"Afin de donner à son peuple la connaissance du salut"
(Luc 1:77)
- Introduction.
- Chapitre 1 : Sauvés de la punition du péché.
- Chapitre 2 : Sauvés de la domination du péché.
- Chapitre 3 : Sauvés du corps de péché.
Introduction
Le salut c’est l'histoire d'amour divine déclarée sur la croix et dont les actes sont accomplis tout le long du temps. Nous pouvons simplement dire que ce salut veut dire "secours". Par exemple, quand nous disons le "salut de la noyade" ; nous voulons dire "être secourus de la noyade".
Dans ce concept, nous comprenons le salut du Christ pour nous dans ses trois formes :
1- Sauvés de la punition du péché.
2- Sauvés du règne du péché.
3- Sauvés du corps de péché.
Laissez-nous, cher lecteur, expliquer la signification de ce que nous disons d'une manière plus concise :
Je veux que vous sachiez que le but n'est pas simplement la connaissance
: mais d'abord, et en premier, nous visons la richesse spirituelle gagnée
par ces mots. C'est en l'appliquant à votre vie personnelle et en
la transformant en une conversation entre vous et Dieu en Lui demandant
de vous permettre d'apprécier chaque vérité que vous
lisez pour vivre convenablement.
Si vous aimez ces sujets et que vous en voulez plus, lisez :
Le livre du salut dans le concept Orthodoxe et L'Hérésie
du salut en un moment ; par Sa Sainteté le Pape Shenouda III, que
ses prières inondent notre vie de bénédictions. Amen.
CHAPITRE 1
Sauvés de la punition du Péché
Si l'un de nous commet un quelconque péché, il se blâme
et souffre parce qu'il voit l'ampleur de la colère de Dieu à
cause de son péché. Il estime qu'il mérite la mort
parce qu'il a fait du mal aux yeux de Dieu.
C’est un sentiment sain parce que la Sainte Ecriture dit :
"Car le salaire du péché, c'est la mort" (Romains 6:23)
Si tel est notre sentiment, alors, nous sommes capables de comprendre le sens du salut : Le salut nous sauve de la punition du péché et de sa condamnation.
C’est, aussi, être sauvé du complexe de culpabilité
que nous ressentons à cause du péché. La Sainte Ecriture
le déclare explicitement :
"Il n'y a donc plus maintenant de condamnation pour ceux qui sont dans
le Christ Jésus. La loi de l'Esprit qui donne la vie dans le Christ
Jésus t'a affranchi de la loi du péché et de la mort"
(Romains 8:1)
Le Seigneur Jésus Christ, en mourant sur la croix, nous a rachetés
de la condamnation du péché et a subi dans son corps la punition
pour nos péchés afin de nous libérer justifiés.
La Sainte Ecriture dit :
"Et l'Eternel a fait retomber sur lui nos fautes à tous"
(Esaïe 53:6)
Est-ce que vous faites confiance et croyez-vous, mon frère, en
l'adéquation du sang du Christ versé pour vous pour enlever
la punition que vous méritez ?
La Sainte Ecriture dit :
"Combien plus, maintenant justifiés dans son sang, serons-nous
par Lui sauvés de la colère de Dieu" (Romains 5:9)
Ou bien ; vivez-vous, dans la tristesse, effrayé par la punition éternelle et pas sûr de la justification de Dieu par Son sang ?
En réalité, si vous ne croyez pas à cela. Vous rabaissez la valeur du sang du Christ et de son action expiatrice sur la croix.
N'est-ce pas sur cette forte base de foi que nous avons accepté le mystère sacré du baptême et que nous accomplissons le mystère de la repentance et de la confession pour obtenir le salut de nos péchés ?
Le baptême c’est la mort, l’enterrement et la résurrection avec le Christ pour une vie nouvelle totalement différente de celle des gens du monde qui vivent pour eux-mêmes et pour leurs proches. La nouvelle vie est limitée au Christ, pour Lui et pour glorifier Son nom. Quant au mystère de la repentance, c’est le regrettable mauvais comportement et les actes dans lesquels l'homme tombe par la faiblesse, l'ignorance ou la paresse ; puis se lève, ensuite, pour continuer sa vie spirituelle après s'être débarrassé de la honte du péché.
La Sainte Ecriture dit :
"Si nous confessons nos péchés, Lui, fidèle et
juste, pardonnera nos péchés et nous purifiera de toute iniquité"
(1 Jean 1:9)
Mais, cela signifie-t-il que nous nous livrons aux péchés
et à la méchanceté en comptant sur le sang du Christ
? Non, Je veux que vous remarquiez très bien que quand la Sainte
Ecriture dit :
"Il n'y a donc plus maintenant de condamnation pour ceux qui sont dans
le Christ Jésus parce que la loi de l'Esprit qui donne la vie dans
le Christ Jésus t'a affranchi de la loi du péché et
de la mort" (Romains 8:1)
Elle continue, disant :
"Ceux dont la conduite n'obéit pas à la chair mais à
l'esprit"
Le Seigneur Jésus Christ a dit Lui-même au malade de Bethesda
après l’avoir guérit de la maladie du corps et du péché
:
"Te voilà guéri ; ne pèche plus, de peur qu'il
ne t'arrive pire encore"(Jean 5:14)
L'apôtre Paul confirme, ceci, en disant :
"Que dire alors ? Qu'il nous faut rester dans le péché,
pour que la grâce se multiplie ? Certes non ! Si nous sommes morts
au péché, comment continuer de vivre en lui ?"
(Romains: 6:1,2)
Le salut ou rachat de la punition a déjà été
réalisé par le sang du Christ et Son acte expiatoire sur
la croix. Il nous est transféré par les mystères de
l'église.
Sa Sainteté le Pape Shenouda III a dit :
"Vraiment, le salut a été accompli sur la croix par le
sacrifice du sang du Christ ; mais le transfert de ce salut au gens est
fait par l'Eglise, dans le sacerdoce et les mystères".
(Livre : L’Hérésie du Salut en Un Moment)
Ceci était la première forme de salut ; la seconde est
:
CHAPITRE 2
Sauvés du règne du péché
Ceci est la deuxième signification du salut ou la deuxième forme de salut. Sauvé de la domination du péché et de son amour n'est pas moins important ni de plus de valeur que sauvé de la vengeance du péché et de sa punition.
Le repenti, dans sa faiblesse, peut se trouver incapable de se débarrasser de la domination et de la puissance du péché et peut atteindre le point extrême du désespoir.
Mais grâce à Dieu, avec Jésus Christ notre Seigneur
sur qui il est dit :
"Qu’Il est capable de sauver de façon définitive ceux
qui par Lui s'avancent vers Dieu, puisqu’IL est toujours vivant pour intercéder
en leur faveur "(Hébreux 7:25)
Le salut, ou la libération, de la domination du péché a deux formes :
1 – Le rôle divin :
Divr
C’est sûr que le Seigneur Jésus a non seulement payé
notre dette, mais IL nous a aussi donné Son esprit qui nous libère
de la domination, de l’amour et de la servitude du péché.
Notre maître, l’apôtre Paul, parle de son expérience
au sujet de cette question. Après avoir pleuré de douleur
:
"Mais j'aperçois une autre loi dans mes membres qui lutte contre
la loi de ma raison et m'enchaîne à la loi du péché
qui est dans mes membres"(Romains 7:23,24)
Il a dit, aussi :
"Je puis tout en Celui qui me rend fort"(Philippiens 4:13)
Le secret dans vos défaites successives, mon frère, c’est que vous ne laissez pas le Saint-Esprit remplir toute votre entité pour vous libérer de l'esclavage du péché. Continuez à prier avec foi et avec plein de désir, comme l'église nous l’a enseignés :
"Oh ! Roi Céleste Consolateur, Esprit de vérité, Toi qui est partout présent et qui emplis tout. Trésor de biens et Donateur de vie. Viens et demeure en nous. Purifie nous de toute souillure et sauve nos âmes. Toi qui est Bonté" (Agbia).
Mis à part cela, la puissance du Christ émane entièrement sur nous par le mystère du Myron (ou le mystère de la confirmation) et le mystère de la communion pour devenir confirmés en Dieu et Lui en nous. Quand nous sommes confirmés en Lui nous pouvons accomplir notre rôle humain.
2 – Le rôle humain :
Le rôle humain inclut la nécessité de la lutte contre le monde, le diable et le "vieil homme" ou (vieux moi) corrompu.
(1) Lutte contre le monde :
Notre maître, le Bien-aimé Jean, nous invite à lutter
contre l’amour du monde en disant :
"N'aimez ni le monde ni ce qui est dans le monde. Si quelqu'un aime
le monde, l'amour du Père n'est pas en lui. Car tout ce qui est
dans le monde - la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l'orgueil
de la richesse - vient non pas du Père, mais du monde. Car le monde
passe avec ses convoitises ; mais celui qui fait la volonté de Dieu
demeure éternellement "(1Jean 2:15-17)
Donc, un croyant devrait être constamment en guerre, pour rejeter les offres du monde, par ses pensées qui séparent son union avec son Rédempteur et Sauveur le Seigneur Jésus Christ.
(2) Lutte contre le diable :
Notre maître, l’apôtre Pierre, dit :
"Soyez sobres, veillez. Votre partie adverse, le Diable, comme un lion
rugissant, rôde, cherchant qui dévorer. Résistez-lui,
fermes dans la foi…"(1 Pierre 5:8, 9)
Donc, nous devons résister au diable par une guerre sacrée tous les jours de notre vie.
A- Lutte contre le "vieil homme" (vieux moi) :
Notre maître, l’apôtre Paul, dit :
"Comprenons-le, notre vieil homme a été crucifié
avec lui, pour que fût réduit à l'impuissance ce corps
de péché, afin que nous cessions d'être asservis au
péché...
Que le péché ne règne donc plus dans votre corps
mortel de manière à vous plier à ses convoitises"(Romains
6 :6, 12)
Dans cela, nous remarquons deux faits :
+ Le premier fait : est-ce que notre "vieil homme", (vieux moi), a été
crucifié avec le Christ par le baptême ?
+ Le deuxième est que ce corps mortel a toujours des désirs
auxquels nous ne devrions pas obéir.
Comment cela peut-il être ?
Comment le corps mortel peut-il avoir des désirs ?
Ce problème compliqué peut être résolu par
cet exemple qui l'explique et lui donne une solution :
Un criminel, qui a été condamné à mort,
n'est pas exécuté immédiatement dans l’auditoire du
tribunal tout juste après le jugement ; mais il est remis en prison
en attendant le moment de l'exécution de la décision. Entre
ce moment de la décision du jugement et jusqu'à son exécution,
ce criminel est-il considéré comme mort ou non ?
En fait, il est mort et en même temps il est vivant.
Légalement il est mort, pourtant dans la réalité
il est encore vivant.
C’est ainsi qu’est le "vieil homme" (vieux moi) corrompu. Il est considéré légalement mort depuis le baptême où, lorsque baptisé, il a accepté la peine capitale de son "vieil homme" ; mais en réalité il est encore vivant jusqu'à ce que la peine de mort soit exécutée à la deuxième venue du Seigneur Jésus Christ.
C’est pour cela que la lutte contre les désirs et les convoitises
de ce corps est obligé et ceci est le concept de la lutte spirituelle
contre le "vieil homme" corrompu.
Sa Sainteté le Pape Shenouda III a dit :
Je suis sauvé, Oh ! Dieu, par ta mort ; et je suis sauvé
par ta vie en moi. C’est l'idée saine du salut dans le concept orthodoxe.
Nous avons été sauvés par la mort du Christ quand
nous sommes morts avec Lui au baptême et nous sommes sauvés
aussi par la vie de Christ en nous, en nous abandonnant complètement
à Sa volonté dans nos vies.
(Livre : Le Salut dans le Concept Orthodoxe Page 31)
Nous devons, encore, élaborer la troisième forme du salut
qui est celui d’être sauvés du corps du péché.
CHAPITRE 3
Sauvés du corps de péché
Ceci est la troisième forme du concept du salut. Le croyant reste tous les jours de sa vie dans une guerre malfaisante contre le diable, le corps et le monde.
Alors, il attend l'arrivée du Seigneur Jésus Christ du ciel pour le libérer du corps de péché. C'est pour cela que notre salut est accompli par la transformation de nos corps terrestres en corps spirituels, lorsque notre Dieu apparaît dans Sa gloire.
Notre maître, l’apôtre Paul, dit :
"Oui, je vais vous dire un mystère : nous ne mourrons pas tous,
mais tous nous serons transformés. En un instant, en un clin d’œil,
au son de la trompette final, car elle sonnera, la trompette et les morts
ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons transformés"
(1Corinthiens 14 :51, 52)
Sa Sainteté le Pape Shenouda III dit, à ce sujet :
Ceci est l'autre salut, quand nous enlevons ce corps mortel et porterons
le corps glorifié après la deuxième venue du Christ
(Livre du salut dans le concept Orthodoxe Page 108)
Saint Augustin a élaboré le concept du salut très
clairement lorsqu’il a dit :
Si quelqu'un me demande si nous avons été sauvés
par le baptême - alors je ne peux pas nier cela, puisque l'Apôtre
dit :
"Il nous a sauvés par le bain de la régénération
et de la rénovation en l’Esprit Saint"(Tite 3:5)
Mais s'il me demande si nous avons été complètement
sauvés de tout par le baptême - je réponds que
ce n'est pas comme ce que l’apôtre a dit :
"Car notre salut est objet d’espérance, et voir ce qu’on espère,
ce n’est plus l’espérer : Ce qu’on voit, comment pourrait-on l’espérer
encore ? Mais espérer ce que nous ne voyons pas, c’est l’attendre
avec constance"(Romains 8: 24,25)
Puis Saint Augustin explique en disant :
Parce que le baptême efface généralement tous les
péchés, mais il n'enlève pas la faiblesse humaine
contre laquelle le renouvelé continue de résister par sa
lutte sacrée.
Il continue, disant :
Mais cette faiblesse, qu'il combat par une lutte entre une chute et
un relèvement jusqu'à la mort, finira par une autre rénovation
dont Dieu dit :
"Quand le Fils de l’homme siégera sur Son trône de gloire,
vous siégerez vous aussi sur douze trônes" (Matthieu
19:28)
Dieu appelle la dernière résurrection : le renouveau, et l'apôtre Paul l'a appelée :
(l’adoption et la rédemption), comme il a dit :
"…Nous-mêmes qui possédons les prémices de l’Esprit,
nous gémissons nous aussi intérieurement en attendant l’adoption,
la rédemption de notre corps"
Puis, Saint Augustin se demande et se dit :
Est-ce que nous n'avons pas été renouvelés ? Nous
avons obtenu l'adoption et la rédemption que nous devons attendre
patiemment.
(Pères de Nicene et Post Nicene, Premières séries,
Vol. 5 page 404)
Enfin je vous souhaite, Cher Frère lecteur, toute la grâce
dans votre lutte spirituelle pour apprécier la vie éternelle
à laquelle vous avez été invité.
© jesusmarie.com pour la traduction française
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