et ce sont aussi des commandements
sacrés, qui n'ont jamais été abrogés, mais
l'homme vient après Dieu en considération - parmi ces commandements:
« Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Mt. 22-39).
On trouve aussi dans l'Ancien Testament des commandements mineurs,
qui concernent les relations de l'homme avec son bétail, et le bétail
est de rang inférieur comparé à l'homme, pourtant
il est dit: « Tu ne musèleras pas le boeuf quand il
foule ton grain. » (Dt. 25-4)
En dépit de cela ils sont d'égale importance, aucun
n'est inférieur aux autres, aussi le Christ a-t-il pu dire: «
Celui donc qui violera l'un de ces moindres préceptes... sera tenu
pour le moindre dans le royaume des cieux... » (Mt. 5-19)
J'espère, mon ami cher, que tu as maintenant compris le
paradoxe entre ces commandements sacrés et l'abrogation de
quelques versets pour en introduire de nouveaux, comme si Dieu avait des
préceptes meilleurs que d'autres!!!
Deuxième Partie
Parties du coran comportant des versets abrogateurs et des versets abrogés
Chapitre premier
Chapitres (sourates) comportant des versets abrogés
1) Chapitres contenant des versets abrogateurs sans les abrogés:
6
1 Sourate Al-Fath 2 Sourate Al-Hashr 3 Sourate Al-Munafiqun
4 Sourate At-Taghabun 4 Sourate At-Talaaq
6 Sourate Al-A'laa
2) Chapitres contenant des versets abrogateurs et les abrogés:
25
1 Sourate Al-Baqarah 2
Sourate Aal-'Imran 3 Sourate An-Nisa'
4 Sourate Al-Ma'idah 5 Sourate Al-Anfal 6 Sourate
At-Taubah
7 Sourate Ibrahim 8 Sourate Al-Kahf 9
Sourate Maryam
10 -Sourate Al-Anbiya' 11 Sourate Al-Hajj 12 Sourate An-Nur
13 -Sourate Al-Furqan 14 -Sourate Ash-Shu'ara' 15 Sourate Al-Ahzab
16 -Sourate Saba' 17 Sourate Ghafir 18 Sourate Ash-Shura
19 -Sourate Adh-Dhariyat 20 -Sourate At-Tur 21 -Sourate Al-Waqi'ah
22 -Sourate Al-Mujadilah 23 -Sourate Al-Muzzamil 24 -Sourate Al-Kauthar
25 Sourate Al-Asr
3) Chapitres contenant des versets abrogés sans les abrogateurs:
40
1 Al-An'am 2 Al-A'raf 3 Yunus
4 Hud 5 Ar-Ra'd 6 Al-Hijr
7 An-Nahl 8 Al-Isra' 9 Al-Kahf
10 -Ta-Ha 11 -Al-Mu'minun 12 -An-Naml
13 Al-Qasas 14 -Al-Ankabut 15 Ar-Rum
16 -Luqman 17 -As-Sajdah 18 -Fati ou Al-Mala'ikah
19 As-Saffaat 20 -Saad 21 -As-Zumar
22 -Az-Zukhruf 23 -Ad-Dkhan 24 -Al-Jathiyah
25 -Al-Ahqaf 26 -Muhammad 27 -Qaf
28 -An-Najm 29 -Al-Qamar 30 -Al-Mumtahanah
31 -Al-Qalam ou Noun 32 -Al-Ma'arij 33 -Al-Muddathir
34 -Al-Qiyamah 35 -Al-Insan 36 -Abasa
37 -At-Tariq 38 -Al-Ghaashiyah 39 -At-Tin
40 -Al-Kaafiroun
Les sourates qui ne contiennent ni verset abrogé ni verset
abrogateur sont au nombre de 43 sur un total de 114.
Que l'on fasse une soustraction: 114 43 = 71 sourates,
Ou une addition: 40 + 25 + 6 = 71 sourates
On trouve 71 chapitres sur un total de 114!! Voilà le
nombre des chapitres qui ont été changés ou abrogés,
et leur enseignement annulé, dans lesquels le licite s'est transformé
en illicite et l'illicite en licite, selon la déclaration d'Ibn
Kathir dans son exégèse (Tafsir 1ère partie, p. 104):
« comme le rapporte Ibn-Garir dans un commentaire: quel que soit
le verset que nous abrogions cela consiste bien à rendre le licite
illicite et l'illicite licite, le permis interdit et l'interdit permis.
»
Voilà en ce qui concerne les sourates contenant des versets
abrogateurs et abrogés.
Chapitre deuxième
Versets comportant des abrogations
Nous venons de voir dans les chapitre précédent
les sourates touchées par l'abrogation, dans ce chapitre nous allons
nous intéresser au nombre des versets qui contiennent des éléments
abrogateurs ou abrogés. Sheikh Ibrahim Al-Ibiary a déclaré
à ce propos , dans son livre « l'histoire du coran »,
p. 168, que l'on a dénombré environ 144 passages touchés
par ce phénomène . Il n'en cite que 60, à titre d'exemple.
Les voici:
1) 1 verset de la sourate Al-Qasas 2) 1 verset de la sourate
Ar-Rum
3) 1 verset de la sourate Al-Mala'ikah 4) 1 verset de la sourate
Ibrahim
5) 1 verset de la sourate Al-Kahf 6) 1 verset de la sourate An-Nami
7) 1 verset de la sourate Al-Ankabut 8) 1 verset de la sourate
As-Sajdah
9) 1 verset de la sourate Al-Takwir
10) 1 verset de la sourate Saba
11) 1 verset de la sourate Ad-Dukhan
12) 1 verset de la sourate Al-Kamar
13) 1 verset de la sourate Al-Ghaashiyah 14)
1 verset de la sourate Al-Asr
15) 1 verset de la sourate As-Sajdah
16) 1 verset de la sourate Al-Mujadilah
17) 1 verset de la sourate Abasa 18)
1 verset de la sourate At-Tariq
19) 1 verset de la sourate At-Tin 20)
1 verset de la sourate Al-Kafiroun
21) 2 versets de la sourate Ar-Ra'd 22) 2 versets
de la sourate Al-Mu'aminun
23) 2 versets de la sourate Al-Furqan 24) 2 versets
de la sourate Al-Ahzab
25) 2 versets de la sourate Saad 26) 2 versets
de la sourate Al-A'raf
27) 2 versets de la sourate Al-Mu'min 28) 2 versets
de la sourate Al-Ahqaf
29) 2 versets de la sourate Qaf 30) 2 versets
de la sourate At-Tur
31) 2 versets de la sourate Al-Ma'arij 32) 2 versets
de la sourate Al-Insan
33) 2 versets de la sourate Az-Zkhruf 34) 2 versets
de la sourate Al-Ghaashiyah
35) 2 versets de la sourate Muhammad 36) 2 versets
de la sourate Adh-Dhariyat
37) 2 versets de la sourate An-Najm
38) 2 versets de la sourate Al-Qalam
39) 3 versets de la sourate Al-Isra' 40) 3 versets
de la sourate Al-Anbiya'
41) 3 versets de la sourate Ta-Ha 42) 3 versets
de la sourate Al-Hajj
43) 3 versets de la sourate Az-Zumar 44) 3
versets de la sourate Al-Mumtahanah
45) 4 versets de la sourate Hud 46) 4 versets
de la sourate An-Nahl
47) 4 versets de la sourate As-Saffaat
48) 5 versets de la sourate Al-Hijr 49) 5 versets
de la sourate Maryam
50) 6 versets de la sourate Al-Anfal 51) 6 versets
de la sourate Al-Muzzamil
52) 7 versets de la sourate An-Nur 53) 7 versets
de la sourate Ash-Shura
54) 8 versets de la sourate Yunus 55) 9 versets de
la sourate Al-Ma'idah
56) 10 versets de la sourate Aal-'Imran 57) 11 versets
de la sourate At-Taubah
58) 15 versets de la sourate Al-An'am 59) 24 versets de
la sourate An-Nisa
60) 30 versets de la sourate Al- Baqarah.
Au total: 229 versets en 60 passages seulement.
Nous n'avons pas fait mention de tous les passages cités
par Sheikh Ibrahim Al-Ibiary dans son livre: l'histoire du coran, p.168,
qui selon lui seraient au nombre de 144. Combien de versets remaniés
aurions-nous alors retenus? De fait un calcul simple peut nous donner une
moyenne, puisque nous avons environ 230 versets en 60 emplacements, cela
fait presque 4 versets pour chaque, et en multipliant par 144 nous arrivons
à plus de 550 versets abrogés dans ce sacré coran:
c'est réellement incroyable!
A quoi pensent donc nos frères musulmans??? Cette absence
manifeste de réflexion n'est-elle pas, à l'évidence,
à mettre au compte du terrorisme religieux!!!
Le prophète de l'islam n'a-t-il pas fait preuve d'une
intelligence lumineuse? Aussi feu Abbas Al-Akad a-t-il fort judicieusement
intitulé son livre sur le prophète: le génie de Mohammed!
Troisième Partie
La gravité du problème
Les musulmans pensent-ils que le coran a été remanié?
Quelle est la gravité de ces remaniements?
Qelle part du coran a-t-elle été remaniée?
Chapitre premier
Les musulmans pensent-ils que le coran a été remanié?
De fait je me garderai de donner ma propre réponse à
cette question, pour ne donner à personne la possibilité
de dire que j'attaque le coran, aussi je laisserai les érudits musulmans
répondre à cette question, en rapportant ici quelques unes
de leurs déclarations.
Imam El-Hafez Ed-din Ben Kathir nous dit dans son exégèse
(Tafsir, 1ère partie, p.105): « tous les musulmans sont d'accord
pour admettre la probabilité d'un remaniement des préceptes
divins... »
Imam Abdullah Ben Ahmed El-Nasfy, dans son exégèse, 1ère
partie, p.116, nous dit: « L'abrogation est permise dans le coran
et la sunnah (recueil de lois islamiques), comme l'addition de textes ou
l' « oubli » de certains versets - à proprement parler
l'effacement de son esprit (celui du prophète). »
Voyez-vous comment les musulmans admettent l'abrogation ou l'altération
des textes par addition ou soustraction, et ensuite ils soutiennent que
ce sont les propres paroles de Dieu, et que personne ne peux changer la
parole de Dieu!!!
Chapitre deux
L'incohérence des versets abrogateurs ou abrogés
Première incohérence:
Comment le concept de l'abrogation ou du remaniement ou de l'altération
des versets du coran s'accorde-t-il avec l' absolue sagesse de Dieu, qui
ne change pas, qui ne s'altère pas?
Dieu n'est pas un être humain, imparfait par essence, pour
changer ou modifier ses commandements ou ses préceptes c'est ce
qu' affirme aussi le coran dans la sourate 6 « Les bestiaux »
- verset 34: « Car il n'y a rien à changer aux paroles d'Allah
» ou dans la sourate 18 « La caverne » - verset 26: «
Personne ne peut changer Ses paroles ». Alors comment peuvent-ils
soutenir que les paroles de Dieu ont pu changer, s'altérer ou être
abrogées???
Sur ce point le grand penseur musulman particulièrement
averti, Saïd El-Kemny donne ce commentaire à la page 558 de
son livre Islameyat (Les questions que pose l'islam), en disant: «
Ici il se pose une question, comment la révélation peut-elle
être changée, voire altérée? Est-ce que cela
ne contredit pas la sainteté de la parole de Dieu? » Et il
ajoute: « ce phénomène avait bien été
perçu par les Koreishites puisqu'ils disaient: « Ne voyez-vous
pas que Muhammad apporte un commandement à ses convertis, puis il
l'annule et leur enjoint de faire autre chose? Aujourd'hui il dit
une chose, et demain il l'annule... » Et Saïd continue: «
c'est ce que disaient aussi les Juifs de Yatrib » - qui sont devenu
le peuple de Médine après l'hégire.
Comparons cela à ce que le Christ déclarait: «
N'allez pas croire que je sois venu abolir la loi ou les prophètes.
Je ne suis pas venu abolir mais accomplir. Car je vous le dis, en
vérité: avant que ne passent le ciel et la terre, pas un
i, pas un point sur le i ne passera de la loi, que tout ne soit réalisé.
» Mt. 5-17,18.
Deuxième incohérence:
Est-ce que le concept de l'abrogation, qui a conduit à changer
des versets du coran, ou à les annuler, ou à leur enlever
leur sens s'accorde avec cet autre concept d'une vérité éternelle
conservée sur les tables du ciel? Est-ce que l'annulation ou le
changement a affecté également les tables célestes???
Ou, en d'autres termes les tables de la loi ont-elles fait aussi l'objet
de versions révisées ou modifiées?
Sur ce point, le grand penseur musulman d'esprit ouvert, Saïd
El-Kemny déclare dans son livre Islameyat (ouvrage cité
p.568) que le phénomène de l'abrogation pose un problème
dans le référentiel religieux généralement
accepté. Comment faire la synthèse entre ce phénomène
de l'abrogation et ses conséquences quant à la modification
des textes à laquelle on aboutit par suite de ces pratiques d'annulation,
et la foi parfaitement établie et reconnue en l'existence d'une
loi éternelle telle que conservée dans les cieux voilà
exactement la question posée par Saïd El-Kemny...
Troisième incohérence:
A propos du verset du coran qui dit: « ils n'auront qu'à
oublier »: comment cela s'accorde-t-il avec le verset 9 de la sourate
15 « El Hadjr »: « Nous avons envoyé d'en haut
« Le Coran » et, en vérité, Nous en sommes les
gardiens. »
Si Dieu garde sa parole, pourquoi ne l'a-t-il pas gardée
dans la mémoire du prophète? Et pourquoi a-t-il rendu son
prophète amnésique, après lui avoir tout révélé???
Quatrième incohérence:
Si le prophète lui-même a oublié les mots que Dieu
lui a inspiré, alors qu'il était l'homme de confiance habilité
à recevoir la révélation, que faut-il penser au sujet
des gardiens du coran pourraient-ils eux aussi l'avoir oubliée?
Sur ce point le fameux penseur musulman, Saïd El-Kemny a dit (p.569):
« Il y a un autre problème... C'est celui de la mise
en écriture du coran. A propos de celle-ci les érudits musulmans
expliquent, en donnant des exemples, qu'une partie des écritures
s'est effacée des mémoires humaines, sans qu'ils ne s'intéressent
vraiment aux conséquences du phénomène de l'abrogation
de la récitation ou de l'annulation des écritures: à
savoir si les préceptes donnés sont demeurés valables
ou ont été abrogés aussi - cela démolit complètement
l'idée d'une existence immanente des écritures sur des tables
« gravées de toute éternité. » Il continue:
« Si des versets admis comme inspirés et conservés
sur les dites tables ont été abrogés, et donc enlevés
du coran, cela revient à nier toute valeur d'éternité
à celles-ci. » Il continue encore en disant: « Si nous
ajoutons à tout ceci les nombreuses disparitions de parties entières
du coran ou leur effacement des mémoires, la question est encore
plus prégnante. » Enfin il conclut: « La prise de conscience
de cet usage de l'abrogation par les anciens, ne conduit pas seulement
à mettre en cause la conception mythique de l'existence d'une écriture
éternelle, mais conduit à mettre en doute la conception même
de cette écriture. »
Saluons ce penseur pour son indépendance d'esprit et pour
son courage dans le jugement qu'il nous donne à propos de ces pratiques
étonnantes dans la religion islamique, et puissent tous nos frères
musulmans faire preuve d'un esprit aussi ouvert pour s'incliner devant
la lumière de la vérité...
Cinquième incohérence:
Doit-on considérer ces versets, abrogateurs et abrogés,
comme une tentative de falsification des écritures originales?
Sixième incohérence:
Cette question de l'abrogation n'entre-t-elle pas en conflit avec ce
verset du coran: « S'il y avait là autre chose que ce qui
est d'Allah, ils y découvriraient beaucoup de contradictions. »
(sourate 4 « Les femmes » - 84)
L'existence de ces 550 versets, abrogés, remplacés,
remaniés, allongés ou raccourcis à la demande, n'est-elle
pas suffisante en soi, n'est-ce pas un nombre assez considérable
pour montrer que le coran n'est qu'un fatras de contradictions qui ne saurait
être de Dieu puisqu' il illustre si bien ce verset 84 de la sourate
4 ci-dessus?! Ne pouvons-nous pas dire que le coran s'est jugé lui-même???!!
Importance de la question de l'abrogation.
En vérité la question de l'abrogation dans le coran est un point fondamental, car il est impossible de donner une interprétaion aux préceptes du coran sans être parfaitement rompu à ce phénomène. On pourrait en effet comprendre dans un sens donné tel verset et en faire la base de son jugement, pour s'apercevoir bientôt qu'il a été abrogé par un autre verset!
Sur ce point Hebat Allah El-Baghdadi nous rapporte l'histoire
suivante à la page 12 de son livre, citant Ali ben Abou-Taleb, l'un
des califes « orthodoxes »: Comme il entrait un jour dans la
mosquée d'El-Kophah, il vit un homme connu sous le nom d'Abdoul-Rhaman
ben Dab, l'un des amis d'Abou-Moussa El-Ashari. Les gens se pressaient
autour de lui alors qu' il jonglait avec les commandements concernant ce
qui est permis et ce qui ne l'est pas. Alors Ali ben Abou-Taleb lui demanda:
« As-tu entendu parler de l'abrogation de certains versets? »
Il lui répondit: « Non. » Alors il lui dit:
« tu es dans l'erreur, et tu veux entrainer les autres dans l'erreur...
» Puis il lui pinça les oreilles, lui disant encore: «
Ne t'avises plus de revenir jouer les juges à la mosquée...
»
On comprend toute l'importance de connaître autant les
versets abrogateurs que les versets abrogés ..
Quatrième partie
Différentes catégories d'abrogation dans le coran.
Versets dont la lettre est abrogée mais la valeur conservée...
Versets dont la lettre et la valeur sont conservées...
Versets dont la lettre comme la valeur sont abrogées...
Les érudits musulmans classent les versets abrogateurs et abrogés en trois catégories (cf.le livre de Hebat Allah ben Salamah El-Baghdadi décédé en 410 après l'Hégire, et l'histoire du coran d'Ibrahim El-Ibiary p.168, et d'autres livres d'exégèse).
Chapitre premier
Versets dont la lettre, la calligraphie, la récitation ou le texte est abrogé mais dont la valeur est conservée.
1 Par l'expression « abrogé » on veut signifier:
qui a été modifié, enlevé ou invalidé.
L'expression « la lettre » désigne l'inscription
littérale dans le coran,
l'expression « la calligraphie » désigne son écriture
calligraphique,
l'expression « la récitation » signifie la lecture,
puisque le verset n'apparaît plus dans le coran.
Par l'expression « valeur conservée » on veut dire
qu'en dépit de son absence du coran actuel le verset est toujours
valide...
Il s'agit bien de dire que ces versets abrogés dans la
lettre, la calligraphie, la récitation ou dans le texte, que ces
versets qui ont été enlevés du coran ou remplacés
ou déclarés caducs, ont toujours leur valeur originelle...
Est-ce que vous comprenez bien, cher lecteur, qu'il existe dans
le coran des versets qui ont disparu, et ne sont donc plus jamais lus,
mais qui gardent néanmoins toute leur valeur???!!
Des exemples:
Parmi les nombreux cas qui existent je ne donnerais que les deux
exemples suivants:
1 Le verset sur la lapidation de l'homme et de la femme adultères.
2 Le verset de l'adulte suçant le sein.
Premier exemple: La lapidation de l'homme et de la femme adultères.
Je transcris ici ce que rapporte Saïd El-Kemny dans son
ouvrage Islameyat (Les questions posées par l'islam) p.572, tiré
du livre de Ibn El-Jozy ( Les abrogateurs dans le coran, p.35) - Omar ben
El-Khatab a dit: « Dieu a envoyé Mohammed nous dire la vérité,
et Il lui a donné un livre. Parmi les versets révélés
se trouve celui de la lapidation. Aussi nous l'avons appris, compris et
appliqué. Le prophète a eu l'occasion de lapider un couple
adultère, et nous lui avons prêté la main. »
Voici le verset de la lapidation tel que rapporté par Omar:
« le sheikh (l'homme adultère) et la sheikhesse (la femme
adultère), s'ils ont commis l'adultère, lapide-les. »
Omar confirme cela en disant: « J'étais sur le point d'écrire
cela de ma propre main, mais je ne l'ai pas fait de peur que l'on puisse
dire que j'avais pris la liberté d'écrire quelque chose de
ma main dans le livre de Dieu. »
Là-dessus le commentaire de Saïd El-Kemny est le
suivant: « voilà l'exemple même d'un verset abrogé
dans le Livre saint, en fait classé parmi ceux dont la récitation
est abrogée (c.a.d. l'existence) mais dont la validité est
conservée et reste entière. »
Au sujet de ce verset qui a été enlevé du
coran mais dont la validité reste entière, Saïd El-Kemny
(dans son livre Islameyat, p.578) rapporte une histoire assez misérable
à propos des convertis, compagnons du prophète. A parler
franchement j'ai hésité à en faire état tant
j'étais gêné à sa lecture, et sans voix. Je
ne sais d'ailleurs comment la dire, mais je souhaite pourtant la soumettre
à votre jugement, et obtenir une réponse à mon interrogation,
aussi permettez-moi de la rapporter en évitant les mots qui
pourraient vous blesser. Notre musulman à l'esprit ouvert, Saïd,
dit littéralement: « Omar ben El-Khetab, qui est à
l'origine de cette parole bien connue sur l'obligation de suivre ce verset,
bien qu'il ne soit pas dans le coran et n'y ait jamais été
écrit, a rapporté dans son livre l'histoire suivante concernant
l'annulation de l'exécution d'El-Mougheira ben Shoieba. »
Elle explique l'attitude d'Omar après qu'il fut devenu caliphe
la voici:
El-Mougheira avait été surpris en flagrant délit
d'adultère avec Oum-Ghamil, fille d'Amri, alors que c'était
un homme marié. Il fut surpris par Aboubakar, l'un des compagnons,
Nafi ben El-Hares, un autre compagnon, et Shebl ben Moabid. Le témoignage
de ces trois personnes était des plus explicite, puisqu'ils prétendirent
qu'ils avaient vu El-Mougheira ben Shoieba (permettez-moi de transcrire
son nom plus brièvement pour plus de facilité). Il (El-Mougheira)
le mettait (son organe)!! dans Oum-Ghamil, comme on introduit un bâtonnet
dans un pot de kohl (ne me demandez pas de mots sordides), quand une quatrième
personne vint elle-aussi pour témoigner. C'était Ziad ben
Samila, et le caliphe l'incita à épargner l'honneur d'El-Mougheira
(NB: il l'incita à être impartial). Puis il lui demanda ce
qu'il avait vu. Celui-ci répondit: « j'ai vu un couple
s'asseoir et puis j'ai entendu des soupirs et alors j'ai vu qu'il était
couché sur elle ». Omar lui demande: « l'as-tu réellement
vu (pardonnez-moi si je ne peux transcrire ces mots répugants, vous
les avez déjà entendus, pour signifier qu'il faisait bien
la chose...), l'as-tu réellement vu l'introduire!! et la retirer!!
comme un bâtonnet dans un pot de kohl? » L'homme répondit:
« Non, mais je l'ai vu qui mettait les jambes de la femme en l'air
(pour la troisième fois pardonnez-moi, je ne puis rapporter ces
mots orduriers qui décrivent l'acte sexuel dans ses moindres détails).
J'ai vu ses parties qui pendaient entre les cuisses de sa partenaire, et
puis j'ai encore entendu de gros soupirs. » Alors Omar lui demande:
« L'as-tu réellement vu? (en employant les mêmes mots
répugnants pour la chose...) L'a-t-il mise!! et retirée!!
comme un bâtonnet dans un pot de kohl? » L'homme répondit
alors: « Non », e t Omar s'écria « Allah O Akbar
» (Allah est le plus grand). « O Mougheira, va et tue-les ».
Et il tua les trois séance tenante (curieusement les musulmans se
montrent fiers de la « justice » d'Omar, lui qui l'a carrément
déniée et a ordonné d'exécuter des innocents
et d'acquitter le coupable). Et ils vont jusqu'à dire, dans l'encyclopédie
arabe simplifiée p.1237: «il était connu pour
sa rigueur dans la vérité, sa crainte de Dieu et son amour
de la justice! Justice? Quelle justice?? Si celui-là est connu pour
sa justice et son amour de la vérité, que faut-il dire des
autres caliphes???!!
(Les références de cette affaire on les trouve dans Saïd El-Kemny à propos de Ibn-Kathir, le début et la fin, chapitre 7, p.83)
Mais on pourrait se demander ce que cette histoire vient faire
dans notre affaire des versets abrogateurs et abrogés?
Eh, bien! tout simplement le fait qu' Omar se fonde sur le verset
suivant,bien qu' abrogé: « L'homme adultère, et la
femme adultère, s'ils ont commis l'adultère, tue-les »
- bien qu'il ne soit pas dans le coran: voilà bien un exemple
de verset à la calligraphie inexistante dont la validité
est pourtant conservée - même si Omar a triché dans
l'application de ce verset en poussant un homme à faire un faux
témoignage pour pouvoir acquitter l'accusé. En tout cas il
n'aurait pas dû pouvoir se fonder sur un verset qui n'est pas dans
le coran!!!
Deuxième exemple: L'adulte qui suce le sein.
L'adulte qui suce le sein est en vérité une bien
curieuse histoire! Saïd el-Kemny dit à son propos: l'adulte
au sein est un autre exemple de ces versets qui ont disparu du coran, et
dont on cherche vainement la trace bien qu'ils soient encore valides.
Voilà ce que nous en dit Sahih Muslim (Dar-el-Shaeb version
4/67) citant Aïcha - d'après cette dernière dix versets
étaient connus pour parler de ce sujet, qui ont été
abrogés et remplacés par cinq versets aussi connus, et régulièrement
récités. C'est aussi ce que confirme l'imam Abou-Gaafer El-Nahas
dans son livre sur les versets abrogateurs ou abrogés dans lequel
il rapporte notamment que « Mme Aïcha a toujours admis
la réalité du verset « l'adulte au sein ».
Ibn El-Goosy a raconté cette histoire de « l'adulte
au sein » dans son livre (Les abrogés du coran p.37).
Selon lui Aïcha aurait déclaré: « Le verset
de « l'adulte au sein » était sous mon lit. Quand le
prophète est tombé malade nous nous sommes donné beaucoup
de mal pour le retrouver. Mais une chèvre l'avait mangé.
Et puis le prophète est mort. Ce verset se trouve dans la récitation
du coran. » (Noter bien que ceci contredit l'expression du
coran: « C'est nous qui vous avons envoyé la récitation
(Le Coran), et c'est nous qui le gardons en sécurité. »)
Comment a-t-il pu laisser manger une partie du coran par une chèvre?
Voilà qui mérite réponse!!!
Mais voilà comment Aïcha explique bien franchement
cette très curieuse histoire de « l'adulte au sein »!!!
Abou-Gaafer El-Nahas en fait mention dans son livre (Versets abrogateurs
et versets abrogés p.124) en ces termes: Sahla, la fille
de Sohil vint voir le prophète pour lui dire: « j'ai remarqué
que mon époux (Abou Hozifa) est complètement retourné
dès qu'il voit Salim (un de leurs serviteurs) venir vers moi ».
Le prophète lui dit alors: « laisse le te sucer (voulant dire
par là de laisser Salim sucer son sein), afin qu'il se sente comme
ton propre fils, ainsi tu ne sera pas obligée de coucher avec
lui, et de cette façon ton mari ne sera plus jamais jaloux de lui!!!
») Elle répondit: « comment oserais-je donner le sein
à un homme fait? » Et le prophète lui rétorqua:
« Je sais bien que c'est un homme fait! »
Là, je vous demande un instant:
1 Ce genre d'agissement ne fait-il pas partie des « préliminaires
»? auxquels s'applique ce verset du livre sacré: « Le
prophète, la paix soit sur lui, a interdit de consommer l'union
des corps sans en passer par les préliminaires??? »
2 Cela signifie-t-il que si d'aventure un mari excitait son épouse
de cette façon, pourrait-elle ensuite se refuser à lui?
Voilà les questions qui se posent d'elles-mêmes
dans ce genre de situation.
Et l'histoire raconte que Sahla est revenue voir le prophète
(après avoir suivi ses conseils) pour lui dire: « O
prophète de Dieu, je n'ai jamais vu une telle expression de
colère sur le visage de mon mari!!! »
Mais écoutez la suite, très chers, car ce qui n'est
pas encore dit c'est la meilleure part!!! Ce sont les conséquences
de cet excellent verset, le verset de « L'adulte au sein »,
et de la très noble conversation de Sahla avec le prophète.
Aïcha connaissait tout cela, et Orowa nous dit qu' elle demanda à
sa soeur Oum-Khaltoum, et aux filles de son frère, de donner le
sein aux hommes, et qu' elle-même souhaitait qu'on les laisse venir
jusqu'à elle (croyez-moi, c'est ce qui est écrit dans les
livres de la sainte Sunnah (lois de l'islam) cf. l'ouvrage déjà
cité d'Abou-Gafer El-Nahas, p.124)!!!
Nous le demandons: est-il acceptable pour un homme honorable de
laisser sa femme se conduire de cette manière? Si elle désire
rencontrer un homme, et lui laisser sucer son sein face à face,
et ce faisant être laissée seule avec lui comme une Muharram
(avec laquelle il est parfaitement licite d'être laissé seul)???!!!
Ne pensez pas, mes frères, que je sois en train d'attaquer
l'islam, jamais. Mais nous voulons nous renseigner sur ce qui est dit de
ces fameux versets, abrogateurs et abrogés!!! Chers lecteurs, je
suis sincèrement désolé des histoires dégradantes
que j'ai été amené à vous rapporter mais j'attends
vraiment avec intérêt les réponses de nos frères,
de leurs spécialistes religieux, à propos de ces histoires.
Mais le problème que nous rencontrons dans nos « dialogues
», quand l'un de nos frères musulmans lève la main
pour demander la parole et dès qu'il a le micro, c'est qu'au lieu
de répondre à nos questions il change de sujet et fait mine
de s'intéresser à quelque point ardu de la sainte bible a
seule fin d'échapper à la discussion!!!
Chapitre deux
Versets qui n'ont plus aucune valeur, mais qui sont conservés dans la calligraphie, la récitation, ou le texte.
Ce qui veut dire que de tels versets sont considérés
comme invalides et leur enseignement sans valeur, bien qu'il figurent toujours
dans le coran.
Ibrahim El-Ibiary raconte dans son livre (Histoire du coran
p.168) que les chercheurs ont touvé 144 endroits, et il en explicite
60, qui contiennent 229 préceptes abrogés bien que les textes
concernés soient toujours dans le coran. Nous les avons répertoriés
dans le chapitre deux, maintenant nous allons en citer quelques exemples.
Sourate du « contestataire » (El-Mujadilah) verset 12:
O vous qui croyez! Quand vous venez consulter le Messager en privé,
dépensez quelque chose en signe de charité avant votre consulation
privée. Cela vous purifiera et vous rendra meilleur.
Ce verset a été abrogé par le verset 13:
Avez-vous peur de dépenser pour une oeuvre de charité avant
de consulter en privé, si alors vous ne le faites pas, Allah vous
le pardonne, mais il vous reste alors à prier et à donner
l'aumône et à obéir à Allah et à Son
Prophète, et Allah est l'Omniscient et il sait ce que vous faites.
Quelle est l'histoire de ces deux versets?
1- Saïd El-Kemny (dans son livre Islameyat p.152) rapporte les
faits suivants qu'il tient de Mohammed Ali El-Saghir: la révélation
avait suscité beaucoup de curiosité et les gens venaient
voir le prophète pendant qu'il se reposait, pénétrant
dans sa demeure tandis qu'il y était au milieu des membres de sa
famille et de ses épouses. Il l'appelaient tout simplement par son
nom, « O Muhammad », demandant à le voir sans avoir
pris de rendez-vous... Mais après la fuite (l'Hégire), et
la mise en place des piliers de la mission, on institua des protocoles
particuliers et des règles pour rencontrer le prophète, que
l'on devait suivre scrupuleusement. Aussi le coran mit fin à ce
phénomène en imposant une taxe d'un certain montant pour
le voir, avant de lui poser une question. D'abord tout le monde refusa
sauf Ali Ben Abou-Taleb qui changea un dinar contre dix dirhams, et chaque
fois qu'il voulait voir le prophète il donnait un dirham, jusqu'à
ce qu'il eut donné les dix dirhams, et alors le verset fut abrogé
par un autre...
Mais en dépit de son abrogation, il était toujours
récité dans le saint coran ( selon encore Saïd El-Kemny,
dans son livre Islameyat p.582, et aussi selon le livre des versets abrogateurs
et abrogés de Hebat Allah El-Baghdadi, p.117)
2- Selon l'imam El-Khazen, dans son exégèse (Tafsir): il y a beaucoup de versets dont les préceptes sont abrogés et dont la récitation est conservée (cf. le livre de Iebab El-Tawil Fima'na El-Tanzil, 1ère partie, p.94)
3 Selon Ibn El-Araby: les versets sur le pardon des mécréants et l'obligation de les épargner ont tous été abrogés par le verset « de l'épée » dans la sourate 9 « Le repentir » - verset 5: « Lorsque les mois sacrés seront passés, tuez les idolâtres (Moushlikouns) partout où vous les trouverez. Saisissez-les, assiegez-les, mettez-vous en embuscade pour les prendre... » Ce verset abroge 124 versets (cent vingt quatre!) (El-Syuoty, 2ème partie, p.24)
4- Selon Saïd El-Kemny: Il est bien connu que le coran a été assemblé sous le règne d'Othman Ibn Affan-may Dieu soit content de lui - alors qu'une masse de versets abrogés avaient été recueillis, à côté des abrogateurs, ce qui forme la base de ce chapitre sur l'abrogation avec le titre « Ceux dont la valeur est abrogée mais la récitation conservée. »
Voilà la raison pour laquelle tant de versets apparaissent comme se contredisant l'un l'autre (cf. Islameyat p. 584-587).
Un premier modèle (échantillon?):
Versets concernant les livres saints parus avant le Saint Livre du
Dieu éternel et tout-puissant:
1- Sourate 5 « La table servie » - verset 47: « Mais comment te prendraient-ils pour leur juge? Ils ont la Torah, dans laquelle est le jugement de Dieu. »
2 La table servie verset 48: « En vérité, Nous t'avons révélé la Torah où il y a direction et lumière. »
3 La table servie verset 50: « Et Nous lui avons apporté l'Evangile dans lequel sont direction et lumière. »
4 La table servie verset 51: « Ainsi les gens de l'Evangile jugeront avec ce qu'Allah y a révélé. »
5 La table servie verset 52: « Et nous t'avons révélé le Livre en vérité, confirmant ce qui existait avant lui des Ecritures. »
6 Sourate ? « Le Miséricordieux » versets 53-54: « Nous avons donné aux enfants d'Israël l'héritage de l'Ecriture, un guide et un mémoire pour les hommes d'esprit. »
Ces versets ont été abrogés par d'autres
tels que:
1 Sourate 4 « Les femmes » - verset 48: « Parmi
ceux qui sont juifs, il en est qui ôtent les paroles de leurs places...
»
2 Sourate 6 « Les bestiaux » - verset 75? : « Une partie d'entre eux a pu entendre la parole d'Allah mais ensuite ils l'ont modifiée. »
Un commentaire:
N'y a-t-il pas une contradiction entre les deux citations ci-dessus
et le coran lui-même quand il dit dans la sourate 15 « El-Hadjr
» verset 9: « En vérité, Nous avons envoyé
d'en haut Le Coran, et, en vérité, Nous en sommes les gardien,
» et que celui-ci rend témoignage au Livre des enfants d'Israël
comme étant un guide et une lumière???
Un deuxième échantillon:
Versets concernant le peuple de l'Ecriture
1- Sourate 6 « Les bestiaux » - verset ?: «En vérité! Ceux qui croient et ceux qui sont juifs ou chrétiens ou sabéens, quels qu'ils soient qui croient en Allah et au Dernier Jour et font les choses droitement ils tiendront leur récompense du Seigneur, sur eux ni crainte ni peine... »
2 Sourate 29 « L'araignée » - verset 45: « Ne discutez pas avec les gens du Livre à moins qu'ils ne suivent une voie meilleure, et disent « Nous croyons en ce qui nous a été envoyé d'en haut et en ce qui vous a été envoyé d'en haut; notre Dieu et votre Dieu sont Un. »
3 Sourate 57 « Le fer » - verset 27: « Alors Nous avons envoyé après eux Nos Messagers, et Nous avons envoyé Issa (Jésus), le fils de Maryam (Marie), et Nous lui avons donné l'Evangile. Et Nous avons mis dans les coeurs de ceux qui le suivirent l'extrême bienveillance et la compassion. »
4 Sourate 3 « La famille d'Imran » - verset 48: « Allah a dit: « O Issa (Jésus) c'est Moi qui te ferai mourir et c'est Moi qui t'élèverai jusqu'à Moi; et Je te délivrerai des incroyants; et Je placerai ceux qui te suivent au-dessus de ceux qui sont incroyants, au jour de la résurrection. »
Ces versets ont été abrogés par d'autres comme:
1 Sourate 3 « La famille d'Imran » - verset 17: « En vérité, la vraie religion, au point de vue d'Allah, est l'Islam. »
2- Sourate 3 « La famille d'Imran » - verset 79: « Celui qui désire autre chose que l'Islam comme religion, cela ne sera point accepté par Lui. Et lui sera, dans l'autre monde, (du nombre) de ceux qui perdent. »
Comment cela s'accorde-t-il avec la sourate 6 « Les bestiaux » - verset ?: « En vérité! Ceux qui croient et ceux qui sont juifs ou chrétiens ou sabéens, quels qu'ils soient qui croient en Allah et au Dernier Jour et font les choses droitement ils tiendront leur récompense du Seigneur, sur eux ni crainte ni peine... »
Un troisième échantillon:
Versets concernant ce qui est tolérable de la liberté
religieuse.
1- Sourate 109 « Les incroyants » - verset 6: « Vous avez votre religion, et moi, j'ai ma religion. »
2 Sourate 10 « Jonas » - verset 99: « Quant à toi, est-ce que tu veux forcer les hommes à devenir des croyants? »
3 sourate 6 « Les bestiaux » - verset ?: « Il n'y a pas de contrainte en religion. »
ces versets ont été abrogés par d'autres
comme:
Dans la sourate 3 « La famille d'Imran » - verset
?: « Cherchent-ils une autre religion que celle d'Allah, quand Lui
sont soumises toutes les créatures, qu'elles le veuillent ou non.
»
Un quatrième échantillon:
Versets concernant l'attitude envers les mécréants:
1 Sourate 3 « La famille d'Imran » - verset 20?: « S'ils vous tournent le dos, votre devoir se limite à transmettre le message. »
2 Sourate ? « Le Créateur » - verset 23?: « Votre rôle se limite à avertir. »
3 Sourate 4 « Les femmes » - verset 66: « Détourne-toi d'eux et adresse -leur des avertissements. »
4 Sourate 4 « Les femmes » - verset 83: « Eloigne-toi d'eux et confie-toi en Allah. »
5 Sourate 5 «La table servie » -verset 13?: « Pardonne-leur, et passe sur leurs méfaits. »
6 Sourate « Les bestiaux » - verset 107: « Mais Nous n'avons pas fait de toi un gardien pour eux, et tu n'es pas (non plus) un veilleur sur eux. »
7 Sourate ? « L'irrésistible » - verset 22?: « Tu n'es pas un tyran parmi eux. »
8 Sourate 73 « L'homme qui se couvre » - verset 10: « Supporte avec patience ce qu'ils disent, et éloigne-toi d'eux dans une retraite digne. »
9 Sourate ? « Les chemins du ciel » - verset 5?: « Aussi sois patient, arme-toi de patience. »
10 Sourate 20 « Tâ, Hâ » - verset 130: « Supporte patiemment ce qu'ils disent. »
11 Sourate 15 « El Hadjr » - verset 85: « Alors pardonne d'un beau pardon. »
12 Sourate ? « Les Hauteurs » - verset 100?: « Montre-toi miséricordieux, indique la voie du bien, et laisse tomber les imbéciles. »
13 Sourate 25? « La distinction » - verset 34?: « Repousse (les) avec quelque chose de meilleur. »
14 Sourate 13 « Le tonnerre » - verset 40: « Ton seul devoir est de travailler avec zèle à ta mission, et à Nous le compte (final). »
15 Sourate 8 « Les butins » - verset 63: « Mais s'ils inclinent à la paix, toi aussi incline vers elle. »
Ces versets ont été abrogés par les suivants:
1 Sourate 4 « Les femmes » - verset 91: « Mais
s'ils tournent le dos, saisissez-les et tuez-les, partout où vous
les trouverez. »
2- Sourate 4 « Les femmes » - verset 93: « Saisissez-les et tuez-les partout où vous les trouverez. »
3 Sourate 47 « Mahomet » - verset 4: « Et lorsque vous rencontrez ceux qui ne croient pas, frappez-les à la nuque, jusqu'à ce que vous les ayez massacrés, et serrez fort les liens des blessés. »
4 Sourate 8 « Les butins » - verset 12: « Je frapperai sur les nuques, et je frapperai en eux toutes les extrémités des doigts. »
5 Sourate 8 « Les butins » - verset 40: « Combattez-les jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de sédition et que la religion soit tout entière celle d' Allâh. »
6 Sourate « Mahomet » - verset 37: « Ne faiblissez donc pas et ne faites pas appel à la paix quand vous êtes les plus forts. » (cf. sourate « Les butins » - Mais s'ils inclinent à la paix, toi aussi incline vers elle!!!)
7 Sourate 9 « Le repentir » - verset 29: « Tuez ceux qui ne croient pas en Allâh ni au Dernier Jour, et qui n'interdisent pas ce qu'Allah¨et son Apôtre ont interdit, et quiconque ne pratique pas la religion de la vérité (c.à.d. l'Islam) parmi ceux qui ont reçu le Livre (Juifs et Chrétiens) jusqu'à ce qu'ils aient payé le tribut de leurs mains et qu'ils se soient humiliés. »
A propos de ce dernier verset je citerai l'exégèse
de l'Imam El-Nasfy puis celle de l'Imam Ibn Kathir.
1 El-Nasfy nous dit dans son exégèse (2ème partie,
p.177-178): « Combattez ceux qui ne croient pas en Allah, qui ne
reconnaissent pas la religion de la vérité, c.à.d.
qui n'adhèrent pas à l'Islam qui est la religion de la vérité,
parmi eux les peuples des Ecritures: Juifs et Chrétiens, jusqu'à
ce qu'ils paient la Jizyiah le tribut payé par les non-musulmans
vivant dans un Etat musulman (c.à.d. un rachat pour leur mécréance...
pour qu'ils se sentent humiliés. Ce qui veut dire qu'ils paieront
tout en étant humiliés- voilà ce que c'est que l'impôt
de la Jizyiah.) Ce tribut ils l'apporteront eux-mêmes, à pied,
non pas à cheval, et ils s'en acquitteront en restant debout tandis
que le receveur de l'impôt sera lui assis. Et il leur passera
un cercle de fer autour du cou ou autour de leur vêtement en disant
: « C'est la Jizyiah (le tribut), O Zumy (Juif ou Chrétien)
! » Et il les secouera et il les frappera sur la nuque.
2 Ibn Kathir donne le commentaire suivant (vol.2, p.135-136):
« Combattez ceux qui ne croient pas en Allah et d'abord, comme le
dit le Noble Coran, les peuples de l'Ecriture (Juifs et Chrétiens)...
Car le prophète d'Allah a ordonné de les combattre.
Il l'a fait la 9ème année de l'Hégire. Jusqu'à
ce qu'ils aient payé la Jizyiah (le tribut) dans un esprit de soumission.
En effet ils ont été envahis et contraints à la soumission,
jusqu'à ce qu'ils se sentent eux-mêmes soumis, c.à.d.
humiliés, méprisés et avilis. Aussi n'est-il pas permis
d'aider les peuples de la Zima (les Juifs et les Chrétiens), et
surtout de les laisser s'élever au-dessus des musulmans puisqu'ils
leur sont inférieurs, car ils sont faibles, méprisables,
et misérables. Comme l'a bien dit Sahih Muslim: « Ne saluez
jamais les premiers Juifs ou Chrétiens. Si vous en rencontrez un
en chemin, forcez-le à vous laisser le passage. » C'est le
prince des croyants, l'émir Omar Ben El-Katab (puisse-t-il plaire
à Dieu) qui nous a donné ces règles de conduite en
conquérant leurs états, en les humiliant et en les avilissant.
»
Par ailleurs Abdoul-Rahman Ben Ghanem El-Ashari nous rapporte les termes d'une lettre écrite à Omar Ben El Khatab (puisse-t-il plaire à Dieu) quand celui-ci fit la paix avec les chrétiens d'El-Sham: « Au nom d'Allah, le Très grand, le Miséricordieux, cette lettre est envoyée par les chrétiens d'El-Sham au Serviteur de Dieu pour lui dire: Vous les Musulmans, quand vous êtes venus à nous, nous vous avons prié de nous accorder la vie sauve et la possibilité de garder note religion et ce que nous possédions, et nous nous sommes engagés à ne plus construire ni églises, ni monastères, ni ermitages, de ne pas réparer ceux qui existaient ni de remplacer ceux qui avaient été pris par les Musulmans. Nous nous sommes engagés à ne pas interdire aux Musulmans de rentrer dans nos lieux de prière que ce soit de jour ou de nuit, et nous nous sommes engagés à nourrir ceux des Musulmans qui demanderaient notre hospitalité pendant trois jours, à ne pas enseigner le coran à nos enfants, ni à les entraîner dans le polythéisme, ni à empêcher aucun de nos proches de se convertir à l'Islam s'il le souhaite, à respecter les Musulmans, à leur laisser nos sièges s'ils le demandent, à ne pas porter les mêmes vêtements qu'eux, ni les mêmes coiffures, ni les mêmes chaussures, à ne pas nous coiffer comme eux, à ne pas monter à cheval, à ne pas porter d'épée ni aucune arme, à ne pas nous faire de sceau en langue arabe, à ne pas nous raser la tête, à garder notre façon de nous habiller où que nous soyons, à ajuster nos ceintures, à ne pas mettre de croix au-dessus de nos églises, à ne pas mettre de croix sur nos livre sacrés comme font les Musulmans, à sonner les cloches de nos églises avec discrétion, à ne pas parler haut dans nos églises en présence de Musulmans, à ne pas utiliser de palmes, à ne pas faire de processions, à ne pas nous affliger à grands cris de nos deuils, à ne pas enterrer nos morts à côté de ceux des Musulmans, à servir de guides aux Musulmans et à ne pas pénétrer dans leurs demeures. Quand je vins présenter cette lettre à Omar, il ajouta: « A ne jamais frapper un Musulman. » Voila ce qui a été décrété pour nous et pour le peuple de notre religion, et nous l'acceptons. Aussi, en cas de désobéissance à l'une de ces prescriptions, alors nous ne serons plus sous votre protection et nous nous considérerons comme faisant partie des réprouvés » (c.à.d. propres à ëtre massacrés!)
Commentaires:
1- L'imam El-Syouty a ajouté le commentaire suivant: Ces incitations
au meurtre prirent force de loi quand les musulmans eurent imposé
leur joug. Mais quand ils sont en état d'infériorité
le problème est différent, il leur faut faire preuve de patience
et d'endurance.
2- Sur la propension de l'Islam à combattre les chrétiens,
Saïd El-Kemy (cf. Islameyat, p.588) écrit: Il est bien connu
que la politique de l'Islam envers la chrétienté fut d'abord
empreinte de paix et de miséricorde, confirmant la liberté
de croyance parce que la bible est une lumière et un guide, et le
coran est venu confirmer ce qui avait déjà été
révélé par Dieu, et les adeptes d'Issa (Jésus)
étaient considérés comme supérieurs à
ceux qui ne croyaient pas en lui, jusqu'au Jour de la Résurrection.
Saïd El-Kemy donne les explications suivantes: Les raisons
de cette mansuétude étaient purement circonstantielles car
les musulmans cherchaient alors refuge auprès des chrétiens
d'Abyssinie, aussi mettaient-ils en avant les versets concernant le Christ
et sa mère. Ils furent d'ailleurs bien reçus et on leur montra
amitié et compassion. Mais quand ils n'eurent plus besoin de Nagashi
ni des Abyssins alors la révélation s'imposa contre les croyances
des chrétiens.
3 A propos de l'attitude des musulmans envers le judaïsme Saïd
El-Kemy (cf. Islameyat, p.588) rapporte: La même attitude s'applique
à l'encontre du judaïsme et des juifs, car Yathrib s'avéra
être un refuge pour les musulmans, alors que c'était déjà
une place forte pour les juifs et les Arabes de la péninsule. L'intérêt
bien compris guida les musulmans immigrés à Yathrib. Ils
firent état de versets qui traitaient du peuple d'Israël et
des histoires de l'ancien Testament, de ce que Dieu les avait préféré
au reste de l'humanité. Ils disaient que la Torah est un guide et
une lumière, et que les juifs devaient suivre ses préceptes.
Aussi la première chose que fit Moustapha quand il arriva à
Yathrib fut d'établir un traité qui reconnaissait la liberté
de croyance à tous les habitants de La Ville (Al-Madina). Il continue:
Mais les circonstances vinrent à changer amenant à abandonner
le jeûne hébraïque pour le ramadan arabe, et l'orientation
pour la prière passa de Jérusalem (Bayt I-Makdès)
à la Mecque (la Ka'aba). Alors le prophète et les juifs s'aperçurent
de leurs différences et des abîmes qui séparaient maintenant
la Torah et le Coran. La situation évolua encore, notamment après
la bataille de Bader qui permit aux musulmans d'avoir leur propre armée,
et de s'emparer du pouvoir autant sur le plan spirituel que sur le plan
pratique, alors la Révélation mit en lumière les nombreuses
dissemblances entre le Coran et la Torah... jusqu'au point de résilier
le traité de paix, de combattre les juifs et de révoquer
la liberté de croyance qui avait prévalu. Ainsi le mot d'ordre
devint: combattez-les jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de différences
et que la religion soit tout entière et seulement celle d'Allah.
Et à partir de cemoment là la religion d'Allah devint l'Islam.
4 A propos de l'attitude de l'Islam envers les Koreishites:
Saïd El-Kemny nous dit encore (cf. Islameyat, p.589): Les
versets de la sagesse furent compposés à la Mecque et ils
étaient adaptés à la faiblesse des musulmans au milieu
d'une cité hostile. Ainsi on décida d'admettre la liberté
de croyance (pas de contrainte en religion!) On alla même jusqu'à
admettre les idoles de la ville: Al-Lât Al-'Uzza (deux idoles des
arabes idolâtres) et aussi Manât (une autre idole) et puis
Gharanik (la grande idole). Leurs intercessions étaient les bien
venues... (cf. la sourate de « Signes du zodiaque » ).
Saïd nous dit encore : Après avoir quitté
la Mecque pour s'installer à Médine, et après la bataille
de Bader et l'acquisition d'une force armée, alors on a commencé
à abroger des versets, notamment pour se débarasser de la
liberté de croyance et permettre à tout musulman de combattre
les non-musulmans et de les massacrer tel fut l'ordre donné par
l'Imam El-Syouty.
Chapitre Troisième
Versets abrogés tant dans leurs préceptes que dans la lettre, la calligraphie ou la récitation.
Cela signifie la mise à l'écart de ces versets et leur effacement du coran, bien qu'ils nous soient venus de Mahomet et aient été autrefois écrits dans le coran. Mais s'ils n'existent plus dans la version actuelle, où sont-ils passés?
Commentaires sur cette catégorie:
Saïd El-Kemny (cf. Islameyat, p.590) nous dit: Ce chapitre
fait mention de nombre de versets qui « furent connus du temps du
prophète » mais qui n'apparaissent plus dans le Saint Livre...
Saïd El-Kemny (cf. Islameyat, p.590) nous rapporte ce qu'en
dit El-Zahry: « Abou-Imama m'a raconté qu'un groupe de compagnons
du prophète lui avait déclaré que l'un d'eux se réveilla
au milieu de la nuit pour réciter un chapitre du coran qu'il avait
appris par coeur, mais il ne put se souvenir d'aucun de ces versets sauf:
« Au nom d'Allah, le Miséricordieux. » Aussi alla-t-il
voir le prophète pour l'interroger sur ce chapitre, et d'autres
vinrent avec lui pour le soutenir. Et tous l'interrogeaient. Mais il resta
silencieux pendant une heure puis leur fit cette réponse: «
Ils ont été abrogés hier. » (cf. Jamal Ed-Din
Ibn El-Jozy: les abrogés du coran p.589)
Une question se pose: Pourquoi Dieu lui aurait-t-il révélé
ces versets, s'il voulait ensuite les abroger?
Abou-Bakar El-Razy nous donne ce commentaire sur les versets dont
la récitation et les préceptes ont été
abrogés: Dieu les a fait oublier, c'est la raison pour laquelle
ils ont disparu des mémoires des croyants, afin qu'ils ne les récitent,
ni ne les écrivent dans le coran. Ainsi ils disparaitraient complètement.
(cf. Galal Ed-Din El-Syouty: la perfection dans les enseignements du coran,
2ème partie, p.26)
La question est de savoir pourquoi dévoiler des versets
pour ensuite les abroger?
Shriek Ibn Assam nous rapporte que Zer disait: Mon père
Ibn Abou-Kaeb m'a demandé: « Comment récite-t-on la
sourate 33 « Les confédérés » ? Et il
ajouta: « Elle a 70 ou 71 versets. » Il ajouta encore: «
Je peux témoigner que quand elle a été révélée
à Muhammad elle était aussi longue que la sourate «
La génisse » de 286 versets. » Il voulait dire par là
qu'elle avait rétréci des trois-quarts!
(Voir El-Thazib: le raffinement ch.10 / 42-44)
(Voir aussi Galal Ed-Din El-Syouty: la perfection dans les enseignements
du coran 2ème partie, p.33)
La question est de savoir où sont les versets manquants, et pourquoi ils ont été révélés?
Témoignage d'Aïcha: La récitation de la sourate «
Les confédérés » comportait au moins deux cents
versets du temps du prophète. Puis Othman a réécrit
le coran, et on n'y trouve plus que ce qu'il y a aujourd'hui (73 versets).
(Voir Galal Ed-Din El-Syouty: la perfection dans les enseignements
du coran?!! 2ème partie, p.26)
Où est le reste? Pourquoi ont-ils été révélés
s'il a fallu les abroger, ou les oublier?..
Témoignage d'Omar: Quelqu'un prétendrait-il que j'ai reçu
l'intégralité du coran? Savez-vous ce que cela représente?
En vérité une bonne part était déjà
perdue, aussi vous pourriez plutôt dire que j'ai reçu ce qu'il
en restait.
(Voir Gala Ed-Din El-Syouty: la perfection dans les enseignements
du coran!!? 2ème partie, p.26)
Où est donc passée l'énorme partie perdue?
Imama Ibn-Sahl nous donne le témoignage de sa tante:
« Le prophète de Dieu nous a récité le verset
de la lapidation: « Le sheikh (l'homme adultère) et la sheikhesse
(la femme adultère), s'ils ont commis l'adultère, tue-les.
» En récompense d'un plaisir mal acquis... »
Ce verset n'existe plus dans le coran actuel. (cf. Galal Ed-Din,
ouvrage cité).
N'est-ce pas une chose étrange?
Témoignage d'Abou-Saïf El-Kelaiy, au sujet de ce que
lui dit un jour Mouslema Ibn-Moukhaled: On m'a parlé de deux versets
du Livre Sacré qui ne sont plus dans le coran, mais sans m'en dire
plus. Mais Abou El-Kounoudd Saad Ibn-Malik Ibn Mouslema aurait déclaré:
« Ceux qui ont cru, et ont suivi le prophète, et ont combattu
au nom de Dieu, et ont dépensé leur argent et eux-mêmes,
ont reçu une heureuse nouvelle: ils sont les vainqueurs, ceux qui
l'ont poussé, soutenu, et ont épousé sa querelle contre
ses adversaires, pour ceux-là personne n'aurait pu savoir ce qui
leur était réservé comme récompense pour ce
qu'ils avaient fait. »
Cette déclaration n'apparait pas dans le coran. (Voir
Galal Ed-Din, ouvrage cité- p.26)
C'est dommage...
Al-Syouty nous rapporte le témoignage d'Adie Ibn-Adie: « Omar a déclaré: « Ne quittez-vous pas vos parents? Et est-ce alors une marque de défiance de votre part? » Et il ajouta pour Zaied Ben-Thabet: « N'est-ce pas? » Et Omar dit aussi à Abderhaman Ibn-Waf: « As-tu vu parmi les versets qui nous sont parvenus: « Combattez comme vous avez combattu au premiers temps » puisque nous n'avons trouvé rien de tel. » Il répondit: « Cela a été retiré du coran de même que d'autres textes. »
Taha Hussein a donné le commentaire suivant sur ce
qu'avait fait Othman Ibn-Affan en brulant les différents corans
et de nombreux versets: « Le prophète nous a déclaré
que le coran est arrivé en sept versions chacune est à
la fois convenable et complète. Aussi en éliminant certaines
parties du coran, et en brulant différentes versions Othman a éliminé
des versets donnés par Dieu et brulé en partie le coran donné
aux musulmans par le prophète de Dieu. L'imam ne saurait éliminer
une seule lettre du coran non plus qu'en changer le texte. Et Othman a
désigné un petit groupe des compagnons du prophète
pour réécrire le coran. Et il ne s'est pas inquiété
de la multitudes des adeptes qui écoutent le prophète et
gardent sa parole en mémoire. Lui-même leur a demandé
de réécrire le coran. Et nous pouvons comprendre la colère
d'Ibn-Massoud, le premier des gardes du coran. Zaied Ben-Thabet (celui
qui fut désigné pour collecter et assembler le coran) était
encore jeune quand Ibn Massoud contesta cette opération et refusa
de bruler les différents corans. Aussi fut-il violemment jeté
hors de la mosquée par Othman.
(Voir: la grande tentation!! El-Fitnah El-Kobra, par Taha Hussein
1ère partie, p.160-183)
N'est-ce pas très curieux?
Voilà l'histoire des versets abrogateurs et des versets
abrogés du coran, certains versets annulés, d'autres remodelés,
mis à l'écart, enlevés soit la transformation du
licite en illicite... Meilleur encore, Dieu a causé l'oubli de certains
versets par son prophète et aussi par les gardiens du coran. Pourquoi
donc les a-t-il révélés d'abord pour les annuler ensuite,
ou les plonger dans l'oubli???
Dieu change-t-il d'avis??
N'avons-nous pas la preuve que le coran est un fatras de contradictions,
de dissemblances, d'incohérences??? Et n'est-ce pas l'opinion même
du coran sur lui-même proclamant (ne méditent-ils pas sur
le coran?): « S'il y avait là autre chose que ce qui est d'Allah,
ils y découvriraient beaucoup de contradictions » (sourate
' « Les femmes » - verset 84)
Quel est ton jugement, cher lecteur, devant toutes ces incohérences??
N'est-ce pas une évidence que le coran est d'un autre qu'Allah,
selon le jugement même du coran sur lui-même: Oui, «
S'il y avait là autre chose que ce qui est d 'Allah, ils y découvriraient
beaucoup de contradictions! »
Nous avons vraiment besoin d'étudier et de connaître
les Ecritures, car en elles se trouvent les réponses de la vie éternelle;
tout particulièrement dans l'Evangile qui rend témoignage
au Christ, à la Vérité, et nous assure de la vie éternelle...
Laisse-moi te dire, cher lecteur, et te donner l'assurance de
ce que je ne porte le discrédit sur aucune religion, je respecte
les croyances de tout être humain, et la liberté de pensée,
mais j'invite chacun précisément à penser, chercher,
creuser, comme l'Islam nous y invite.
Un: Il y a environ 50 versets dans le coran pour nous inciter à
user de notre raison parmi ceux-ci:
1) Sourate 6 « les bestiaux » (Al Baqarah) verset? :
« Ainsi Allah rend-il claires ses lois (Ayât) pour vous afin
que vous puissiez les comprendre. »
2) Sourate 8 « les butins » (Al Anfal) verset 22: «
En vérité, les pires des bêtes, au point de vue d'Allah,
ce sont les sourds, les muets, qui ne comprennent rien . »
3) Sourate 10 « Jonas » (Yunus) verset 100: « Il
couvre de mépris ceux qui n'ont pas de sens. »
4) Sourate 22 « le pèlerinage » - verset 45: «
N'ont-ils pas voyagé dans le pays? N'ont-ils pas des coeurs pour
comprendre? » (Le coeur est considéré comme le siège
de l'intelligence chez les sémites.)
5) Sourate « le critère » (Al Furgan) verset 14(?):
« Imagineriez-vous que la plupart d 'entre eux puisse entendre et
comprendre? »
6) Sourate « le rassemblement » (Al Hashr) verset 14(?):
« Vous pourriez penser qu'ils sont unis, mais leurs coeurs sont divisés,
et cela parce qu'ils sont incapables de comprendre. »
Deux: Les lois islamiques et les discours prophétiques renforcent
le rôle de l'intelligence dans la foi comme l'a bien noté
Sahih El-Bokhary.
Discours n°10) chapitre « Connaître avant d'agir
», d'après la parole du Dieu tout-puissant: « N'oubliez
jamais qu'il n'y a pas d'autre Dieu qu'Allah. »
Sur ce point s'appuie toute la connaissance, et les érudits
qui sont les successeurs des prophètes ont justement hérité
du savoir par l'étude, et ils sont dans l'abondance de ceux qui
suivent les voies du savoir. Dieu leur ouvre la voie du Paradis car Dieu
dit: « Ce sont seulement ceux qui ont la connaissance parmi mes serviteurs
qui craignent Allah. » et il ajoute: « Personne ne peut comprendre
s'il n'a pas aussi la connaissance. »
Et ils diront: « Si nous avions écouté l'esprit
ouvert, alors nous ne serions pas dans les flammes de l'enfer! »
Et il dit: « Ceux qui savent ne valent-ils pas mieux que
ceux qui ne savent pas? »
Et le prophète, la paix soit avec lui, a dit: «
Si Dieu veut le bien pour quelqu'un il le rendra expert en religion »,
et encore : « la connaissance vient par l 'étude. »
Ibn Abbas a dit: « Soyez sages, connaissez la loi. »
Il voulait parler de ceux qui enseignent les petites choses avant d'enseigner
les grandes.
Discours n° 305) Récit de Saïd ben Abou-Mouranem,
de Mohammed ben Ghafir, selon Zaïd (Ibn -Aslam) et d'Ayass ben Abdallah
et d'Abou-Saïd El-Khedry le prophète de Dieu, la paix soit
sur lui, s'en alla à la mosquée, croisa quelques femmes et
leur dit: « O femmes, faites la charité! Je vois que
vous êtes les plus nombreuses parmi les réprouvés.
» Et elles lui demandèrent: « Pourquoi donc, Prophète
de Dieu? » Il leur dit: « Vous jurez autant que vous en avez
le loisir, vous désobéissez à vos amants, et vous
êtes déficientes autant en religion qu'en intelligence. Je
n'ai jamais rien vu de plus néfaste que vous pour l'esprit de l'homme
juste. » Elles lui demandèrent: « Pourquoi sommes nous
déficientes en religion et en intelligence? Prophète de Dieu.
» Il répondit: « Le témoignage d'une femme
n'est-il pas considéré comme valant moitié de celui
d'un homme? » Elles dirent : « Oui. » Et il répondit:
« Voilà pourquoi vous êtes déficientes en intelligence
», ajoutant: « N'est-il pas exact qu'une femme pendant ses
règles ne prie ni ne jeûne? » Elles dirent: «
Oui. » Et il répondit: « Voilà pourquoi vous
êtes déficientes en religion. »
Aussi j'invite chacun à utiliser son esprit et à
rechercher la vérité avec sa raison, à creuser pour
parvenir à la connaissance vraie et à demander à Dieu
de lui révéler la Vérité et de lui montrer
la voie droite. Qu'il le demande honnêtement car le Seigneur a dit:
« Demandez, et vous recevrez - cherchez, et vous trouverez frappez,
et l'on vous ouvrira. »
Petit glossaire:
Dikhr: récitation, dictée
Fitnah: mécréance
Jizyat: tribut
Moushlikoun: les mécréants
Nasekh: abrogé, annulé
Tafsir: exégèse, ou plutôt « explication
»
El Laouh el Mahfouz: l'écriture éternelle, ou, d'après
A. Moussali: « les tablettes bien gardées sur lesquelles est
écrit le texte original du coran ».
El Fitnah el Kobra: la grande tentation
Sourate « la génisse » - El Baqarah
Sourate « la famille d'Imran » - Aal 'Imran
Sourate « la table servie » - El Ma'idah
Sourate « les bestiaux » - El An'am
Sourate « les butins » - El Anfal
Sourate « la repentance » - At Taoubah
Sourate « Jonas » - Yunus
Sourate « le tonnerre » - Ar Ra'd
Sourate « le roc » - El Hadjr
Sourate « l'abeille » - An Nahl
Sourate « la caverne » - El Kahf
Sourate « le pèlerinage » - El Hadj
Sourate « l'araignée » - El Ankabut
Sourate « l'étoile » - An Najim
Sourate « les confédérés » - El Ahzab
Sourate « le Miséricordieux » - El Ghafir
Sourate « le fer » - El Hadid
Sourate « l'assemblée » - El Hashr
Sourate « l'irrésistible » - El Ghâshiyah
Sourate « l'homme couvert d'un manteau » - El Mouzammil
Sourate « les signes du zodiac » - El Bouroudj
Sourate « le Signe évident » - El Furqan
Sourate « les incroyants » - El Kafiroun
Jérusalem: Bayt I-Makdès
Note du traducteur:
Pour ces titres de sourates, les plus souvent citées,
comme pour la traduction de certains mots, comme pour le numéro
des versets, je me suis référé au coran traduit de
l'arabe par Edouard Montet, dans l'édition de la Petite Bibliothèque
Payot 1958 / 1998 / 2001.
© jesusmarie.com pour la traduction française