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Père Zakaria Boutros
Episode 71
La médecine selon Mahomet
 
L'auteur: Père Zakaria Boutros
L'éditeur: WWW.fatherzakaria.com
 
              L'urine de chameau,
 
              Anas ben Malik nous raconte la chose suivante:
Il se trouvait plusieurs malades plutôt mal en point à Médine. Ils allèrent consulter le prophète qui leur  conseilla d'aller voir les gardiens de ses  troupeaux et de leur demander à boire du lait et de l'urine. Ainsi firent-ils, et ils burent du lait et de l'urine de chameau.  Et ils furent guéris! Alors ils tuèrent les gardiens, s'emparèrent des bêtes et prirent la fuite.
              Quand le prophète l'apprit il envoya une équipe pour les prendre en chasse. Elle les rattrapa et les voleurs furent amenés devant lui. Il leur coupa les jambes et les mains et leur creva les yeux. Et il les abandonna dans le désert à l'agonie. (1)
 
              Ainsi l'urine de chameau est un médicament reconnu.
              Nous aimerions que le Docteur Zaghlof El-Nadjar               nous explique ce  miracle scientifiquement...
 
 
              Le miel,
 
              Abou Saïd nous raconte à son tour qu'un homme vint voir le prophète parce que son frère était malade. Il avait la diarrhée. Le saint homme lui dit: « Fais lui prendre du miel ». Et l'homme s'en alla. Puis il revint en disant qu'il avait fait comme on lui avait dit, mais l'état de son frère avait empiré.
              Le prophète lui répondit que si Dieu était digne de confiance, ce n'était pas le cas du ventre de son frère... (2)
 
              Ainsi le ventre peut mentir, mais sûrement pas le miel. Car le miel est un remède bien connu pour guérir les maux de ventre!
 
 
              Le blé noir,
 
              Récit de Khaled ben Saad:
              Comme nous étions sur la route de Médine, Ghaleb tomba malade. Nous rencontrâmes alors
Abou Ottaikk qui nous conseilla de lui donner du blé noir: «  Prenez en cinq à sept grains, écrasez les et mélangez avec de l'huile, puis mettez de cette pâte dans les narines du malade. »
              « J'ai entendu Aïcha dire que le prophète recommandait le blé noir pour guérir de n'importe quelle maladie - exceptée la mort... »(3)
 
              A propos du blé noir:
              Selon Ben Hajar El-Askalany les grains de moutarde, ou de cumin, ou de n'importe quel genre de colle forte tirée d'un arbre que l'on appelle le Kamkam pouvaient remplacer le blé noir!
 
 
 
              La guérison assurée,
 
              Le prophète disait que la guérison dépend de trois choses: la scarification, le miel et le passage au fer rouge.
              La scarification consiste à faire plusieurs entailles sur la peau afin de faire venir le sang pour hâter la guérison.
              Le passage au fer rouge consiste à appliquer sur l'organe malade un objet brulant qui cautérise la peau, toujours dans un but curatif...
 
 
              De l'effet curatif des ailes de mouche,
 
              Abou-Hurairah nous raconte que le prophète avait l'habitude de dire: si une mouche tombe dans votre assiette, enfoncer la dans votre nourriture et mangez le tout, parce que la mouche possède dans une de ses ailes la cause de votre maladie et dans l'autre son remède. (6)
              A Fath El-Babb, il déclara que quiconque doutait de ce que la mouche transporte à la fois la maladie et son remède n'était qu'un ignorant; et l'on sait bien que c'est vrai de nombreux autres animaux. Dieu ne les a-t-il pas faits ainsi, en leur donnant des caractères opposés?
              Ainsi celui qui pose des questions n'est-il qu'un ignorant?!
 
 
              Les sept dattes,
 
              Le prophète a déclaré que, si l'on mangeait chaque matin sept dattes, on ne serait affecté par aucun poison ni aucun mauvais sort, jusqu'à la nuit. (7)
              D'après El-Quortoby, El-Askalany aurait demandé: « Est-ce que ça marche à un moment donné, ou est-ce toujours valable? »
              Le prophète lui répondit: « Les deux cas sont possibles, il faut tout essayer pour savoir – si quelqu'un l'essaie et que ça marche, alors c'est toujours bon; mais s'il essaie sans succès, c'est que ça ne marchait pas »!!!
 
              El-Askalany a dit aussi, comme nous le rapporte Ben El-Quiem: « Les dattes de Médine sont de grande qualité, et elles peuvent débarrasser l'estomac de ses vers. »
              Ainsi, à en croire Ben-Quiem, elles guérissent d'une maladie bien particulière, mais pas de toutes les maladies. Pourtant d'après le discours du prophète on aurait pu penser qu'elles guérissaient de tout – y compris le poison et le mauvais sort???
 
              Voilà notre question, nous la posons aux éminents docteurs de l'islam.
 
 
              De l'invocation en cas de maladie:
 
              Le  prophète a dit: « Quiconque tombe malade doit prier ainsi: « Notre Père qui êtes aux cieux, que Votre Nom soit sanctifié, que Votre Volonté soit faite sur la terre comme au ciel, que Votre Miséricorde s'exerce sur la terre comme au ciel. Pardonnez-nous nos offenses, parce que Vous êtes la bonté même. Que Votre Grâce et Votre Miséricorde effacent ma douleur, et qu'Elles m'en libèrent. » (8)
              Voila, à peu près mot pour mot, la  magnifique prière que nous a laissée le Christ, et que l'on peut lire in extenso dans la Bible.

              La durée de la  grossesse,
 
              Omar nous rapporte cette déclaration du prophète: « Personne ne sait jamais, sauf Dieu, si l'enfant nait effectivement à terme. » (9)
 
              On raconte que deux hommes se disputaient un garçon, chacun d'eux prétendant en être le père. Ils se rendirent auprès d'Omar ben El-Khattab qui interrogea quelques femmes de Korish à ce sujet. Elles répondirent que l'un d'eux avait eu en effet des relations avec cette femme, puis il l'avait quittée. Elle eut ses règles. Du moins saigna-t-elle. Ainsi elle n'était pas enceinte. Mais quand elle eut des rapports avec le second, elle garda en elle sa semence... qui nourrit l'embryon que le premier avait laissé en son sein! Le prophète hurla « Allah Akbar », et attribua l'enfant au premier amant.
 
              Les savants n'étaient pas d'accord sur la durée d'une grossesse. Les uns disaient qu'elle était au maximum de deux ans, les autres peut-être trois ou quatre, et même jusqu'à dix ans...
              D'après El-Darqatly, Aïcha en tenait pour une durée maximum de deux ans.
 
              Quelqu'un vint un jour voir Omar ben El-Khattab et lui dit: « Je suis parti depuis deux ans, et en rentrant j'ai trouvé ma femme enceinte ». Omar était sur le point de la faire lapider quand Mouaz ben Jabal intervint en ces termes: « Ô Prince des croyants, si tu peux condamner cette femme, tu ne peux sûrement pas condamner l'embryon qui est niché dans son sein. Aussi laisse la mettre son enfant au monde. »
              Ainsi en décida-t-il, et elle mit au monde un enfant avec des dents. Le plaignant le regarda attentivement et lui trouva une ressemblance avec lui-même. Il se mit à hurler: « C'est mon fils. Je le jure par le Dieu de la Ka'bah! »
 
              El-Darquatly dit aussi qu'El-Oualid ben Salem soutenait que la grossesse pouvait durer jusqu'à trois ans. Mais Malik lui répliqua que d'après Aïcha ça  ne dépassait pas deux ans. Il répondit: « Qui ose dire cela, nous avons ici la femme de Mohammed ben Ajlanqui qui met ses enfants au monde au bout de quatre années. Et elle est digne de foi, tout comme son mari. »
              El-Moubarak ben Moubarak répondit que la femme de Ben Ajlan, si elle  met quatre ans à faire des enfants devrait être appelée la mère-éléphant!
              Un homme est venu demander au prince d'invoquer la miséricorde de Dieu pour cette femme qui est enceinte depuis quatre ans et dans un état inquiétant. Alors celui-ci invoqua Dieu en ces termes: « Ö Dieu, si cette femme n'a que du vent dans son sein, nous t'implorons de la libérer – et si elle porte une fille, fais que ce soit un garçon,  Ô Dieu Tout-Puissant. Tu peux faire toute chose selon ta volonté. » Et tout le peuple priait avec lui, quand elle mit au monde un  enfant déjà grand, un garçon, qui avait toutes ses dents...
 
              On dit aussi que Mohammed ben Ajlan est resté dans le ventre de sa mère pendant trois ans, et cette dernière mourut alors qu'elle était enceinte. On ouvrit son ventre pour en extraire l'enfant, et il avait déjà des dents!
 
              Abad ben El-Fouad raconte qu'une de ses voisines donna naissance à un enfant après quatre ans de grossesse. Il avait des cheveux jusqu'aux épaules et, quand il vint au monde, il vit un oiseau derrière lui. Il cria pour l'éloigner: il parlait déjà!
              El Malik ne dit-il pas que la grossesse peut durer jusqu'à dix ans?
 
              Nous demandons au corps médical son opinion. Quelqu'un a-t-il déjà entendu parler d'un enfant mis au monde après quatre années de grossesse, avec des cheveux longs et capable de parler!?
              On sait seulement que certains animaux, en particulier des animaux domestiques, portent leur petit pendant onze mois...
              Mohammed a-t-il passé autant de temps dans le ventre de sa mère? Est-ce bien une chose établie, qu'il aurait lui aussi passé quatre ans dans le sein de sa mère!!
 
              On sait en effet, par tous les livres de l'histoire de la vie du prophète, que le père de Mohammed,  Abdallah, a épousé sa mère le même jour que son propre père Abdoul-Moutalib se mariait lui aussi, puisque le père et le fils (Abdoul-Moutalib et Abdallah) ont épousé les deux sœurs le même jour.
              Abdallah, le père de Mohammed, est mort quelques mois plus tard en laissant un enfant dans le ventre d'Amina, sa femme: le futur prophète.
              Son grand-père Abdoul-Moutaleb a eu lui aussi un enfant de sa femme ( la sœur de la mère du prophète, qui est Hamza), et cet enfant est par nature l'oncle du prophète. Il fut tué pendant la bataille d'O'hud, et on dit qu'il avait quatre ans de plus que Mohammed – c'est du moins ce que tous ces livres affirment. Ainsi la seule solution est que Mohammed soit resté quatre ans dans le sein de sa mère!!!
 
 
(1)           Sahih El-Boukhary – livre de médecine – discours n° 5686
(2)             - idem -   chapitre: les remèdes contre le mal de ventre – discours n° 5716
(3)             - idem -  discours n° 5749
(4)           Fath El-Bari, dans l'exégèse de Sahih El-Boukhary par Ben Hahar El-Askalany, 3ème partie, discours n° 2526
(5)           Sahih El-Boukhary – le livre de la guérison – discours n° 5680
(6)          idem – discours n° 5782
(7)           idem -  discours n° 5768
(8)           Sonan Abou-Daoud – livre de médecine – discours n° 3684
(9)           idem – discours n° 4697

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