A
quoi Sert le Pape
Abrégé
du Catéchisme de la Persévérance
L'Angelus
Bethléem
Biographies
évangéliques_tome 1
Biographies
évangéliques_tome 2
Catéchisme de Persévérance
Catéchisme des Mères
Catéchisme du Syllabus
Le Cimetière au XIXème
Credo
Les
Disciples de Notre Seigneur
L'Eau
Bénite au XIXème siècle
L'évangélisation
apostolique du Globe
Le Grand Jour Approche
Histoire du Bon Larron
Histoire
de la Société Domestique chez tous les peuples anciens et modernes_t.
1
Histoire
de la Société Domestique chez tous les peuples anciens et modernes_t.
2
Horloge de la Passion
Judith et Esther
Lettres
à Mgr Dupanloup sur l'Education
Marie Etoile de la
Mer
Manuel
des Confesseurs
Opuscules
Où
Allons-nous ? Coup d'oeil sur les tendances de l'époque actuelle.
Où
en sommes-nous ?
Les
Parents de Notre Seigneur
La Peur du Pape
Pie
IX et les études classiques
La
Profanation du Dimanche
La
Question des Classiques ramenée à sa plus simple expression
La Religion dans le
Temps et dans l'Eternité
La
Révolution, 12 tomes_ 1_2_3_4_5_6_7_8_9_10_11_12
Le Seigneur est Mon
Partage
Le
Signe de la Croix au XIXème siècle
Suéma
Traité
du Saint Esprit, tome 1,
Traité
du Saint Esprit, tome 2.
Les Trois Romes
Le
Ver Rongeur des Sociétés Modernes
La Vie n'est pas la
Vie
Voyage à la Côte
orientale d'Afrique.
Notice dans le Dictionnaire de Théologie Catholique
Mgr Jean Joseph Gaume fut le neuvième enfant d’une famille patriarcale de cultivateurs col.1168 début qui, aux plus mauvais jours de la Révolution, avait donné asile aux prêtres persécutés.
Il naquit à Fuans
(Doubs), le 16 prairial an X ou 5 juin 1802.
Il fit ses études
littéraires au petit séminaire d’Ornans et sa théologie au grand séminaire
de Besançon sous la direction de
l’abbé Busson, son cousin, dont le
père avait été condamné à la guillotine par le tribunal révolutionnaire
de Maîche, le 14 octobre 1793. Voir Besson, Vie de M. l’abbé Busson,
Besançon, 1862.
Ordonné prêtre en 1825, il fut deux ans vicaire à Vesoul. Sur l’indication de l’abbé Gerbet, Mgr Millaux, évêque de Nevers, le demanda en 1827, pour professer le dogme dans son grand séminaire et il le nomma chanoine honoraire, dès son arrivée, au mois d’octobre de cette année.
L’abbé Gaume n’occupa la chaire de dogme que durant l’année scolaire 1827-1828. En 1828, il devient supérieur au petit séminaire de Nevers et il réorganisa avec succès cette maison sous le triple rapport de la piété, de la science, et de la discipline. En 1829, tout en gardant cette charge, il fut chanoine titulaire de la cathédrale. Le gouvernement français exigea, en 1831, des supérieurs des maisons d’éducation le serment, imposé par les ordonnances du [col.1168 fin / col.1169 début] 11juin 1828, qu’ils ne faisaient pas partie d’une congrégation non approuvée. Quoique prêtre séculier, l’abbé Gaume refusa une déclaration que le droit civil n’avait pas le droit de lui demander, et il quitta le petit séminaire. Il dirigea dès lors le catéchisme de persévérance des jeunes filles de toute la ville, œuvre dont il fut chargé pendant vingt ans. Il initiait ses élèves, dont le nombre dépassait 300, à la pratique des bonnes œuvres, et il était lui-même président de l’ouvre de saint François-Xavier pour les ouvriers et directeurs de la conférence de saint Vincent de Paul.
Au cours d’un voyage à Rome en 1842, il reçut de Grégoire XVI la croix de l’ordre de saint Sylvestre en récompense de son dévouement au Saint-Siège et des services qu’il avait rendus à la religion par ses ouvrages. Le 19 août 1842, il donna sa démission de chanoine titulaire pour être vicaire général de Mgr Dufêtre ; il eut part à l’administration diocésaine à ce titre jusqu’en 1852 ; il démissionna alors en raison de son dissentiment avec le prélat au sujet des classiques chrétiens. Il avait ouvert la controverse sur l’abandon des auteurs païens de l’antiquité et il menait campagne avec Louis Veuillot contre Mgr Dupanloup.
Au mois de novembre 1852, l’évêque de Nevers adressa à son clergé une circulaire dans laquelle il prenait parti contre les idées de son vicaire général. L’abbé Gaume quitta Nevers, tout en demeurant chanoine d’honneur de la cathédrale, et se retira à Paris auprès de ses frères, qui étaient libraires-éditeurs. Le comité ecclésiastique de Pontarlier l’avait présenté aux suffrages des électeurs de l’arrondissement, en 1849, pour la députation.
L’université de
Prague lui avait donné le titre de docteur en théologie, le 28 août
1848 ; les évêques de Reims, de Montauban et d’Aquila le nommèrent
vicaire général (ce dernier le 13 juin 1856). Pie IX l’éleva, en 1854,
à la dignité de protonotaire apostolique ad instar participantium. En
1872, le préfet de la Propagande lui confia la charge de directeur général
de l’œuvre apostolique, destinée à venir en aide aux missionnaires.
Il mourut à Paris le 19 novembre 1879. il fut, toute sa vie, un prêtre
pieux et zélé, d’un caractère bon et affable, très dévoué à l’Eglise
et au siège apostolique.
Son activité littéraire fut très féconde, et la liste de ses publications, qui n’ont pas toutes la même valeur, est longue.
Il débuta par l’ouvrage
:
Du catholicisme
dans l’éducation, in-8°, Paris, 1835 ; 2e édit., 1850, qui
fut le prélude de la question des classiques. Il s’occupa ensuite de
l’instruction et de la formation religieuse de la jeunesse : Le
grand jour approche, ou lettres sur la première communion, in-18,
1836 ; 12 édit., 1898 ;
Le manuel des
confesseurs, in-8°, 1837 ; 11 édit., 1880 ;
Catéchisme
de persévérance, ou exposé de la religion depuis l’origine du monde
jusqu’à nos jours,
8 in-8°, 1838 ; 13e édit., 1889 ;
Abrégé du
catéchisme de persévérance, in-18, 1839 ; 41e édit., 1913 ;
il traduisit ensuite
Selva, ou recueil de matériaux, de discours et d’instructions
pour les retraites ecclésiastiques, de saint Alphonse de Liguori,
2 in-18, 1840 ;
Où allons-nous
? Coup d’œil sur les tendances de l’époque actuelle, in-8°,
1844 ; Histoire domestique chez tous les peuples anciens et modernes,
ou influence du christianisme sur la famille, 2 in-8°, 1846 ;
2e édit., avec une introduction nouvelle, 1854 ;
L’Europe en
1848, ou considérations sur l’organisation du travail. Le communisme
et le christianisme, in-8°, 1848 ;
Les trois Rome,
journal de voyage en Italie, 4 in-8°, 1848 ; 4e édit., 1876 ;
La profanation
du dimanche, considérée au point de vue de la religion, de la société,
de la famille, de la liberté, du bien-être, de la dignité humaine et
de la santé, in-16, [col.1169 fin / col.1170 début] 1850 ; 3e
édit., 1870 (ouvrage destiné à l’œuvre de saint François-Xavier)
;
L’horloge
de la Passion, trad. d’un écrit de saint Alphonse de Liguori,
in-18, 17 édit., 1857 ;
Le ver rongeur
des sociétés modernes, ou le paganisme dans l’éducation, in-8°,
1851 ; Lettres à Mgr Dupanloup sur le paganisme dans l’éducation,
in-8°, 1852 ;
Bibliothèque des classiques chrétiens latins et grecs, pour toute les classes, composée sur un plan d’étude dédié au pape Clément VIII et approuvé à Rome en 1592, publiée sous sa direction conformément aux prescriptions de l’encyclique du 21 mars 1853, 30 in-12, 1852-1855 (avec la collaboration de son frère, jean Alexis Gaume, chanoine de Paris, voir Ch. Perrin, Notice nécrologique sur M. Gaume, chanoine de Paris, in-12, Paris, 1869) ; Poètes et prosateurs profanes complètement expurgés, 2 in-12, 1857 ; La religion dans le temps et dans l’éternité, ou introduction à l’étude raisonnée du christianisme, d’après le catéchisme de persévérance, in-8°, 1855 ; 2e édit., 1885 ;
La Révolution.
Recherches historique sur l’origine et la propagation du mal en Europe,
depuis la Renaissance jusqu’à nos jours, 12 in-8°, 1856-1859
;
(t. I-IV, La Révolution
française ; t. V, Le voltairianisme ; t. VI, Le césarisme ; t. VII, Le
protestantisme ; t. VIII, Le rationalisme ; t. IX-XII, La Renaissance)
;
Bethléem ou l’école de l’enfant Jésus, petites visites à la crèche pour le temps de Noël d’après saint Alphonse de Liguori, in-18, 1860 ; 2e édit., 1880 ;
La situation
: douleurs, dangers, devoirs, consolations des catholiques dans les temps
actuels, in-8°, 1861 ;
A quoi sert
le pape ? in-18, 1861 ;
Le signe de
la Croix au XIXe siècle, in-18, 1863 ; 2e édit., 1876 ;
Traité du Saint-Esprit,
comprenant l’histoire générale des deux esprits qui se disputent l’empire
du monde et les deux cités qu’ils ont fondées, 2 in-8°, 1864
; 3e édit., 1893 ;
L’eau bénite
au XIXe siècle, in-18, 1865 ; 2e édit., 1876 ;
Le Credo ou
refuge du chrétien dans les temps actuels, in-18, 1867 ; 2e édit.,
1884 ; 3e édit. illustrée, 1890 ;
La vie n’est
pas la vie, ou la grande erreur du XIXe siècle, in-18, 1870 ;
Suéma ou la
petite esclave chrétienne enterrée vivante ; histoire contemporaine dédiées
aux jeunes chrétiennes de l’ancien et du nouveau monde, in-8°,
1870 ; édit. illustrée, in-12, 1892 ;
Judith et Esther,
mois de Marie du XIXe siècle, in-18, 1870 ;
Où en sommes-nous
? Etude sur les évènements actuels, in-8°, 1870 ;
Voyage à la
côte orientale d’Afrique pendant l’année 1866 par le Père Horner,
missionnaire apostolique, accompagnée de documents authentiques,
in-12, 1872 ; Histoire du bon larron, dédiée au XIXe siècle,
in-18, 1873 ; 2e édit., in-80, 1893 ;
L’Angélus
au XIXe siècle, in-18, 1873 ; 2e édit., 1878 ;
Le cimetière
au XIXe siècle, ou le dernier mot des solidaires, in-18, 1874
;
Catéchisme
des mères ou petit abrégé du Catéchisme de persévérance à l’usage
des enfants de six à dix ans,
in-18, 1874 ; 2e édit., 1890 ;
La peur du pape,
ou le mot de la situation, in-8°, 1875 ;
Pie IX et les
études classiques ;appel aux pères de famille et aux institutions de
jeunesse,
in-8°, 1875 ;
Histoire des
catacombes de Rome, t. IV des Trois Rome, in-12, 1876 ;
Le testament
de Pierre le Grand, ou la clef de l’avenir, in-12, 1877 ;
Mort au cléricalisme
ou résurrection du sacrifice humain, in-18, 1877 ;
La génuflexion
au XIXe siècle, ou étude sur la première loi de la création,
in-18, 1877 ;
Le benedicite
au XIXe siècle, ou la religion dans la famille, in-18, 1878 ;
Un signe des
temps ou les quatre -vingt miracles de Lourdes, in-18, 1878 ; 2e
édit., 1884 ;
L’évangélisation
apostolique du globe, preuve péremptoire et trop peu connue de la divinité
du christianisme, in-12, 1879 ;
La question
des classiques, in-8°, 1892.
sous le titre de Biographies
évangéliques, 2 in-8°, 1880, 1893, on a réuni une série de
notices, publiées à part, sur les parents, les disciples, les amis, les
hôtesses de Notre-Seigneur, les déicides, les maîtres de la Judée,
les premiers adorateurs du Messie, les sept diacres ; elles manquent de
critique. [col.1170 fin / col.1171 début]
Notons enfin quelques
brochures :
Le Calvaire
;
Le scrupule
;
Maire, étoile
de la mer ;
Miracles et
conversions ;
Paris, son passé,
son présent et son avenir ;
Petit catéchisme
du Syllabus,
et nous aurons peu à peu près épuisé la vaste production, très mélangée et très inégale, de Mgr Gaume.
Plusieurs de ses principaux
ouvrages ont été traduits en différentes langues.
E. Daras, Notice sur
Mgr Gaume, Paris, s. d., 4 pages, V. Dumax, dans les Annales de l’archiconfrérie
du Très-Saint Cœur de Marie, décembre, 1879, p. 373-374 ; Polybiblion,
1879, t. XXVI, p. 541-542 ;
Ant. Ricard, Etude
sur Mgr Gaume, ses œuvres, son influence, ses polémiques, in-8°, Paris,
s. d., (1872) ; 2e édit., Supplément à l’Association catholique, du
15 juin 1891 ; Kirchenlexicon, 1888, t. V, col. 118-120 ; The catholic
encyclopedia, New York, 1909, t. VI, p. 398-199 ; Hurter, Nomenclator,
1913, t. V b, col. 1818-1820 renseignements biographiques et bibliographiques,
fournis par M. Billebault, secrétaire général de l’évêché de Nevers,
par le docteur Van der Elst et par M. X. Rondelet, éditeur à Paris.
E. MANGENOT.