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Saint Pierre Canisius
Le Grand Catéchisme
Tome 3
Tables des Matières
ou Précis de la Doctrine Chrétienne appuyée de témoignages nombreux de l'Ecriture et des Pères
traduction par l'abbé A.-C. Peltier, Besançon et Paris, 1856-1857, 6 volumes, in-8.
édition numérique par JESUSMARIE.com



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TABLE ANALYTIQUE DES MATIERES

CONTENUES DANS LE TROISIEME VOLUME
 
 

PREMIERE PARTIE.
 
 

PRINCIPES DE LA SAGESSE CHRETIENNE.
 
 

CHAPITRE IV, article IV. Du sacrement de Pénitence, p.1-157.

Question 1. Qu'est-ce que le sacrement de Pénitence, p.1-19.

Raison de l'institution de ce sacrement - La vertu de pénitence a toujours été nécessaire aux pécheurs pour rentrer en grâce avec Dieu - Epoque de l'institution du sacrement de Pénitence - C'est un sacrement véritable et proprement dit - Une seconde planche après le naufrage - La pénitence qui vient après le baptême doit avoir d'autres conditions que celle qui a pu le précéder - La foi ne suffit pas pour recouvrer l'état de justice, p.5-8 : le concile de TRENTE. - La pratique du sacrement de Pénitence rétablie en Irlande, p.8 : S. BERNARD. - Quel est le ministre de ce sacrement - Les prêtres même en péché mortel conservent toujours le pouvoir de remettre les péchés - Ils font en l'exerçant l'office de juges, p.8-9 : le concile de TRENTE. - Hérésie des Novatiens - Les prêtres ont reçu de Jésus-Christ un pouvoir de délier égal à celui de lier - Des péchés plus grands doivent être expiés par des larmes plus amères - Dieu a fait entrer les hommes en part de son pouvoir - Le pouvoir des prêtres n'est pas moindre pour le sacrement de Pénitence que pour celui de Baptême - Le pouvoir conféré aux apôtres a été transmis aux prêtres - De quelle impossibilité a parlé l'Apôtre dans son épitre aux  Hébreux, p.9-13 : S. AMBROISE. - S. Thomas, quoique absent, a reçu aussi bien que les autres apôtres le pouvoir de remettre les péchés - Les prêtres remettent les péchés par le sacrement de Pénitence comme par celui de Baptême, p.13-14 : S. CYRILLE d'Alexandrie. - Les prêtres sont à cet égard les dépositaires du pouvoir d'en haut - Ils sont établis juges des âmes, p. 14 : S. GREGOIRE. - Les prêtres ont reçu de Jésus-Christ, après la résurrection, un pouvoir et une grâce spirituelle pour remettre les péchés, p.14-15 : S. CHRYSOSTOME. - Jugement prononcé ici-bas fait autorité dans le ciel, p.18 : S. HILAIRE. - Ce que Dieu fait par le ministère des prêtres n'est que l'exercice de sa puissance - Le pouvoir de lier et de délier n'appartient pas aux seuls apôtres - Les évêques appelés apôtres - Les défauts personnels de l'évêque ne doivent engager personne à mépriser son caractère -Tout vient à l'évêque d e l'autorité apostolique, p.15-16 : S. PACIEN. - Les prêtres jugent en quelque façon avant le jour du jugement, p.16 : S. JEROME. - Juges qui gouvernent l'Eglise, p.16 : S. AUGUSTIN. - Un prêtre a son trône placé dans les cieux - Le ciel emprunte à la terre ses décisions, p.17 : S. CHRYSOSTOME. - Ce n'est pas le droit de juger de la guérison, c'est le droit de guérir qu'exercent les prêtres de la loi nouvelle, p.17 : le même. - Le pécheur  comparé à Lazare, p.17-18 : S. AUGUSTIN.

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Question II. Pourquoi le sacrement de Pénitence nous est nécessaire, p.19-24.

Ce n'est pas tout de faire pénitence, il faut la faire comme il faut, p.20 : S. AMBROISE. - Il y a pour la réconciliation par la pénitence la même nécessité que pour le baptême, p.21 : S. AUGUSTIN. -Trois différences entre le baptême et la pénitence -Tous les deux également nécessaires, p.21-23 : le concile de TRENTE. - Planche après le naufrage, p.22-23 : S. PACIEN, S. JEROME et S. AMBROISE. - Craignons de pécher de nouveau, mais ne craignons pas de nous repentir de nouveau, p.23-24 : TERTULLIEN.

Question III. Quand est-ce que ce sacrement est reçu comme il faut, et qu'il produit son effet, p.24-29.

Matière du sacrement de Pénitence, p.28-29 : conciles de FLORENCE et de TRENTE.

Question IV. Qu'est-ce que la contrition, p.29-40.

Ce qu'elle doit renfermer - Vou du sacrement contenu dans la contrition - L'attrition est un don de Dieu, qui dispose à obtenir la grâce attachée au sacrement, p.31-32 : le concile de TRENTE. - Un pécheur ne peut entrer dans les voies d'une vie nouvelle, à moins qu'il ne se repente de l'ancienne qu'il a menée, p.33 : S. AUGUSTIN. - Quel est le sacrifice digne de Dieu, p.34 : le même. - Les pécheurs n'effaceront jamais leurs péchés par leurs larmes, s'ils n'accompagnent leurs gémissements d'un changement de vie, p.34-35 : S. FULGENCE. - Examen de conscience du soir - Avoir sans cesse devant les yeux les peines de l'enfer, et surtout le malheur de la privation de la vue de Dieu, p.35-36 : S. CHRYSOSTOME. - Le souvenir de nos fautes passées serait comme un aiguillon qui nous piquerait d'ardeur pour faire mieux à l'avenir, p.36-37 : le même. - Eriger contre soi-même le tribunal de sa raison - Que chaque pécheur ait pour accusateur le remords, pour témoin la conscience et pour bourreau la crainte, p.37-38 : S. AUGUSTIN. - A quoi il faut penser pour s'exciter à la contrition - Après qu'on a reçu le baptême, il ne reste plus de remède que dans la pénitence, p.38 : S. AMBROISE. - Pasteurs de l'Eglise, chargés d'en ouvrir l'entrée - Rien de plus déraisonnable que de ne pas rougir d'être couvert de plaies qu'on ne saurait cacher, et de rougir d'y voir appliquer un remède salutaire - C'est à ceux qui président au gouvernement de l'Eglise à marquer le temps que doit durer la pénitence, p.39-40 : S. AUGUSTIN.

Question V. La confession est-elle nécessaire, p.40-60.

Le souvenir des fautes passées est pénible pour une âme touchée d'un véritable regret, p.41 : S. CHRYSOSTOME. - Médecins des âmes - Ne pas rougir de confesser ses péchés au prêtre, et de lui en demander le remède, p.42 : ORIGENE. - Un prêtre s'attriste à la vue des péchés de celui que la religion lui donne pour fils - Montrez-lui vos plaies secrètes comme au médecin de votre âme - Prévenons le moment de la mort par notre vigilance - Allumez, pour retrouver la drachme perdue, la lampe de la pénitence, p.42-43 : S. GREGOIRE de Nysse. - Usage des chrétiens d'autrefois de se faire étendre sur un cilice et sur la cendre dans leurs derniers moments - Nous ne saurions être sauvés, à moins de faire la confession des péchés que nous aurions cachés jusque-là - Lorsqu'un mal est intérieur, il ne sert de rien d'appliquer à l'extérieur les meilleurs onguents - Efforts que fait le démon pour nous empêcher de faire l'aveu

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de nos péchés -Absolution donnée à la suite de la confession - Ruses du démon déjouées par la confession, p.43-49 : PIERRE le Vénérable. - Confession imparfaite punie, p.49-60 : le même. - Précepte  de la confession annuelle - Le prêtre doit prendre des informations exactes sur les circonstances relatives tant au pécheur qu'à son péché - Sceau de la confession, p.50-51 : le grand concile de LATRAN. - Pouvoir d'absoudre nécessaire, p.51 : le concile de FLORENCE. - La confession de tous les péchés nécessaire de droit divin. - Expliquer les circonstances qui changent l'espèce du péché - La confession n'est ni d'une pratique impossible, ni un bourreau pour la conscience - La confession publique n'est pas toujours conseillée - La confession secrète de tout temps recommandée - Précepte de la confession annuelle, p.51-54 : le concile de TRENTE.- Ancienneté de la confession, p.54 : S. DENIS l'Aréopagite. - Utilité de la confession - Ouvres satisfactoires - Mauvaise honte - L'exomologèse éteint les flammes de l'enfer - Elle est une autre ressource après qu'on a perdu la grâce du baptême - Elle a été établie de Dieu, p.53-57 : TERTULLIEN. - Nécessité de la confession - L'âme en est soulagée, comme le corps peut l'être quand on vomit la nourriture mal digérée - Qualité du confesseur - Il peut dire à propos que la confession soit publique, p.57-58 : ORIGENE. - Ouvrir sa conscience aux prêtres du Seigneur - L'absolution du prêtre peut trouver grâce devant Dieu, p.58 : S. CYPRIEN. - Dangers et folie de la mauvaise honte, p.58-59 : S. PACIEN. - Le médecin ne peut pas guérir un mal qu'il ne peut connaître, p.59-60 : S. JEROME. - Devoirs du confesseur, p.60 : concile de WORMS.

Question VI. Qu'est-ce que les saints Pères enseignent au sujet de la confession, p.60-69.

On ne doit pas découvrir ses péchés à tout le monde indifféremment, p.63 : S. BASILE. - Conditions de la pénitence - Les prêtres ne peuvent pas dispenser à leur gré de la confession, p.63-64 : S. CYPRIEN. - Imprudence de remettre à un autre temps le changement de vie - Demander à l'Eglise qu'elle nous délie ici-bas pour être déliés dans le ciel - Il ne suffit pas de faire à Dieu la confession de ses péchés si l'on ne recourt aux prêtres - Manière de se confesser, p.64-66 : S. AUGUSTIN. - Nécessité que les péchés soient remis avant le dernier jour par le ministère des prêtres - Réconcilier sur-le-champ les pécheurs pénitents en danger de mort - Il suffit de la confession secrète - Inconvénients de la confession publique, p.69 : S. LEON.

Question VII. Que sommes-nous obligés de croire par rapport à la satisfaction, 69-89.

Accomplir dans notre personne ce que Jésus-Christ a accompli dans la sienne, p.81 : S. GREGOIRE. - La pénitence rend hommage à la justice de Dieu, et donne occasion à sa miséricorde, p.81-82 : S. BASILE. - Payer à la justice divine la dette de la satisfaction -Satisfaire à Dieu par la prière et les bonnes ouvres, p.82 : S. CYPRIEN. - La confession amène le repentir, et le repentir apaise le Seigneur, p.82-85 : TERTULLIEN. - La faute peut être pardonnée au tribunal de Dieu sans que la peine soit remise toute entière - Peines satisfactoires, frein puissant - Les proportionner à la condition des pénitents - Les satisfactions que nous offrons à Dieu n'obscurcissent en rien celles de Jésus-Christ - La libéralité divine accepte comme des satisfactions suffisantes les afflictions même que Dieu

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nous envoie, p.83-85 : le concile de TRENTE. - David obtint son pardon, et cependant vit fondre sur lui les maux dont il avait été menacé - Les maux temporels sont un moyen ménagé pour notre guérison , p.85-86 : S. AUGUSTIN. - Dieu ne pardonne point à celui qui pèche, puisqu'il ne laisse point le péché sans punition - Nous avons été lavé du péché originel par le baptême, et cependant nous en serons punis plus tard par la mort temporelle, p.86-87 : S. GREGOIRE. - Il est juste que la punition dure plus longtemps que la faute, p.87 : S. AUGUSTIN. - La pénitence jointe à la miséricorde de Dieu l'emporte sur la malice du pécheur - Dieu, lorsqu'il efface les péchés n'y laisse ni cicatrices ni traces, p.87-88 : S. CHRYSOSTOME.

Question VIII. Rapportez quelques sentences des Pères au sujet de la satisfaction, p.80-97.

On fléchit Jésus-Christ par la prière et les ouvres de satisfaction - Les hérétiques voudraient que la justice divine fût frustrée de la satisfaction qu'elle exige - Ils arrêtent les satisfactions qui rachèteraient les fautes - Il faut fléchir le Seigneur par une juste satisfaction - Ce que le pécheur retranche de la satisfaction qu'il doit augmente l'énormité de son crime - On se purifie de ses péchés par les aumônes , p.90-92 : S. CYPRIEN. - Dieu efface les péchés, pourvu qu'on s'efforce de satisfaire à sa justice - La prière journalière est le remède suffisant des fautes légères, p.93 : S. AUGUSTIN. - Ouvres de pénitence - Racheter dans cette courte vie les peines éternelles de l'enfer - On n'expie les forfaits que par un châtiment proportionné - S'attacher  à la pénitence comme à une planche de salut, p.90-95 : S. AMBROISE. - Il est besoin d'une douleur vivement sentie pour guérir les maux de l'âme, p.96 : EUSEBE d'Emèse. - Le pardon entier des fautes commises après le baptême ne s'obtient qu'au moyen de beaucoup de larmes, de jeunes et de prières, à proportion de leur nombre et de leur gravité - Les Audiens donnaient l'absolution sans imposer de pénitences, p.98 : THEODORET.

Question IX. Peut-on satisfaire aussi après la mort, p.98-130.

Les âmes des défunts sont soulagées par le saint sacrifice et par les aumônes - Trois classes de mourants, p.105-106 : S. AUGUSTIN et le V. BEDE. - Feu purifiant - Ce feu sera plus horrible que tous les tourments d'ici-bas - La douleur des séparations sera d'autant plus cuisante, que les attaches auront été plus profondes - Qu'est-ce qu'élever de l'or, de l'argent ou de la paille sur le fondement qui est Jésus-Christ, p.106-108 : S. AUGUSTIN. - Nous serons, et punis pour nos fautes, et récompensés pour nos vertus - Il faudra que la paille soit consumée avant que l'or puisse être admis dans le séjour céleste -Baptême de feu - Les anges attendent avec anxiété quelles dépouilles nous remporterons du combat de cette vie - Tout devra être éprouvé, telle chose par le feu, et telle autre par l'eau - Il faudra que tous nous soyons mis en contact avec le feu - Le feu aura plus de prise sur celui qui aura apporté une plus grande quantité de plomb, p.109-111: ORIGENE. - Preuves du dogme du purgatoire par nos livres saints - Les péchés légers signifiés par le bois, le foin et la paille, p.112 : S. GREGOIRE. - Le purgatoire peut être le baptême de feu dont parle l'Evangile, p.113 : BEDE. - A quelle sorte de défunts servent les prières des vivants - Il y en a à qui il sera pardonné dans l'autre vie - La durée du passage sera proportionné à la grièveté et au nombre des fautes

à expier - Les péchés même légers seront soumis à l'action du feu - Les

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péchés capitaux, même dans ceux qui ont eu la foi en Jésus-Christ, ne pourront pas être expiés par un feu passager - Le feu du purgatoire sera plus sensible et plus cuisant que tout ce qu'on peut sentir et voir de peines en ce monde, et même que tout ce qu'on peut en imaginer, p.112-115 : S. AUGUSTIN. - Ce qu'on aura négligé d'acquitter ici-bas sera exigé au centuple et jusqu'à la dernière obole, p.116 : S. BERNARD. - Les âmes seront purifiées après la mort par les peines du purgatoire, pour les péchés qui n'auront pas été expiés dans cette vie - Ceux qui meurent en état de péché mortel commis depuis l'âge de raison, ou même seulement avec le péché originel, descendent aussitôt en enfer, p.116 : le concile de FLORENCE. - Tout pécheur pénitent qui obtient la grâce de la justification ne reçoit pas par cela seul la remise entière de sa faute - Moyen de soulager les morts, p.116-117 : le concile de TRENTE. - Prières et oblations pour ceux qui auront été surpris par la mort - Ceux qui refusent les oblations sont meurtriers des pauvres, p.117 : le quatrième concile de

CARTHAGE. - Oblations prescrites pour ceux qui meurent avant d'être réconciliés, p.117 : le onzième concile de TOLEDE. - S'i l est utile à un mort d'être enterré près du tombeau d'un saint - Autorité de l'Eglise - Un enfant baptisé n'a point à subir, au sortir de cette vie, l'épreuve du purgatoire, p.118-120 : S. AUGUSTIN. - Quelles choses sont réellement profitables aux morts - Elles ne servent qu'à ceux qui ont passé le temps de la vie de manière à ce qu'elles leur soient utiles maintenant qu'ils l'ont quitté - C'est une bonne ouvre que d'élever des tombeaux aux morts - mais qu'on s'attache surtout à faire pour eux ce qui peut leur être véritablement utile, p.120-121 : le même. - L'usage d'offrir des sacrifices et de faire des prières pour le repos des fidèles défunts nous a été transmis par les apôtres, p.121 -122 : S. ISIDORE de Séville et RABAN. - On ne sortira de la prison qu'après avoir payé jusqu'à la dernière obole - Sacrifice offert pour le repos de l'âme, p.122-123 : S. CYPRIEN. - Rite observé pour les funérailles par la primitive Eglise, p.123-128 : S. DENIS l'Aréopagite -

Aidons les défunts selon nos forces - Ce n'est pas vainement qu'il a été prescrit par les apôtres de faire mémoire des morts dans les saints mystères, p.126-127 : S. CHRYSOSTOME. - Ce qui est surtout agréable à Dieu, c'est de faire mémoire dans les saints offices de ceux qui sont morts dans la vraie foi, p.127 : S. GREGOIRE de Nysse.-Hérésie d'Aërius, p.128 : S. AUGUSTIN et S. DAMASCENE. - Après cette vie, les uns expieront leurs péchés dans les flammes du purgatoire, les autres subiront la damnation éternelle, p.128 : S. AUGUSTIN et S. GREGOIRE. - Les hérétiques nous tournent en ridicule parce que nous prions pour les morts - Ils refusent de croire qu'il y ait un feu purifiant après l a mort, p.129 : S. BERNARD. - Usage de recommander les âmes des défunts à l'intercession des saints - Le devoir le plus indispensable à remplir envers les morts, c'est de prier pour eux

- Sacrifices, prières et aumônes, autant de moyens de soulager les morts - Il vaut mieux faire quelque chose de trop pour des âmes à qui cela ne pourra ni nuire ni être utile, que de l'omettre pour d'autres à qui cela servirait - Cette obligation regarde plus spécialement les proches parents des défunts, p.129-130 : S. AUGUSTIN.

Question X. Quelle est l'excellence et quels sont les avantages de la pénitence, p.131-137.

Vertu de la pénitence, p.135-137 : S. AUGUSTIN et S. CHRYSOSTOME.

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Article V. Du sacrement de l'Extrême-Onction, p.138-160.

Question 1. Que devons-nous croire au sujet du sacrement d'Extrême-Onction, p.138-143.

A quelle sorte de personnes doit être donnée ce sacrement, et à quelles parties du corps doivent être faites les onctions, p.138 : le concile de FLORENCE. - Ressource infaillible pour assurer un heureux terme à notre carrière - Ce sacrement a été institué par Jésus-Christ, insinué dans saint Marc, et en quelque sorte promulgué par saint Jacques - Quand il peut

être réitéré - On ne pourrait en faire mépris sans faire injure à l'Esprit-Saint - Il confère la grâce - Les prêtres seuls, ordonnés par l'évêque, en sont les ministres, p.139-141 : le concile de TRENTE. - Explication du passage de saint Jacques - L'onction dont il s'agit est une espèce de sacrement, p.141 : S. INNOCENT I. - Ses effets, p.143 : S. PIERRE DAMIEN. - Saint Malachie inconsolable de ce qu'une femme était morte sans avoir reçu l'extrême-onction - Ce sacrement remet les péchés, p.144 : S. BERNARD. - Explication de ces paroles, In nomine Domini, p.145 : BEDE .

Question II. Qu'est-ce que l'Apôtre nous enseigne par ces paroles, Infirmatur quis in vobis, p.145-148.

Le sacrement de l'Extrême-Onction insinué dans saint Marc - Vertu du sel bénit - de l'huile consacrée, p.146-147 : BEDE. - Signification mystique de l'huile, p.147-148 : THEOPHYL-ACTE. - Les prêtres, ministres de ce sacrement, p.148 : S. CHRYSOSTOME.

Question III. Quel est l'effet ou le fruit de ce sacrement, p.149-160.

L'extrême-onction peut se réitérer, p.150-151 : PIERRE le Vénérable. - Effroi de l'âme au moment de sa séparation d'avec le corps -Aspect des démons - Compte à rendre, p.152-153 : S. CYRILLE d'Alexandrie. - Les justes eux-mêmes auront sujet de craindre au moment de la mort - Acharnement des esprits infernaux après l'âme du mourant, 153-156 : S. GREGOIRE.  - Compte qui sera demandé à ceux mêmes qui auront mené la vie la plus mortifiée, p.157 : S. JEAN CLIMAQUE. - L'âme apostrophant le corps au moment de le quitter - Entraînée par les ministres de la mort par des sentiers ténébreux dans des régions où la lumière ne saurait pénétrer, p.157-158 : EUSEBE d'Emèse. - Saint Martin apostrophant le démon, p.158 : SULPICE SEVERE. - L'extrême-onction administrée à la suite du saint Viatique - Dispositions que doit apporter le malade - Tout ce qui était prescrit au peuple de l'ancienne alliance n'est pas obligatoire dans la nouvelle, p.159 : S. AUGUSTIN.

Article VI. Du sacrement de l'ordre, p.160-259.

Question 1. Qu'est-ce que le sacrement de l'Ordre, p.160-177.

L'Ordre est un sacrement aussi bien que le Baptême, et l'un ne peut pas plus être réitéré que l'autre - Les sacrements ont toujours leur vérité, quelle que soit la main qui les confère - Ceux qui sont ordonnés conservent leur ordination, quand même on ne leur donnerait aucune église à desservir - Le sacrement qui confère le baptême est inamissible comme le baptême lui-même, p.163-165 : S. AUGUSTIN. - Ne pas ordonner des prêtres ou des ministres tous les jours indifféremment. - Jeûne à observer - Ce sacrement renferme beaucoup de grâces, p.165-166 :S . LEON. - C'est Dieu qui fait pénétrer en nous, par sa puissance, la vertu des sacrements Grâce septiforme de l'Esprit-Saint - Nous recevons les sacrements par une action  extérieure, pour recevoir intérieurement la grâce du Saint-

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Esprit - La grâce nous est communiquée au-dedans, pour que nous remplissions avec succès la charge qui nous est confiée, p.167-1 68 : S. GREGOIRE LE GRAND. - L'âme est changée en mieux par l'action invisible de la grâce, p.168 : S. GREGOIRE de Nysse. - Matière et forme du sacrement de l'Ordre, p.168 : le concile de FLORENCE. - Le sacerdoce de la nouvelle loi est visible et extérieur comme celui de l'ancienne - Différents ordres de ministres - L'Ordre est un des sept sacrements - Il imprime un caractère - Tous les chrétiens indifféremment ne sont pas prêtres de la loi nouvelle - Les évêques sont supérieurs aux prêtres - Ceux qui ne sont ordonnés que par la puissance séculière sont des voleurs et des larrons - Onction sacrée et autres cérémonies qu'emploie l'Eglise dans les ordinations, p.168- 171 : le concile de TRENTE. - La grâce de l'ordination se rapporte à l'Ordre qu'on est chargé d'exercer, p.171 : S. AMBROISE. - Trois ordres principaux dans la hiérarchie - Dons attachés à l'onction reçue dans ce sacrement, p.171-172 : THEOPHYLACTE. - Ce sacrement une fois reçu ne peut être effacé ou détruit par aucun moyen, p.172 : PIERRE le Vénérable. - Peine portée contre ceux qui usurpent l'office de la prédication, p.173 : le concile de LATRAN. - Combien ils sont coupables - Dangers des sociétés secrètes - Quels sont les chiens et les pourceaux auxquels l'Evangile fait allusion - Pourquoi les mystères de la foi ne doivent pas être exposés indifféremment  à tout le monde - Les savants et les sages eux-mêmes ne sauraient parvenir une parfaite intelligence de l'Ecriture - Divers ordres dans l'Eglise - Ceux-là seuls doivent prêcher qui sont envoyés pour le faire - La mission invisible ne suffit pas, si elle ne se justifie par la puissance des miracles ou par quelque témoignages de l'Ecriture - On doit toujours honorer dans les prêtres, même peu instruits, le caractère sacerdotal - Les prêtres appelés dieux - Un prêtre n'a de correction à recevoir que de 1'évêque - C'est à l'évêque qu'il appartient de destituer les prêtres, comme c'est à lui de les instituer, p.175-177 : INNOCENT III.

Question II. Tous les chrétiens ne sont-ils pas également prêtres, p.177-192.

Toutes sortes de lieux ne sont pas également propres à la prière - Ne point envier aux autres les biens qui leur sont particulièrement destinés, p.182 : S. BASILE. - Les évêques et les prêtres forment, à proprement parler, le véritable corps sacerdotal, p.182-183 : S. AUGUSTIN. - Les chrétiens sont de race royale, et participent à la dignité sacerdotale - Cette double dignité consiste à conserver son innocence, p.183 : S. LEON. - C'est une royauté et un sacerdoce spirituels, p.184 : S. AMBROISE. - Le prêtre a mission de prier pour le monde entier - d'offrir le redoutable sacrifice - Ce n'est point la puissance des hommes qui agit sur les choses que l'on offre à l'autel - Les prêtres n'en sont que les dispensateurs et les ministres, p.184-185 : S. CHRYSOSTOME. - Ils consacrent le corps de Jésus-Christ par la vertu des paroles qu'ils prononcent - Un diacre n'a pas le pouvoir ordinaire de donner le baptême - Les prêtres produisent sur les autels, par leurs prières, le corps et le sang de Jésus-Christ, p.186 : S. JEROME. - Marcion permettait aux femmes de conférer le baptême - Chez les Pépuziens, les femmes pouvaient être prêtre et évêques, p.187 : S. EPIPHANE. - On ne doit permettre à personne, en dehors de l'ordre sacerdotal, de s'ingérer de soi-même dans l'office de la prédication, p.187 : S. LEON. - Hiérarchie des anges dans le ciel, p.187-188 : S. DENIS l'Aréopagite. -

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Origine du sacerdoce - Aaron représentait les évêques, ses fils les prêtres, et Moïse Jésus-Christ - A Pierre a été donnée la primauté du pontificat dans l'Eglise chrétienne - Les évêques ont succédé aux apôtres - Etymologie du mot épiscopat - Cérémonie de l'imposition des mains pour l'ordination des évêques, p.190-192 : S. ISIDORE de Séville.

Question III. Quels sont les passages de l'Ecriture où il est question de ce sacrement, p.192-196.

L'homme fait l'imposition de ses mains, et Dieu donne sa grâce, p.193 : S. AMBROISE. - Le saint baptême et l'épiscopat servent de remède et d'expiation au péché, p.194 : NICEPHORE. - Le don de la doctrine reçu dans l'ordination épiscopale, p.194 : THEOPHYLACTE. - La grâce a besoin de zèle, de vigilance et de sagesse pour ne jamais se ralentir, p.194-195 : le même - C'est se rendre complice des péchés d'autrui que d'ordonner un prêtre indigne - Un honorable avancement doit être infailliblement assuré à quiconque s'en est rendu digne, p.195 : S. LEON. - Interstices, p.196 : concile de ROME. - Examen des ordinands - L'âge requis ne suffit pas à lui seul pour qu'on puisse être ordonné, p.196 : le concile de TRENTE.

Question IV. Combien compte-t-on de degrés dans le sacrement de l'ordre, p.197-216.

Ordination de l'acolyte - de l'exorciste - du lecteur - du portier, p.199-200 : le quatrième concile de CARTHAGE. - L'entrée des cabarets défendue aux ecclésiastiques, p.200 : le concile de LAODICEE. - Distinction entre les ministres subalternes, p.200-201 : S. DENIS l'Aréopagite. - Personnel du clergé de l'Eglise de Rome du temps de saint Cyprien, p.201 :

S. CORNEILLE. - Les apôtres représentaient les évêques et les soixante-douze disciples représentaient les prêtres, p. 201 : BEDE. - Les évêques tiennent la place des apôtres, p.202-203 : S. JEROME, S. CYPRIEN et S. AUGUSTIN. - Les chorévêques et tous les prêtres en général établis sur le modèle des septante disciples, p.203 : S. LEON. - C'est Jésus-Christ lui-même qui a établi deux différents degrés de sacerdoce, p.204 : INNOCENT III - Lecteurs - exorcistes - portiers - acolytes, p.204-206 : S. ISIDORE de Séville et RABAN. - Ordination du diacre, p.207 : le quatrième concile de CARTHAGE. - Office des prêtres - Les deux degrés d'évêque et de prêtres voisins l'un de l'autre et presque identiques - Offices des diacres

- des sous-diacres - La chasteté exigée d'eux, p.207-211 : S. ISIDORE de Séville - Fonctions réservées aux évêques, p.212 : S. DAMASE. - C'était l'hérésie d'Aërius de prétendre que l'évêque et le prêtre ne différent en rien l'un de l'autre - Réfutation de cette erreur, p.213-214 : S. EPIPHANE. - Explication d'un passage de saint Paul relatif aux divers ordres -

Différence entre l'état de l'Eglise naissante et celui des temps postérieurs, p.214-216 : HILAIRE de Sardaigne.

Question V. Qu'est-ce qu'ont dit les anciens Pères au sujet de ce sacrement, p.216-222.

Degrés à parcourir avant d'être élevé au sacerdoce, p.219-221 : URBAIN II,

S. GREGOIRE, etc., ZOZIME. - Consécration des évêques, des prêtres et des autres ministres dans les premiers siècles, p.221-222 : S. DENIS l'Aréopagite.

Question VI. Quel est l'ordre le plus fréquemment exercé dans l'Eglise, p.223-231.

Dignité du sacerdoce - Le sacerdoce plus grand que la royauté - Si vous voyez un prêtre indigne, n'accusez pas pour cela le sacerdoce,

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p.224-227 : S. CHRYSOSTOME. - Honneur dû aux prêtres - Les prêtres de Dieu sont vengés par celui qui fait les prêtres, p.227-229 : S. CYPRIEN. - Le mépris déversé sur les prédicateurs de la sainte Eglise retombe sur Jésus-Christ, dont ils sont les ambassadeurs, p.229-230 : S. GREGOIRE.

Question VII. Que faut-il penser des mauvais prêtres, p.231-246.

Révérer le prêtre quand même il ne mériterait personnellement aucun hommage - Si votre pasteur venait à vous enseigner un autre évangile que celui de Jésus-Christ fût-il un ange, vous ne lui devriez aucune obéissance - Un malade ne s'occupe pas de savoir si son médecin n'aurait pas besoin lui-même de guérison - Ce n'est pas la vertu de l'homme qui communique aux sacrements conféré par ses mains leur divin caractère - Honneurs que les idolâtres rendaient autrefois à leurs prêtres, p.233-239 : S. CHRYSOSTOME. - Pourquoi ceux qui sont exposés par leur état de vie à la vue de tous sont plus attaqués que les autres - Ne nous faisons les copistes de personne, mais portons-nous à imiter Jésus-Christ, p.239 : ORIGENE.- Ces deux choses peuvent se rencontrer ensemble, d'être évêque et d'être pécheur en même temps, p.240 : S. BERNARD. - Injustice de rejeter sur tous ceux qui professent une vie sainte les crimes de quelques-uns - C'est la pratique constante des hérétiques - Jésus-Christ a suffisamment prémuni les fidèles contre les mauvais dispensateurs - Nous ne devons pas nous croire meilleurs que ceux qui étaient renfermé dans l'arche - ou que ceux qui composaient soit la maison d'Abraham - soit celle d'Isaac - ou celle de Jacob, p.240-242 : S. AUGUSTIN. - Dieu consacre par la vertu de l'Esprit-Saint les dons posés sur l'autel même par les mauvais prêtres, p.242 : EUSEBE. - Ce que Notre-Seigneur a voulu faire entendre sous le nom de ces pharisiens qui occupaient la chaire de Moïse - Devoir d'un bon laïque quand il voit un clerc se conduire mal - Subterfuge habituel des mauvais, p.243-244 : S. AUGUSTIN. - Les prêtres n'ont pas à s'occuper que de leur propre conduite - Périls qu'ils courent par suite de la multiplicité de leurs devoirs - Les prêtres assis non plus sur la chaire de Moïse, mais sur la chaire de Jésus-Christ, p.244-246 : S. CHRYSOSTOME.

Question VIII. Quelle est la vertu de ce sacrement, et quel en est l'effet, p.246-259.

Novatien ne succédait à personne et commençait à lui-même - Différence entre une ordination régulière et celle qui ne l'est pas - La communauté des croyances ne suffit pas pour être de la vraie Eglise - Quels sont ceux qui franchissent la limite de leur ministère p.253-257 : S. CYPRIEN. - Hiérarchie ecclésiastique, p.257-258 : S. GREGOIRE. - La sage constitution de notre hiérarchie écarte et rejette absolument tout ce qui est irrégulier, désordonné et confus - L'ensemble des différents ordres établis dans l'Eglise représente l'harmonieux mélange des splendeurs diverses que Dieu fait éclater dans ses actes, p.258-259 : S. DENIS l'Aréopagite.

Article VII. Du sacrement de mariage, p.260-350.

Question 1. Qu'est-ce que le mariage, p.260-273.

Lien que l'on contracte dans le mariage, et sacrement qui le consacre - La force du lien du mariage ne peut être dissous par le divorce - Il ne l'est que par la mort de l'un au moins des deux époux - Le sacrement rend indissoluble l'union contractée - Ce serait un crime pour les époux, tant qu'ils sont tous les deux vivants, de songer à se marier avec d'autres, quand même il y aurait divorce entre eux, ou qu'ils se proposeraient en

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cela d'avoir des enfants - Ce serait quelque chose de meilleur et de plus parfait que le mariage, de choisir Jésus-Christ seul pour époux, p.262-265 : S. AUGUSTIN. - Le mariage compte parmi les sacrements, p.266 : LUCIUS III. - C'est la convention que font entre eux les époux qui constitue le mariage, p.266 : S. AMBROISE. - Les personnes d'une parenté plus éloignée que le quatrième degré sont libres de contracter mariage ensemble, p.267 : le grand concile de LATRAN. - L'Eglise peut, soit dispenser en quelques-uns des degrés prohibés, soit en établir un plus grand nombre - Elle a pu établir des empêchements qui rompent le mariage - Empêchements de parenté spirituelle - d'honnêteté publique - d'affinité contractée par un commerce illicite, p.268-269 : le concile de TRENTE. - L'usage du mariage sera raisonnable, si les époux ne se le permettent qu'en temps propice, et non pour assouvir leur passion, mais pour se procurer des enfants - L'honnêteté du mariage prescrit de renfermer le mouvement de la concupiscence dans de certaines bornes - Empressement qu'on doit avoir de procurer le baptême aux enfants qui naissent - L'acte charnel n'est point imputé à péché aux époux chrétiens, à raison de la pureté de leur intention, de la juste modération qu'ils s'appliquent à garder, etc. - S'ils excèdent dans ce qui leur est permis, c'est un péché dont il leur sera facile d'obtenir le pardon au moyen de la prière et des bonnes ouvres, p.269-270 : S. FULGENCE. - Le mariage légitime est celui qui a en vue non la passion, mais les enfants à naître, p.270 : S. ISIDORE. - La femme est unie à l'homme pour vivre en société avec lui et lui procurer des enfants, p.271 : S. CHRYSOSTOME. - Ce que c'est que se marier selon le Seigneur, p.271 : S. BASILE. - La faiblesse des deux sexes trouve un soutien dans le lien légitime du mariage - Trois avantages du mariage, p.271-272 : S. AUGUSTIN. - Le mariage a été laissé libre, afin qu'on ne dépasse pas les bornes de la nature - L'adultère ne peut alléguer aucun prétexte, p.272-273 : S. CHRYSOSTOME.

Question II. En quel sens le mariage est-il un sacrement, p.273-282.

Il est appelé sacrement, parce que la femme ne doit pas se séparer de son époux, de même que l'Eglise ne peut pas se séparer de Jésus-Christ, p.273 : S. ISIDORE de Séville. - La cause du mariage est régulièrement le mutuel consentement des époux, p.276 : le concile de FLORENCE. - Le lien du mariage ne peut exister qu'entre deux - C'est Jésus-Christ qui a mérité la grâce destinée à sanctifier les époux - Les saints Pères, les conciles et la tradition universelle de l'Eglise ont toujours envisage le mariage comme un des sacrements de la nouvelle loi, p.276-277 : le concile de TRENTE. - Les mariages clandestins, contractés librement, ont été valides tant que l'Eglise ne les a pas rendus nuls - Publications - Présence du curé - Le contrat de mariage est nul s'il est passé autrement qu'en présence du curé et des témoins nécessaires - Bénédiction sacerdotale - Les époux sont exhortés à se confesser et à communier avant de contracter leur mariage - Promulgation de ce décret indispensable pour qu'il ait force obligatoire, p.277-280 : le concile de TRENTE. - Mystère renfermé dans l'amour des époux, p.280 : S. CHRYSOSTOME. - Le mariage a pour régulateur et pour protecteur Dieu même, p.280 : S. AMBROISE. - Les mariages des chrétiens sont des mariages saints, parce que la chasteté conjugale y est observée quant à ce qui regarde le corps, et la pureté de la foi quant à ce qui regarde l'âme, p.281 : S. FULGENCE. - La société conjugale a été

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établie dès l'origine des choses pour représenter le mystère de Jésus-Christ et de son Eglise, p.281 : S. LEON.

Question III. Un mariage peut-il quelquefois être dissous, p.282-294.

L'Ecriture ne permet pas de se remarier du vivant de la personne qu'on a d'avance épousée -Ce serait se rendre adultère, p.284-285 : ORIGENE. - Les divorces arbitraires défendus par la loi divine, p.286 : S. AMBROISE. - Le lien du mariage n'est point rompu par le divorce - Il ne l'est que par la mort - Celui qui prendrait une autre femme après avoir congédié sa première épouse pour cause d'adultère, tomberait lui-même dans l'adultère - Preuve par l'évangile de saint Marc - Mariages de droit humain, qui seraient des adultères de droit divin, p.286-288 : S. AUGUSTIN et le concile de MILEVE. - La loi de Jésus-Christ autre que les lois civiles - Le sacrement, à raison de l'indissolubilité du lien conjugal - Cela n'a lieu que dans l'Eglise de Jésus-Christ - Il faut considérer la sainteté du sacrement plus que la fécondité de l'épouse, p.288-290 : S. AUGUSTIN. - La femme n'a pas moins de droit que le mari à se séparer pour cause d'adultère - Autre est la loi de Jésus-Christ, autre celle des Césars - Ignorance de Fabiole - sa pénitence, p.290-291 : S. JEROME. - Il faut garder son épouse bon gré mal gré, quand on l'a une fois accepte, p.291 : S. ISIDORE. - Le mariage non consommé peut être rompu par l'entrée en religion, p.292 : ALEXANDRE III et le concile de TRENTE. - Le mariage même consommé pourrait être rompu en vertu d'une révélation divine, p.292 : INNOCENT III. - Le lien du mariage ne peut pas être dissous par l'adultère des époux, p.292-293 : conciles de FLORENCE et de TRENTE. - Les époux peuvent être séparés de cohabitation pour grand nombre de causes, p.293 : le concile de TRENTE. - Sens légitime du passage qui se lit en saint Matthieu, p.293 : S. AUGUSTIN.

- L'unité du mariage est dans la nature de la chose, en même temps qu'elle est nécessaire pour la vérité du sacrement - Réponse à l'objection tirée de la polygamie usitée parmi les anciens patriarches - En quoi la polygamie même successive peut devenir criminelle, p.294 : S. ISIDORE.

Question IV. Le mariage est-il permis à tout le monde, p.293-322.

Il y a péché à contracter mariage après qu'on a fait Vou de virginité - L'Apôtre n'a permis le mariage aux vierges qu'autant qu'elles n'étaient pas encore consacrées à Dieu - Argument à fortiori fondé sur un passage de l'Apôtre, p.297-298 : S. EPIPHASE. - Les vierges consacrées à Dieu encourent leur damnation si elles se marient - Inceste qu'elles commettent en cela, p.298 : S. JEROME. - Illusion des vierges qui voudraient couvrir le crime de leur fornication du nom honorable de mariage - Leur mariage leur sera imputé à péché, et elle sera à bon droit jugée adultère- La profession solennelle de virginité a eu pour témoin Dieu, les anges et les hommes - Crime de celui qui séduit une vierge, p.298-299 : S. BASILE. - Qu'est-ce que retourner en arrière au sens de l'Evangile - Excellence du Vou de chasteté -Adultère que commet en se mariant une personne qui a fait vou de virginité - N'être point négligent en matière de voux - Distinction entre les voux généraux et les voux particuliers -Crime d'un religieux qui abandonne son monastère - Epouse de Loth - Pour acquitter ses voux, il faut le secours de Dieu - Crime des veuves qui ont renoncé au mariage et qui se marient néanmoins - ou qui en forment le désir - Manquer au devoir de la chasteté parfaite, quand on a fait vou de la garder, est un crime plus grand que l'adultère, p.300-303 : S. AUGUSTIN.

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- Unions incestueuses et adultères aux yeux de S. CYPRIEN, p.304. - Il est évident pour tout le monde qu'une vierge qui a renoncé au mariage commettrait en se mariant un péché inouï, p.304-305 : S. CHRYSOSTOME. - Il y a des vierges qui pècheront si elles se marient - ou même simplement si elles en ont la volonté - La continence qu'ont promise des personnes même mariées doit être gardée avec crainte et tremblement, p.305-306 : S. FULGENCE.

- Voux solennels de virginité - A quoi ils engagent - Adultère spirituel - La maxime : Mieux vaut se marier que de brûler, ne regarde que les vierges qui ne sont pas liées, p.306-307 : S. AMBROISE. - Les personnes qui ont une fois fait vou de continence, ni ne font bien de se marier, ni ne font en cela une chose simplement permise, p.307 : S. AUGUSTIN. - Ce qui était permis de sa nature devient illicite par suite du vou qu'on a fait, p.308 : S. ISIDORE. - Peine de mort statuée contre ceux qui tenteraient des vierges consacrées à Dieu, p.308 : le Code de JUSTINIEN. - Les vierges qui se marient après avoir pris Jésus-Christ pour époux, méritent à peine d'être admises à la pénitence - Autorité du siège apostolique - Que personne n'ait la témérité de rechercher en mariage une vierge consacrée à Dieu - Peine d'excommunication, p.308-310 : le deuxième concile de TOURS. - Les religieux qui violeront leur engagement seront traités comme rebelles à Dieu - et comme sacrilèges - Crime d'Ananie - Liens cimentés par l'Esprit-Saint - Vaine excuse que voudrait alléguer un religieux infidèle à ses voux - Son infidélité ne peut avoir pour principe que la fougue des passions, l'oisiveté, l'étourderie et l'inconstance d'esprit - Malheur d'un moine apostat - Suites funestes de son apostasie  - Promesses devenues des parjures, p.310-313 : S. BASILE. - Adultère spirituel, crime plus grand que l'adultère charnel, p.313 : S. CHRYSOSTOME. -  Pénitence publique encourue, p.313-314 : S. LEON. - Exemple de la femme de Loth - Vie de communauté recommandée aux clercs, p.314-315 : S. AUGUSTIN. - Le mariage n'est permis ni aux moines, ni aux vierges consacrées à Dieu, p.315 : le concile de CHALCEDOINE. - Le sacerdoce interdit à ceux qui se marieraient en secondes noces -Continence exigée pour le sacerdoce, le diaconat et le sous-diaconat, de ceux-là mêmes qui se trouveraient actuellement mariés - On ne choisissait d'ordinaire pour le sacerdoce que des hommes qui avaient conservé leur virginité ou qui menaient la vie solitaire - Les bigames exclus, p.315-316 : S. EPIPHANE. - Un évêque qui use du mariage contracté même avant sa promotion, est censé adultère - Discipline des Eglises d'Orient, d'Egypte et de Rome,

p.316 : S. JEROME. - Continence des clercs et de ceux-là mêmes qui auraient été ordonnés malgré eux - Demander à Dieu la force nécessaire, p.317 : S. AUGUSTIN. - Ceux qui s'abstiennent de se marier ne condamnent pas pour cela le mariage - Crime de vouloir contracter mariage après s'être fait soi-même eunuque en vue du royaume des cieux -Obligation de tenir son engagement jusqu'à la fin -Vouer au Seigneur ce qu'on sait devoir contribuer à son propre avancement dans la perfection, p.317-318 : S. FULGENCE. - Le mariage interdit aux sous-diacres, p.319 : S. GREGOIRE et S. LEON. - Cohabitation des femmes défendue à ceux qui ont fait vou de continence, p.320 : S. BERNARD. - Nullité des mariages que contracteraient les clercs engagés dans les ordres sacrés ou ceux qui auraient fait profession solennelle de chasteté - Dieu ne refuse point le don de chasteté à ceux qui le lui demandent comme il faut, p.320 : le concile de TRENTE. - Adultère

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spirituel des veuves qui se remarient après avoir fait vou de continence, p.320 : le quatrième concile de CARTHAGE. - Personnes à qui il eût mieux valu se marier que de brûler d'un feu impur, p.321 : S. ISIDORE. - Effet des voux solennels, p.321-322 : BONIFACE VIII. - Toutes les vertus sont impuissantes à effacer le crime de la violation des Voux, p.322 : S. BERNARD.

Question V. Est-ce donc que 1'Eglise contraint certaines personnes au célibat, p.323-346.

Personne ne peut être consacré au service des autels s'il n'est demeuré vierge, ou du moins s'il n'est libre de tout engagement matrimonial - Ce genre de vertu n'est commandé à personne par une loi expresse de Dieu - mais c'est une obligation pour tous ceux qui voudront exercer le sacerdoce - Exemple pris dans l'Ancien-Testament, p.323-327 : BEDE. -David chez Abimélech - Différence entre les pains de proposition et le corps de Jésus-Christ - En quoi doit consister la pudeur sacerdotale, p.327-328 : S. JEROME. - Il n'appartient d'offrir à Dieu le sacrifice perpétuel, qu'à celui qui se dévoue lui-même à une chasteté perpétuelle, p.328 : ORIGENE. - Les bigames exclus du sacerdoce - Un évêque ou un prêtre doit exceller par son genre de vie, autant que par la dignité de sa profession - Ce que c'est que laver ses vêtements pour les prêtres de la nouvelle loi, p.328-329 : S. AMBROISE. - Différence entre l'époque des patriarches et les temps actuels - Besoin de multiplication du genre humain - Simplicité de vie - Besoin de propager le peuple de Dieu - Continence des anciens patriarches - Hénoch - Isaac - Joseph - Moïse et Aaron - Melchisédech - Josué, p.330-332 : EUSEBE de Césarée - Sous-diacres obligés à la continence, p.333 : S. GREGOIRE et INNOCENT II. - Regardés comme sacrilèges s'ils manquent à la chasteté, p.333 : deuxième concile de TOLEDE. - N'admettre au sacerdoce que ceux qui ont promis de garder la continence, p.334 : le deuxième concile de TOLEDE. - Mauvaise excuse des prêtres incontinents - Continence des prêtres de l'ancienne loi - Pourquoi ils avaient des épouses - Punition des prêtres incontinents même convertis, p.334-336 : SIRICE. - Raison du mariage des prêtres de l'ancienne loi, p.336-337 : INNOCENT I. - La vierge consacrée à Dieu pècherait si elle se mariait, p.338 : THEOPHYLACTE. -  Mauvaises excuses des incontinents, p.339 : S. GREGOIRE. - Ce n'est pas aux vierges consacrées à Dieu que l'Apôtre laisse la liberté de changer de parti, p.339 : S. EPIPHANE. - Eunuques qui se sont faits eux-mêmes tels pour le royaume des cieux - Ils ont offert à Dieu au-delà de ce qu'il exigeait de leur part - Enfants spirituels qu'ils engendrent, p.339-341 : S. JEROME et S. BASILE. - Gloire qui leur est promise, p.341-342 : S. AUGUSTIN. - Jovinien n'attribuait pas plus de mérite aux vierges qu'aux femmes mariées, p.342 : S. JEROME et S. AUGUSTIN. - Le célibat est préférable à l'état de mariage, p.343 : le concile de TRENTE. - La continence est un don de Dieu, p.343-344 : S. AUGUSTIN, ORIGENE et S. JEROME. - Bonne volonté nécessaire, p.344-345 : S. CHRYSOSTOME. - C'est une heureuse nécessité que celle qui nous pousse à ce qu'il y a de plus avantageux, p.345-346 : S. AUGUSTIN.

Question VI. Résumé de toute la doctrine précédente, p.346-350.

Destination particulière de chaque sacrement - Caractère, p.349-350 : conciles de FLORENCE et de TRENTE. - Communion accordée autrefois aux petits enfants, p.350 : le concile de TRENTE.

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DEUXIEME PARTIE.
 
 

PRINCIPES DE LA JUSTICE CHRETIENNE.
 
 

Question préliminaire. Quelles sont les choses qui entrent dans le domaine de la justice chrétienne, p.351-358.

La justice consiste à éviter le mal et pratiquer le bien, p.353 : S. AUGUSTIN. - Ce n'est pas assez pour nous de nous abstenir du mal - Ce mot de justice exprime l'ensemble de toutes les vertus - Ne pas faire le bien, c'est par là-même faire le mal, p.353-355 : S. CHRYSOSTOME. - Pours nous porter à faire le bien, le Saint-Esprit opte trois choses en nous, p.355 :

S. BERNARD. - La grâce n'exclut pas le libre arbitre - Concours des deux - Il y a toujours en nous une volonté libre, mais elle n'est pas toujours bonne - La grâce de Dieu fait que la volonté de l'homme devienne bonne, de mauvaise qu'elle ait été auparavant - Nous gardons les commandements si nous le voulons - C'est Dieu qui fait que nous agissons, quand nous faisons le bien - Il y a plusieurs dons de Dieu qui précèdent la volonté de l'homme, et d'autres qui précèdent eux-mêmes cette volonté, p.355-358 : S. AUGUSTIN. - Nous ne sommes entraînés nécessairement ni au vice ni à la vertu, p.358 : S. JEROME. - La grâce de Dieu ne nous est pas donnée uniquement pour que nous puissions plus aisément vivre dans la justice, p.358 : le concile de TRENTE.

SECTION 1. Du mal qu'il s'agit d'éviter, p.359-558.

Article 1. Du péché en général, p.359-398.

Question I. Qu'est-ce que le péché, p.359-361.

En quel sens le péché originel est volontaire - Le péché est une action, on une parole, ou un mouvement du cour contraire à la loi éternelle, p.360 : S. AUGUSTIN. - Le péché est une infraction de la loi divine, et une désobéissance aux commandements qui nous sont venus du Ciel, p.360 : S. AMBROISE. - Tout péché est une prévarication contre la loi de Dieu, p.361 : BEDE.

Question  II. Combien y a-t-il d'espèces de péchés, p.361-367.

Péché originel - actuel - véniel - Tout péché n'est pas crime - Degré dans le crime et dans la punition, p.364-365 : S. AUGUSTIN. - Trois degrés de culpabilité, p.366 : S. GREGOIRE et S. AUGUSTIN.

Question III. Pourquoi doit-on éviter le péché, p.367-382.

La gravité du mal se manifeste par la difficulté du remède, p.378 : S. BERNARD. - La perte du royaume de Dieu doit être un supplice bien plus intolérable que celui des flammes - Quel malheur que celui d'être privé du bonheur de jouir de Dieu - Tous les maux de l'enfer doivent causer moins de regrets que la perte du ciel - Le péché rend l'âme timide et soupçonneuse - Il se trahit lui-même sans qu'il soit besoin de dénonciateur - Il fait perdre la raison - Il est la ruine de l'âme, et souvent par surcroît il répand sa contagion sur le corps lui-même - L'impunité dans laquelle les méchants vivent ici-bas leur pronostique un châtiment plus sévère pour l'éternité - Le péché est plus à craindre pour nous que le démon lui-même -C'est un démon que notre volonté s'impose à elle-même, une folie de notre choix - C'est la plus pesante de toutes les charges, p.378-381 : S. CHRYSOSTOME. - Le péché fait fuir de nous notre

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ange gardien, p.381 : S. BASILE. - Celui qui pèche vend son âme au démon, en recevant pour prix les voluptés terrestres, p.382 : S. AUGUSTIN.

Question IV. Quel est le chemin qui conduit a l'abîme du péché, p.382-391.

Il y a comme trois degrés par lesquels on arrive à commettre le péché - La suggestion a été représentée dans le paradis terrestre par le serpent, la délectation par la femme, et le consentement par l'homme - C'est un grand péché que de consentir à la délectation illicite -Trois sortes de morts et trois sortes de résurrections - Quand est-ce que le serpent parle à la femme - Que la femme mange du fruit défendu - Qu'elle entraîne son mari à en manger avec elle - On pèche, lors même qu'on se borne à penser avec plaisir à des choses défendues, sans avoir la volonté de les faire - On sera condamné pour cela seul, p.384-387 : S. AUGISTIN. -Trois choses à distinguer dans la tentation - Le serpent qui donne son perfide conseil - Eve qui prend plaisir aux paroles du serpent - Adam qui consent aux désirs de sa femme, p.387-389 : S. GREGOIRE et BEDE.- Le péché est consommé si la volonté donne son  consentement avec réflexion, p.389-390 : S. GREGOIRE. - Besoin d'efforts pour résister à une habitude contractée, p.390 : S. ISIDORE. - Chaîne qui retient le pécheur - La loi du péché, c'est la violence de l'habitude, p.391 : S. AUGUSTIN. - Tout péché que la pénitence n'a point expié entraîne dans un autre, p.391 : S. GREGOIRE.

Question V. Quels sont les moyens les plus faciles d'éviter le péché, p.391-398.

Il est en notre pouvoir de donner ou de refuser notre consentement à la tentation - Autant de fois nous aurons résisté, autant nous obtiendrons de couronnes - Si nous repoussons les mauvaises pensées aussitôt que nous les sentirons en nous; notre ennemi ne sera plus si empressé de renouveler contre nous ses attaques - Nous nous procurons l'approbation de Dieu de trois manières - Comparaison de l'état maladif de l'âme avec celui du corps - Quels portiers placer à chacune des trois portes de notre âme - Différence entre le sentiment et le consentement, p.395-398 : S. BERNARD.

ARTICL1E1. Des sept péchés capitaux, p.399-558.

Question I. Quels sont les péchés dont on doit surtout se donner de garde, p.399.

Question II. Quels sont les sept péchés capitaux, p.399-400.

Question III. Qu'est-ce que l'orgueil, et quels sont les rejetons de ce premier des péchés capitaux, p.401-421.

Difficulté de maîtriser la passion de la gloire - Rien de plus vil que la gloire humaine - N'ayons en vue que de mériter les louanges de Dieu - Les pensées vaines et terrestres, sources de l'orgueil, p.402-406 : S. CHRYSOSTOME. - C'est de l'orgueil que naissent tous les vices - L'orgueil s'attaque à toutes les parties de l'âme - Il fait perdre la rectitude du jugement - L'orgueil se révèle par les yeux et par tout l'extérieur - Il est le caractère des réprouvés - Quatre classes de présomptueux, p.407-410 : S. GREGOIRE. - Tous les biens que nous possédons nous viennent  de Dieu - La plus terrible chute qu'on puisse faire, c'est de tomber dans l'orgueil - L'orgueil tend à corrompre toutes les vertus, p.411-415 : LETTRE à la vierge Démétriade. - Tout pécheur est orgueilleux - L'orgueil est la ruine de toutes les vertus, p.413 : S. ISIDORE. - Pourquoi il est appelé le principe

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de tout péché - Orgueil des hypocrites - L'humilité ne consiste pas dans la foi toute seule -Orgueil qui se trahit, et orgueil qui se cache - Quatre sortes d'orgueil, p.414-415 : S. FULGENCE. - L'orgueil est le roi de tous les vices - La racine de tout péché c'est l'orgueil -L'orgueil est le père des sept péchés capitaux - Rejetons que ceux-ci produisent à leur tour -Des sept péchés capitaux, cinq sont spirituels, et les deux autres charnels - Comment ils s'engendrent les uns les autres, p.415-417 : S. GREGOIRE. - L'orgueil est le principe de tous les péchés, p.417 : l'auteur de la Vie contemplative. - L'humilité doit précéder, accompagner et suivre tout ce que nous faisons de bien, p.418 : S. AUGUSTIN. - Quatre sortes d'orgueil

- Cinq remèdes contre ce vice - Imiter les mendiants - Deux sortes d'humilité, p.418-419 : S. BERNARD. - Rien ne fait perdre l'amitié de Dieu comme l'orgueil - Comment éviter ce vice, p.419-420 : S. CHRYSOSTOME.

Question IV. Qu'est-ce que l'avarice, et quels sont les rejetons de cet autre péché capital, p.421-442.

Qui est-ce qui est appelé insensé par l'Esprit-Saint - Les avares ne connaissent que cette parole : Je n'ai rien, quand il s'agit pour eux de donner - Pourquoi les uns sont-ils riches, et les autres pauvres - Le pain que garde l'avare est à celui qui a faim - Les riches avares sont les plus à plaindre de tous les pauvres - Pourquoi les richesses ont-elles été données à ceux qui les possèdent - Vaine défaite de l'avare, qui allègue le besoin de conserver ses biens pour ses enfants - Autre prétexte dont on se sert, de renvoyer après la mort le bien à faire aux pauvres, p.423-432 : S. BASILE. - Dure tyrannie de la cupidité - N'avoir d'autre envie que de posséder Dieu, p.433-434 : JULIEN POMERE. - Point de péché plus pernicieux que l'avarice - La cupidité fournit la matière à tous les crimes - Elle ne sait jamais dire : C'est assez, p.434-435 : S. ISIDORE. - L'avarice doit s'entendre de tout désir immodéré par rapport aux biens - Celui-là même est avare, qui a de l'attache pour son propre bien, p.435-436 : S. AUGUSTIN. - Insatiabilité de l'avare - sa pauvreté - son injustice - Moyen de constituer Dieu notre débiteur - Description de l'avarice, p.436-440 : S. AMBROISE. -

Ceux qui n'ont que de l'admiration pour les richesses sont ceux qui témoignent à Dieu le plus d'indifférence - Mammon est l'irréconciliable ennemi de Jésus-Christ - La plupart de ceux qui sont dans l'enfer s'y trouvent condamnés pour avoir servi l'argent, p.441-442 : S. CHRYSOSTOME.

Question V. Qu'est-ce que la luxure, et quels sont les désordres qu'elle produit dans l'âme, p.442-453.

Justes motifs d'interdire à la jeunesse certains passages de nos livres sacrés, p.446 : JULIEN POMERE. - Les démons aiment surtout à voir commettre les péchés de luxure et d'orgueil - Les fausses douceurs de la fornication ôtent presque le pouvoir d'y renoncer à ceux qui en ont contracté l'habitude - La fornication est ce qui rend l'homme le plus criminel - Remèdes qu'il faut y apporter, p.447-448 : S. ISIDORE. - Filles de la luxure, p.448 : S. GREGOIRE. -La volupté rend l'homme semblable aux brutes, p.448 : S. JEROME. - L'ivresse est un foyer d'impureté - La volupté fait tomber l'homme dans la plus misérable servitude, p.448-449 : S. AMBROISE. - La simple fornication est un péché, p.449-450 : S. AUGUSTIN. - Le péché honteux en honneur chez les philosophes de la gentilité - L'impureté est une sorte d'avarice -Sens particulier d'un mot de l'épître aux Ephésiens, p.451 : S. JEROME. - La volupté est la plus violente de toutes

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les fièvres - La honte la suit - Les voluptés corporelles sont comme des clous qui tiennent l'âme attachée à la terre, p.451452 : S. AMBROISE. - Aveuglement de l'homme qui  s'abandonne aux voluptés, p.453 : S. GREGOIRE.

Question VI. Qu'est-ce que l'envie, et quels sont les effets qu'elle produit, p.453-476

Il n'est pas de fléau contre lequel on doive se prémunir avec plus de précaution que l'envie - Elle est une source de désastre - Elle est interdite au disciple de Jésus-Christ, p.455-456 : S. CYPRIEN. - L'envie nuit moins encore à ceux qu'elle attaque qu'à celui qui l'éprouve - L'envie est un chagrin que l'on ressent de la prospérité d'autrui - Nous retirer autant que possible de toute liaison avec les envieux - Plus l'envie est violente, plus elle tourmente celui qu'elle possède - Elle est le plus odieux des vices - Portrait de l'envieux - Remède à l'envie -L'envie est plus particulièrement que les autres le vice du diable, p.457-460 : S. BASILE. -Les envieux sont pires que les bêtes féroces - semblables aux démons, ou peut-être même pires - Ce péché ne peut admettre aucune excuse - Il est pire en un sens que la fornication et l'adultère - Le moyen de plaire à Dieu, c'est de nous réjouir de ce qui arrive d'heureux à nos frères - L'envie a fait fondre sur le monde un déluge de maux - L'envie est la fille du diable - Elle consume l'âme de celui qu'elle possède comme les vers rongent le bois qui les a  engendrés - Elle est le plus pernicieux de tous les vices, p.460-463 : S. CHRYSOSTOME. - L'envie naît de l'orgueil - Différence de l'envieux d'avec ceux à qui il a coutume de porter envie - Portrait de l'envieux - L'envieux est son propre bourreau, p.463-465 : JULIEN POMERE. - Il n'est point de vertu qui n'ait l'envie pour adversaire - Il n'y a que le malheur qui n'excite pas l'envie, p.465-466 : S. ISIDORE. - L'envie est la haine de la félicité d'autrui -Elle naît de l'orgueil, p.466 : S. AUGUSTIN. -Filles de l'envie, p.467 : S. GREGOIRE-LE-GRAND - Combien l'envie est odieuse - Les envieux semblables aux milans, p.467 : S. GIIEGOIRE de Nysse. - Différence entre l'envie et l'émulation - Deux formes de l'envie, p.467 : S. JEROME. - Aveuglement et malheur des envieux - Moyen de nous approprier le bonheur d'autrui, p.468 : S. GREGOIRE. - Combien la détraction est opposée a la charité -Ses espèces - Moyen de combattre l'envie en soi-même - La langue de l'envieux est un glaive acéré, p.469-472 : S. BERNARD. - On peut dire que l'envie est le plus détestable de tous les

Vices - Elle fait d'un homme un démon, p.472-474 : S. CHRYSOSTOME. - Nous ne portons envie qu'à ceux que nous croyons mieux partagés que nous - L'envie est un venin que le démon distille dans le cour de l'homme - Portrait de l'envieux - Remède contre l'envie -L'envieux est un membre du démon, p.474-476 : S. GREGOIRE. - L'envie fait toujours cortège à l'orgueil, p476 : S. AUGUSTIN.

Question VII. Qu'est-ce que la gourmandise, et quels vices particuliers entraîne-t-elle à sa suite, p.476-512.

Le vice de la gourmandise nous tente de cinq différentes manières, p.480-481: S. GREGORE. - Cinq espèces de gourmandise - On peut sans gourmandise user de mets délicats par motif de santé, p.482-486 : S. BERNARD. - Vices particuliers qu'enfante la gourmandise, p.486-488 : S. GREGOIRE. - Là où le corps se charge d'aliments, les anges rebelles agitent leurs danses - Rien de plus honteux que la gourmandise - Le démon n'aime rien tant que l'intempérance et la bonne chère - L'intempérance change

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l'homme en pourceau - Ce n'est pas le vin, mais l'intempérance qui cause tout le dérèglement - User de peu de vin à cause des désordres qu'engendre l'ivresse - Les ivrognes pires que les plus vils animaux, p.488-491 : S. CHRYSOSTOME. - La gourmandise est une pépinière de voluptés - Elle est un obstacle à l'étude de la sagesse - Ce qu'il faut prendre d'aliments - De quelle qualité on doit les choisir - Aphorisme d'Hippocrate - Pensée de Galien - L'excès du vin fait perdre à l'esprit sa lucidité - Il jette le trouble dans les sens - Toutefois, c'est le vin qu'on consacre dans le sang du Sauveur - La luxure accompagne toujours l'ivresse - L'homme ivre est dans un état intermédiaire entre la mort et la vie, p.49l-494 : S. JEROME. - L'ivresse est un démon auquel on s'assujettit volontairement - Elle ravale l'homme au-dessous de la brute - Elle attire sur ceux qui s'y abandonnent la malédiction de Caïn - Le démon préside aux défis par lesquels les ivrognes se provoquent les uns les autres - Les gens ivres ressemblent aux idoles des gentils, p.494-495 : S. ISIDORE. - On s'est habitué dans le monde à ne voir dans l'ivresse aucun péché - Mal que commet celui qui oblige un autre à boire plus qu'il ne doit - L'âme d'un ivrogne ressemble à un marécage - Les fruits de l'ivresse sont destinés à brûler un jour - Mauvaise excuse des ivrognes - On ne doit forcer personne à boire - Les ivrognes pires que les animaux - L'ivrognerie est comme le puits de l'enfer -Quand on s'est fait une habitude de l'ivresse, on finit par vouloir toujours boire - Moyens du s'en corriger - Langage extravagant des ivrognes - Réponse à leurs excuses - Fausses idées qu'ils se forment, p.495-500 : S. AUGUSTIN. - Nécessité de pécher, suite des habitudes d'intempérance - L'ivrogne comparé à un navire qui porte une trop forte cargaison - Inutilité de sa vie - Difformité de son âme comme de son corps - Bornes dans lesquelles on doit se renfermer par rapport au vin - Funeste effets de l'ivrognerie - Ce n'est pas le vin, c'est l'intempérance qui fait l'ivresse - Il n'est rien qui rende plus méprisable que l'ivresse - User de peu de vin, p.501-503 : S. CHRYSOSTOME. - La gourmandise est voisine de la volupté - Elle émousse la vigueur de l'âme - Elle détruit toutes les vertus - Ce n'est pas la qualité des mets, c'est le désir qu'ils excitent qui est à redouter - Quatre circonstances à distinguer dans le péché de gourmandise - Le ventre est le plus importun de tous les exacteurs - Fruits de l'ivresse - Quel mérite peut-il y avoir à boire beaucoup sans s'enivrer - C'est vivre à la manière des bêtes - Toute boisson capable d'enivrer devient cause d'impureté, p.503-306 : S. ISIDORE. - L'ivresse est la mère de la trahison - Vaine jactance des ivrognes - Leur manière de vivre - Défis qu'ils se portent les uns aux autres - L'ivresse altère la santé du corps, et est mortelle à l'âme elle-même - Effets naturels de l'ivresse - L'ivrogne est une créature inutile - Portrait d'une femme ivre, p.506-510 : S. AMBROISE. - Pénitences imposées autrefois aux ivrognes - A ceux forçaient les autres à s'enivrer, p.510-511 : Pénitentiel de THEODORE. - A ceux qui vomissaient pour avoir trop bu, p.511 : Pénitentiel ROMAIN. - Folies qu'inspire l'ivresse - On ne croira jamais qu'un ivrogne soit chaste - L'ivrognerie est le propre des débauchés - Celui qui se livre à la luxure est mort, tout vivant qu'il est, p.512 : S. JEROME. - La volupté trouve son compte aux festins somptueux, p.512 : S. AMBROISE.

Question VIII. Qu'est-ce que la colère, et quels sont les désordres particuliers qu'elle engendre, p.513-543.

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Ses effets, p.516 : S. GREGORE. - Elle abrutit l'homme - Désordres qui en sont la suite -C'est une démence tant qu'elle dure - Un homme en furie diffère peu d'un possédé du démon - Comment on doit répondre  à un homme en colère - Similitude tirée des corps mous en opposition avec les corps durs - Rien de plus insensé que la colère - Comment éviter ses suites funestes - La colère qui n'éclate que quand il le faut et comme il le faut, est un principe de vertus - Les saints s'en sont armés plus d'une fois - Elle est souvent un moyen de faire des actions louables - Plaindre celui qui obéit au démon en cédant à la colère - Ce ne sont pas tant les paroles qu'on nous dit qui nous mettent en colère que notre orgueil -

Rejetons de la colère, p.516-522 : S. BASILE. - II vaudrait mieux habiter avec une bête féroce qu'avec un homme emporté - La colère exerce ses ravages sur le corps comme sur l'âme - La colère est une maladie prompte et violente - Un feu qui dévore tout - Les obsessions du démon sont un moindre mal - La colère comparée à une tempête - La colère n'a d'autres effets que ceux que nous lui faisons avoir - C'est un chien impudent, à qui il faut apprendre à écouter la voix du berger - Paroles de colère semblables à l'écume que jettent les possédés - Le désir de se venger rend malheureux - Il vaudrait mieux avoir une vipère dans les entrailles - Fuir l'homme colère comme on fuirait un animal qui serait en fureur - La colère est un feu qui a besoin de matière pour s'enflammer - Elle nous laisse sans excuse -Effets de la colère semblables à ceux du vomissement - Elle rend les hommes semblables aux pourceaux - Rien n'est plus désagréable qu'un homme colère - Il serait plus sûr d'habiter avec une bête farouche - Dompter la colère comme on dompte les lions - Elle n'affecte pas seulement le corps, elle porte ses ravages jusque dans l'âme - Traiter comme des frénétiques ou des malades ceux qui nous outragent - Les hommes emportés sont plus malheureux que les possédés, p.523-530 : S. CHRYSOSTOME. - Réprimer la colère c'est réparer en nous l'image de Dieu - La colère nous fait perdre la sagesse - la justice - l'humanité - la concorde -la lumière de la vérité - chasse le Saint-Esprit de notre âme - Un homme en colère diffère peu d'un homme possédé du malin esprit - Souvent la colère fait des mains ses ministres - Elle fait vomir des imprécations et des injures - Colère que l'on concentre en soi-même - Quatre espèces d'hommes colère - Deux moyens d'abattre la colère - Colère qui a la vertu pour principe - Elle ne doit pas marcher avant la raison, p.530-536 : S. CHRYSOSTOM E. - Nous mettre en colère contre le péché, p.536 : S. CHRYSOSTOME. - Il faut étouffer en soi la colère si l'on n'a pu la prévenir - Mot d'ARCHYTAS. - Diverses manières d'entendre le célèbre passage du psaume IV, p.537-539 : S. AMBROISE. - Même sujet - Il serait plus honorable pour nous d'être vaincus par un homme que par un vice - La colère dégénère  facilement en haine, p.539-541 : S. AUGUSTIN. - Il est bien plus sûr de ne se mettre jamais en colère - Remettre la vengeance à un autre temps que celui ou l'on est en colère - Unir la douceur au zèle qu'on croit avoir, p.541-543 : S. GREGOIRE.

Question IX. Qu'est-ce que la paresse, et quels vices engendre-t-elle, p.543-558.

Tous n'ont pas la même force de volonté - Sources de la tiédeur - Portrait d'une personne tiède - La tiédeur empêche les visites de l'Esprit- Saint - Moyens de la combattre - Portrait des religieux fervents - des

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religieux tièdes - Exhortation à ces derniers - La tiédeur est un enfer anticipé et l'image de la mort, p.55-554 : S. BERNARD. - Avis à donner aux paresseux, p.554-555 : S. GREGOIRE. - Filles de la tristesse ou de la paresse spirituelle, p.555: le même. - Quels sont ceux qu'on doit appeler impies, et quel est leur chef - Quatre manières d'entrer dans le conseil des impies - Avec quelles armes leur résister - Quelle est la voie des pécheurs - La chaire de pestilence - Quels sont les pieds de cette chaire, et quel en est le dôme - le coussin - l'escabeau, p.556-558 : S. BERNARD.
 
 

FIN  DE LA TABLE DU TOME TROISIEME.
 
 
 
 
 

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