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Saint Pierre Canisius
Le Grand Catéchisme
Tome 5
Table des Matières
ou Précis de la Doctrine Chrétienne appuyée de témoignages nombreux de l'Ecriture et des Pères
traduction par l'abbé A.-C. Peltier, Besançon et Paris, 1856-1857, 6 volumes, in-8.
édition numérique par JESUSMARIE.com, mai 2008
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DEUXIÈME PARTIE
 

PRINCIPES DE LA JUSTICE CHRÉTIENNE
 

 Section II. Du bien qu'il s'agit de faire, 1-509.
 Article IV. De l'aumône et des oeuvres de miséricorde, 1-182.
 Question I. Qu'est-ce que l'aumône, 1-11.
 Nos prières sont moins puissantes, lorsqu'elles ne sont pas secondées par des aumônes, 4: S. CYPRIEN. - L'abstinence est un remède salutaire pour les maux de l'âme, lorsque celui qui jeûne pourvoit aux besoins de celui qui a faim, 4: S. Léon. - La miséricorde engendre la perfection - En donnant un habit à un misérable réduit à l'état de nudité, vous vous revêtez de la justice, 5 : S. AMBROISE. - La miséricorde nous fait ressembler à Dieu, 6 : S. CHRYSOSTÔME. - Celui qui subvient aux nécessités des pauvres obtient facilement la guérison des plaies que lui ont faites ses péchés - Nous nous concilions Dieu lui-même en faisant de ses dons l'usage qu'il demande de nous - Exhortation à l'aumône - Heureux celui qui fait l'aumône avec largesse - En vous hâtant de venir au secours du pauvre, c'est Dieu même que vous imiterez - L'aumône est comme un second baptême, 6-9 : S. AUGUSTIN. - Rien n'est plus digne de l'homme que d'imiter son créateur - Miséricorde envers les pauvres, image de celle de Dieu à notre égard, 9-10 : S. LÉON. - La miséricorde est le caractère de Dieu lui-même, et elle fait de nous comme des dieux, 10-11 : S. GRÉGOIRE de NYSSE.

 Question II. En quels termes la sainte Écriture nous recommande-t-elle l'aumône, 11-80.
 L'aumône est comme un autre baptême propre à purifier nos âmes de toutes leurs souillures - L'aumône et les bonnes oeuvres arrêtent l'incendie de nos crimes - L'aumône est le remède spirituel qui guérit notre âme de ses blessures - Dieu n'a jamais cessé dans les saintes Écritures, tant de l'Ancien que du Nouveau-Testament, d'exciter son peuple aux oeuvres de miséricorde - C'est Dieu lui-même qui place dans ces oeuvres le remède et l'expiation du péché - Nos prières, ainsi que nos jeûnes, sont moins puissantes lorsqu'elles ne sont pas secondées par des aumônes - Notre-Seigneur ne nous recommande rien tant dans l'Évangile que la pratique de l'aumône - Ne craignons point d'épuiser notre bien en assistant les pauvres - Le nom de pharisien conviendrait mieux que le nom de chrétien à celui qui refuse de croire que Jésus-Christ le nourrira, s'il nourrit lui-même les pauvres - Les parents sont obligés de faire plus de bonnes oeuvres à proportion qu'ils ont plus d'enfants - Celui qui partage ses revenus avec ses frères imite Dieu en quelque sorte - Gloire réservée aux personnes charitables - Éloge de l'aumône, 21-29 : S. CYPRIEN. - Les pauvres sont l'escorte qui nous aidera à nous élever de la terre au ciel - Pourquoi, au dernier jour, il ne sera fait mention que des oeuvres de miséricorde - La pénitence ne servira à rien, si elle n'est pas accompagnée des oeuvres de miséricorde - Les fruits de la pénitence, ce sont les bonnes oeuvres - Si nous n'avons que le nécessaire pour vivre, Dieu se contentera de notre bonne volonté - Pourquoi Dieu permet que ses serviteurs les plus fidèles manquent quelquefois des choses les plus nécessaires à la vie - L'aumône récompensée dans la veuve de Sarepta - Pourquoi Jésus-Christ ne reproche aux réprouvés que l'omission du devoir de l'aumône - A quelle condition il est vrai de dire que tous les péchés peuvent être rachetés par des aumônes - Le sacrifice du chrétien, c'est l'aumône - Deux sortes d'aumônes - Les biens que nous aurons donnés seront les seuls qui ne seront pas perdus pour nous - L'aumône se fera notre avocate au jour du jugement - On doit faire l'aumône avec son propre bien - Injustice de ceux qui font l'aumône avec les dépouilles des malheureux - Égarement de ceux qui se régalent somptueusement avec leurs amis, et qui refusent d'écouter le pauvre qui les supplie à leur porte - Exhortation à l'aumône, 29-38 : S. AUGUSTIN. - Un des principaux effets de la charité est la compassion pour ceux qui souffrent - Nul culte n'est plus agréable à Dieu - Elle nous rend comme les dieux des malheureux - Dieu sera content, pourvu que nous fassions ce que nous pourrons - Pourquoi tous les écrivains sacrés ont traité de concert cette matière - L'aumône efface les taches de notre âme - Comment on doit la faire - Quels exemples nous y invitent - Exhortation, 38-41 : S. GRÉGOIRE de NAZIANZE. - Imiter la miséricorde de Dieu - Folles dépenses à remplacer par les oeuvres de charité - L'aumône est le plus parfait de tous les arts - le plus utile- le plus facile - Il vaut mieux y être habile que d'être roi - Miracles qu'elle opère - Elle nous rend semblables à Dieu - C'est à la fin du monde, plus que jamais, que la charité fera briller ses ouvrages - Si la charité disparaissait de dessus la terre, le monde entier tomberait dans un bouleversement général - Elle est conforme à nos instincts les plus naturels - Celui qui n'a pas de charité cesse d'être homme - Usure qui nous sera payée pour les biens dont nous aurons fait le sacrifice - Motif des bienfaits de Dieu dans l'ordre temporel - Nous ne sommes que les dispensateurs de l'argent même que Dieu nous a mis entre les mains - Pourquoi il laisse cet argent entre les mains des riches - Les biens que nous possédons ne nous sont que prêtés, pour nous donner un moyen de pratiquer la vertu - L'aumône est, après la grâce du baptême, un nouveau moyen d'obtenir de Dieu le pardon de nos fautes - Les oeuvres de miséricorde sont doublement utiles - Leur nécessité - Celui qui ne vit que pour soi n'est pas un homme, 42-50: S. CHRYSOSTÔME. - L'aumône efface si puissamment la trace de nos péchés, qu'il ne nous en reste pas même de cicatrices - Elle nous délivre de la mort - La grandeur de l'aumône ne consiste pas dans la quantité de ce qu'on donne - Sa récompense - Dieu ne nous demande pour sa pratique que le superflu de nos biens - Elle nous procure une justice impérissable- Combien est criminelle la dureté envers les pauvres - L'aumône est un moyen puissant d'acquérir de très grandes richesses - Elle est connue des portiers du ciel - C'est quelque chose de plus grand que de ressusciter des morts - Elle fait de Dieu lui-même notre débiteur - Isolée de l'aumône, la prière est stérile - Ce n'est pas faire l'aumône, que de donner ce qui est à autrui - Habitude de faire le signe de la croix - Contracter de même celle de faire l'aumône - Elle est un moyen de nous racheter de la mort éternelle, 50-56 : le même. - C'est une extravagance de remplir ses coffres de vêtements, et de laisser son semblable réduit à un état de nudité - Inhumanité qu'il y a pour les riches à supposer aux pauvres de mauvais motifs - Ce qui constitue l'aumône, ce n'est pas le don lui-même, mais la libéralité avec laquelle on l'accorde - Mauvaise excuse des riches - Dieu a imposé le devoir de l'aumône, moins dans l'intérêt de ceux qui la reçoivent, que dans celui de ceux qui la font, 56-57: le même. - Le comble de la vertu, c'est de donner tout ce qu'on a aux pauvres - le second degré, c'est de s'en dessaisir en faveur de ses proches - le troisième, de ne donner que son superflu, 57-58 : S. JÉRÔME. - L'aumône n'efface point les péchés sans la foi et les sacrements - Faire l'aumône à soi-même avant de la faire aux autres - On n'achète point par des aumônes la liberté de persévérer dans ses désordres - On se fait l'aumône à soi-même en pratiquant la justice et la charité - Le pauvre et le riche sont nécessaires l'un à l'autre - Le pauvre est la voie qui conduit le riche au ciel - Qui sont ceux qui nous recevront dans les tabernacles éternels - Quels sont les petits frères de Jésus-Christ - Ce qu'il faut entendre par richesses injustes - Les richesses même justement acquises ne sont pas de véritables richesses - Quelles sont les vraies richesses, 58-64 : S. AUGUSTIN. - L'aumône est le remède à tous nos péchés - Elle les éteint - Elle est en quelque façon un baptême spirituel - Elle nous est offerte pour racheter nos péchés, 64-66 : S. AMBROISE. - Vertu et mérite de l'aumône - Elle est comme un second baptême - La libéralité se mesure sur l'intention et la bienveillance - Notre juge ne frustre personne des récompenses méritées - Exhortation à l'aumône - Les bonnes oeuvres sont pesées dans la balance de la charité - Verset du psaume XL expliqué, 66-68: S. LÉON. - Double but des richesses - Les richesses en elles-mêmes sont bonnes - Toutes les vertus sans la charité envers les pauvres ne peuvent servir à rien - Estime qui en sera faite au jour du jugement - L'aumône fait disparaître l'ordure du péché, et éteint le feu de l'enfer - On aura plus d'égard à l'intention qu'à la grandeur des libéralités, 66-70 : le même. - Rien de plus beau qu'une âme charitable - Avantages de l'aumône - Verset du chapitre IV de Daniel expliqué - Il n'y a pas de péché que l'aumône ne puisse réparer et effacer entièrement, 70-72 : S. CHRYSOSTÔME. - Verset du chapitre III de l'Ecclésiastique expliqué - L'aumône fait à Dieu une sorte de violence, 72-73 : S. AMBROISE. - Pour des choses de peu de prix dont nous aurons fait le sacrifice, Dieu nous en donnera d'un prix inestimable - Pourquoi Dieu permet qu'il y ait des pauvres - Les pauvres sont nos bienfaiteurs - Aucune autre bonne oeuvre ne peut aussi parfaitement éteindre l'incendie que nos péchés auraient allumé contre nous, 73-75 : S. CHRYSOSTÔME. - Vertu de l'aumône - Elle est un sacrifice prompt et utile, 75 : PROSPER. - C'est moins la quantité de nos dons, que l'affection de notre coeur que Dieu considère - Le prix auquel on peut acheter le royaume du ciel est toujours égal à la valeur du bien qu'on possède - Point d'offrandes plus riches aux yeux de Dieu que la bonne volonté, 75-76: S. GRÉGOIRE. - La valeur de l'aumône s'estime au prix de la bonne volonté, 76-77 : S. AMBROISE. - Le mérite d'une bonne action se mesure par l'intention - Verset du chapitre II de saint Luc expliqué - La foi rend précieuses les choses qui ont en elles-mêmes le moins de prix, 77-80 : S. LÉON.

 Question III. Quels exemples pourrait-on citer de la vertu et des heureux effets de l'aumône, 80-112.
 Charité de Zacharie, ministre de saint Jean l'Aumônier - Charité de ce saint lui-même - Vision qu'il eut - Manière dont il fut tenté par un étranger - Histoire d'un receveur d'impôts - Actions des hommes pesées dans la balance - Manière dont saint Jean l'Aumônier s'y prit pour guérir l'évêque Troïle de son avarice - Charité dont il usa envers un de ses domestiques - Moyen dont se servit un banquier pour surmonter les tentations d'avarice, 85-92 : LÉONCE. - Charité de saint Martin, 92-93 : SULPICE-SÉVÈRE. - Charité de sainte Paule envers les pauvres, 93-94 : S. JÉRÔME. - Charité de saint Paulin de Nole pour les pauvres, 94-95 : S. GRÉGOIRE DE TOURS. - Saint Paulin se fait vendre comme esclave pour racheter le fils d'une veuve de l'esclavage - Il obtient, en récompense de cet acte héroïque, la mise en liberté de tous ses concitoyens, 93-98 : S. GRÉGOIRE. - Charité de l'empereur Tibère pour les pauvres - Trésor qu'on lui découvre et dont il fait l'emploi, 98-99 : S. GRÉGOIRE de TOURS. - Charité de saint Benoît pour les pauvres, et miracles qui servirent à la justifier - Charité de Martyrius - Jésus-Christ se présente à lui sous les apparences d'un lépreux, 99-101 : S. GRÉGOIRE-LE-GRAND. - Un ange demande l'aumône à saint Grégoire sous les traits d'un naufragé - Hospitalité de ce grand pape - Elle lui procure l'avantage de recevoir à sa table Jésus-Christ même, 101-103 : JEAN DIACRE. - Charité du roi Oswald pour les pauvres - Ses mains restées incorruptibles après sa mort, 103-104 : BÈDE. - Charité de l'empereur Zénon récompensée - Miracle opéré en preuve des intérêts que Dieu paie pour les aumônes faites aux pauvres - Assurance donnée par Synésius à un philosophe de ses amis que Jésus-Christ lui rendrait après sa mort ce que celui-ci venait de lui remettre pour les pauvres, justifiée par un miracle - Le fils d'un homme riche réduit à la pauvreté par les aumônes de son père faites aux pauvres, et puis enrichi tout-à-coup, 104-111 : S. SOPHRONE. - Vases sacrés vendus pour se procurer le soulagement des pauvres - Charité de saint Laurent, 111-112 : S. AMBROISE.

 Question IV. Qu'est-ce que la miséricorde, 112-125.
 La miséricorde est cette sympathie du coeur qui nous porte à soulager la misère d'autrui autant que nous en avons la faculté, 115 : S. AUGUSTIN. - Abus des richesses - Etymologie du mot miséricorde - L'aumône ne saurait racheter nos péchés, si nous y persévérons volontairement - La nature de l'intention que nous apporterons dans nos aumônes déterminera celle de la rétribution que nous en recevrons de Dieu - L'aumône nous assure un trône dans le siècle à venir - Châtiment réservé à ceux qui ne font pas miséricorde ici-bas - Aumônes spirituelles - Compatissons à tous ceux qui nous demandent, quand même leur indigence serait simulée - Personne n'a le droit d'alléguer sa pauvreté pour se dispenser de faire l'aumône - Deux sortes d'aumône - Pour que l'aumône soit bien faite, il faut la faire de bon coeur - On ne peut pas donner justement ce qu'on a injustement enlevé, 113-116 : S. ISIDORE. - Diverses définitions de la miséricorde - Elle a sa source dans l'affection qu'on porte au prochain - Elle est la mère de la bienveillance, le gage de l'amitié, le lien de tous les sentiments affectueux, 116 : S. GRÉGOIRE de NYSSE. - L'aumône est la meilleure de toutes les recommandations auprès du souverain juge pour ceux qui l'exercent - Elle est vraiment reine, et elle rend les hommes semblables à Dieu - Sa beauté - Nous devons être des oliviers fertiles - Ce n'est pas sur la quantité des secours que se mesure la grandeur de l'aumône, mais sur la bonne volonté de celui qui donne, 117-120 : S. CHRYSOSTÔME. - L'aumône est un moyen de faire pénitence - Elle peut en un moment élever les hommes jusqu'au plus haut des cieux - Qu'elle soit seulement notre avocate, nous n'aurons rien à craindre - Achetez le ciel pour le prix, quel qu'il soit, que vous aurez entre les mains - Ne cherchez point dans votre pauvreté un prétexte d'excuse - Faire l'aumône à un pauvre, c'est donner au maître d'Élie lui-même - L'aumône nous garantira du jugement à venir, 120-122 : le même. - Trois choses à désirer pour le chrétien en fait d'oeuvres de charité - La miséricorde est le rempart du salut, l'ornement de la foi, la propitiation pour les péchés, 123 : le même. - Toute notre religion se résume dans la piété et la miséricorde - Le précepte de la miséricorde embrasse toutes les professions, s'adresse à tous les âges, s'impose à tout le monde sans exception, 123-124 : S. AMBROISE. - En quel sens il est dit que l'aumône et les autres bonnes oeuvres ont la vertu d'effacer les péchés, 124-125 : S. THOMAS.

 Question V. Les oeuvres de miséricorde sont-elles toutes d'une même espèce, 125-134.
 Médecine corporelle et médecine spirituelle - Comment se divisent l'une et l'autre - D'où vient ce nom de miséricorde - Deux points différents sur lesquels peut s'exercer la miséricorde - La médecine de l'âme peut se diviser en correction et instruction, 127-128 : S. AUGUSTIN. - Faire du bien aux hommes en dépit d'eux-mêmes - Il n'y a pas de plus grande aumône que celle qui consiste à pardonner, 128-130 : le même. - La libéralité de Job pour les pauvres allait jusqu'à satisfaire leurs désirs - On ajoute au mérite de l'aumône en donnant avec promptitude - Recevoir les pauvres dans sa maison - Les pauvres nous servent à mériter la récompense éternelle - Pratiquer, en soulageant les pauvres, l'humilité aussi bien que la miséricorde - Ne pas injurier les pauvres avant de leur accorder leur demande - Ne pas se contenter de les consoler par de douces paroles - Ceux qui donnent doivent se représenter qu'ils offrent plutôt des présents à des protecteurs que des aumônes à des indigents - Job savait réprimer tout à la fois en lui-même et le vice de l'orgueil, et celui de l'inhumanité - Quand nous voyons quelqu'un de nos semblables avoir besoin de certains biens extérieurs, penser en nous-mêmes combien il y a de biens intérieurs qui nous manquent - Étendre notre charité jusqu'aux indigents qui nous sont inconnus - Compassion que Job portait aux pupilles, 130-134 : S. GRÉGOIRE.

 Question VI. Combien compte-t-on de sortes d'oeuvres de miséricorde, tant corporelles que spirituelles, 134-146.
 Motifs du soin qu'on doit avoir des morts - Antiquité de leur culte - Il sert à établir la foi en la résurrection, 139-140 : S. AUGUSTIN. - Dieu n'a rien tant à coeur que le salut des âmes - Ce qui assurera notre salut, ce sera de ne pas travailler pour nous seuls - Excellence de l'aumône spirituelle- S'occuper d'instruire son prochain, 140-142 : S. CHRYSOSTÔME. - Faire valoir nos talents en prêchant la parole, soit de vive voix, soit par écrit- Bienheureux les pacifiques dont la saine doctrine remet dans le droit chemin les voyageurs égarés, 142-143 : CLÉMENT D'Alexandrie. - Les sciences utiles à l'Église - Nous attacher de préférence aux sciences les plus propres à nous procurer le salut - Explication d'un mot de l'apôtre saint Paul - Différents buts que peuvent se proposer ceux qui veulent être savants - Abus de la science - Similitude empruntée des aliments - Avantages à retirer de la connaissance des lettres, 143-145 : S. BERNARD. - Reproches que pourront encourir au dernier jours les prédicateurs dont les discours n'auront déterminé personne à changer de vie - Peuples convertis par les apôtres, titres de leur gloire, 145-146 : S. GRÉGOIRE.

 Question VII. Quelles preuves l'Écriture nous fournit-elle à ce sujet, 146-172.
 La terre, par les fruits qu'elle donne, nous invite à la miséricorde - Le bienfait de celui qui donne profit à celui qui le donne, qu'à celui qui le reçoit - En cultivant le champ de l'aumône, on sème pour le ciel - Gloire que l'aumône nous procurera au dernier jour - Couronne de justice - Pensées qui occupent l'avare - Comparaison tirée de l'eau des puits - L'avare aura pour accusatrice son avarice même - L'avare ingrat envers Dieu - Ce qui est à moi, expression insolente - Raison de l'inégale distribution des biens de ce monde - A qui appartient notre superflu, 150-154 : S. AMBROISE. - Refuser la nourriture à celui qui en a besoin, c'est se rendre coupable de sa mort - Crime des accapareurs - C'est un vol plutôt qu'un commerce - Exemple de Joseph - Folie du langage du riche de l'Évangile - Charité à exercer envers les étrangers même en temps de disette - Discours magnanime d'un vieux citoyen, 154-157 : le même. - En quoi sont coupables ceux qui ne font point part aux autres du bien qu'ils possèdent - Les oeuvres de miséricorde sont en même temps des oeuvres de justice - Figuier stérile - Mauvaise excuse de dire qu'on n'empiète pas sur le bien d'autrui, 157-159 : S. GRÉGOIRE. - Fruits refusés à un pauvre, changés en pierres, 159-160 : GRÉGOIRE de Tours. - Règles à suivre et défauts à éviter dans la distribution des aumônes - Preuves par l'Écriture - Illusion de croire qu'on peut pécher impunément, pourvu qu'on fasse l'aumône, 160-162 : S. GRÉGOIRE. - La volonté de bien faire ne suffit pas, il faut aussi que l'action s'y joigne - La bonne volonté est louable lorsqu'elle s'exerce pour faire du bien, et non pour nuire - Un don n'est pas légitime, lorsque l'objet donné a été illégitimement acquis - Ne pas tromper sur l'objet donné - Ce n'est point une libéralité parfaite, que celle qui s'exerce par ostentation - La libéralité, pour être parfaite, doit tenir compte de la foi de celui qu'on soulage, de la cause pour laquelle il souffre, et des circonstances de temps et de lieu où il se trouve - La bonne ou la mauvaise volonté fait la richesse ou la pauvreté des dons - Le Seigneur ne demande pas que nous fassions à la fois le sacrifice de tout notre avoir - C'est la raison, et non la partialité, qui doit nous guider dans nos largesses - Il faut avoir égard dans nos aumônes à l'âge, à la faiblesse et même à la timidité qui empêche d'exposer son besoin, 162- 165 : S. AMBROISE. - L'aumône est un sûr moyen de mériter les suffrages de l'opinion publique - L'hospitalité - Règles qu'on doit y suivre, 166-167 : le même. - Aider de préférence le faible et le pauvre, 167-168 : le même. - Il n'y a de vraiment misérables que ceux qui refusent de faire miséricorde - L'aumône n'a point de tarif fixe, 168 : S. CHRYSOSTÔME. - Les mendiants font un des plus beaux ornements de l'Église - Le silence et la simple vue de ces pauvres assis à la porte de l'église est la plus éloquente des prédications, 169 : le même. - Libéralité de Grégoire, évêque de Nazianze - Explication ingénieuse d'un verset de l'Ecclésiaste - Ne pas regarder trop sur quoi tombent nos libéralités, 170 : S. GRÉGOIRE de NAZIANZE. - Ne pas toujours nous enquérir des qualités de ceux qui nous demandent - Ne pas les injurier, tout en leur faisant l'aumône, 171-172 : S. CHRYSOSTÔME.

 Question VIII. Quels sont les enseignements de l'Écriture au sujet de l'aumône spirituelle, 172-182.
 De toutes les aumônes la plus grande est celle qui consiste à pardonner - C'est une vertu sublime que d'aimer même ses ennemis - Tous les fidèles doivent tendre à cette disposition héroïque - Être du moins dans la disposition sincère de pardonner à celui qui nous a offensés et qui nous demande pardon - Paroles de Jésus-Christ comparées au tonnerre, 173-174 : S. AUGUSTIN. - Personne ne peut alléguer qu'il ne saurait avoir la charité- Deux sortes d'aumône, celle du coeur et celle de la bouche - Facilité de la première - Pardonner à tous nos ennemis - Il est en notre pouvoir de dicter à notre juge notre sentence d'acquittement - Nous tenir en paix, si après que nous avons demandé sincèrement pardon à notre frère, celui-ci refuse de nous pardonner - Pardonner à notre prochain la honte qui l'empêche de nous demander pardon de quelque offense - Contradiction en ceux qui n'ont pas rougi de pécher, et qui rougissent d'en demander pardon - Comment un supérieur doit s'y prendre pour réparer l'offense faite par lui à son inférieur - Se tenir prêt à pardonner, quand on a été offensé, sans demander pardon soi-même, 175-180 : le même. - Un pécheur ne peut obtenir miséricorde de Dieu, qu'autant qu'il fait lui-même miséricorde - Nos oeuvres de miséricorde nous concilient à nous-mêmes la miséricorde de Dieu - Nous aurons bon droit à l'indulgence, si nous sommes indulgents pour les autres - Plusieurs sortes de miséricorde dont la pratique nous aide à obtenir le pardon de nos fautes, 180-181 : le même ou ALCUIN. - Les dons sont impuissants à faire pardonner le mal de la discorde - Moyens à prendre pour faire cesser ce mal - Si nous ne pardonnons pas du fond du coeur les offenses commises contre nous, Dieu exigera de nous ce que notre repentir l'avait d'abord engagé à nous remettre - Le pardon des injures est un sacrifice qui nous sert à expier nos propres offenses, 181-182 : S. GRÉGOIRE.

 Question IX. A quoi se réduit en dernière analyse toute cette doctrine sur les oeuvres de miséricorde qu'il nous est recommandé de faire, 182.
 Chapitre II. Des vertus cardinales, 183-264.
 Question I. Qu'entend-on par vertus cardinales, et en quoi consistent-elles, 183-190.
 Quatre vertus cardinales - Toutes les vertus se tiennent - Ce qui sera récompensé le plus en chacun de nous, ce sera la vertu dans laquelle on aura excellé - Parallèle entre les quatre principales vertus et les quatre principales béatitudes, 185-187 : S. AMBROISE. - Mystères renfermés dans le nombre quatre - Un homme serait parfait, s'il réunissait en lui les quatre vertus à la fois - Elles sont des dons de Dieu, 187-188 : S. PROSPER. - L'édifice de notre perfection repose sur ces quatre vertus comme sur quatre angles - Comment ces vertus s'affaiblissent en nous - C'est le Saint-Esprit qui les met en nous, 188-189 : S. GRÉGOIRE. - Noms grecs des quatre vertus cardinales - En quoi ces vertus consistent, 189-190 : S. AMBROISE. - Elles se trouvent nommées dans le livre de la Sagesse, 190 : S. AUGUSTIN.

 Question II. Comment peut-on définir les quatre vertus cardinales, 191-197.
 La vertu est l'amour de Dieu par-dessus tout - Comment cet amour se transforme en chacune des quatre vertus, 192-193 : S. AUGUSTIN - Quatre manière d'entrer dans le conseil des impies - Quels sont ceux qui ont plus particulièrement besoin, soit de l'une, soit de l'autre des quatre vertus - Où ces vertus ont leur siège, 193-194 : S. BERNARD - Vanité des travaux des sages du siècle sur les vertus cardinales - Rapports particuliers de la tempérance avec la sanctification de l'homme - Les quatre vertus, pour être véritables, doivent être chrétiennes, 194-195 : le même. - Elles ont été signifiées par les quatre fleuves du paradis terrestre, 195-196 : S. AUGUSTIN. - La sagesse est la source des autres vertus - Les sages du siècle ont emprunté la connaissance des quatre vertus cardinales à nos écrivains sacrés, 196 : S. AMBROISE. - Ce qu'embrasse la science des choses humaines, 196-197 : S. AUGUSTIN.

 Question III. En quels termes la prudence nous est-elle recommandée dans les livres saints, 197-208.
 Sans la prudence, tout ce qui est bon d'ailleurs devient un vice - Deux sortes de prudence, 202-203 : S. Basile. - Le zèle est insupportable quand il n'est pas selon la science, 203 : S. BERNARD. - En quoi la prudence du serpent est à imiter - Même question de la simplicité de la colombe, 203-204 : THÉOPHYLACTE. - Comment imiter les deux 204 : S. JÉRÔME. - Prudence du serpent et simplicité de la colombe, 204-205 : S. AUGUSTIN. - Joindre ensemble la prudence et la simplicité, 205-206: S. GRÉGOIRE. - C'est la prudence qui nous procure la connaissance des choses - Fausse prudence - La prudence de l'homme ici-bas n'a point encore la perfection qu'elle atteindra dans la vie future, 206-208 : S. PROSPER.

 Question IV. Que nous enseigne l'Écriture au sujet de la vertu de justice, 208-229.
 §1. Des obligations de justice des hommes entre eux, 212-224.
 Les empires d'où la justice est bannie ne sont que de grandes bandes de brigands - Là où il n'y a pas de justice, il n'y a pas non plus de république, 212-213 : S. AUGUSTIN. - Ce qu'on désire le plus dans les rois, c'est qu'ils pratiquent la justice, 123 : S. GRÉGOIRE. - La justice et l'équité sont l'appui du trône de Dieu - Trois classes de personnes à qui nous avons à rendre ce qui leur appartient - Chacun se doit la correction à soi-même, 213-215 : S. BERNARD. - Péchés qu'on est le plus exposé à commettre dans le service militaire et dans l'exercice des fonctions publiques - Ce que Dieu défend d'exiger, c'est ce qu'on exigerait sans droit - Rapports de l'état ecclésiastique avec l'état militaire, 215-217 : S. AUGUSTIN. - Ce qu'il y a de blâmable dans la guerre, et ce qui ne l'est pas - Frapper un ennemi dans une guerre juste n'est pas se rendre coupable du crime d'homicide - Objet des impôts - Il n'est pas permis de donner sa coopération à une guerre évidemment injuste, 217-219 : le même. - Les magistrats sont d'une grande utilité pour les Etats - En quoi les tributs sont légitimes, 219-220 : THÉOPHYLACTE. - Ce mot de justice peut être pris, tantôt dans son acception générale, tantôt pour une vertu particulière - Récompense promise à cette vertu, 220-221 : S. CHRYSOSTÔME. Son éclat - L'avarice en est la plus dangereuse ennemie, 221 : S. AMBROISE. - Son excellence - On doit la pratiquer même dans la guerre, 221-222 : le même. - Elle se propose pour objet l'utilité publique - Aucune autre vertu ne produit de fruits plus abondants - Elle embrasse toutes les autres vertus, et elle en est la mère plutôt que la soeur, 222-223 : le même. - Être fidèle dans les petites choses, c'est quelque chose de grand, 223-224 : S. AUGUSTIN.

 §2. De l'usure, 224-229.
 Iniquité de l'usure - Ses profits blessent l'humanité, 224-225 : S. LÉON. - Un chrétien usurier est un juif baptisé, 225 : S. BERNARD. - Les usuriers étranglent les victimes de leurs usures - Mot de Caton - C'est également commettre l'usure que de retirer tout autre chose que de l'argent pour intérêt - C'est toujours usure que d'exiger plus que ce qu'on a prêté, 225-227 : S. AMBROISE. - On peut exiger l'usure de celui qu'on pourrait tuer sans crime - Les usuriers se privent des bénédictions de Dieu - L'homme juste est celui qui ne prête point à usure - Les usuriers associés aux idolâtres, 227-228 : le même. - L'usure à l'égard de qui que ce soit est condamnée par Ezéchiel - Il y a intérêt usuraire, quelle que soit la chose qu'on reçoive au-delà de ce qu'on a prêté, 228-229 : S. JÉRÔME. - L'usure condamnée dans les deux Testaments - Les usuriers menacés de l'excommunication et du refus de la sépulture ecclésiastique, 229 : le troisième concile de LATRAN.

 Question V. En quels termes l'Église nous recommande-t-elle la tempérance, 230-240.
 Heureux effets de la tempérance, 233-236 : S. PROSPER. - Principales passions - C'est à la tempérance surtout qu'il appartient d'en éteindre l'ardeur - Tempérance de Jacob et de Joseph, 236-237 : S. AMBROISE. - Ce qu'il faut entendre par la circoncision du coeur et de la chair - Autre chose est l'abstinence, autre chose est la tempérance, 237-238 : S. JÉRÔME. - Tempérance de saint Jean-Baptiste - Abus introduits à l'occasion de la fête de la nativité de ce saint, 238-239 : S. BERNARD. - Il peut y avoir péché dans la recherche des habits somptueux, 240 : S. GRÉGOIRE.

 Question VI. Que nous enseigne l'Écriture touchant à la vertu de force, 240-264.
 Éloge de la persévérance, 257-258 : S. BERNARD. - En quoi dont consister la force de l'âme - Différence entre la patience et la ténacité - Ce qui constitue la vertu de patience, ce n'est pas qu'on souffre, mais le sujet pour lequel on souffre - La vraie force d'âme ne peut venir que de Dieu - Caractère d'une âme vraiment forte, 258-260 : S. PROSPER. - La force d'âme peut avoir un double objet - Se vaincre soi-même, c'est prouver sa force - La force d'âme se montre en deux espèces de choses différentes - Mépris des biens passagers - Mépris des dangers - Le courage ne doit pas dégénérer en témérité - Moyen de se former à la longanimité - La véritable force d'âme lutte contre tous les vices - Modèle que nous en trouvons en Job, 260-263 : S. AMBROISE. - Le milieu est en tout le plus sûr parti - Comment on le garde dans la pratique des quatre vertus cardinales, 263-264 : S. BERNARD.

 Chapitre III. Des dons et des fruits de l'Esprit-Saint, 264-297.
 Question I. Combien y a-t-il de dons du Saint-Esprit, 264-283.
 L'Esprit-Saint réside substantiellement en Jésus-Christ - C'est un même Esprit qui est tout à la fois un esprit de sagesse, etc. - Sans Jésus-Christ on ne peut être ni sage, ni intelligent - Pourquoi l'esprit de crainte du Seigneur à dû reposer sur Jésus-Christ, 266-267 : S. JÉRÔME. - L'Esprit-Saint n'est plus qu'un fleuve, 267-268 : S. AMBROISE. - Grâce septiforme - Ordre observé dans les sept dons du Saint-Esprit - Les sept dons du Saint-Esprit répondent aux béatitudes - La crainte de Dieu se rapporte aux pauvres - le don de piété à ceux qui sont doux - le don de science à ceux qui pleurent - celui de force à ceux qui ont faim - le don de conseil aux miséricordieux - le don d'intelligence à ceux qui ont le coeur pur - le don de sagesse aux pacifiques, 268-271 : S. AUGUSTIN. - Nécessité de la crainte de Dieu - puis de la piété - ensuite de la science - Ce dernier don apprend à gémir - Par les gémissements de la prière on parvient à obtenir le don de force - La faim et la soif de la justice préparent à recevoir le don de conseil - La pratique des oeuvres de miséricorde prépare au don d'intelligence - Le mépris des persécutions enfin procure le don de sagesse, 272-273 : le même. - On monte au ciel par sept degrés, qui sont les sept dons du Saint-Esprit - A la crainte de Dieu joindre la commisération pour le prochain - A la piété elle-même, on doit joindre la science; à la science la force, à la force le conseil, au conseil l'intelligence, et à l'intelligence la sagesse, 273-275 : S. GRÉGOIRE. - Mystères du nombre septénaire, 275-276 : le même. - La crainte du Seigneur est le premier des dons de l'Esprit-Saint - Sa nécessité - Il répond à la première des béatitudes - le don de piété répond à la seconde - le don de science à la troisième - le don de force à la quatrième - le don de conseil à la cinquième - le don d'intelligence à la sixième - le don de sagesse à la septième - Diverses figures des sept dons, 276-281 : S. BERNARD. - Les sept dons de l'Esprit-Saint figurés par les sept femmes de la prophétie d'Isaïe - L'Esprit-Saint ne s'est reposé parfaitement sur aucun autre que sur Jésus-Christ - En quel sens Dieu a pris de l'esprit de Moïse pour en donner aux soixante-dix anciens du peuple - Quels sont ceux sur qui peut reposer l'Esprit du Seigneur, 281-285 : ORIGÈNE.

 Question II. Combien distingue-t-on de fruits de l'Esprit-Saint, 285-290.
 La charité est le principal fruit qu'il nous est ordonné de porter - Son utilité et sa nécessité, 288-289 : S. AUGUSTIN. - Pourquoi la charité doit tenir la première place parmi les fruits de l'esprit, 289 : S. JÉRÔME. - L'amour du prochain est le seul caractère auquel on puisse sûrement reconnaître les enfants de Dieu, et les distinguer de ceux du diable - Si la charité manque, le reste ne sert de rien; et quand on manquerait de tout le reste, la charité supplée à tout, 290 : S. AUGUSTIN.

 Question III. Quel profit devons-nous tirer de la doctrine qui concerne les dons et les fruits de l'Esprit-Saint, 290-293.
 Ce qu'on peut entendre par les bons arbres et par les mauvais arbres dont parle l'Évangile, 293 : S. JÉRÔME.

 Question IV. Quelles sont les oeuvres de la chair, 293-297.
 Vivre selon la chair, ce n'est pas seulement s'abandonner à l'intempérance ou à l'impureté - Les péchés même spirituels peuvent aussi être considérés comme oeuvres de la chair - Ce sont des oeuvres de la chair, parce que ce sont des oeuvres de l'homme, 294-296 : S. AUGUSTIN. - Se conduire selon la chair, c'est donner son consentement aux désirs charnels - Universalité des effets du baptême - Après le baptême, il reste à soutenir le combat contre la chair - Être dans la chair, c'est se confier dans la chair, 296-297 : le même.

 Chapitre IV. Des huit béatitudes, 297-317.
 Question I. Quelles sont les béatitudes que nous promet la loi évangélique, 297-303.
 Huit bénédictions - Il faut mépriser les biens du temps pour pouvoir mériter ceux de l'éternité, 301-302 : S. AMBROISE. - Ce n'est pas pour la justice que les hérétiques et les schismatiques souffrent persécution - Ce n'est pas souffrir pour la justice, que de souffrir pour une foi différente de la vraie - Si les schismatiques avaient la charité, ils ne déchireraient pas le corps de Jésus-Christ - Quand même ils seraient calomniés, ce n'est pas pour l'amour de Jésus-Christ qu'ils souffriraient ces calomnies, 302-303 : S. AUGUSTIN.

 Question II. En quoi consiste l'importance de cette doctrine touchant les béatitudes, 503-504.
 Question III. Qu'y a-t-il principalement à observer sur cette doctrine des béatitudes, 304-317.
 Ordre établi dans les béatitudes - Gradation dans les récompenses comme dans les vertus -Deux royaumes des cieux à distinguer - Diversité de mérites, 310-312 : S. AMBROISE. - Tous, bons et méchants, veulent être heureux - En quoi les enfants du siècle font consister le bonheur - Il est impossible que ce qui est moins que nous nous rende plus heureux que nous ne sommes - C'est l'âme qui pourra améliorer le corps - Ce qui vaut mieux que l'âme, et qui peut par conséquent l'améliorer, c'est Dieu - Pour posséder Dieu, il nous suffira de le vouloir - Folie de l'avare, 312-315 : S. AUGUSTIN. - Le bonheur est ce que tout le monde désire- Beaucoup de gens ne savent pas le moyen d'y parvenir - C'est en vue d'être heureux que les méchants font le mal - Ils prétendent trouver le bonheur dans ce qui n'est que misère - Ici-bas nous ne pouvons être heureux qu'en espérance, 315-317 : le même.

 Chapitre V. Des conseils évangéliques, 318-509.
 Question I. Qu'appelle-t-on conseils évangéliques, 318-329.
 Différence entre le conseil et le précepte - Mérite de celui qui aura fait ce qui ne lui était que conseillé - elles sont d'autant plus agréables à Dieu que l'offrande en est plus volontaire - Gloire particulière réservée à ceux qui auront fait et accompli des voeux sans être obligés d'en faire, 321-324 : S. AUGUSTIN. - La virginité représentée par le denier de surcroît de la parabole du Samaritain, 324-325 : S. PAULIN - La virginité n'est pas commandée, mais simplement conseillée - Conseils donnés aux uns, et remèdes présentés aux autres par l'apôtre saint Paul - Le chemin du mariage ne conduit au camp des saints que par un long circuit, 323-327 : S. AMBROISE. - La virginité ne nous est point imposée; elle nous est proposée seulement comme plus avantageuse - Une chose peut nous être recommandée par deux voies différentes - Aucun commandement n'est imposé, là où tout est abandonné à la volonté - Prudence de saint Paul - Le même qui avait nourri le peuple avec des pains d'orge, nourrit ses apôtres de son propre corps - La continence conseillée par saint Paul, 327-329 : le même.

 Question II. Combien peut-on compter de conseils évangéliques, 329-343.
 Tout était commun entre les premiers fidèles d'Alexandrie - Livre composé par Philon sur ce sujet - Vie monastique pratiquée dès-lors, 332-333 : S. JÉRÔME. - Saint Cyprien vendit tous ses biens pour s'en aider à soulager les pauvres, 333 : PONCE DIACRE. - Saint Antoine s'appliqua à lui-même le conseil donné par Jésus-Christ de vendre tous ses biens pour en donner le prix aux pauvres, 333-334 : S. ATHANASE. - Exemple d'Hilarion, 334 : S. JÉRÔME. - Saint Jean Chrysostôme partage ses biens entre les pauvres et les églises ou les monastères - Il jette les fondements de la vie monastique, 333 : S. GEORGE d'Alexandrie. - Saint Paulin obéit de même au conseil de Notre-Seigneur, 336 : S. GRÉGOIRE de Tours. - Témoignage rendu à la charité héroïque de saint Paulin, 336-337 : S. ABROISE. - Témoignage de saint Martin sur le même sujet, 337 : SULPLICE-SÉVÈRE. - Mépris de saint Augustin pour le monde - Il pense à embrasser la perfection évangélique - Il établit un monastère - Tout était commun parmi ceux qui l'habitaient - Saint Augustin dépouillé de tout, 337-338 : POSSIDONIUS. - Même sujet, 338-339 : S. AUGUSTIN. - Saint Grégoire fonde plusieurs monastères de ses propres biens - Il se fait religieux lui-même, 339 : JEAN DIACRE. - Même sujet, 339 : S. GRÉGOIRE de Tours. - Le roi Josaphat distribue aux pauvres toutes ses richesses - Il fait voeu de quitte le monde, 340 : S. JEAN DAMASCÈNE. - Saint Jean Damascène distribue tous ses biens aux pauvres - Il visite les saints lieux, 340-341 : JEAN de Jérusalem. - La tempérance, fondement des autres vertus - Témoignage de Philon à la louange des premiers chrétiens - Chasteté volontaire, 341-342 : EUSÈBE. - Rencontre à la propre volonté, 342 : S. BASILE. - Les vierges ont Jésus-Christ pour époux, 542-543 : S. JÉRÔME. - C'est dans le ciel que la virginité a trouvé un époux - Les vierges sont les épouses du Dieu des anges - Beauté incomparable d'un tel époux, 542-544 : S. AMBROISE. - Qualités de l'époux de sainte Agnès, 544-545 : le même.

 Question III. En quels endroits de l'Évangile Jésus-Christ nous donne-t-il le conseil de la pauvreté volontaire, 345-394.
 Voeu de tendre à la perfection - Vouloir être parfait, c'est une chose laissée à notre libre arbitre - Pour l'être, c'est une nécessité de renoncer à tout ce qu'on possède - Ce n'est pas assez de renoncer à tout, il faut de plus se mettre à la suite de Jésus-Christ, 350-352 : S. JÉRÔME. - Vertu et perfection des apôtres - Personne n'est forcé d'embrasser l'état le plus parfait - Dieu se contente de montrer les récompenses promises à ceux qui l'embrassent - Donner non à ses parents, mais aux pauvres - Voeu de pauvreté violé par Ananie et Saphire - Démétriade vouée à une virginité perpétuelle, 352-353 : le même. - Jésus-Christ n'a pas dit: Donnez ce que vous avez à vos enfants, mais: Donnez-le aux pauvre - Celui qui renonce à tout ce qu'il possède recevra des biens éternels pour des biens passagers - Faire Jésus-Christ son héritier - Le renoncement à tout conseillé, mais non commandé - Degrés de perfection dans la pratique du renoncement - Raison de la punition que subirent Ananie et Saphire, 353-355 : le même. - Le Christ nous acquitte au centuple ce qu'il nous a promis - Toujours les grandes choses sont à la libre volonté de ceux à qui elles sont proposées - Vendez, non pas une partie de votre bien, mais tout ce que vous possédez - Donnez-en le prix aux pauvres et non aux riches - Le mépris de l'argent pratiqué par les philosophes même païens - Trésor promis - Traitement à faire à la sagesse du siècle, 355-356 : le même. - User de prudence dans le renoncement à ses biens, 357-358 : S. BASILE. - Le conseil du renoncement à tout est d'ancienne tradition - Ce conseil embrassé par les saints - Pourquoi tous ne l'ont pas également embrassé, 358-359 : S. JEAN DAMASCÈNE. - La pauvreté absolue n'est que de conseil, 359 : S. CHRYSOSTÔME. - Ce qui est de conseil est pour la perfection au-dessus de ce qui est commandé, 359-360 : BÈDE. - La pauvreté évangélique est ce qu'il y a de principal en fait de vertus - Différents moyens proposés aux riches d'entrer dans le royaume des cieux, 560-561 : THÉOPHYLACTE. - Les biens spirituels sont comme le centuple, comparés aux biens temporels, 562 : S. JÉRÔME. - Le centuple promis pour le siècle présent  En quel sens les apôtres ont reçu des frères, des soeurs, des épouses pour les biens qu'ils ont quittés, 562 : EUTHYME. - Entendre par le centuple les biens spirituels, 363 : S. ANSELME. - Préférer le service de Dieu à tous les biens sensibles, 363-364 : THÉOPHYLACTE. - Avantages spirituels prenant la place des biens temporels qu'on a quittés, 564-566 : le même. - Tous les biens sont communs entre les religieux - Avantages de cet état, 566-568 : CASSIEN. - Si les saints font l'abandon de leurs biens terrestres, ce n'est pas pour qu'il leur en revienne davantage encore dans ce monde, 369 : S. GRÉGOIRE. - Le renoncement à la propre volonté plus nécessaire encore que le renoncement aux richesses - Les consolations divines ne s'accordent jamais à ceux qui en recherchent d'autres avec elles - Saut honteux de l'apostasie - Apostasier l'état religieux, c'est abandonner le centuple de ce qu'on avait quitté - Entendre par le centuple les consolations intérieures - Noms divers que ce centuple reçoit dans l'Écriture, 369-372 : S. BERNARD. - Même explication en termes différents, 373 : S. PIERRE DAMIEN. - Ce qu'on peut entendre par pauvres d'esprit - Il faut mépriser les choses du temps pour pouvoir mériter les biens de l'éternité, 373 : S. AMBROISE. - Quelle espèce de pauvres sont proclamés bienheureux - Les apôtres étaient de ce nombre - comme aussi les chrétiens de l'Église naissante, 373-374 : S. LÉON. - Ceux-là sont bienheureux, qui ont choisi d'être pauvres aux yeux du monde pour être riches aux yeux de Dieu - Les apôtres nous ont offert dans leurs personnes l'exemple de cette bienheureuse pauvreté - C'est à de tels pauvres qu'appartient le royaume des cieux, 574-575 : CHROMACE. - Folie de rechercher les richesses, après qu'on a vu la pauvreté béatifiée - Il n'y a de bienheureux que ceux qui embrassent volontairement la pauvreté - La pauvreté volontaire est une espèce de martyre - Le royaume des cieux s'achète par la pauvreté, 575-577 : S. BERNARD. - Le Fils de Dieu a proclamé bienheureux ceux qui mendient, 377-378 : TERTULLIEN. - Les apôtres avaient fait voeu de pauvreté, 378 : S. AUGUSTIN. - Erreur de croire que les riches qui ne se défont point de leurs richesses ne sauraient avoir part au royaume de Dieu - En quel cas il peut y avoir précepte, et non pas seulement conseil de tout quitter pour Jésus-Christ - Le martyre élève tout d'un coup à la perfection pour laquelle travaille la pauvreté volontaire - Les riches qui se contentent de faire part aux pauvres de leurs biens sans en abdiquer la propriété, seront placés à la droite de Jésus-Christ, mais non sur des trônes comme ceux qui auront embrassé la pauvreté religieuse, 378-380 : S. AUGUSTIN. - Maladie de la propriété dans les religieux - Trois degrés de cette maladie- Exemples de Giézi - de Judas l'apostat - d'Ananie et de Saphire, 380-381 : CASSIEN. - Il est plus avantageux pour la perfection de n'avoir rien en propre - Modèle qu'en ont offert les premiers fidèles de Jérusalem - Leur perfection était plus grande que celle de ceux mêmes des gentils convertis qui les aidaient de leurs biens, 381-383 : le même. - Trois sortes de renoncement, 383 : le même. - Voeu de pauvreté fait par Ananie - Violer un pareil voeu, c'est se rendre coupable d'un horrible sacrilège, 384 : S. BASILE. - La société parfaite exclut toute propriété de biens - Éloge de la vie commune - C'est imiter la conduite des apôtres et de Jésus-Christ même - c'est rivaliser avec les anges - La pauvreté évangélique demande qu'on ne possède rien en propre - L'esprit de propriété détruit la discipline établie dans les monastères - et renferme un manque de confiance en Dieu - C'est un principe de schisme et d'isolement - comme de mort spirituelle pour celui qui en est possédé - C'est cet esprit qui amena l'apostasie de Judas, 384-387 : le même. - Règle de saint Augustin, 390 : S. AUGUSTIN. - La propriété anathématisée, 390 : S. JÉRÔME. - Peine décernée contre un moine propriétaire - Si les moines se réservent quelque chose en propre, il ne pourra y avoir parmi eux ni paix ni charité, 391-392 : S. GRÉGOIRE. - Secourir ses proches lorsqu'ils sont dans le besoin - Un religieux ne se voue pas à Dieu pour enrichir sa famille, 392-393 : S. AMBROISE. - Doctrine erronée de Vigilance sur la pauvreté évangélique - Le plus haut degré de perfection, c'est de se dépouiller à la fois de tous ses biens - Les inconvénients qui résulteraient des conseils évangéliques si tout le monde venait à les pratiquer ne sont point à craindre, 393-394 : S. JÉRÔME. - Les évêques, après avoir tout quitté, devenaient les dispensateurs de tous les biens de l'Église, 394 : S. PROSPER.

 Question IV. Quels passages de l'Écriture contiennent en particulier le conseil de la chasteté, 395-454.
 Comment doivent s'entendre ces mots: Qui peut comprendre, comprenne - Différence de récompense entre ceux qui auront gardé la continence et ceux qui ne l'auront pas gardée - Excellence de la virginité célébrée par Isaïe - Mention des lettres de saint Clément aux vierges, 402-403 : S. JÉRÔME. - Les eunuques volontaires, ce sont les apôtres et les moines - Virginité des deux fils de Zébédée - nombre infini des vierges des deux sexes - Exemple de virginité pour l'Ancien-Testament dans la personne d'Elie, pour le Nouveau dans celle de saint Paul, 403-404 : S. ÉPIPHANE. - La continence conseillée depuis quel le monde se trouve suffisamment peuplé - Les places les plus distinguées réservées aux vierges dans la maison du Père céleste, 404-405 : S. CYPRIEN - Explication de ces paroles, Tous ne sont pas capables, etc. - La grâce accordée à ceux qui ont bonne volonté - La bonne volonté elle-même dépend de Dieu - Le mariage est une bonne chose, mais la virginité est quelque chose de meilleur - L'état de virginité nous rapproche des anges, 405-406 : S. GRÉGOIRE de Nazianze. - Célibat des ecclésiastiques et des religieux - Liberté de se marier ôtée à ceux qui ont fait voeu de continence, 406 : le concile de TRENTE. - La vie que mènent les vierges les rend semblables aux anges - Éclat de la couronne qui leur est destinée - Les vierges seront associées à la vierge Marie, 406-408 : S. CYRILLE de Jérusalem. - Valérie fait voeu de virginité - Empressement d'un prince nouvellement converti à bâtir et à orner des églises - Chasteté gardée dans le mariage - dans le veuvage - La chasteté gardée dans la virginité cent fois plus grande, 408-409 : l'auteur de la lettre attribuée à S. MARTIAL. - Sublimité de l'état de virginité - C'est de Jésus-Christ que les vierges ont à attendre leur récompense, 409-410 : S. CYPRIEN. - Mérite qu'il y a à faire plus qu'il ne nous est commandé, 410 : S. JÉRÔME. - Gloire singulière réservée dans le ciel à ceux qui font voeu de virginité - Cantique des vierges - Leur joie dans le ciel - Garder la continence, non en vue des intérêts de ce monde, mais en vue du royaume des cieux, 410-412 : S. AUGUSTIN. - Récompenses qui attendent les vierges - Eunuques évangéliques, 412-413 : S. GRÉGOIRE-LE-GRAND. - But que se proposait l'Apôtre au chapitre VII de sa première épître aux Corinthiens - La virginité conseillée, mais non commandée - Avantage de n'avoir à s'occuper d'autre soin que des choses du Seigneur - Il y a entre le mariage et la virginité la même différence qu'entre le bien et le mieux - La monogamie préférable à la bigamie - Défense d'admettre les bigames dans le clergé - La bigamie successive n'est pas condamnée pour cela - Le célibat pratiqué par Josué - Pourquoi la virginité était rare sous la loi de Moïse - Elie et Elisée célibataires - Chasteté de Daniel - Les apôtres s'étaient mariés dans un temps où l'Évangile leur était inconnu; appelés à l'apostolat, ils renoncèrent aux embarras du mariage - Les paroles du chapitre IX de la première épître aux Corinthiens ne prouvent pas que les apôtres vécussent dans l'état de mariage - Virginité de Jean-Baptiste - de Jean l'Évangéliste - La virginité ne meurt point - La virginité de saint Jean, cause de la prédilection de Jésus-Christ pour cet apôtre - La chasteté des veuves surpasse en mérite celle des femmes mariées, mais elle le cède à celle des vierges - Pourquoi dans la primitive Église on élevait au sacerdoce des hommes mariés - La virginité préférée au mariage par saint Paul - Les vierges font le plus bel ornement de l'Église - Petit nombre de ceux qui se vouent à la virginité - Virginité de saint Jacques le Mineur - Toutes les bonnes oeuvres restent imparfaites sans la chasteté - La virginité louée par les écrivains même profanes, 413-420 : S. JÉRÔME. - Saint Paul célibataire - La virginité plus avantageuse pour la vie présente, et en même temps plus recommandable devant Dieu - Elle est le chemin le plus court pour arriver à lui, 421 : S. AMBROISE. - Différence entre ce qui est de précepte et ce qui est de conseil - La virginité est le plus précieux de tous les biens - Ce que dit saint Paul, qu'on ne pèche pas si l'on se marie, doit s'entendre des personnes qui n'ont pas encore fait voeu ou professions de virginité, 421-423 : THEODORET. - la virginité nous élève en un sens au-dessus des anges eux-mêmes - Beauté de cette vertu - Saint Paul dissuadait indirectement d'embrasser l'état de mariage - La virginité, pour être un don de Dieu, n'en exige pas moins des efforts de notre part - Ce que le Christ demande principalement de nous, c'est une vie sans tache - Quelles sont les vierges et les veuves à qui le mariage est permis - L'impuissance de se contenir peut être l'effet d'une lâcheté coupable - Les vierges qui ont un époux immortel ne peuvent contracter d'autres liens - Pourquoi saint Paul insistait particulièrement sur les embarras du mariage pour porter les Corinthiens à embrasser de préférence la virginité - Nous devrions vivre plus saintement que les patriarches mêmes de l'ancienne loi, 423-429 : S. CHRYSOSTÔME. - C'est quelque chose d'agreste, que de ne pas discerner les mérites de chaque état - Jovinianistes condamnés, 429 : S. AMBROISE. - La virginité digne d'être mise à la tête de toutes les vertus - Virgnité d'Elie - La patrie des vierges, c'est le ciel - L'auteur de la virginité, c'est le Fils de Dieu - Parallèle entre les avantages de la virginité et ceux du mariage - Une vierge est dans la maison paternelle une victime de propitiation - La chasteté virginale mérite l'appui des anges - C'est la chasteté qui a fait les anges - Empressement qu'on apportait des provinces éloignées à se ranger sous l'étendard de la virginité à la voix de saint Ambroise - Injustice d'une mère qui refuserait à sa fille la permission de faire voeu de virginité - Éloge d'une fille chrétienne, qui embrassa la virginité malgré ses parents - Elle avait pris Jésus-Christ pour époux, 430-433 : S. AMBROISE. - La virginité vénérable aux yeux même des gentils - Crime de ceux qui prétendraient défendre d'embrasser la virginité - Saint Ambroise accusé d'enseigner la virginité - Ce qu'il enseignait là-dessus, Jésus-Christ l'avait enseigné le premier - Pourquoi Jésus-Christ bénit les enfants aussitôt après avoir recommandé la virginité - La profession des vierges ne nuit point à la multiplication du genre humain - Combien elles étaient nombreuses en Orient, en Egypte et en Afrique - Age requis pour faire profession de virginité, 433-437 : le même. - Les vierges sont comme des anges parmi les hommes - Dieu ne fait à aucun état plus de grâces qu'à celui de virginité, 437-438 : le même. - L'état de virginité l'emporte sur celui de mariage, 438-440 : S. JEAN DAMASCÈNE. - Une vierge doit s'attacher à Dieu seul - La continence est la vie des anges et la couronne des saints, 440 : S. ATHANASE. - La virginité nous fait participer à l'incorruptibilité de Dieu- Elle n'est pas de précepte - Grandeur de la récompense qui lui est promise, 440-441 : S. BASILE. - Avantages de la virginité sur le mariage, 442 : S. GRÉGOIRE de Nazianze. - L'Église est une vierge fiancée à Jésus-Christ -La sainte Vierge avait fait voeu de virginité - La virginité corporelle et spirituelle aussi - Ses avantages sont particulièrement relatifs à la vie future - Le mariage n'est à conseiller qu'à ceux qui sans cela tomberaient dans l'incontinence - Telle ou telle vierge en particulier ne doit pas se préférer à elle-même à telle ou telle personne mariée - Étymologie du mot sanctimoniales, 442-445 : S. AUGUSTIN. - Excellence de la virginité mise en parallèle avec le mariage, 445 : S. FULGENCE. - Trois degrés de chasteté - La chasteté fait son séjour de prédilection dans les vierges - Avoir vaincu la volupté, c'est la plus douce de toutes les voluptés, 445-446 : S. CYPRIEN. - Ce n'est pas mal parler du mariage que de lui préférer la virginité - Saint Paul avait embrassé la virginité - Il en était de même d'Elie et d'Elisée, ainsi que de leurs disciples - Le mariage est honorable, mais on lui préfère la virginité, qui en est le fruit - Sens mystique des nombres cent, soixante et trente - Ce n'est pas condamner le mariage, que de préférer l'or à l'argent en lui préférant la virginité - La virginité consacrée dans les deux sexes par le double exemple de Jésus et de Marie, 446-450 : S. JÉRÔME. - Vierges tant de l'Ancien que du Nouveau-Testament, 450 : S. IGNACE. - Moyen d'obtenir la vertu de continence - La virginité supérieure au mariage - Elle rend les hommes égaux aux anges, 450-451 : S. ISIDORE. - Quelle doit être l'ambition de ceux qui font voeu de continence - Crime de celui qui viole l'engagement qu'il a pris de vivre chaste, 451-452 : S. BASILE. - La chasteté ne saurait être le fruit de nos seuls efforts - Exhortation à la chasteté - Six degrés de chasteté, 452-453 : CASSIEN. - Le voeu de virginité dans le ciel, 453-454 : S. BASILE.

 Question V. En quels termes nous est proposé le conseil évangélique de l'obéissance, 454-500.
 L'obéissance est la mère et la gardienne de toutes les autres vertus, 457 : S. AUGUSTIN. - Obéir aux anciens, 457 : S. JÉRÔME. - Mérite de l'obéissance - Obéissance aveugle - L'obéissance est la seule vertu qui triomphe des démons - Toute autre bonne oeuvre doit être subordonnée à celles qui nous sont commandées, 457-458 : S. GRÉGOIRE. - Perfection de l'obéissance pratiquée dans les monastères des premiers siècles - Moyen sûr pour acquérir une véritable discrétion-  Danger de s'appuyer sur son propre jugement, 458-459 : CASSIEN. - Caractère de la fausse obéissance - Sans l'obéissance, les autres vertus ne sauraient plaire à Jésus-Christ- L'obéissance religieuse s'exerce particulièrement sur les choses indifférentes en elles-mêmes - Sept degrés d'obéissance - Éloge de la persévérance, 459-461 : S. BERNARD. - Obéir à l'exemple de Jésus-Christ - Obéissance purement extérieure - L'obéissance remplace au besoin la vertu de discrétion, 461-462 : le même. - Unité de commandement - Obéissance monastique - Ne point raisonner sur les ordres que prescrivent les anciens, 462-463 : S. JÉRÔME. - Tout ce qu'on fait à l'insu de son supérieur est une espèce de larcin - Le royaume du ciel se prend par violence, c'est-à-dire par le renoncement à la propre volonté - En quoi consiste la perfection de l'obéissance - Il y a plus de péché que de mérite à pratiquer même des mortifications corporelles contre la volonté du supérieur - Rien de si dangereux que d'agir par sa propre volonté - Perfection de l'obéissance des apôtres - Qualités de l'obéissance monastique - Le supérieur représente la personne de Jésus-Christ - Obéir aux commandements sans en rechercher les motifs, quand il n'y a point de péché à les exécuter - Un religieux est comme un instrument entre les mains de son supérieur, 463-466 : S. BASILE. - Comment sont tentés ceux qui songent sérieusement à renoncer à tout - Travailler à détruire en soi-même sa propre volonté - Comment sont tentés ceux qui sont résolu de n'agir plus en toutes choses que par la volonté d'autrui, 466-468 : S. GRÉGOIRE. - Prior fait voeu de ne plus reparaître devant sa famille - Manière dont il obéit à son supérieur, 468 : NICÉPHORE. - Obéir au supérieur comme à Dieu même, pourvu que l'homme ne commande rien de contraire à Dieu - Réponse à l'objection que les supérieurs peuvent se tromper en ce qu'ils commandent - Ne point examiner trop exactement les ordonnances des supérieurs - Pourquoi la discipline monastique est appelée un second baptême - Points sur lesquels il n'y a point à obéir aux hommes - L'obéissance monastique a pour objet spécial les choses indifférentes en elles-mêmes - Les subalternes ne peuvent jamais faire mal d'obéir en ces sortes de choses - Des choses d'elles-mêmes indifférentes peuvent devenir purement bonnes ou purement mauvaises, 468-471 : S. BERNARD. -Vie des Esséniens - Premiers chrétiens d'Alexandrie - Entretien de Philon avec saint Pierre, 471-472 : PHILON. - Thérapeutes et thérapeutides - Vie commune et retirée - Pratiques d'abstinence, 472-474 : EUSÈBE. - Vie commune des Esséniens - Célibat qu'ils pratiquaient - Épreuves auxquelles ils soumettaient leurs novices, 474-475 : JOSÈPHE. - Pourquoi les premiers chrétiens étaient appelés Jesséens, 475-476 : ÉPIPHANE. - Trois sortes de solitaires - Manière de vivre des cénobites- objet de leurs réunions - leurs occupations pendant le jour - soin qu'ils prenaient des malades - leurs jeûnes - Premiers fondateurs de l'ordre des anachorètes, 476-479 : S. JÉRÔME. - Éloge de la vie monastique - Cérémonie de la consécration des moines -  Leur renoncement à la vie séculière - Origine de la tonsure, 479-480 : S. DENIS L'aréopagite. - Discrétion dont usaient les apôtres dans l'enseignement des vérités évangéliques - Deux genres différents de vie établis dès le commencement dans l'Église chrétienne, 480-481 : EUSÈBE. - Les monastères peuplés par l'attrait de la vie commune - Signification de ce nom de moines - Les désordres de certains moines ne doivent point être imputés à la profession religieuse elle-même, 481-483 : S. AUGUSTIN. - Parfaits chrétiens - Utilité de la vie anachorétique - Manière de vivre des cénobites - leurs supérieurs - Obéissance pratiquée parmi eux- leur multitude - leur manière de prendre leurs repas - leur abstinence en fait de viandes et de vin- Monastères de femmes - Monastères établis sous saint Ambroise, 484-486 : le même. - Saint Eusèbe de Verceil, premier instituteur de la vie religieuse dans le clergé d'Occident, 486-487 : S. AMBROISE. - Trois états de religieux en Egypte - Cénobites - Anachorètes - Sarabaïtes - Commencements de la vie cénobitique - Occasion du relâchement parmi les premiers chrétiens convertis à la gentilité - Raison étymologique du nom de moines, 487-488 : CASSIEN. - Saint Basile prend la direction des monastères établis dans le Pont - Estime qu'il faisait de la virginité - Il trouva le secret d'accorder la vie solitaire avec la vie commune, 488-489 : S. GRÉGOIRE de Nazianze. - Monastères du temps de saint Antoine, et vie qu'on y menait, 489-490 : S. ATHANASE. - Saint Martin se bâtit un monastère à Milan - puis près de Poitiers - enfin auprès de Tours - Cellules de ses moines - leur renoncement à toute propriété - Abstinence qu'ils pratiquaient, 490-491 : SULPICE-SÉVÈRE. - Vie cénobitique, la première de toutes – Ermites - Anachorètes, 491-492 : S. ISIDORE. - Elie et saint Jean-Baptiste, premiers auteurs de la vie monastique - Témoignage de Philon - Virginité perpétuelle, 492-493 : SOZOMÈNE. - Habit religieux - Saint Benoît tenté par le démon - Il compose une règle pour les religieux, 493-494 : S. GRÉGOIRE. - Interprétation mystique du verset 20 du chapitre XXIV de saint Matthieu - Crime de l'apostasie de la vie religieuse - Ne pas désespérer de la miséricorde divine - Ne pas demander conseil aux insensés - Conseiller fidèle - Consulter l'Église, 494-496 : le même. - Est-il moins pardonnable en des parents qu'en des étrangers de détourner quelqu'un de l'état religieux - Neuf degrés de malice - Si nous nous rendons infidèles, nous serons punis avec plus de rigueur que ceux qui vivaient sous la loi - Perfection de la vie monastique, 496-499 : S. CHRYSOSTÔME. - La profession religieuse est la première qui ait existé dans l'Église - elle est celle qui se rapproche le plus de l'état des anges - elle a été instituée par les apôtres - Son éloge : S. BERNARD.

 Question VI. Que faut-il penser en résumé des conseils évangéliques, 500-509.
 Honneur réservé dans l'autre vie à ceux qui auront observé les conseils évangéliques - Ils jugeront avec Jésus-Christ, sans être jugés eux-mêmes - Ils se seront élevés au-dessus des préceptes, 503-505 : S. GRÉGOIRE. - La charité est le lien qui unit tous les cénobites entre eux, 505 : S. AUGUSTIN. - Travailler à devenir parfait, c'est déjà l'être - Ne pas avancer dans la voie de la perfection, c'est reculer - Rougissons d'aimer la justice avec moins d'ardeur que d'autres n'aiment ou que nous n'avons aimé nous-mêmes l'iniquité, 55-508 : S. BERNARD. - Il n'y a pas de meilleurs sujets que ceux qui mènent une vie régulière dans les monastères, comme il n'y en a pas de plus mauvais que ceux qui s'y pervertissent - Les désordres de ces derniers ne sauraient autoriser personne à décrier la vie monastique elle-même, 508-509 : S. AUGUSTIN.
 

FIN DE LA TABLE DU TOME CINQUIÈME.
 
 
 
 

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