DEUXIEME PARTIE: PRINCIPES DE LA JUSTICE CHRETIENNE.
SECTION I. Du mal qu'il s'agit d'éviter, 1-275.
Article III. Des péchés d'autrui qui peuvent nous être
imputés, 1-120.
Article IV. Des péchés contre le Saint-Esprit, 122-200.
Article V. Des péchés qui crient jusqu'au ciel, 201-
235.
Article VI. De l'expiation des péchés, 235-272.
Section II. Du bien qu'il s'agit de faire, 273-549.
Chapitre 1. Des trois principales espèces de bonnes œuvres,
273-549.
Article 1. Des bonnes œuvres en général, 273-515.
Article II. Du jeune, 315-452.
Article III. De la prière 452-549.
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TABLE ANALYTIQUE DES MATIERES
CONTENUES DANS LE QUATRIEME VOLUME
DEUXIEME PARTIE.
PRINCIPES DE LA JUSTICE CHRETIENNE.
SECTION I. Du mal qu'il s'agit d'éviter, 1-275.
Article III. Des péchés d'autrui qui peuvent nous être imputés, 1-120.
Question I. Quels sont les péchés appelés spécialement péchés d'autrui, p.1-6.
Saint Paul précédé en partie, et suivi en partie
par ses œuvres -
Péchés qui précèdent les coupables, et
autres qui les suivent -
Les Hérésiarques ne cessent de faire du mal par leurs
œuvres et doivent être punis dans l’enfer à proportion -
Ils seront responsables de la perte éternelle de tous ceux qu'ils
auront entraînés dans leur ruine,
2-3 : S. BASILE. - Quelle responsabilité pèse sur les rois, les pontifes, les pères de famille, les maîtres, etc.,
3 : EUTHYME - Ceux qui persuadent à d'autres de pécher
sont plus coupables que ceux qui ne pèchent qu'en cédant
à la suggestion d'autrui,
3 : S. AUGUSTIN. - Diverses manières de participer aux œuvres
des ténèbres,
4-5 : S. BASILE. - Deux choses indispensables pour ne pas être
souillé par le contact des méchants, savoir, ne leur donner
ni sa participation ni son consentement - Ce n'est pas assez de ne pas
participer au mal, il faut de plus exercer la correction,
5-6 : S. AUGUSTIN.
Question II. Combien compte-t-on de ces péchés dits d'autrui,
6.
Question III. Quand est-ce qu'on participe par conseil aux péchés
d'autrui, 6-18.
Question IV. Quand est-ce qu'on participe par injonction aux péchés
d'autrui, 18-24.
Question V. Quand est-ce que nous participons par consentement aux
péchés d'autrui, 24-29.
L'état de damnation où sont ceux qui pèchent se
communique à ceux qui les fréquentent, 28 : S. IRENEE. -
Ordonner le crime, c'est y participer - On est apostat, dès qu'on
autorise la déclaration publique de son apostasie, 28-29 : le Clergé
de ROME.
Question VI. Quand est-ce qu'on participe par provocation aux péchés
d'autrui, 29-32.
Question VII. Quand est-ce qu'on participe par flatterie ou adulation
aux péchés d'autrui, 33-50.
Les louanges qu'on donne aux gens vicieux font encourir une punition
sévère - Approuver le mal est plus punissable que de le commettre
- Celui qui admire les bons participe aux couronnes qui leur sont réservés,
44 : S. CHRYSOSTOME. - Caresser le pécheur c’est fournir à
la fureur qu'il
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a de pécher un nouvel aliment -Médecin qui aigrissent
le mal en voulant l'épargner, 45: S. CYPRIEN -Péché
que renferme l'apologie du mal - Approuver les méchants c'est mettre
le sceau à sa propre condamnation, 45 : S. BASILE - Il faudrait
avoir perdu l'esprit pour louer ce qui n'est pas bon, 45 : S. AUGUSTIN.
- C'est le propre des hérétiques de chercher à séduire
par des paroles doucereuses - Genre de vie des disciples de Jovinien -
En approuvant son langage, ils plaidaient la cause de leurs propres vices
- Jovinien, prédicateur de la volupté - Toujours les faux
prophètes promettent de douces choses - Ce mot, célibataire,
signifie digne du ciel d'après une étymologie ingénieuse
- Doctrines de Jovinien - Sa séquelle - Grandeur de Rome chrétienne
- Le nom de Jovinien dérive de celui d'une idole,
46-50 : S. JEROME.
Question VIII. Quand est-ce que, par réticence de notre part,
nous devenons cause du péché d'autrui, 50-69.
C'est consentir au mal, que de garder le silence quand on peut élever
la voix,
54 : S. BERNARD - Garder le silence avec discrétion - Silence
qui serait coupable - Quiconque se charge du sacerdoce, prend les fonctions
de héraut,
54-56 : S. GREGOIRE - On peut sans malveillance déférer
les coupables aux supérieurs - Les postes occupés par les
ministres de l’Eglise sont critiques pour leur salut - La crainte de la
critique est une des causes qui ralentissent leur zèle,
56-58 : S. AUGUSTIN. - Devoir des pasteurs d’élever la voix
pour réprimer les méchants - Il ne suffit pas de vivre saintement
soi-même à celui à qui est confiée la prédication
de l’Evangile - Le prêtre est une sentinelle - Celui qui n'aura pas
repris le pécheur sera livré avec lui aux flammes éternelles,
58-59 : JULIEN POMERE. - Les bons doivent quelquefois s'abstenir d'enseigner
aux méchants les prescriptions de la loi - Celui qui peut faire
cesser le mal et qui le dissimule, devient coupable comme s'il y donnait
son consentement - La crainte ne doit pas faire négliger l'office
de l'enseignement - Quel serait le principe d'une telle crainte - Devoir
des bons prêtres quand ils voient les pauvres opprimés - Les
pasteurs qui restent muets porteront la peine de l'iniquité de leurs
peuples - Héli condamné pour
n'avoir pas repris ses fils aussi sévèrement qu'il le
devait - Les prêtres doivent avoir en vue le salut de ceux qu'ils
reprennent - Une réprimande secrète n'est pas ce qui convient
pour la répression d'un désordre public - S'il est besoin
d'assaisonner la correction de paroles amères il faut que la charité
règne toujours au fond du cœur,
60-62 : S. ISIDORE. Trois motifs coupables qui font qu'on retient dans
le silence les oracles de Dieu - Un maître est coupable de la perte
de celui qu'il aurait pu soustraire à la mort, en l'avertissant
de se relever de sa chute - On n'est pas dispensé du devoir d'enseigner,
par cela seul que celui qu'on enseigne refuse de faire ce qu'on lui dit,
62-64 : S. JEROME. - Lors même que le pécheur périt
par sa propre faute, le supérieur n'en est pas moins
jugé digne de mort pour le seul fait de son silence - Nous devenons
coupables d'autant de meurtres spirituels, que nous laissons mourir de
nos ouailles par notre indifférence et notre silence - Ce qu'il
faut entendre par le sang que Dieu nous redemandera - Les choses que doit
prêcher le pasteur se réduisent à deux, la foi et les
œuvres - Discrétion à garder dans l’enseignement - Pourquoi
l’Apôtre recommandait le zèle à Tite son disciple,
et la patience à Timothée,
64-66 : S. GREGOIRE.- La prédication
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ne doit pas être la même pour toutes sortes d'auditeurs
- Dans quelle intention on doit menacer de l'enfer -Utilité des
paroles sévères,
66-68 :S. CHRYSOSTOME.- Doit-on pardonner jusqu'à soixante-dix
fois à un enfant qui pèche - User de remontrances, et châtier
même au besoin - La charité même peul faire un devoir
d'user de sévérité - Exemple des médecins -
Si le péché est secret, il doit être repris en secret
; s'il est public, on doit le reprendre en public - Si l'on voit son prochain
sur le point de périr, on doit s'en mettre en peine,
68-69 : S. AUGUSTIN.
Question IX. Quand est-ce que nous nous rendons coupables par connivence
des péchés d’autrui, 69-99.
Il y a une sorte de compassion qui est un péché contre
la justice – La facilité du pardon est une amorce qui invite le
pécheur à pécher encore,
82 : S. AMBROISE. - Indulgence pour des coupables qui deviendrait une
cruauté en tournant au détriment des autres - Conduite des
médecins à l'égard des malades - Le châtiment
infligé à quelques-uns sert au salut de tous les autres,
82-83 : ORIGENE. - Vigilance tolérée inconsidérément
par son évêque - Ce n'est pas être cruel que de prendre
les intérêts de Dieu,
83-84 : S. JEROME - Douceur d'un père quelquefois intempestive,
84-85 : S. AUGUSTIN. - On est coupable, si, pouvant s'opposer à
ce que la loi soit violée, on ne s'y oppose pas cependant - Ceux
qui ne rappellent pas dans la voie du salut ceux de leurs frères
qui se perdent, se perdent eux-mêmes avec eux, 85 : S. CHRYSOSTOME.
- Erreur où était d'abord tombé S. AUGUSTIN,
85- 86. -Pourquoi 1'Eglise dans ses commencements n'avait pas recours
au bras séculier - Nabuchodonosor a figuré dans sa personne
d'abord les princes persécuteurs de l’Eglise, et ensuite les princes
chrétiens - Des villes entières ont dû leur conversion
aux lois des empereurs portées contre les hérétiques
- Saint Augustin reconnaît l'erreur où il avait d'abord été
- Il est à propos de réprimer les hérétiques
par l'autorité des puissances établies de Dieu - Les réprimer,
ce n'est pas leur rendre le mal pour le mal -Tous ceux qui nous épargnent
ne sont pas pour cela nos amis - Fausse douceur - Tous ceux qui souffrent
persécution ne sont pas pour cela béatifiés - Différence
de l'état de l'Eglise d'aujourd'hui d'avec celui où elle
était au temps des apôtres – Comment est-ce que les rois doivent
servir Dieu dans la crainte - Obligation pour les souverains de protéger
l'Eglise - Saint Paul a été amené à la foi
par voie de contrainte – L’Eglise a le droit d'employer la force pour faire
rentrer dans son sein les enfants qu'elle a perdus - Patience blâmable
- Saint Paul en appelant à César - L'amour que nous devons
avoir pour les hommes ne nous permet pas de les abandonner à leur
mauvaise volonté - Les deux différents états de l'Eglise
marqués par la parabole du festin - Epines, figure des hérétiques
- C'est Dieu qui excite contre eux le zèle des puissances – Compte
que les puissances temporelles auront à rendre un jour - Exemple
de Nabuchodonosor - Les hérétiques tuent les âmes,
et la peine qu'on leur inflige n'affecte que leurs corps, 86-94 : S. AUGUSTIN
– Il vaut mieux réprimer les hérétiques par le glaive,
que de les laisser répandre au loin leur erreur - Pouvoir du démon
sur les hérétiques - Il n'y a point à établir
de similitude entre la constance des martyrs et l'obstination des hérétiques,
94-95 : S . BERNARD. - Il faut étouffer l'erreur dès
qu'elle commence à se montrer - Exemple d'Arius,
95 : S. JEROME.- Il vaut mieux en condamner un seul, que d'exposer
par ménagement
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pour lui le salut de tous - Parents qui ferment à leurs enfants
le royaume des cieux - Terrible punition d'un enfant blasphémateur,
95-97 : S. GREGOIRE. - Ce n'est pas une œuvre d'un léger mérite,
que de consacrer à Dieu les enfants qu'on a reçus de Dieu
- L'exemple d'Héli est un avertissement donné aux parents
- Comment il faut élever les enfants - Invective contre les parents
qui négligent 1’éducation de leurs enfants - Education des
filles plus spécialement confiée aux mères - Vertus
qui conviennent à la jeunesse,
97-99 : S. CHRYSOSTOME.
Question X. Qu'est-ce que se rendre complice par participation du péché
d’autrui,
99-120 . Terrible punition d'un vol sacrilège,
107-109 : S. GREGOIRE DE Tours. - Miracle opéré par l'intercession
de saint Métrias pour venger l'injure faite à l'Eglise d'Aix,
109-110 : le même - Autres punitions de vols sacrilèges,
111-118 : le même. - Vols sacrilèges punis sous Julien
l'Apostat,
118-119 : THEODORET - Autre vol sacrilège puni,
119-120 : VICTOR de Vite. - Le consentement que vous donnez au péché
de votre frère devient le vôtre à vous-même,
120 : S. AUGUSTIN.
Question XI. Comment se rend-on coupable du péché d'autrui
en prenant sa défense,
120-1 22 .
Article IV. Des péchés contre le Saint-Esprit, 122-200.
Question 1. Qu'est-ce que pécher contre le Saint-Esprit, 122-123.
Question II. Combien y a-t-il de péchés contre le Saint-Esprit,
123-131 .
Trois opinions sur ce qu'on doit appeler péché contre
le Saint-Esprit - Distinction à établir entre les péchés
contre le Saint-Esprit - En quel sens les péchés contre le
Saint-Esprit peuvent-ils être appelés irrémissibles,
124-128 : S. THOMAS d'Aquin. - Trois manières de pécher,
l'ignorance, la faiblesse et la malice - Autre chose est de ne savoir point,
et autre chose de ne vouloir pas savoir,
129-131 .
Question III. Quelle est la sorte de présomption qui constitue
le péché contre l'Esprit-Saint, 131-158.
Une confiance déraisonnable provoque les vengeances de Dieu
– Ne tomber ni dans la présomption, ni dans le désespoir
- Il y aurait de la témérité à demander d'être
assuré par une révélation du pardon de ses péchés
- La sécurité est ordinairement la mère de la négligence,
136-138 : S. GREGOIRE - On ne doit pas persévérer dans l'habitude
du péché sous prétexte qu'on a tout à espérer
de la miséricorde divine - Deux sortes d'endurcissement - Aimer
la miséricorde de Dieu, et en même temps craindre sa justice,
139 : S. FULGENCE ou S. AUGUSTIN - Danger du délai de la conversion,
140 : S. BERNARD. - Illusion de ceux qui s'imaginent que la foi seule leur
suffit pour se sauver - En quel sens 1'Apôtre a dit que nous sommes
justifiés par la foi sans les œuvres de la loi - L'hérésie
qui enseigne l’inutilité des œuvres a été l’occasion
des épîtres catholiques – De quelle foi a voulu parler Saint
Paul - La foi qui sauve, c’est la foi vive ou qu'anime la charité
- Sécurité qui serait funeste - Erreur qu'il y aurait à
croire que tous ceux qui ne renoncent pas à la foi chrétienne
seront sauvés quand même ils auraient persévéré
jusqu'à la mort dans les plus grands crimes - La foi qui sauve est
celle qui opère par l'amour - Une des erreurs d’Eunomius était
que la foi suffisait sans les œuvres, 144-145 : S. AUGUSTIN - Au dire des
hérétiques, Dieu ne se mettra pas en peine de ce qu'on pourra
avoir fait, pourvu qu'on ait conserve la foi, 146 :
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S. JEROME. - Personne ici-bas ne doit se croire absolument assuré
d’être justifié devant Dieu - La considération de notre
propre faiblesse et de l'imperfection de nos dispositions peut à
bon droit nous inspirer des doutes sur notre état de grâce,
146-147 : le concile de TRENTE . - Ceux-là sont bien téméraires
qui promettent hardiment le pardon aux pécheurs, 147 : S. JEROME
-Dieu est doux, mais il est équitable aussi - Dieu a promis le pardon
au repentir, mais il n'a pas promis une longue vie au pécheur -
Qui sont ceux qui se perdent, soit par un excès soit par un défaut
d'espérance - Il n'y a point de salut pour ceux qui persévèrent
dans le mal - On ne doit pas se croire sauve par cela seul qu'on porte
le nom de chrétien - Un pécheur doit recourir à la
puissance des clefs,
147-150 : S. AUGUSTIN. - Quelque pécheur qu'on puisse être
on pourra obtenir son pardon si l'on revient à pénitence
- Tant que nous sommes en ce monde, la miséricorde de Dieu est disposée
à nous accueillir - Celui qui remet à faire pénitence
jusqu'à ce qu'il se voie en danger de mort, ne donne point l’assurance
de sa réconciliation avec Dieu - Témérité qu'il
y aurait à la leur promettre - Un pénitent ne doit jamais
être absolument tranquille au sujet des péchés qu'il
a commis, 150-152 : S. ISIDORE. - Quelque juste qu'on soit, on doit toujours
craindre - Personne ici-bas n'est assure d'être du nombre des prédestinés
- Il est utile aux élus d'ignorer le secret de leur prédestination
- Incertitude de la conversion entreprise seulement au moment de la mort
- Confesser ses péchés à Dieu et à son ministre-Se
hâter de se réconcilier - Pour avoir oublié Dieu pendant
la vie, le pécheur s'oublie soi-même à la mort,
152-155 : S. AUGUSTIN - Péché qui va à la mort
- La miséricorde de Dieu oublie celui qui a oublié sa justice,
155-156 : S. GREGOIRE.- Au moment de notre conversion, nous devons baiser
à la fois les deux pieds de Notre-Seigneur, qui sont sa miséricorde
et sa justice - La crainte est le commencement de la sagesse, et l'espérance
en est le progrès 156-157 :
S. BERNARD. - La providence de Dieu nous offre le port de l'espérance
contre l'écueil du désespoir, et nous garantit contre la
présomption par l'incertitude du jour de notre mort, 157-158 : S.
GREGOIRE.
Question IV. Comment pèche-t-on contre le Saint-Esprit par désespoir,
158-170.
Le Seigneur lui-même nous exhorte à ne pas nous défier
de sa miséricorde - Danger des rechutes - Que personne, quelque
pécheur qu'il soit, ne désespère de la miséricorde
de Dieu, 161-163 : S. AUGUSTIN. - On peut entendre par le mot enfer le
désespoir du pécheur, 163-164 : S. GREGOIRE. - Rester dans
l'état de péché, c'est descendre dans l'enfer - Le
pénitent doit, tout en craignant la justice de Dieu, conserver la
confiance en sa miséricorde - Personne ne doit désespérer
de son pardon, quand même il ne se convertirait qu'à la fin
de sa vie, 164-165 : S. ISIDORE. - Se prémunir contre le désespoir
en se rappelant tant d'exemples de
conversions de pécheurs - C'est le démon qui cherche
à nous inspirer le désespoir - Motifs qui doivent en détourner
- Fussiez-vous arrivé à votre dernier jour, témoignez
à Dieu votre repentir - Qu'est-ce que le péché si
on le compare à la miséricorde de Dieu, 165-167 : S. CHRYSOSTOME.
- Dieu prend sa miséricorde dans son propre fonds et sa justice
dans le nôtre - Dieu est le père des miséricordes,
mais non le père des vengeances - La bonté de Dieu est plus
grande que la malice du plus grand
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pécheur, 167 : S. BERNARD. -Il ne faut désespérer
d'aucun pécheur tant qu'il est en cette vie - L'excommunication
même peut devenir un moyen très salutaire pour celui qui en
est atteint - Il ne faut désespérer de personne, tant que
la mort ne l'a pas enlevé - Jamais Dieu ne rebute le repentir, si
ce repentir est humble et sincère - Le royaume des cieux a été
fait pour nous ; l'enfer l'a été pour le démon - Tant
que nous sommes en cette vie, nous pouvons effacer tous nos péchés
par la pénitence, 167-169 : S. AUGUSTIN. - Il ne faut pas refuser
la réconciliation aux pécheurs, quels qu'ils soient, qui
implorent la grâce de la pénitence en danger de mort - La
miséricorde divine ne fait jamais attendre le pardon au repentir,
169-170 : S. LEON. - Tous les prêtres indistinctement peuvent absoudre
toute espèce de pénitent à l'article de la mort, 170
: le concile de TRENTE.
Question V. Quand est-ce qu'on pèche contre le Saint-Esprit
en résistant à la vérité, 171-176.
Caractère obstiné des hérétiques, 174 :
S. LEON - Toutes les hérésies ont pour cause ordinaire l’Ecriture
mal entendue – Règle à suivre par rapport à l'Ecriture
- Différence à faire entre les hérétiques proprement
dits et ceux qui leur ajoutent foi - La résistance obstinée
à l'autorité de l'Eglise est ce qui fait les hérétiques,
175-176 : S. AUGUSTIN. - C'est pécher contre l'Esprit-Saint, que
de violer les canons de propos délibéré, 176 : S.
DANASE cité par Gratien.
Question VI. En quels cas l'envie portée aux grâces que
d'autres reçoivent est-elle un péché contre l'Esprit-Saint,
176-179.
C'est un péché qui va à la mort, que d'être
jaloux de la grâce qui a réconcilié nos frères
avec Dieu - Il y a de la prudence à prier pour les pécheurs
tant qu'ils sont en cette vie, 177-179 : S. AUGUSTIN.
Question VII. Quelle est l’espèce d'obstination qui constitue
un péché contre l'Esprit-Saint, 180-195.
Crime de ceux qui font mépris du pouvoir qu'a l'Eglise de remettre
les péchés - Dieu ne laisse aucun pécheur impuni -
C'est commettre une iniquité énorme que de prendre la défense
de ses propres péchés, 182-184 : S. AUGUSTIN. - Comment Dieu
a coutume de punir ceux qui diffèrent sans cesse leur conversion
- En quel sens Dieu met une pierre d'achoppement devant ceux qui abandonnent
sa justice, et en quel sens il endurcit le cœur des pécheurs, 184-186
: S. GREGOIRE - Ce que c'est qu'un cœur endurci - Il n'y a pas de frénésie
plus effrénée que la volonté obstinée de pécher,
186-187 : S. BERNARD. - Deux sens dans lesquels il est vrai que Dieu endurcit
le cœur de Pharaon - Causes de cet endurcissement - La patience de Dieu
présente aux uns la facilité de faire pénitence, et
aux autres celle de persévérer dans le mal - Dieu n'abandonne
jamais personne le premier - Pharaon s'est endurci par un effet de la patience
de Dieu, et non par un effet de sa puissance - Pharaon avait mérité,
par le nombre et l'énormité de ses péchés,
d'être abandonné à son endurcissement - Comparaison
tirée de la glace, 187-190 : S. AUGUSTIN. - Dieu endurcit le cœur
de Pharaon en ce sens qu'il s'abstint d'amollir sa dureté, 190-191
: S. GREGOIRE. - Progrès que fait dans le mal celui qui refuse de
mettre la correction à profit - Au mépris de la correction
on joint l'impatience, et à l'impatience on joint l'impudeur - Combien
il est dangereux de prendre la défense de ses propres fautes - Jamais
Dieu n’est
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plus en colère contre nous, que lorsqu’il cesse de nous témoigner
sa colère - De l'impudeur naît l'impénitence, mère
du désespoir, 191-193 : S. BERNARD.
Question VIII. Quand y a-t-il péché d’impénitence,
194-200.
L'impénitence est un péché contre l'Esprit-Saint
- Le péché d'impénitence ne sera remis ni dans le
siècle présent ni dans le siècle à venir -
On ne doit pas désespérer de celui que Dieu laisse encore
en vie - La différence des péchés contre le Saint-Esprit
d’avec les péchés contre le Fils de l'homme n'implique
aucune inégalité dans les personnes divines - Raison de la
grièveté du blasphème contre le Saint-Esprit - Le
péché d'impénitence est une injure faite à
la grâce reçue dans le baptême ou dans le sacrement
de pénitence - Tout péché contre le Saint-Esprit n'est
pas irrémissible, 196-199 : S. AUGUSTIN. - Le péché
contre le Saint-
Esprit ne va à la mort que pour ceux qui y persévèrent
- Il n'est aucun péché dont l’Eglise n'ait le pouvoir d'absoudre,
199-200 : S. GELASE I. - Le péché qui va à la mort
consiste à abandonner sans retour la foi qui opère par la
charité, 200 : S. AUGUSTIN.
Article V. Des péchés qui crient jusqu'au ciel, 201- 235.
Question I. Quels sont les péchés dont on dit qu'ils crient
jusqu’au ciel, 201-205.
Ce que c'est qu'un cri dans les livres saints, 201-204 : S. AUGUSTIN.
- Un cri, c'est un crime commis avec une audace qui ne garde plus de mesure,
204 : S. GREGOIRE.
Question II. De quelles vengeances l’Eglise nous dit-elle que Dieu
poursuit l'homicide volontaire, 205-211.
De quelle manière l’homicide était puni par l’Eglise
des premiers siècles, 208-209 : les conciles d'ANCYRE et d’EPAONE.
- Adoucissement à la pénitence prescrite aux homicides
- Quelle était cette pénitence - A quelle sorte d'abstinence
ils étaient condamnés - L'homicide admis à la communion
au bout de sept années de pénitence, 209-210 : le concile
de TRIEUR. - En quel sens criait le sang d'Abel - Pourquoi il est dit qu'il
criait de la terre, 210-211 : S. AMBROISE - Ce qu'on doit entendre par
ces mots, Celui qui se sert de l’épée, etc., 211 : S. AUGUSTIN.
Question 111. Que nous enseigne 1'Ecriture au sujet du péché
de sodomie et de sa punition, 211-221.
Le genre de la punition des Sodomites indique celui de leur crime,
217 : S. GREGOIRE - Cette punition est une image du jugement de Dieu à
venir, 217 : S. AUGUSTIN. - Spectacle qu'offrait le pays de Sodome à
l'époque où vivait Tertullien, 218 : TERTULLIEN. - Le péché
contre nature est pire en un sens que l'homicide - ravale l'homme au-dessous
des animaux, 220-221 : S. CHRYSOSTOME. - C’est une monstruosité,
221 : TERTULLIEN. - C'est violer l'alliance qui est entre Dieu et nous,
221 : S. AU
GUSTIN. - Peine portée contre ce crime dans le code de JUSTINEN,
221.
Question IV. Que nous dit l'Ecriture du crime de l'oppression exercée
à l'égard des pauvres, 222-228.
Question V. Quel crime enfin y a-t-il, d'après l’Ecriture, à
retenir ou à diminuer le salaire des ouvriers, 228-229.
Question VI. A quelle partie de la doctrine chrétienne convient-il
de rapporter toute cette étude sur les péchés et à
quoi peut-elle être utile, 229-234.
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L'ignorance de la loi divine n'excuse pas toujours - Il y a bien de
la différence entre ne pas savoir et ne pas vouloir savoir, 251-252
: S. AUGUSTIN. - On peut pécher par ignorance, 232-234 : S. BERNARD.
- Ignorance qui n'a pas d'excuse - Si nous faisons ce qui est en notre
pouvoir, Dieu nous tendra la main pour nous aider à connaître
ce que nous ignorons encore, 234 : S. CHRYSOSTOME. - L’habitude de pécher
enhardit à se faire gloire de ses péchés même
- Les péchés auxquels nous ne sommes
point habitués sont les seuls qui nous inspirent de l'horreur,
234-235 : S. AUGUSTIN.
Article VI. De l'expiation des péchés, 235-272.
Question 1. Comment nos péchés peuvent-ils être
expiés, 235-272.
Le péché originel ne peut être effacé que
par les mérites de Jésus-Christ, qui nous sont appliqués
dans le baptême - Jésus-Christ est la cause méritoire
de notre justification - En quel sens l'homme est justifié par la
foi, 245-246 : le concile de TRENTE. - La foi catholique est la seule qui
soit vraie - Si la foi n'est simple et entière ce n'est plus une
véritable foi, 247 : S. LEON. - Les péchés nous sont
remis par le baptême, par le martyre et par l'aumône - Ils
peuvent aussi nous être remis au moyen du pardon des offenses - de
conversions procurées - d'un amour ardent pour Dieu - de la pénitence
et de la confession sacramentelle - de l'extrême-onction - Comparaison
de ces moyens avec les sacrifices ordonnés dans l'ancienne loi,
247-249 : S. AUGUSTIN. - Le baptême n'est pas le seul moyen qui nous
soit donné pour nous purifier de nos péchés - La parole
de vérité, le sacrifice d'un cœur contrit, l'aumône
et la charité peuvent y contribuer aussi, 249 : S. AUGUSTIN. - Moyens
d'expier nos péchés - la confession - le pardon des offenses
- l'aumône - la prière - le jeûne - la charité
exercée à 1'égard de nos frères, 249-250 :
S. CHRYSOSTOME. - Dieu demande à être apaisé à
force de prières et de bonnes œuvres - L'évêque et
les prêtres ministres de la satisfaction, 251-252 : S. CYPRIEN. -
Commencer par changer de vie, et puis exercer l'aumône, 252 : S.
AUGUSTIN. - Quelles sortes d'œuvres ont pour effet de nous purifier de
nos péchés - Quels sont ceux qui peuvent trouver grâce
devant Dieu - Moyens de rentrer en grâce avec lui, 253-254 : S. CYPRIEN.
- Les catholiques qui vivent mal iront en enfer aussi bien que les non-catholiques
- La foi vive est la seule qui justifie, 254-255 : S. AUGUSTIN.
Question II. Que doit-on penser au sujet des péchés légers,
255-266.
Il n'est pas toujours facile de faire le discernement des péchés
légers d'avec les péchés graves - L'Ecriture nous
apprend à juger graves des péchés que nous serions
tentés de croire légers - Ni l'intercession des saints, ni
même le mérite de nos bonnes œuvres ne nous dispensent d'éviter
les péchés même légers, 257-260 : S. AUGUSTIN.
- Nous pouvons passer noire vie sans commettre de crimes, mais non sans
commettre de péchés - Pourquoi on doit éviter les
péchés légers, 260-261 : S. ISIDORE. - Moyens de nous
purifier de nos péchés journaliers - Raisons de nous en préserver
- Trois principaux remèdes contre les péchés légers
- Quels sont les péchés qu'on appelle des péchés
journaliers – Nécessité de les éviter -
On rachète les péchés véniels par le jeûne
et par l'aumône - Comment des péchés véniels
peuvent devenirs mortels pour l'âme - Remède contre les péchés
légers, 261-263 :S. AUGUSTIN. - S'opposer au
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p.558 début
mal dès le principe - Pourquoi on fait bien d'en tenir compte,
264-265 : S. CHRYSOSTOME. - C’est pécher contre l'Esprit-Saint,
que de commettre par système des péchés légers
- Le mépris et l'obstination peuvent rendre graves des péchés
légers en eux-mêmes, 265-266 : S. BERNARD.
Question III. Quels moyens avons-nous en cette vie de nous purifier
de nos péchés légers, 266-270.
Les macérations et la récitation de l'Oraison dominicale,
l'aumône enfin peuvent servir à nous purifier de nos péchés
légers - Les péchés véniels quand ils sont
multipliés ternissent la beauté de l'âme, 267-269 :
S. AUGUSTIN. - Les péchés, soit petits, soit grands, ne peuvent
rester impunis, 270 : S. PROSPER.
Question IV. Suffit-il de s'abstenir du péché, 270-272.
La perfection de la vie morale de l'homme se réduit à
deux choses, 271 : S. BERNARD. - Il ne suffit pas de s'abstenir du mal
- C'est peu que de ne point faire le mal - Ordre à garder dans la
concorde qu'on doit entretenir avec le prochain, 271-272 : S. AUGUSTIN.
Section II. Du bien qu'il s'agit de faire, 273-549.
Chapitre 1. Des trois principales espèces de bonnes œuvres, 273-549.
Article 1. Des bonnes œuvres en général, 273-515.
Question 1. Quels biens sont l'objet de la justice chrétienne,
273-279.
La justice se compose de la réunion d'un grand nombre de vertus
- Sous ce nom de justice, l’Ecriture comprend toutes les vertus, 277: S.
CHRYSOSTOME. - Explication de trois mots de l'épître de saint
Paul à Tite, 277 : S. BERNARD. - C'est tomber dans un abîme
que d'inférer des paroles de saint Paul que la foi toute seule suffit
pour le salut - Saint Jacques a écrit son épître pour
corriger cette erreur - Ces deux apôtres ne sont point contraires
l'un à l'autre - Les bonnes œuvres qu'on aurait pratiqué
avant d'avoir la foi sont comme une course rapide qu'on ferait hors de
la voie, 278-279 : S. AUGUSTIN. - La foi sans les œuvres est une foi morte,
et les œuvres sans la foi sont des œuvres mortes, 279 : S. CHRYSOSTOME.
Question II. Quels sont les fruits que peuvent produire les œuvres
de la justice chrétienne, 279-503.
Quelles sont nos armes spirituelles, 293 : S. CYPRIEN. - Les bonnes
œuvres nous font croître dans la justice, 293 : le concile de TRENTE.
- Ce qui nous fait croire, c'est la foi ; ce qui doit nous faire agir,
c'est la charité - Chacun sera placé dans la maison du Père
céleste suivant le rang dû à son mérite - Le
denier du père de famille représente la vie éternelle,
qui sera également éternelle pour chacun malgré la
diversité des mérites - L'inégalité de gloire
ne fera naître dans les saints aucun sentiment de jalousie, 293-295
: S. AUGUSTIN. - Diversité de degrés dans la félicité
céleste figurée par la différence des demeures, 295
: S. GREGOIRE. – La vie éternelle sera tout à la fois une
grâce et une récompense - Pourquoi et comment les œuvres que
font les justes sont des œuvres méritoires - Les justes méritent
véritablement la vie éternelle - Leur justice est tout à
la fois la justice de Dieu et la leur propre - Leur récompense est
une chose qui leur a été promise - Nos mérites eux-mêmes
sont des dons de Dieu - Chacun de nous doit avoir devant les yeux et la
justice de Dieu et sa bonté, 295-297 : le concile de TRENTE. - Besoin
que nous avons de faire des œuvres de justice, 297 : S. CYPRIEN. - Les
justes ont de véri-
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p.559 début
tables mérites - La grâce fait tout ce qu'il y a en nous
de mérites - Dieu, en couronnant nos mérites, couronne ses
propres dons - La vie éternelle est elle-même une grâce
en même temps qu'une récompense - Elle est la solde de la
justice - Nous ne devons pas prétendre l'obtenir avant de l’avoir
méritée, 297-299 : S. AUGUSTIN. - La vie éternelle
doit être achetée par notre travail - Ce travail n'est que
temporel, et le repos sera éternel - Quand vous faites une bonne
œuvre faites-la en vue de la vie éternelle - En voyant achevé
l'ouvrage commandé, le juste juge ne pourra en refuser le salaire
- La couronne nous vient de lui, l'ouvrage de nous, mais avec son concours
- Il pardonne gratuitement les péchés mais il doit la couronne
par justice - Il nous doit, non qu'il ait reçu de nous, mais parce
qu'il s'est engagé lui-même - Saint Paul regarde Dieu comme
son débiteur pour le jour du jugement - Dieu donnera la couronne,
parce qu'il est un juste juge, 299-303 : le même. - En vivant de
la foi, nous mériterons de posséder Dieu - Saint Paul réclame
une dette, et demande qu'elle lui soit acquittée, 303-304 : le même.
– La récompense est due aux bonnes œuvres, 304 : le concile d’ORANGE.
- Les aumônes sont des œuvres de justice - Le royaume du ciel
peut ne nous coûter qu'un morceau de pain donné à un
pauvre - Il ne coûte qu'autant que nous avons pour l'acheter - Les
œuvres de miséricorde sont une semence - A quel prix s'achète
le royaume des cieux, 304-305 : S. AUGUSTIN.
Question III. Quelles sont les principales espèces de bonnes
œuvres où se fait reconnaître et s'exerce particulièrement
la justice chrétienne, 305-315.
Trois sortes de bonnes œuvres : la prière, le jeûne et
l'aumône ; leurs avantages - Elles ne doivent point marcher séparées
- elles plaident notre cause auprès de Dieu - elles nous obtiennent
le pardon de nos péchés - elles donnent la mort à
nos vices - elles nous associent aux mérites de tous les saints
- Le démon est ennemi de la prière – Le jeûne nous
fait réparer nos pertes - La miséricorde doit accompagner
le jeûne, 309-312 : S. PIERRE CHRYSOLOGUE. - Le jeûne de décembre
est de tradition apostolique - Avantages que produisent les trois sortes
de bonnes œuvres - Manière d'accomplir le jeûne des quatre-temps,
312 : S. LEON. - Les trois sortes de bonnes œuvres contribuent à
nous procurer la grâce de la justification, 312-313 : S. BERNARD.
- La récompense céleste ne sera donnée qu'à
ceux qui auront travaillé - La perfection de notre justice ici-bas
consiste à tendre vers la justice parfaite et souveraine par le
jeûne, l'aumône el la prière - Ce sont les trois moyens
qui nous sont enseignés par Jésus-Christ - Dans ces trois
mots tout est compris, 313-314 : S. AUGUSTIN. - On peut faire son aumône
d'une manière secrète tout en la faisant en public - Jeûnes
publics ordonnés par l'Eglise - Nous devons jeûner en
vue d'obtenir le pardon de nos péchés - Comment expliquer
ces mots, Que votre main gauche ne sache pas, etc. - Ce que c'est que prier
dans le secret, 314-315 : le même.
Article II. Du jeune, 315-452.
Question 1. Qu'est-ce que le jeûne, 315-365.
En quoi consiste le grand jeûne, 316 : S. AUGUSTIN. - Les gentils
pratiquaient eux-mêmes l'abstinence, 316-318 : S. JEROME. - Le jeûne
du carême rappelle celui de Jésus-Christ, 518 : l'auteur des
Constitutions
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apostoliques. - Quatre temps marqués pou r les jeûnes
dans l'Ecriture -Mystères renfermés dans le nombre quarante
- Le carême est la dime de l'année - La loi du carême
n'a pas été faite pour les parfaits - Diversité d'usages
dans les Eglises par rapport au jeûne - On doit se conformer à
l'usage de l'Eglise dans laquelle on se trouve, 319-322 : S. ISIDORE. -
Différence entre un jeûne et une station - Jeûnes du
vendredi et du samedi - Ordinations fixées au samedi des quatre-temps
- On doit s'attacher avant tout à observer les jeûnes prescrits
- Si l'on ajoute des jeûnes particuliers aux jeûnes obligatoires,
on aura droit à une récompense particulière - Se garder
de la superstition dans la pratique de l'abstinence, 322-326 : RABAN. -
Les jeûnes des ecclésiastiques doivent surpasser en
austérité ceux des autres fidèles - Interdiction du
lait, du fromage, des œufs - Origine du jeûne des rogations - Il
était défendu autrefois de rompre le jeûne avant la
fin des vêpres : 326-330, IVES de Chartres. - Merveilleux effets
du jeûne, 331 : ARNOULD de Bonneval. - C'est par le jeûne que
nous pourrons rentrer dans le paradis - Ceux qui déprécient
le jeune sont inspirés par l'ennemi de nos âmes. - Le jeûne
est la vie des anges, 331-333 : S. ATHANASE. - Le carême est le remède
propre à guérir nos âmes- L'abstinence est la mère
de tous les biens - Le jeûne est la nourriture de l'âme - Il
lui donne des ailes - Aspect nouveau que donne à une ville la pratique
exacte du jeûne, 333-335 : S. CHRYSOSTOME. - Prophète dévoré
par un lion pour n'avoir pas observé l'abstinence - Heureux effets
du jeûne - Il est un remède et un préservatif - En
jeûnant à l'exemple de Jésus-Christ nous prenons
part à ses souffrances - Le jeûne assure notre liberté
- Il nous guérit de nos blessures, 335-338 : S. CHRYSOSTOME. - Le
jeûne attaque le péché jusque dans le fond de notre
cœur - Sans le jeûne, la pénitence est vaine et stérile
- Tous les saints se sont affermis par le jeûne dans la voie qui
conduit à Dieu - Jeûne spirituel - Abstinence des viandes
et du vin – Le jeûne fortifie celui qui s’exerce à la piété
- Les anges protègent surtout ceux dont le jeûne a purifie
l'âme - Universalité du jeune quadragésimal - Avantages
du jeûne public - Le jeûne conserve la santé, 338-342
: S. BASILE. - Ce qu'il faut répondre au démon lorsqu'il
cherche à nous détourner du jeûne - Nous devons traiter
notre corps comme on traiterait un cheval fougueux, 342 : S. AUGUSTIN.
- La vertu du jeûne est grande - C'est au jeûne qu’Elie a dû
tous ses miracles - Le jeûne est la mort du péché -
un sacrifice de propitiation - Il rend les saints eux-mêmes plus
éminents en sainteté, 343-347 : S. AMBROISE. - Jeûnes
d'obligations et jeûnes volontaires - Le jeûne nous procure
le secours de Dieu contre nos ennemis - Jeûne des quatre-temps -
La prière de ceux qui jeûnent est terrible aux démons
- Les œuvres publiques de piété sont plus saintes et plus
méritoires que celles que chacun s'impose en son particulier - L'obéissance
adoucit le commandement - L'abstinence chrétienne est bien plus
parfaite que celle des Juifs - Pourquoi certains jours sont consacrés
à l'abstinence - Les deux Testaments ont également approuvé
l'usage du jeûne - Les apôtres ont reçu de l'Ancien-Testament
ce qu'ils ont cru conforme à la doctrine évangélique
- On doit faire concourir ensemble le jeûne, l'aumône et la
prière - La tradition nous fait une loi du jeûne des quatre-temps
- Mérites de saint Pierre - C'est le propre de la piété
de faire le bien même qui n'est pas commandé, mais ce serait
une
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p.561 début
impiété au contraire de ne pas se mettre en peine
de faire celui qui nous est solennellement prescrit - Les ennemis de notre
salut redoublent leurs efforts, quand ils voient que nous nous appliquons
à nous sanctifier - Les pratiques de l’ancienne loi ont cessé,
parce qu’elles n’étaient que des figures - Pourquoi les préceptes
qui regardent le jeûne n’ont point été abolis par la
loi nouvelle - La prière accompagnée du jeûne et de
l'aumône est très-efficace pour obtenir le pardon des péchés
- Le mérite est plus grand, lorsque tous les fidèles s'appliquent
de concert à la pratique des mêmes vertus - C'est par l'inspiration
de l'Esprit-Saint que l'Eglise a assignée des jeûnes aux diverses
saisons de l’année - L'abstinence est un moyen très-propre
à détruire les vices - Le jeûne a été
institué pour guérir les maux de l'âme et du corps
- Toutes les saintes pratiques de la religion chrétienne sont d'institution
divine -Un homme n'a dans les autres temps de l'année qu'une piété
suspecte, si sa piété n'est pas plus ardente dans le temps
du carême - Nous devons nous appliquer avec plus de zèle à
nos progrès spirituels dans les temps ou se solennisent les mystères
de notre rédemption - Le carême est le temps le plus favorable
pour recourir aux remèdes divins - Le jeûne du carême
a été sagement institué pour nous préparer
à la fête de Pâques, 347-363 : S. LEON.
Question II. Que faut-il répondre a ceux qui décrient
et méprisent la loi du jeûne ecclésiastique, 363-435.
On ne doit pas s'abstenir de la viande ou du vin comme de choses mauvaises
en elles-mêmes, 376 : Canons des Apôtres. – Manichéisme
à éviter - Examiner quelle fin on se propose en s'abstenant
de vin - Il est louable de le faire par motif d'économie ou pour
réprimer les mouvements de la concupiscence - ou pour s'épargner
des scrupules de conscience - ou enfin par motif de charité - Perfidie
des hérétiques dans l'usage qu'ils font des Ecritures - L'Apôtre
les a désignés dans son épitre à Timothée,
377-380 : S. AUGUSTIN. - L’Eglise n'entend pas de la même manière
que les hérétiques l'abstinence du vin, de la viande, etc.
- La
vie monastique n'est imposée à personne, 380-381 : THEODORET.
- On se montre hérétique, non en s'abstenant de viande, mais
en le faisant dans des dispositions hérétiques - Motif légitime
de s'abstenir de lait, etc., 382 : S. BERNARD. - Origine de l'usage du
vin et de la chair des animaux, 383 : S. ISIDORE. - Austérité
de saint Antoine - Vie monastique, 384 : S. ATHANASE. - Jeûnes observés
chez les moines de Syrie - Austérité d'Hilarion, 384-385
: S. JEROME. - Diverses sortes d'abstinence - Aérius enseignait
que l’Eglise n’avait pas le droit de prescrire des jeûnes solennels,
387 : S. AUGUSTIN. -Il condamnait les jeûnes du mercredi, du vendredi
et du carême - Il mangeait indifféremment de toute espèce
de viandes - Il refusait toute autorité à la loi, 387 : S.
JEAN DAMASCENE. - Réponse à l’objection qu'il n'est pas permis
d'observer les jours et les mois - Raisons de 1'établissement de
certains jours particulièrement destinés au jeûne,
388 : S. JEROME. - Les jeûnes sont agréables à Dieu
- On le prouve par les livres de l'Ancien-Testament - Le jeûne peut
nous faire rentrer dans le paradis - La même vérité
se prouve par les livres du Nouveau-Testament - Quels hérétiques
saint Paul avait en vue au chapitre IV de sa première épître
à Timothée
p.561 fin
p.562 début
- Pourquoi il défendait de mépriser ou de juger ceux
qui mangeait de tout - Mérite du jeûne - Jésus-Christ
a sanctifié le jeûne quadragésimal - Quels sont les
jeûnes que Dieu a réprouvé dans Isaïe - Le jeune
est sanctifié par les bonnes œuvres, 389-398 : S. JEROME. - Jovinien
disait que l'abstinence et le jeûne ne servent de rien - Du jeûne
du samedi - Coutumes de l'Eglise - Le jeûne nous est prescrit par
tout le Nouveau-Testament - Comment il peut être permis de jeûner
le dimanche - Universalité de l'usage de jeûner le samedi
saint - Réponse de saint Ambroise, 399-403 : S. AUGUSTIN. - Jeûnes
du mercredi et du vendredi d'institution apostolique - Nous jeûnons
pour faire satisfaction à Dieu pour nos péchés - Jeûnes
observés chez les moines - Jeûnes de la semaine sainte, 403-404
: S. EPIPHANE. - Jeûne après la Pentecôte - Les fautes
commises par négligence sont expiées par les jeûnes,
405 : S. LEON. - Le jeûne sert de préparation à la
fête de Pâques - Usage ancien de s'abstenir de vin aussi bien
que de viande en carême - Hypocrisie de ceux qui rompent le jeûne
en Secret - Exemple de Daniel et des Machabées - Le jeûne
est une imitation de la vie angélique, 406-409 : THEOPHILE d’Alexandrie.
- Ce que nous devons faire jeûner en nous - Joindre le jeûne
spirituel au jeûne corporel, 409-410 : MAXIME de Turin. - Raisons
du jeûne quadragésimal - Ne jeûner qu'une partie du
carême lorsqu'on peut observer le carême entier, c'est perdre
tout le mérite de ses jeûnes - La foi et le jeûne sont
les deux pieds de l'âme – Sens mystique de ce mot stations employé
pour signifier les jeûnes - Le jeûne est comme un mur pour
le chrétien - Nous pouvons rendre nos jeûnes profitables même
à ceux qui ne jeûnent pas - C'est après avoir jeûné
quarante jours que Noire-Seigneur remporta sa victoire sur le démon
- Ce n'est pas un péché léger que d'enfreindre la
loi du carême - Jeûnons afin que le Seigneur nous soit propice
- La volonté de Dieu est qu'on jeûne par rapport aux péchés
en même temps que par rapport à la nourriture - Jésus-Christ
a consacré par son propre jeune le jeûne quadragésimal
- Dans le reste de l'année le jeune est de perfection, en carême
il est de rigueur - Le nombre de quarante jours est un nombre heureux -
Le jeûne est pour l'âme comme un labour - Pourquoi Jésus-Christ
a jeûné dans le désert - L'observation de la loi du
jeûne quadragésimal nous méritera une récompense
- L'abstinence est un moyen d'apaiser la colère divine - C'est seulement
par les jeûnes, par les prières et par les aumônes que
nous pouvons nous rapprocher de
Dieu - Nous échapperons par le jeune aux périls qui nous
menacent, 410-419 : S. AMBROISE. - Le temps du carême est également
favorable au salut de l'âme et du corps - L'abstinence, les veilles,
les prières et le jeûne nous conduisent aux délices
du paradis - Jeûnes publics ordonnés par l'Eglise - Nous jeûnons
pour obtenir le pardon de nos péchés - Il n'est permis que
les dimanches de dîner en carême – Celui qui ne jeûne
pas en carême, quoiqu'il puisse le faire, sera puni pour cela seul
- On se guérit du péché par le jeûne - Le jeûne
quadragésimal consacré par les exemples de Moïse, d’Elie
et de Jésus-Christ – Utilité du carême - Abstinence
du vin - Jeûner par rapport aux vices - Exemples qui servent à
prouver les avantages du jeûnes - La diète et le jeûne
nous feront recouvrer le paradis, que le manger nous a fait perdre - Nous
suspendons l'usage des bains, du vin et de la viande, pour
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p.563 début
vivre tout entiers au Seigneur - En jeûnant nous-mêmes,
faire dîner les autres - Du jeûne quadragésimal - Le
temps de carême est un temps de miséricorde - Mystères
renfermés dans ce nombre de quarante – Ces quarante jours sont le
crible qui sert à séparer les méchants des bons,
419-425 : S. AUGUSTIN. - L’observance du carême est particulière
aux chrétiens - La diète que le corps s'impose est un baume
pour le cœur - Jeûne observé jusqu'au soir pendant tout le
carême par les princes et les rois, comme par les religieux - Jeûner
à l'exemple de Jésus-Christ, de Moïse et d'Elie - Le
nombre des jours de jeûne du carême nous représente
toute la dureté de la vie présente - Faire jeûner tous
nos sens - En récompense de ce que nous nous serons abstenus de
choses d’ailleurs permises, Dieu nous pardonnera les choses défendues
dont nous pouvons nous trouver coupables - Ce sera racheter par un jeûne
très-court un jeûne de toute une éternité -
Le jeûne donne a la prière la ferveur et la confiance, 425-428
: S. BERNARD. – Jeûne judaïque réprouvé -Avantages
du jeûne chrétien, 428 : ORIGENE. - Le jeûne quadragésimal
est autorisé et par l'Ancien-Testament et par le Nouveau - placé
à propos dans les jours qui précèdent l'anniversaire
de la passion du Sauveur - Rapport du nombre quarante avec le denier de
la parabole évangélique, 429-430 : S. AUGUSTIN. - Peines
décernées contre les infracteurs du jeûne, 430-432
: Canons des Apôtres et conciles. - Le peuple de Constantinople résolu
mourir plutôt que de violer la loi de l'abstinence, 432-433 : NICEPHORE
CALLISTE. - Mêmes dispositions dans le peuple fidèle d'Antioche,
433 : S. CHRYSOSTOME. - Le jeûne du carême de tradition apostolique,
433 : S. JEROME. - Loi ecclésiastique du jeûne - Ceux qui
méprisent leurs supérieurs ecclésiastiques éprouveront
un jour la rigueur de la justice divine, 434 : le concile de TRENTE. -
Ce n'est pas l'usage que 1’homme fait des créatures de Dieu, mais
sa désobéissance au Créateur qui le rend criminel,
434 : S. AUGUSTIN. - On est impur, non pour avoir mangé de la viande
immolée aux idoles, mais pour avoir communique avec les démons,
435 : S. CHRYSOSTOME.
Question III. Que nous enseigne 1'Ecriture au sujet du jeûne,
435-452.
Comment sanctifier le jeûne, 449-450 : S. GREGOIRE et MAXIME.
- Effets du jeûne, 451 : S. AUGUSTIN. - Les jeûnes nous procurent
le pardon de nos péchés, 451 : S. JEROME. - Avantages du
jeûne - il contribue à augmenter les forces du corps, 452
: S. CHRYSOSTOME.
Article III. De la prière 452-549.
Question 1. Qu'est-ce que la prière, 452-495.
§1er. Nature et avantages de la prière, 463-481.
Définition de la prière, 463 : S. JEAN DAMASCENE. - Dans
la prière notre cœur se tourne vers Dieu. - Puissance de la prière
- Sa définition - Son excellence et ses avantages, 464 : S. AUGUSTIN.
- Ce qu'elle est - elle n'est nullement attachée à des paroles
particulières – Prier lorsqu'on se met à table - en s'habillant
- à la fin du jour - la nuit même - Toute notre vie peut être
une prière continuelle, 464-465 : S. BASILE. - Avantages de la prière
- elle est un entretien avec Dieu - Pourquoi il attend nos prières
- Ses refus mêmes peuvent être des bienfaits, 465-466 : S.
CHRYSOSTOME. - L'oubli de la prière cause de péchés
et de malheurs sans nombre - C'est s'éloigner de Dieu, que de
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ne pas se tenir uni à lui par la prière - Utilité
de la prière dans tous les états de la vie - La prière
est l’entretien de l'homme avec Dieu, et la demande qu'il lui fait de ce
qu'il peut lui être avantageux d’obtenir, 466-467 : S. GREGOIRE de
Nysse. - Explication d'un verset de l’épître 1ere de saint
Paul a Timothée - Sacrifice de l'autel - Les évêques,
avocats du peuple chrétien - Pourquoi Dieu refuse quelquefois à
ses plus fidèles serviteurs ce que ceux-ci lui demandent - Ce que
c'est que de prier au nom du Sauveur - Ne rien demander qui soit contraire
à notre salut - L'oraison dominicale nous fait connaître ce
que nous devons demander à Dieu -Dieu, sans rejeter nos demandes,
diffère souvent de les exaucer - Demander à Dieu qu'il ne
nous accorde jamais rien de ce qu'il voit que nous lui demandons mal à
propos, 467-471: S . AUGUSTIN. - Deux manières de prier Dieu, l'une
en le glorifiant, l'autre en lui adressant des demandes - Commencer par
lui rendre gloire - Se recueillir en soi-même - Demander à
Dieu le royaume des cieux - Dieu s'indigne contre ceux qui ne lui demandent
que des choses de vil prix - Persévérance dans la prière
-Les pécheurs eux-mêmes peuvent être exaucés
- Ne point abandonner Dieu, de peur qu'il ne nous abandonne nous-mêmes
- Eviter les distractions - Dieu nous pardonne de lui-même les distractions
involontaires - Pourquoi nous n'obtenons pas toujours - Pourquoi Dieu met
du délai à nous accorder ce que nous lui demandons, 471-475
: S. BASILE.- Le démon fait tous ses efforts pour nous détourner
de la prière - La pusillanimité d'esprit peut nous être
funeste - La témérité est encore plus à craindre
- Autre danger, celui de la tiédeur - La prière faite avec
foi, humilité et ferveur pénétrera jusque dans le
ciel - Nous trouver toujours prêts à recourir à la
prière - Nos prières sont écrites dans les registres
de Dieu aussitôt qu'elles lui sont adressées - Causes qui
empêchent nos prières d'être exaucées - Ne pas
demander avec trop d'ardeur les choses temporelles, bien qu'elles nous
soient nécessaires, ni même les choses spirituelles qui ne
sont pas nécessaires à notre salut - Quelles sont les choses
que nous devons demander sans relâche et de toute notre âme
- Manière d'entrer en prière -vigilance à y garder
- diriger notre pensée vers le ciel, 479-480 : S. BERNARD. - Les
prières des saints peuvent faire résistance à la colère
de Dieu, 480 : S. JEROME.
§ 2. Sur la posture qu'on peut tenir quand on prie, 481-484.
Manière de prier des anciens chrétiens, 481 : TERTULLIEN.
- Posture qui convient à ceux qui prient - Les prostrations et les
autres signes extérieurs aident à l'humilité et à
la ferveur à la prière, 481-482 : S. AUGUSTIN. - Ils sont
l'effet naturel de la vivacité de la foi - Saint Paul ermite, même
mort, continuait de prier par la posture que conservait son cadavre - Assiduité
de saint Jacques le Mineur à prier à genoux, 482-483 : S.
JEROME. - Pourquoi les anciens chrétiens se tournaient vers l'orient
pour prier - Jésus-Christ en croix avait le visage tourné
vers l'occident - L'usage de prier tourné vers l'orient est de tradition
apostolique,
483-484 : S. DAMASCENE.
§ 3. De certaines heures propres à la prière, 484-495.
Comment on doit entendre qu'il faut toujours prier, 484 : S. AUGUSTIN.
- Celui-là prie toujours, qui n'y manque aucun jour aux heures marquées
d'après l'usage de l'Eglise, 484-485 : le V. BEDE et S. ANSELME.
- Heures canoniques instituées par les apôtres, et pourquoi,
483 : Consti-
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tutions apostoliques. - Prières de la nuit, 483-486 : TERTULLIEN.
- Antiquité de l'usage de prier de trois heures on trois heures
- Pour les chrétiens les heures de l'oraison se sont multipliées
avec les mystères, 486-487 : RUFIN. - Raisons de l'usage de prier
à la troisième heure du jour, etc., 487 : S. ATHANASE. -
Utilité des heures canoniques - Leur nombre de sept - Utilité
de cette variété d'exercices, 487-490 : S. BASILE. - Assiduité
des anciens moines à la prière, 490-491 : S. CHRYSOSTOME.
- Trois temps dans la journée où, d'après la tradition
ecclésiastique, nous avons à nous prosterner devant Dieu
- Pourquoi des temps marqués pour la prière - Cette pratique
usitée dans les monastères de vierges, 491492 : S. JEROME.
- Heures de tierce, de sexte, de none, de vêpres, de complies, de
matines - Hérétiques qui niaient l'utilité des prières
nocturnes, 492-495 : le concile d'AIX-LA-CHAPELLE.
Question II. Pourquoi devons-nous être appliqués et assidus
à la prière, 496-532.
La prière est le remède à employer contre les
tentations - Nécessité de la persévérance dans
la prière - Celui qui prie attire en soi l'Esprit-Saint - La prière
doit toujours être mêlée de gémissements - Notre
âme prie Dieu véritablement quand elle sait s'affranchir de
tous les soins terrestres - Efforts que fait le démon pour nous
détourner de la prière - Notre prière sera vaine,
si elle n'est pas accompagnée de confiance - Cause de défiance
dans celui qui prie - La prière et l'observation des commandements
se prêtent un mutuel appui - C'est perdre le mérite de ses
prières, que de relever avec jactance les bonnes actions qu'on a
faites - Pourquoi Dieu tarde quelquefois à nous accorder l'effet
de nos prières - La prière doit se faire de préférence
dans des lieux retirés - Qualité que doit avoir la prière
vocale - Utilité du chant, 501-507 : S. ISIDORE. - La prière
est la clef du ciel - Elle doit accompagner le jeûne - En quel sens
il nous est recommandé de ne pas parler beaucoup dans nos prières
- Explication de la parabole du juge inique - de celle de l'ami et des
trois pains - Sens mystique du pain, du poisson et de l'œuf - Pourquoi
Dieu veut que nous lui demandions ce qui nous est nécessaire, quoiqu'il
le sache avant nous - Pourquoi les prières vocales, et à
des heures réglées - Les anges présentent nos prières
à Dieu - Prier longtemps n'est pas la même chose qu'affecter
de parler beaucoup dans la prière - Prière jaculatoires -Commentaire
abrégé de l'oraison dominicale - Dans toutes nos prières
si nous prions comme il faut, nous ne disons autre chose que ce qui est
compris dans l'oraison dominicale - A quels objets particuliers se rapporte
chacune des sept demandes - On n'a rien à demander de plus, quoiqu'on
puisse se servir en priant d'autres expressions -Il n'est pas toujours
avantageux d'obtenir ce qu'on demande - Dieu nous engage lui-même
à lui demander - Pourquoi il diffère quelquefois de nous
accorder ce que nous lui demandons, 507-516 : S. AUGUSTIN. - Puissance
de l'oraison dominicale auprès de Dieu - Elle embrasse tous les
besoins de l'homme - Le Sauveur nous a engagé par son exemple à
prier - Il priait pour nous, et non pour lui - Avec quelle attention nous
devons prier - Elever nos cœurs - Distractions à éviter -
Joindre les bonnes œuvres à la prière, 517-518 : RUFIN -
Que nos prières soient fréquentes - A quelles heures il convient
particulièrement de prier - Récitation journalière
de l'oraison dominicale -Puissance de la prière, quand on y joint
des œuvres
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de mortification, de justice et de charité, 519-520 : S. AMBROISE.
- La prière éclaire l'esprit - Elle est un entretien avec
Dieu –Dispositions qu'il faut apporter à la prière - Honneur
qu'il y a pour nous de paraître ainsi devant Dieu - La prière
nous amasse un riche trésor - C'est folie que de se tenir dans l'indifférence
par rapport à la prière - Ne faire aucune prière est
un mal plus grand pour nous que la mort même - Ceux qui négligent
la prière ne sont animés d'aucun sentiment généreux
-Mérite de ceux qui regardent comme le plus grand des malheurs celui
de ne pas prier sans cesse - Orgueil le seul permis aux disciples de Jésus-
Christ - Il est impossible d'être vertueux sans la prière
- Elle purifie l'âme de ses péchés -Elle est le principe
de tous les biens – Moments qui conviennent à la prière -
Elle nous défend contre les malins esprits - Elle est le nerf de
l’âme - elle en est la vie - Avantages qu'elle procure à ceux
qui y sont assidus - Elle a la force de détruire et d'effacer le
péché - La prière est nécessaire avant tout
le reste - Celui qui prie et jeûne en même temps a comme deux
ailes - Exemple de David - Un homme qui prie avec ferveur se trouve dans
l'impuissance de pécher - Prier avant et après le repas -
Nous pouvons toujours prier Dieu et obtenir l'effet de nos prières,
n'importe que nous soyons sur une place publique - Avantages de la prière
faite à l’Eglise - Notre concours nécessaire pour que nous
puissions être aides par les prière des saints - Outrecuidance
de ceux qui croient n'avoir pas besoin que d'autres prient pour eux, 527-530
: S. CHRYSOSTOME. - Quels sont ceux qui prient véritablement au
nom du Sauveur - Manière dont on doit demander à Dieu les
biens temporels - Crime de ceux qui demandent à Dieu la mort de
leurs ennemis - Raison de l'efficacité des prières de Moïse
et de Samuel - Dieu aime à se laisser vaincre par nos importunités,
530-532 : S. GREGOIRE.
Question III. Quels exemples peuvent servir à nous prouver l'efficacité
et les heureux fruits de la prière, 533-549.
Exemples de l'efficacité de la prière - Eloge de la prière,
547-548 : S. AUGUSTIN. - Efficacité des prières des saints,
548 : S. JEROME. - Si Etienne n'avait pas prié, l'Eglise n'aurait
pas eu un Paul pour apôtre, 548-549 : S. AUGUSTIN.
FIN DE LA TABLE DU TOME QUATRIEME.