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Saint Jérôme
Fragments sur Tous les Livres de l'Ancien Testament

Les Hébreux ont vingt-deux lettres dans leur alphabet, comme il paraît par la langue des Syriens et des Chaldéens qui en ont un pareil nombre, et dont le langage se rapproche de celui des mêmes Hébreux; car, quoique la figure des lettres des uns et des autres soit différente, elles ont cependant le même son et la même valeur. Les Samaritains même écrivent le Pentateuque de Moïse avec vingt-deux lettres, encore que leurs caractères soient différents de ceux des Hébreux, tant dans les points et les accents que dans la figure de chaque lettre; et personne n'ignore que et fut Esdras, fameux docteur de la loi, qui changea le premier les anciens caractères hébreux aussitôt après la captivité et le rétablissement du temple sous Zorobabel, et qui mit à leur place les lettres hébraïques dont nous nous servons aujourd'hui, les caractères des Samaritains ayant été jusqu'alors ceux dont les Hébreux se servaient. Aussi voit-on le grand nom de Dieu, qui n'a que quatre lettres, écrit avec ces anciens caractères en quelques exemplaires grecs de l'Ecriture. De plus, quand on fait le dénombrement des lévites et des prêtres dans le livre des Nombres, la supputation ne va qu'au nombre de vingt-deux, ce qui se rapporte figurément aux lettres de l'alphabet. Enfin nous voyons que les psaumes trente-six, cent dix, cent onze, cent dix-huit et cent quarante-quatre, quoique leur poésie soit fort différente, ne contiennent pas plus de vingt-deux lettres dans l’ordre de leur alphabet. Les Lamentations de Jérémie et son Oraison, avec le dernier chapitre des Proverbes de Salomon , qui commence par ces paroles : « Qui est celui qui pourra trouver une femme forte?» tout cela, dis-je, nous marque le même nombre de vingt-deux lettres de l'alphabet des Hébreux. Or il faut remarquer qu'il y a cinq lettres que les Hébreux écrivent différemment au commencement et à la fin des mots, et qu'ils appellent pour cette raison: les lettres doubles; savoir : caph, mem, nun, phe, sade. C'est aussi ce qui a donné lieu aux Juifs de regarder cinq livres de l’Ecriture comme des livres doubles, et de ne faire qu'un même volume des deux livres de Samuel, un autre des deux livres des Rois, un troisième des deux livres des Paralipomènes, un quatrième du livre d’Esdras et de Néhémias, et le cinquième de la Prophétie de Jérémie et de ses Lamentations. Comme donc le nombre de vingt-deux lettres suffit pour écrire en hébreu tout ce que nous voulons dire et pouvons penser, de même devons-nous aussi reconnaître vingt-deux livres de l'Ecriture, comme si c’étaient les premiers éléments d'une grammaire dont on se sert pour instruire, l'homme juste, encore enfant et imparfait, dans la loi de Dieu.

Le premier livre de l’Ecriture , que nous nommons la Genèse, porte le nom de Bresith chez les Hébreux. Ils appellent l'Exode Elle smoth, le Lévitique Vajecra, les Nombres Vaje dabber, le Deutéronome Elle adde barim. Ce sont là les cinq lettres de Moïse que les Hébreux appellent proprement thora, c'est-à-dire: la loi.

La seconde classe des livres de leur canon est celle de ceux qu'ils appellent Prophètes, et ils la commencent par le livre de Jésus, fils de Navé, que les Hébreux nomment Josué ben Nun (Josué, fils de Nun). Après celui-là ils font suivre les Juges, et ils le nomment Sophtim, n'en faisant qu’un même volume avec le livre de Ruth, parce qu'ils prétendent que cette histoire est arrivée dans le temps des juges. Le troisième livre de cette même classe s'appelle Samuel : nous le divisons en premier et en second livre des Rois. Le quatrième se nomme Malachim : c'est le troisième et le quatrième livres des Rois joints ensemble; et ils ont raison d'appeler ces livres Malachim, c'est-à-dire : les rois, plutôt que Malachoth, les royaumes, puisqu'ils ne contiennent pas l'histoire générale de plusieurs nations et de leurs empires, mais seulement l’histoire particulière des rois du peuple d'Israël, divisé en douze tribus. A ceux-là succèdent Isaïe, Jérémie, Ezéchiel, et les douze petits Prophètes qu'ils nomment thare asra, deux et dix, dont ils font le huitième livre de cette seconde classe des livres des Prophètes.

Ils mettent dans la troisième classe les livres qu'ils nomment : hagiographes, savoir : Job, David, dont ils divisent les psaumes en cinq parties, quoiqu'ils ne les comptent que pour

un seul volume; puis Salomon, qui comprend le livre des Proverbes, qu'ils nomment Masaloth, c'est-à-dire, paraboles; le livre de l’Ecclésiaste, qu'ils appellent Coeleth; et le Cantique des cantiques, auquel ils donnent le titre de Sir Assirim. Le sixième livre de cette classe est Daniel, le septième Dabre Jamin, c'est-à-dire : le journal, que nous pourrions plutôt appeler : les chroniques de l'Ecriture, quoique nous lui ayons donné le titre de Paralipomènes , le partageant en deux livres. Esdras et Néhémias, divisés en deux livres chez les Grecs et les Latins, n'en font qu'un chez les Hébreux, qu'ils nomment Ezra. Enfin le neuvième et dernier livre est celui d'Esther.

Par cette supputation, nous voyons que les Hébreux ne comptent que vingt-deux livres dans leur canon : cinq de Moïse, huit de la classe des Prophètes, et neuf de celle des hagiographes. Il est vrai que quelques-uns comptent à part, parmi les hagiographes, le livre de Ruth et le Cinoth (les Lamentations), parce qu'ils prétendent qu’il faut diviser le canon des Ecritures en vingt-quatre livres : nous en avons une idée dans l'Apocalypse de saint Jean, qui nous représente vingt-quatre vieillards prosternés devant le trône de l'agneau et mettant leurs couronnes à ses pieds, pendant que les quatre animaux pleins d'yeux devant et derrière , c'est-à-dire : regardant le passé et l'avenir, se tiennent debout et disent incessamment « Saint, saint, saint est le Seigneur tout-puissant, qui était, et qui est, et qui sera. »

Ce prologue sur les Ecritures doit être regardé comme une tête armée, couverte d'un casque et propre à défendre tous les livres que je traduis d'hébreu en latin; et l'on doit remarquer que tous les autres qui ne sont pas compris dans le dénombrement que je viens de faire doivent être mis parmi les livres apocryphes. On se souviendra donc que le livre de la Sagesse, qu'on attribue ordinairement à Salomon, le livre de Jésus, fils de Syrach, celui de Judith , de Tobie et du Pasteur sont exclus du canon et du catalogue de l'Ecriture. J'en dis de même des livres des Machabées, dont j'ai vu le premier écrit en hébreu. Pour le second ,. il a été d'abord écrit, en grec, comme il est aisé de le reconnaître par le style du livre même et ses expressions toutes grecques.

Cela supposé, je vous conjure , lecteur, ne regardez point mon travail comme si je ne l’avais entrepris que pour condamner celui des anciens. Vous savez que chacun offre ce qu'il peut pour la construction du tabernacle de Dieu; que les uns donnent de l'or, de l'argent et des pierres précieuses, et que d'autres offrent du lin fin, de la pourpre, de l’écarlate et de l’hyacinthe : ce sera beaucoup pour moi si je puis seulement offrir des peaux et des poils de chèvre; quoique l'apôtre saint Paul nous enseigne que les choses qui paraissent en nous les plus méprisables ne laissent pas d'être les plus nécessaires. De là vient que toutes les richesses et toutes les beautés du tabernacle, pour marquer en figure la différence de l’Eglise d'à présent d'avec l’Eglise future et bienheureuse , n'étaient couvertes que de peaux et de cilices; de sorte que les choses les plus viles mettaient à couvert des injures de l'air celles qui étaient estimées les plus précieuses.

Lisez donc d'abord ma traduction des livres de Samuel et des livres des Rois (je dis ma traduction, car nous pouvons bien regarder comme nôtre un travail que nous mettons au jour après l'avoir corrigé et revu exactement), et lorsque vous y remarquerez beaucoup de ;choses que vous ignoriez auparavant, avouez, si vous avez de la reconnaissance, que je suis un

fidèle traducteur; ou, si vous êtes ingrat,dites que je n'ai fait qu'une paraphrase. Toutefois, quelque chose que vous en puissiez dire, ma propre conscience me rend le témoignage que je n'ai rien changé dans ma version de tout ce qui est contenu dans la vérité du texte hébreu. Si vous avez de la peine à me croire, lisez les exemplaires grecs et latins, et conférez-les avec ma traduction ; et quand vous rencontrerez des leçons et des choses différentes, interrogez quel Hébreu il vous plaira, et demandez-lui à laquelle des versions vous devez vous arrêter. Que s'il vous répond que la mienne est la véritable, je ne crois pas que vous le preniez pour un devin, encore que vous voyiez que nous nous sommes rencontrés dans une même explication.

SUR LE PROPHÈTE ABDIAS. A PAMMAQUE.
 

Quand j'étais enfant je parlais en enfant, je jugeais en enfant, je raisonnais en enfant ; mais depuis que je suis devenu homme, je me suis défait de tout ce qui tenait de l’enfance. Si l'Apôtre a fait des progrès, et si chaque jour il a oublié te qu'il avait déjà fait, pour s'avancer vers quelque chose de plus parfait et obéir à la parole du Sauveur, qui défend à ceux qui ont mis la main à la charrue de regarder derrière eux, ne dois-je point espérer, à plus forte raison, émoi qui ne suis point arrivé à l'état d'un homme parfait, à la mesure de l'âge de Jésus-Christ, qu'on me pardonnera une faute que j'ai faite en ma jeunesse, lorsque poussé par mon extrême ardeur de l'étude des Ecritures, j'osai entreprendre d'expliquer le prophète Abdias dans le sens allégorique, n'étant pas encore assez instruit du sens historique et littéral. J'avais alors une  forte passion pour l'intelligence du sens mystique et figuré des Ecritures; et parce que j'avais lu dans l’Evangile que tout est possible à ceux qui ont la foi, j'oubliais en même temps ma propre insuffisance, et je ne faisais pas attention que les dons sont différents dans l'Eglise, et que tous n'y possèdent pas les mêmes grâces. La connaissance que je croyais avoir des belles-lettres et des sciences humaines était cause que je me croyais, et me flattais de pouvoir lire un livre scellé. Mata qu'il y avait en moi de la témérité et de l'imprudence d'oser espérer de réussir dans l'explication de ce livre, pendant que les vingt-quatre vieillards et les animaux mystérieux, tous pleins de lumières, se lèvent de leurs trônes pour se prosterner devant l'agneau et lui rendre gloire, en confessant leur propre ignorance! Dieu ne m'avait pas encore ordonné d'annoncer sa parole, et je ne pouvais me flatter que la pratique de ses commandements m'en eût mérité l'intelligence. J'avais mis en oubli cette parole de l'Evangile : « Bienheureux sont ceux qui possèdent la pureté de cœur, parce qu'ils verront Dieu. » Enfin, quoique mes lèvres n'eussent point été purifiées par un charbon ardent pris sur l'autel, et que le Saint-Esprit n'eût point encore dissipé les ténèbres de mes anciennes erreurs, j'avais néanmoins la hardiesse de dire avec un prophète : « Me voici, envoyez-moi.

Je croyais que cette première épreuve de mon petit génie demeurerait inconnue et cachée dans ma cassette, et j'avais destiné au feu un ouvrage si imparfait; mais je fus bien surpris d'en voir un exemplaire entre les mains d'un jeune homme qui venait d'Italie, et qui était à peu près du même âge que moi quand je fis ce commentaire. Lorsque je le vis louer si hautement mes explications allégoriques, je vous avoue que je fus étonné que mon livre, malgré la faiblesse de son style, eût des admirateurs. J'entrai, en admiration à cause que, si mal écrit que soit un livre, il ne laisse pas d'avoir des approbateurs. Il louait ce qui me faisait rougir de confusion, et élevait jusqu'au ciel les sens mystiques que j'avais trouvés dans les paroles du prophète, pendant que je tenais baissés les yeux vers la terre de peur qu'on ne s'aperçût de la honte qui paraissait sur mon visage.

Mais quoi donc! faut-il que je condamne tout-à-fait et que je désavoue les premiers essais de ma jeunesse? Non, ce n'est point là mon dessein, car je sais que pour la construction du tabernacle on n'offrit pas seulement de l'or, mais qu'on fit aussi des présents d'étoffes de poils de chèvre. Nous lisons même dans l'Evangile que toutes les offrandes des riches ne furent pas si agréables à Dieu que deux oboles d'une pauvre femme veuve. Je donnais donc en ma jeunesse ce que je pouvais avoir en ce temps-là, et maintenant je rendes au Seigneur tout le profit que j'ai fait en plusieurs années, me souvenant que c'est par sa grâce que je suis ce que je suis, et avouant que je me suis beaucoup appliqué à l'étude des Ecritures durant trente années qui se sont écoulées depuis mon premier coup d'essai. J'ai trouvé un père plein de bonté, qui reçoit avec empressement ses enfants quand ils reviennent de leurs égarements, et qui, n'attendant point qu'on se présente à la porte, va lui-même au-devant de ceux qui reviennent, pour leur donner Panneau et le riche vêtement qu'il leur avait fait préparer. Quoique le frère aîné en témoigne du chagrin et de la jalousie, et qu'il ose leur reprocher les débauches passées, les anges du ciel font retentir des concerts harmonieux et se réjouissent du salut de ceux qui font pénitence.

Au reste, mon cher Pammaque, que j'aime plus que n a vie, je composai ce premier commentaire mystique aussitôt après que nous eûmes quitté vous et moi les écoles de rhétorique, et dans le temps que je songeais, avec mon cher Héliodore, à me retirer du monde et. à aller vivre solitaire dans le désert de Chalcide, sur les confins de la Syrie et de l'Arabie. Puis donc qu'un ouvrage que je croyais n'être connu de personne est devenu si public malgré moi, je tâcherai de revenir sur mes pas, et de redresser les lignes qui tombent et qui vont de travers. J'étais alors encore tout enfant, et à peine avais-je appris à bien écrire; ma main était chancelante, mes doigts tremblaient encore en écrivant. Actuellement, quand je n'aurais fait d'autres progrès, je suis du moins persuadé de cette belle maxime attribuée à Socrate : « Je sais que je ne sais rien. »

Mais Cicéron, l'honneur de votre ville, ne se plaint-il pas lui-même de n'avoir pas écrit d'abord très bien, et, pendant un temps, d'avoir laissé échapper des fautes de commençant? Si donc ce célèbre orateur a trouvé des défauts et dans ses livres à Hérennius et dans ses pièces de rhétorique (que je regarde comme des pièces achevées), et s'il a méprisé ces ouvrages en les comparant à ceux qu'il a composés dans sa vieillesse, pourquoi ne me sera-t-il point permis de regarder mon premier commentaire sur Abdias comme l’ouvrage imparfait d'un jeune homme, et celui que je fais présentement comme le travail d'un homme qui est arrivé à la maturité de la vieillesse? Je pourrais encore me défendre par l'exemple de Tertullien, d'Origène et de Quintilien, même dans les douze livres où ce dernier donne des règles pour former un orateur.
 

SUR LA TRADUCTION DU PROPHÈTE ISAIE. A PAULA ET A EUSTOCHIA.
 

Il ne faut pas s'imaginer que les livres des Prophètes sont écrits en vers dans l'original hébreu, comme le livre des Psaumes et les livres de Salomon, parce qu'on les voit divisés en versets dans la traduction latine. Le traducteur a cru être agréable au public en distinguant cette nouvelle traduction par un ordre nouveau, comme on a fait autrefois pour les ouvrages de Démosthène et de Cicéron.

Je me suis livré à une étude particulière d'Isaïe, que j'appellerai le prince des prophètes, non à cause de sa haute naissance, mais à cause de la beauté de son génie, de l'éclat et de la force de son éloquence. Ses idées sont grandes et magnifiques, ses pensées sont fortes et élevées, ses images sont nobles et majestueuses, et son style est brillant et énergique.

Aussi a-t-il été difficile de conserver dans la traduction toutes les beautés et toute la noblesse de ses expressions. D'un autre côté, il est bon de prévenir qu'il est tout aussi bien un évangéliste qu'un prophète ; car il nous révèle d'une manière si claire et si frappante tous les mystères de Jésus-Christ et de l'Eglise, qu'il semble plutôt raconter des choses passées que prédire des choses à venir. Et je pense que c'est ce qui a engagé les Septante , comme il sera facile de le remarquer en lisant cette traduction, à omettre plusieurs passages et à cacher aux païens les mystères de la religion judaïque, de peur de donner les « choses saintes aux chiens » et de jeter les perles devant les pourceaux.

Je sais au reste combien les prophètes sont difficiles à expliquer et je n'ignore pas que je m'expose à la censure de ceux qui, par une secrète envie, méprisent tout ce qui parait leur être supérieur. Je m'attends donc à me voir livré à toutes les attaques de l’envie et de la médisance. Mais comme les Grecs, qui néanmoins se servent de la version des Septante, ne laissent pas que de consulter les traductions d'Aquila, de Symmaque et de Théodotien, soit pour profiter de leurs lumières, soit pour mieux entendre les Septante en comparant toutes ces versions avec la leur, je prie ces lecteurs difficiles qui ne trouvent rien à leur goût de me permettre d'ajouter encore une traduction à celles que l'on a déjà données au public, et je les conjure de prendre la peine de la lire avant que de la mépriser, de peur qu'on ne les accuse de ta condamner plutôt par prévention et par caprice que par raison et avec connaissance de cause.

Mais je reviens à Isaïe. Ce prophète a para dans Jérusalem et dans la Judée avant la captivité des dix tribus. Il prédit tantôt en général, tantôt séparément, tout ce qui doit arriver aux deux royaumes de Juda et d'Israël. On di. rait qu'il est entré dans le secret des desseins de la sagesse divine, et que Dieu n'a rien eu de caché pour lui; car, bien qu'il semble n'avoir en vue que les affaires de son temps et le rétablissement des Juifs après la captivité de Babylone , il est cependant certain que sa grande affaire est de nous indiquer la vocation des gentils et l'avènement de Jésus-Christ. Comme ce divin Sauveur est l'unique objet de votre affection, je vous supplie aussi, mesdames, de le prier, avec une ardeur égale à votre amour, de me tenir compte un jour des chagrins et des ennuis que me font maintenant éprouver mes ennemis, qui ne se fatiguent ni de m'attaquer, ni de me diffamer de toutes les manières; car notre Seigneur sait bien que je ne me suis appliqué avec tant de soin et de travail à l'étude d'une langue étrangère que pour empêcher les Juifs d'insulter plus longtemps à son Eglise, et de lui reprocher que tout est corrompu et défiguré dans nos saintes Ecritures.
 

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