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CONTENUES
DANS LE SIXIEME ET DERNIER VOLUME
DEUXIEME
PARTIE.
PRINCIPES
DE LA JUSTICE CHRETIENNE.
SECTION
III. Des quatre fins dernières de l'homme, p.1-212.
Question
1. Qu'entend-on par les quatre fins dernières de l'homme, p.1-7.
Trois
choses réservées à la fin des jours de l'homme des
plus propres à inspirer la crainte - Comparaison tirée d'un
animal - Pourquoi la mort est à craindre - Pourquoi le jugement
l'est aussi - Pourquoi l'on doit craindre l'enfer - La crainte des fins
dernières est le commencement de la sagesse - La crainte est plus
efficace que la honte et que le regret pour initier l’homme à la
sagesse, p.3-5 : S. BERNARD. - Le jugement particulier aura lieu
aussitôt après la séparation de l’âme d'avec
le corps - De l'état des âmes après la mort - Différence
des lieux où les morts seront placés selon l'état
de leur cause - La joie des bons s'augmentera, et les tourments des méchants
seront doublés à la résurrection - Différentes
époques de l'entrée des âmes des justes dans leur repos,
p.5-6 : S. AUGUSTIN.- Les âmes, au sortir de ce monde, paraîtront
devant le tribunal de Dieu, p.6-7 : S. CHRYSOSTOME. -Les bons et
les méchants ici-bas mangent et boivent tous ensemble le corps et
le sang du Sauveur - La robe nuptiale est le symbole de la charité,
p.7 : S. AUGUSTIN. - La robe nuptiale ne saurait signifier la foi
ni le baptême, p.7 : S. GREGOIRE.
Question
II. Que nous enseigne l’Ecriture au sujet de la mort, p.8-42.
La
mort est l’effet du péché, p.16 : le concile de MILEVE.
- Elle est la peine du péché, p.16 : S. AUGUSTIN.
- Pourquoi le moment de la mort est incertain pour chacun de nous - Le
vrai moyen de vaincre la mort, c'est de la craindre, p.16 : S. GREGOIRE.
- C'est par l'effet d'une grande miséricorde que Dieu nous laisse
ignorer le jour de notre mort - N'augmentons pas nos péchés
par une espérance présomptueuse - Comment la mort varie ses
formes - Certains de mourir un jour, nous ne savons ni où ni quand,
ni comment nous mourrons, p.16-17 : S. AUGUSTIN. - Partout la mort
nous attend, attendons-la partout, p.17 : HUGUES DE SAINT-VICTOR
ou S. BERNARD. - Le temps de cette vie n'est qu'une course vers la mort
- Combien la mort est pénible à endurer - La seconde mort
est le pire de tous les maux- Les damnés ne seront ni jamais vivants,
ni jamais morts, mais ils mourront sans fin, p.18 : S. AUGUSTIN.
- La nécessité de mourir est un châtiment infligé
aux hommes - La peine est certaine, l'heure en est incertaine - De tous
les événements humains, la mort est le seul certain pour
nous, p.19 : le même. - Combien la mort est proche de nous
-
Cette vie mortelle n'est qu'une mort vivante, p.19-20 : INNOCENT
III. - Rappelez-vous votre nature, et vous cesserez de vous enorgueillir
- Impossibilité de faire dans la mort la distinction entre le riche
et le
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pauvre,
p.19 : S. AUGUSTIN. - Le dernier jour de notre vie doit nous inspirer
la même crainte que celui du jugement général. - Cette
parole, Veillez, s’adresse également à tous - Le dernier
jour ne nous trouvera prêt qu'autant que nous l’aurons été
au moment de notre mort, p.20-21 : S. AUGUSTIN. - Celui qui n'a
pas pensé qu'il devait mourir, ne mérite pas de recevoir
des consolations au moment de sa mort, p.21 : S. CYPRIEN. - Pourquoi
Dieu a voulu que le jour de notre mort fût incertain, p.21-22
: S. AUGUSTIN. - Le seul nom de la mort nous saisit de crainte - Cette
crainte est-elle raisonnable - Il y en a qui semblent plus aimer la mort,
qu'ils n'aiment la vie - Folie de ceux qui désirent une bonne mort,
et qui refusent de mener une bonne vie - La mauvaise vie et la bonne mort
s'excluent réciproquement - La mort des martyrs bonne ou mauvaise,
selon qu'on la considère des yeux du corps ou des yeux de la foi
- La mort du mauvais riche bonne en apparence et mauvaise en réalité,
et réciproquement celle de Lazare mauvaise en apparence et bonne
en réalité, p.22-24 : S. AUGUSTIN ou VALERIEN. - Devoir
imposé aux médecins de faire appeler auprès des malades
les médecins des âmes - Il leur est défendu de conseiller
à un malade des choses qui pourraient nuire au salut de son âme,
p.24 : le concile de LATRAN. - Dieu a pourvu au salut des mourants
par le sacrement de l'Extrême-Onction - Le démon ne met jamais
plus en jeu contre nous ses ruses et ses finesses, que lorsqu'il nous voit
sur le point de sortir de ce monde - Effets de l'extrême-onction,
p.25 : le concile de TRENTE. - Obligation imposée aux prêtres
de visiter les malades - Aspersion de l'eau bénite -Chant des sept
psaumes de la pénitence - Exhortation faire aux mourants - Confession
des péchés - Testament à faire, p.23-26 : le
concile de NANTES. - Un parfait chrétien ne doit pas sortir de ce
monde sans avoir fait une pénitence proportionnée à
ses péchés passés - Saint Augustin mourant fait écrire
les sept psaumes de la pénitence sur la muraille pour les avoir
toujours devant ses yeux - Il dispose de tout son temps pour la prière
- Paroles de saint Ambroise mourant - Paroles de résignation d'un
autre évêque à son lit de mort - Vision rapportée
par saint Cyprien, p.26-27 : POSSIDIUS. - Ce n'est que durant cette
vie que chacun se rend digne ou de pouvoir être soulagé, ou
d'être traité avec rigueur après la mort - La nuit
dans laquelle personne ne peut agir, c'est l'état où seront
les damnés après le dernier jugement - et par-là même
celui ou ils se trouvent dès l'instant qui suit leur mort, p.28-29
: S. AUGUSTIN. - Danger de différer sa pénitence jusqu’au
moment de la mort -Difficulté de concevoir en ce moment une véritable
douleur de ses fautes - Importance de régler de bonne heure ses
affaires - Différence entre la mort du juste et celle du pécheur,
p.29-30 : le même. - Tableau de la séparation de l’âme
d'avec le corps - Fureur des démons - Frayeurs de l'âme -
Colloque entre la Prudence et la Crainte ou la Pensée de la mort
- Livres, crocs et chaînes de fer présentés par les
démons, p.30-32 : HUGUES DE SAINT-VICTOR ou S. BERNARD. -Quatre
espèces de douleurs endurées par les méchants au moment
de la mort, une du
corps
et trois de l'âme - La vue du bien ou du mal qu'on a fait - La perspective
des tourments de l'enfer - L'aspect des démons, p.32-33 :
INNOCENT III. - Triste mort de Chrisorius -L'affreuse vision qu'il eut
doit nous servir à nous-mêmes, p.33-34 : S. GREGOIRE.
- Exemple du danger qui se trouve à remettre sa conversion au moment
de la mort - Nécessité
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de
la confession et du changement de vie pour les pécheurs - Livre
blanc et livre noir - Enfer ouvert, p.34-37 : BEDE - Visions consolantes
dont les justes peuvent être souvent favorisés au moment de
la mort, p.37-38 : S. GREGOIRE. - Folie de s'attacher à la
vie présente - La mort nous délivre de bien des maux et de
bien des dangers - Quels sont ceux à qui la mort est à redouter
- Le jugement divin saisit l'homme dans l'état où il le trouve
à sa dernière heure -Obéir à la volonté
de Dieu - Manquer de résignation au moment de la mort, c'est imiter
les esclaves qui ne se courbent que malgré eux sous le joug de leur
maître - La mort dans le temps est le passage à l'éternité
- Un chrétien ne doit pas aimer la vie présente - La mort
nous ménage le retour dans notre patrie - Les saints dans le ciel
s'intéressent à notre destinée, p.38-40 : S.
CYPRIEN. - Trois sortes de mort - la mort du péché - mort
mystique - la mort naturelle - La crainte que nous avons de la mort naturelle
doit être imputée à notre faiblesse -La mort nous met
à même de nous réunir à Jésus-Christ
- La mort est un bien, ses avantages - L'impie ne prolonge ses jours que
pour pécher de plus en plus - C’est moins la mort qui est terrible,
que l’idée qu'on se forme de la mort - Il n'y a rien dans la mort
qui soit à craindre pour nous, s'il n'y a rien à craindre
dans les actes de notre vie - La mort nous réunit à l'assemblée
des patriarches, p.40-42 : S. AMBROISE.
Question
III. Quels avertissements l'Eglise nous donne-t-elle au sujet du jugement
que nous avons à subir, p.42-93.
Combien
nous devons craindre le jugement de Dieu - Comment nous pouvons nous y
soustraire - Privilège de la pauvreté volontaire, p.58
: S. BERNARD. - Les œuvres que les hommes ont pu faire pendant leur vie
sont pesées comme dans une balance au moment de leur mort - Vision
de Pierre le Publicain, p.58-59 : S. JEAN DAMASCENE. - Utilité
de la pensée de la mort - Fureur des démons à la mort
d'un fidèle, p.59-60 : LEONCE. - Sévérité
de l'examen qui précèdera le jugement - Explication du verset
12 du chapitre 1 de Sophonie -du verset 3 du psaume LXXIV - Moyen d’échapper
à la sévérité de l'examen et du jugement de
Dieu, p.60-61 : S. JEAN DAMASCENE - La pensée de l'examen
à subir après la mort produit la crainte, p.61-62 : S. GREGOIRE.
- Nous devons craindre à la pensée des jugements de Dieu
- Nous ne pourrons ni tromper ni corrompre notre divin juge, p.62-63
: S. AUGUSTIN. - Il sera trop tard alors pour faire pénitence -
pour implorer les saints - pour présenter des excuses, p.63-64
: JULIEN POMERE. - Alors seront réformés les iniques jugements
des hommes - Une bonne conscience sera d'un plus grand poids dans la balance
que la bourse la mieux garnie, p.64 : S. BERNARD. - Comment ne pas craindre
un juge infiniment puissant, infiniment sage, infiniment juste - à
qui rien n'échappe - qui ne laisse aucun mal impuni, pas plus qu'aucun
bien sans récompense, p.65 : INNOCENT III. - Quel sera le jour du
jugement proprement dit, et pourquoi - Alors sera dévoilé
la justice de tous les jugements de Dieu - Evènements qui devront
s'accomplir alors, ou aux approches de ce jugement - Il ne nous appartient
pas de savoir le nombre des années qui restent à s'écouler
jusqu'à cette époque - Vouloir en être instruit, c'est
vouloir l'impossible - Ce jour ne viendra qu'après que l'Evangile
aura été prêché par toute la terre - Quand même
nous saurions avec certitude que l'Evangile aurait déjà été
prêché à toutes les nations, nous ne saurions pas pour
cela combien il
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reste
de temps à s'écouler jusqu'à la fin du monde - Dieu
n'a pas voulu qu'on prêchât ce qu'il était inutile de
savoir, p.66-68 : S. AUGUSTIN. - Au temps de l’Antéchrist,
les temples de Dieu seront profanés et l'iniquité prévaudra
partout - Les moines n'auront plus de goût que pour les plaisirs
du siècle - L'Antéchrist naîtra de la tribu de Dan
- Hénoch, Elie et Jean précéderont l'avènement
de Jésus-Christ - L'Antéchrist proscrira le signe de la croix,
et imprimera sur tous les fronts son caractère à la place
- Deuil général dans toute l'Eglise chrétienne - Apparition
du signe de la croix dans les airs - Condamnation des impies -Jugement
de Dieu exposé à la vue de tous, p.69-71 : l'auteur
du livre De consummatione mundi.- Le nom d'antéchrist, pris
dans un sens large, s'applique à tous ceux qui refusent de croire
en Jésus-Christ - l’Antéchrist mettra à découvert
l'impiété des Juifs - Il placera son siège dans le
temple des Juifs- Il aspirera en lui-même tout le venin de Satan
- Il ne sera pas le diable incarné - mais ce sera un homme né
de la fornication - Son règne - ses faux miracles - Prédication
d'Hénoch et d'Elie - Mort de l'Antéchrist, p.71-73
: S. JEAN DAMASCENE. - L'embrasement de l'univers consumera les qualités
des éléments corruptibles - Les cieux eux-mêmes seront
renouvelés - Où seront les saints au moment de l'incendie
universel - Quelles seront les propriétés de leurs corps,
p.73-74 : S. AUGUSTIN. - Hâtons-nous de faire pénitence
avant le jour de la mort et du jugement - Les âmes, au sortir de
ce monde, paraîtront chargées des chaînes de leurs péchés
- Pourquoi Dieu ne punit pas tous les méchants dans ce monde et
en punit cependant quelques-uns - Les injustices du monde présent
preuve de la justice à venir - Combien ce dernier jugement est craindre
- Alors la vie entière de chacun sera produite à la vue de
l'univers - Angoisse qu'on éprouvera - Intolérable supplice,
que celui de se voir exclu du royaume des cieux, p.74-76 : S. CHRYSOSTOME.
- Nous n'aurons pour nous défendre que nos bonnes œuvres -Nos pensées,
nos paroles et nos actions seront manifestées au jour du jugement
- Alors les justes sembleront des arbres couverts de fruits mûrs
- Fruits hideux que présenteront les pécheurs - Combien ce
jugement sera terrible - Les justes seront tout étonnés de
leur propre gloire - Apparition de la croix - Spectacle terrible - Incendie
général - Frayeur de tous - Ouverture des livres - Il faudra
montrer exempt de taches le sceau du baptême qu'on aura reçu,
et pure de toute hérésie la foi qu'on aura professée
- La vie des prélats sera soumise à l'examen comme celle
des simples fidèles - Tous seront interrogés sur leurs propres
œuvres - Séparation douloureuse - Anges exécuteurs des vengeances
divines - Diversité de peines dans l'enfer, p.76-81 : S.
EPHREM. - Combien est effrayante la pensée du jugement dernier -
Ingratitude des méchants envers le Sauveur - Séparation des
bons d'avec les méchants - Exhortation à la pénitence,
p.81-82 : S. AUGUSTIN. - Jésus-Christ n'a pas voulu faire
connaitre à ses disciples le jour du jugement - Au jour du jugement,
les impies ne verront pas Jésus-Christ dans sa nature divine - Il
paraîtra à chacun doux ou terrible, selon que les consciences
seront disposées - Les uns seront jugés, les autres n'auront
point à l'être, p.82-83 : S. ISIDORE. - La venue de
l'Antéchrist précèdera le dernier avènement
de Jésus-Christ -Quand est-ce qu'il viendra - Il envahira l'empire
romain - Il règnera trois ans et demi - Sa mort - Fondement de celle
doctrine dans les Ecri-
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tures
- La quatrième monarchie de la prophétie de Daniel indique
l’empire romain - L’Antéchrist siègera dans le temple des
Juifs - Le signe du Fils de l'homme c'est la croix - Ce n'est pas assez
d'avoir la foi, p.83-85 : S. CYRILLE de Jérusalem. - Idée
terrible du jugement - Triomphe des pauvres et des simples en ce dernier
jour, p.85-86 : S. JEROME. - Combien
il
est utile de se rappeler la pensée du jugement - Terreur et confusion
dont les méchants seront pénétrés en ce jour
- Allégresse des justes, p.86-88 : S. GREGOIRE. - Différence
entre l'état des justes et celui des réprouvés - Parmi
ceux-ci comme parmi ceux-là, il y en aura qui seront jugés,
et d'autres qui n'auront pas à l’être - Un prince ne punit
pas un ennemi de la même manière qu’il punit ses sujets, ainsi
en sera-t-il de la diversité des châtiments réservés,
soit aux infidèles, soit à ceux qui auront eu la foi, p.88-90
: le même. - Révélation des consciences, p.90
: S. AUGUSTIN. - L’impie, au jour du jugement, ne verra que sujets de perplexité,
p.90 : S. .ANSELME. - Quels seront ses accusateurs - Manifestation
des œuvres - Ver de la conscience - Sentence irrévocable - Bourreaux
tout prêts pour saisir les coupables - Tous les supplices surpassés
par celui d’être privé de la vue de Dieu, p.90-92 :
S. BERNARD ou HUGUES DE SAINT-VICTOR. - Nécessité de prévenir
le jugement de Dieu - Le souverain juge ne se laissera ni fléchir
ni tromper - Moyen de le gagner avec de l'argent, p. 92 : S. CHRYSOSTOME.
- Le pécheur appréhende sa vue, et le juste au contraire
le désire avec ardeur, p.92-93 : S. GREGOIRE. - L'oubli des
jugements de Dieu est un premier châtiment
du péché, p.93 : S. AUGUSTIN.
Question
IV. Que penser de l’enfer et des peines de l'enfer, p.95-134.
Le
feu de l’enfer diffère de celui que nous voyons - Triste immortalité
des damnés - Tourments de l’enfer - Grincement de dents - Pleurs
- Société des damnés avec les démons -Ténèbres
intérieures et extérieures - Variété et multiplicité
de peines - Comment il se fait que l’âme puisse subsister éternellement
au milieu de si grands supplices - Le corps ne sera pas non plus consumé
par ces tourments qui n'auront jamais de fin - La pensée de ces
peines éternelles est bien propre à nous dégoûter
des plaisirs du monde - Ce qui tourmentera les damnés, ce sera de
voir qu'ils n'ont pas voulu, pour éviter ces tourments, employer
quelques
Moments
à la pénitence - Le sujet de leur désespoir, ce sera
d'avoir perdu par leur faute des biens infinis, p.102-103 : S. CHRYSOSTOME.
- Craindre l'enfer - L'âme du damné sera entraînée
dans l'enfer par les démons - Les damnés crient, sans pouvoir
être exaucé - Sentence irrévocable - Pleurs et grincement
de dents - Feu sans lumière - Ver qui ne meurt point - Ténèbres
extérieures - Bourreaux - Séparation d'avec Dieu et les saints
- Cachots de l'enfer, p.104-105 : S. CYRILLE d'Alexandrie - Ce que
signifie être réduit au silence et lié par les pieds
et les mains - Les pleurs et les grincements de dents - Utilité
de la pensée de l’enfer, p.106-107 : S. PROSPER ou JULIEN
POMERE. - Des esprits, quoiqu'immatériels, peuvent être atteints
par un feu matériel - Le feu est en cela l'instrument de la justice
divine -Les âmes des réprouvés peuvent aussi bien souffrir
les atteintes du feu que les démons -L'enfer a probablement son
siège dans les lieux souterrains - Le feu de l'enfer ne tourmente
pas également tous les damnés - Ce n'est pas simplement par
manière de menace que Notre-Seigneur a dit que ces tourments seront
éternels - Pourquoi des crimes d’un moment seront-ils punis toute
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l’éternité
- Dieu est en même temps bon et juste - Utilité qui revient
aux justes de la pensée de l'éternité des peines -
Raison pour laquelle les saints ne prient pas pour les réprouvés
- On ne prie pas pour ceux qui sont morts dans l'infidélité
ou dans l'impiété - Pourquoi les saints verront d'un œil
impitoyable les supplices des méchants, p.107-111 : S. GREGOIRE.
- Deux sortes de peines des damnés - Le feu de l'enfer sera-t-il
sans lumière - Les ténèbres elles-mêmes y seront
un supplice - Les damnés coupables des mêmes crimes seront
mis ensemble comme en faisceau - La pensée du bonheur des justes
ajoutera à leurs tourments, p.111-112 :
S.
ISIDORE. - Pourquoi l'enfer est appelé une terre ténébreuse
- Ce ne sont pas des peines imaginaires qu’on y endure - Terre de misère
et de ténèbres - Le feu de l'enfer sera sans lumière
- Comment les supplices des réprouvés pourront-ils être
un désordre complet, puisqu'il y aura
proportion entre leurs crimes et leurs châtiments - Ceux qui se seront
unis pour le mal seront unis pour le supplice - Diversité de peines,
à proportion de la diversité de crimes - Ombre de la mort,
horreur sans fin - Différence entre les châtiments de la vie
présente et ceux de l'éternité - Justice et ordre
dans la distribution des supplices - Les damnés meurent sans mourir,
et renaissent incessamment à leurs peines - Les démons et
les réprouvés, unis dans les mêmes crimes, le seront
aussi dans les mêmes tourments - Moyen de nous rendre utile la pensée
de leurs peines, p.112-115 :S . GREGOIRE. - Description des peines
de l’enfer - Hideux aspect des démons - L'existence des damnés
n'est prolongée que pour perpétuer leurs tourments - Peine
réservée aux blasphémateurs - Mort immortelle, p.115-116
: CASSIEN. - Places différentes en enfer, p.116-117 : S.
EPHREM. - Différence entre le sort des justes et celui des pécheurs,
p.117-118 : S. CYRILLE d'Alexandrie. - Même sujet
- Réponse à ceux qui répugnent à croire à
l'éternité des peines - Quel supplice ce sera d’être
séparé de la vie de Dieu - La mort des damnés sera
sans fin, comme la vie des saints sera éternelle - Combien la pensée
de l'enfer est propre à éteindre les flammes de la volupté
-Le feu de l'enfer ne s'éteint jamais, pas plus qu'il n'éteint
l'existence de ses victimes - Pour échapper à ces peines,
nous n'avons besoin que de faire pénitence du mal que nous pouvons
avoir commis - Deux principales espèces de tourments pour les damnés
- Les autres en sont la suite - Privation du bonheur de voir Jésus-Christ,
la plus grande de toutes les peines, p.118-120 : S. AUGUSTIN. -
Eternité de tourments - Pourquoi les damnés resteront immortels
- Leur désespoir - Leur repentir trop tardif - Sentence irrévocable,
p.120-121 : S. CYPRIEN. - Eternité des supplices des damnés
en rapport avec l'inflexibilité de leurs dispositions perverses,
p.121 : S. BERNARD. - Description des peines de l'enfer - Ce qu'on
y entend - ce qu'on y voit - Mort éternellement vivante, et vie
éternellement mourante - A nous de choisir entre la vie et la mort,
p.121-122 : le même, ou HUGUES DE SAINT-VICTOR. - Ce qui se
passera au moment où les élus seront séparés
des réprouvés - Quelles seront les causes de leurs pleurs
et de leurs grincements de dents - Comment il se fera que les saints se
réjouissent du supplice des réprouvés, p.122-124
: S. BERNARD. - Autre description de l'enfer - La haine sera le seul sentiment
qui puisse animer les réprouvés - On n'entendra d'autres
cris que celui-ci : Malheur, p.123-125 : HUGUES DE SAINT-VICTOR.
- Le ver rongeur et le supplice du feu - Péni-
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tence
infructueuse - Diversité de tourments, le feu, le froid, l'infection,
les vers, les marteaux, les ténèbres palpables, la confusion
que ressentiront les réprouvé, l'aspect des démons,
les chaînes de feu - Chacune de ces peines appropriée à
chaque espèce de délits - Nature du feu de l'enfer- Ce feu
est sous terre - Ce feu est sans lumière - Chaque membre aura ses
tourments particuliers - Ténèbres extérieures et intérieures
- La détresse où seront les damnés ne leur permettra
pas d’avoir d'autre pensée que celle de leurs tourments - Unique
question qui devra s’agiter en enfer - Oubli de Dieu - Il y aura de l'ordre
dans la quantité des peines, mais non dans la qualité des
choses - Mort éternellement réitérée - Désirs
stériles appelant la mort - Passages des psaumes CII ct CXLIV, et
d'Isaïe objectés contre l'éternité des peines
-Réponse et explication - Volonté de toujours pécher
justement punie par une éternité de supplices, p.125-131
: INNOCENT III. - Quelles classes d'âmes devront aller, soit en purgatoire,
soit au ciel, soit en enfer, p.131 : le concile de FLORENCE. - Nécessité
pour nous d’être menacés de l'enfer - Utilité de cette
pensée - Les menaces que Dieu nous fait de l'enfer nous prouvent
le désir qu’il a de nous le faire éviter, p.131-132
: S. CHRYSOSTOME. - Malheur d’être séparé de Dieu -
Que les supplices épouvantent du moins ceux que n'attirent pas les
récompenses - Différence du feu de l'enfer d'avec le feu
terrestre, p.132-133 : S. AUGUSTIN. - Eternité des peines
en harmonie avec l'immortalité de notre nature, p.133-134
: S. BERNARD.
Question
V. Que nous enseigne l'Ecriture au sujet du royaume du ciel, p.134-178.
Les
travaux ne durent que le temps de cette vie passagère, et l'éternité
au contraire est la mesure de la durée des récompenses -
Les maux de toute espèce bannis du séjour de la vie éternelle
- Accord parfait entre tous les bienheureux - Lumière qui les éclaire
- Société des anges - Vision intuitive de Dieu - Récompenses
proportionnées aux mérites de chacun - A quel pris il nous
sera donné d’acquérir ce royaume, p.145-147 : S. AUGUSTIN.
- Le ciel est notre patrie - Nos frères nous y attendent rassurés
sur leur propre destinée, mais inquiets sur la nôtre, p.147
: S. CYPRIEN. - Description de la vie éternelle - Exemption de tous
maux - Bonheur complet - Société de Jésus-Christ et
des saints - Qualités des corps ressuscités - Nulle adversité
à craindre - Transfiguration de Jésus-Christ, faible image
de l'éclat de la gloire céleste - Joie multiple, p.148-150
: S. CHRYSOSTOME. - Moyen d’exhorter un homme sans lettres au désir
de l'éternelle félicité - On aura dans le ciel tout
ce qu'on pourrait désirer, on n'y aura rien de tout ce qu'on pourrait
craindre - Conformité de toutes les volontés - Amour réciproque
-Tous seront autant de rois - Moyen de commencer ce règne dès
ici-bas, p.150-151 : S. ANSELME. - Pourquoi faire ici-bas des œuvres
de justice - Réponse générale à cette question
- Autre réponse plus précise - Les biens de la vie présente
peuvent nous servir de point de départ pour arriver à connaître
ceux du ciel - Quatorze éléments de béatitude - Sept
de ces éléments se rapportent au bien-être corporel,
et les sept autres au bien-être spirituel - ce n'est que dans l'autre
vie qu'on possédera tous les éléments de bonheur,
sans aucun de misère - beauté - agilité - force -
liberté - santé - plaisir - longévité - sagesse
- amitié - concorde - honneur - pouvoir - sécurité
- joie - Tous ces éléments de béatitude mis en parallèle
avec
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les
quatorze éléments de misère des damnés, p.154
-157 : EADMER. - Sept choses qui concourent à la félicité
des bienheureux - la vie - la sagesse - l'amour - la joie - la louange
-l'agilité - la sécurité - Chacune de ces choses hors
des atteintes de son contraire, p.157-158 : HUGUES DE SAINT-VICTOR.
- Quelle sera l'occupation des bienheureux - ils loueront Dieu - Si l'on
pouvait cesser d'aimer Dieu dans l'autre vie, on pourrait cesser de le
louer, p.158-159 : S. AUGUSTIN. - Vision
de Dieu, p.159-160 : le même. - Vie que Dieu prépare
à ceux qui l'aiment - Degré de gloire - Charité parfaite,
p.160 : le même. - Les biens que Dieu nous accorde dans cette
vie mortelle doivent nous servir à comprendre quels biens il nous
prépare dans l'éternité - Joie sans mélange
- Royaume de la béatitude éternelle -Vision intuitive, p.161-163
: le même. - Symphonie céleste - Exemption de tous maux -
Vie éternellement heureuse - Société des saints -
Voir Dieu face à face, p.163-166 : le même. - Les saints
louent Dieu sans dégoût ni fatigue, p.166 : le même.
- Différence entre les plaisirs du corps et ceux de l'âme
- Explication de la parabole du festin - La considération des biens
qui nous sont promis dans le ciel sert à nous faire mépriser
ceux de la terre -Joies des habitants de la patrie céleste, p.166-169
: S. GREGOIRE. - Idée de la vie future - Principe de la joie des
anges - On parvient à la vie contemplative des bienheureux par les
mérites des bonnes œuvres - Joie qu'on y goûte - Connaissance
des cœurs - Nature reformée à la ressemblance de la nature
divine - Qualités glorieuses des corps ressuscités - Diversité
de mérites et inégalité de récompense - Chacun
content de la sienne propre - Envie bannie du ciel - Quels sont ceux qui
désirent véritablement d’obtenir cette souveraine félicité
- Les bienheureux seront assimilés aux anges - consommés
dans l'amour - exempts de toute crainte - remplis d'une éternelle
joie - Leur volonté sera droite et leurs cœurs purs de toute passion,
p.169-172 : JULIEN POMERE. - Nous devons désirer de jouir
de la vue des saints - Abondance de biens dont on jouira dans le ciel -
Sagesse et science dont on y sera doué, p.172-173 : S. BERNARD.
- Quel sera l'avantage des saints - En quoi consiste le bien de l’homme
- Quelle sera l'occupation des bienheureux - Qui sera trouvé digne
de telles faveurs, p.173-175 : le même. - Explication de ces
expressions figurées de l’Evangile, se ceindre, s'asseoir à
table, servir en passant de l'un à l'autre, p.175-176
: S. GREGOIRE. - La vision de Dieu est ce qui nous fixera dans le bien,
p.176-177 : S. BERNARD. - Conduite insensée des enfants de
ce siècle - Paix dont on jouit dans le ciel, p.177-178 :
le même.
Question
VI. Quel usage doit-on faire et quel fruit peut-on retirer de tout l'ensemble
de la doctrine des fins dernières, p.178-210.
La
vue d'un aveugle et d'un lépreux fournit l'occasion de sages réflexions
à un fils de roi - Celle d'un vieillard lui fait naître l'idée
de la mort et des fins dernières - Brièveté de la
vie et nécessité de mourir - Incertitude du moment de la
mort - La pensée de la mort rend fades les plaisirs de la vie, p.181-182
: S. JEAN DAMASCENE - Rien n'est stable en ce monde - Raisons de le haïr
- Combien le monde est infidèle, ingrat et trompeur - A qui comparer
les esclaves et les plaisirs du monde - Utilité des bonnes œuvres
pour le moment de la mort, p.182-187 : le même. - Vanité
du monde prouvée à l'aide d'une comparaison, p.187-189
: le même. - Explication de ces paroles de l'Ecclésiaste Vanité
des vanités,
p.495
fin
p.496
début
p.189-
191
: S. JEROME. - Comment on peut dire que tout est vanité, p.191
: S. GREGOIRE. - La pensée de la mort
est propre à retirer du péché, p.191 : S. AUGUSTIN.
- Ce serait un des plus terribles châtiments du péché,
que le malheur qu'on aurait d'oublier le châtiment à venir
- Imprudence de s'appuyer sur l'exemple du bon larron pour remettre sa
conversion au moment de la mort - Sagesse de se mettre tous les jours en
garde contre la mort - Besoin de se préparer à la mort, p.191-193
: le même. - Combien il nous deviendrait funeste d’oublier nos fins
dernières - Combien il nous importe de redouter les jugements de
Dieu, p.193-195 : S. GREGOIRE. - Pourquoi nous devons penser à
la mort - Incertitude du moment de la mort - Des morts subites - La mort
et les supplices réservés aux méchants doivent servir
aux autres - Les justes eux-mêmes sont souvent saisis de frayeur
au moment de mourir - Différence entre la mort des bons de celle
des méchants - Doit-on pleurer les morts, p.195-196 : S.
ISIDORE. - Nécessité de penser à nos fins dernières,
p.196-197 : S. BERNARD. - Utilité de la crainte de l'enfer
- Cette crainte chasse de notre cœur les passions criminelles, et y introduit
toutes les vertus - Pourquoi il vaut mieux entrer dans une maison de deuil
que dans une maison de festin - La crainte est pour nous un rempart assuré,
p.197-198 : S. CHRYSOSTOME. - Vaut-il mieux faire le bien en vue
des récompenses qu'en vue des châtiments - Combien il nous
est utile de penser à nos fins dernières - de craindre l'enfer
- Moyen d'acquérir cette crainte - Il est bon de penser à
l'enfer et d'en parler au milieu même des repas - La pensée
de l’enfer nous rend le péché comme impossible - La crainte
des châtiments fait plus d’effet sur les esprits que l'espoir des
récompenses - Fausse délicatesse
-
Que les enfants apprennent de bonne heure qu'il y a un enfer - Ramener
ce sujet dans les conversations, p.199-203 : le même. - Heureux
effets que produit la crainte du jugement - La crainte prépare la
voie à la charité, p.203-205 : S. AUGUSTIN. - La crainte
qui est chaste subsiste avec la charité - Crainte mondaine - Crainte
servile - Utilité de cette crainte - En quoi la crainte chaste diffère
de la crainte servile, p.205-206 : le même. - La crainte est
l'esclave de l'amour, et lui assure la possession du cœur de l'homme, p.206
: le même. - La crainte de l'enfer est légitime - Jésus-Christ
lui-même nous la recommande - Elle est comme une garde qui est placée
à l'entrée de notre cœur, p.206-207 : le même.
- Quelle est la sorte de crainte que bannit la charité parfaite,
p.207 : le même. - Utilité de la crainte des châtiments,
p.207-208 : le même. - Souhaitons de mourir de la mort des
justes plus encore que de vivre de leur vie - Manière profitable
et nécessité tout à la fois de penser au passé,
au présent et à l’avenir, p.208-210 : S. BERNARD.
Question
VII. A quoi peut se réduire toute la doctrine contenue dans cet
ouvrage, p.210-212.
APPENDICE,
ou Traité de la chute de l’homme et de sa justification, p.213-487.
Chapitre
I. De l'état primitif et de la chute du premier homme, p.213-233.
Erreur
répandue dans le vulgaire - Arbre de la science du bienet
du mal, pourquoi ainsi appelé - En quel état Adam avait été
créé - Ce qu'il est devenu par la malice du diable,
p.213-217 : S. AUGUSTIN. - L'homme doué de libre arbitre
au moment de sa création - S'il eût persévéré
dans l'obéissance, il n'aurait point été sujet à
la mort même du corps - Sa
p.496
fin
p.497
début
désobéissance
lui a attiré la mort et du corps et de l'âme, p.217-218
: S. FULGENCE. - Quatre principales vertus dont l'homme fut orné
au moment de sa création - la miséricorde - la vérité
- la justice - la paix - Depuis qu'il en a été dépouillé,
il ne saurait les recouvrer que par Jésus-Christ - Distinction à
établir entre l'image et la ressemblance de Dieu - Comment l'homme
a perdu la justice - Deux actes de justice à distinguer - Comment
il a perdu la miséricorde, la vérité et enfin la paix,
p.218-221 : S. BERNARD. - Science du bien perdue par le péché,
p.221-222 : S. PROSPER. - Adam mortel par l'effet de son péché
et non par la nécessité de sa nature, p.222 : le concile
de MILEVE. - De quelle mort Dieu avait menacé nos premiers parents
- Adam aurait été immortel s'il n'avait pas péché
- Par le péché il devint sujet à la mort - Fausses
explications d'un passage du chapitre VIII de l'épître aux
Romains réfutée - La mort du corps est l'effet du péché
et la vie de l'esprit l'effet de la justice, p.222-225 : S. AUGUSTIN.
- En principe, l'homme n'était pas né mortel, mais il l'est
devenu par une faute qui elle-même n'était pas inhérente
à sa nature - Si l'homme n'avait pas péché, jamais
il ne serait mort, p.225-226 : TERTULLIEN. - La mort du corps est
la suite de la mort de l'âme, p.226 : S. FULGENCE. - Comment
la menace de Dieu a été vérifiée dans la personne
d'Adam, p.226-227 : S. CHRYSOSTOME. - La mort n'a suivi que parce
que le péché a précédé - Peine du talion
subie par le premier homme, p.227 : S. BERNARD. - C'est justement
que l'homme a été réduit sous la puissance du démon
- L'homme a encouru la mort en perdant sa rectitude primitive - L'injustice
du démon devenue l'instrument de la justice de Dieu, p.227-229
: S. AUGUSTIN. - C'est la coutume des hérétiques de préférer
leur propre sentiment au sentiment commun de tous les Pères - Tous
les hommes assujettis par le péché à la puissance
du démon - Droit acquis au démon sans aucun droit de sa part,
p.229-232 : S. BERNARD. - Le péché d'Adam a nui à
l'homme tout entier, p.232 : le deuxième concile d'ORANGE.
- Changement de condition causé à l'homme par le péché,
p.232-233 : S. AUGUSTIN.
Chapitre
II. De la transmission du péché d'Adam à sa postérité,
p.233-268.
Adam
a transmis à sa postérité avec la mort du corps, le
péché lui-même, p.235 : le deuxième concile
d'ORANGE. - Tous les hommes qui naissent par la voie de la concupiscence
charnelle contractent le péché originel - Le péché
d'Adam ne lui a pas nui à lui seul - La nature étant une
fois viciée par le péché, il n'en sort qu'une nature
vicieuse, p.235-237 : S. AUGUSTIN. L'homme se reproduit tel qu'il
est devenu par son péché - L'homme transmet avec le sang
sa corruption et sa peine - De l'abus de notre libre arbitre a daté
l'ère de nos malheurs - Grandeur du crime de nos premiers parents,
p.237-238 : S. AUGUSTIN. - Quelle effroyable corruption est sortie
de la prévarication du premier homme - La grâce de Dieu nous
aide dans la connaissance comme dans la pratique de nos devoirs - Nous
avons tous péché dans la personne d'Adam - Nous avons perdu
dans la personne d'Adam tout ce qu'il a perdu lui-même, p.239-241
: S. PROSPER. - La nature commune à tous les hommes a été
viciée dans la personne du premier homme - La foi est la première
vertu que nous ayons à recouvrer, comme c'est la première
que nous ayons pu perdre,
p.241
: le même. - Tous ont péché en Adam, avant même
d’être nés ou de
p.497
fin
p.498
début
pouvoir
pécher par eux-mêmes - La venue du Sauveur a eu pour fin de
nous délivrer des liens du péché originel, p.241-242
: S. FULGENCE. - Chacun de nous, en tant qu'enfant d'Adam, nait méchant
et charnel, p.242-243 : S. AUGUSTIN. - Comme la mort est passée
tous les hommes, il faut que le péché soit passé aussi
à tous les hommes - La peine que nous subissons est le résultat
de la condition de notre naissance, p.243-244 : l’auteur du livre
de la Prédestination et de la grâce. - Saint
Augustin, à partir de l'époque de sa conversion, a toujours
cru à la vérité du péché originel -
Ce péché est la cause de notre état de misère
- Réponse à l'objection tirée de la différence
de condition des démons d'avec nous - Le péché originel
est commun à tous les hommes, p.244-247 : S. AUGUSTIN. -
C'est faire Dieu injuste, que de nier le péché originel dans
les enfants - A ce compte, les enfants n'auraient besoin, ni de la grâce
du Sauveur, ni du sacrement de Baptême - Le baptême conféré
aux enfants comme aux adultes prouve l'état de péché
dans les premiers comme dans les seconds - Etat primitif de nos premiers
parents, p.247-249 : S. FULGENCE. - Contraste entre Adam et Jésus-Christ
- Adam nous a transmis sa faute en même temps que la solidarité
de son châtiment, p.249-250 : JULIEN POMERE. - La communauté
de châtiment indique une communauté de crime - Nous avons
été enveloppés dans la chute de notre premier père,
p.250-251
: S. PROSPER. - Il ne saurait naître d'un esclave que des esclaves,
p.251 : PIERRE DIACRE. - Erreur de Pélage qu'Adam n'a pu
nuire à ses descendants qu'en leur donnant l'exemple de pécher
comme lui - Sentiment opposé de l’Eglise catholique, p.252-253
: S. AUGUSTIN. - Suivant les pélagiens, la mort corporelle ne serait
point la suite du péché d'Adam - et son péché
lui-même n'aurait point été transmis à sa postérité
- Autres sont les péchés propres à chacun, autre le
péché commun à tous- Le
péché originel contracté en Adam - Les paroles de
l'épître aux Romains excluent l'explication de Pélage
- Le seul péchéoriginel suffisait pour
la condamnation de tous les hommes - Il suffit pour nous assujettir tous
à la mort - De quelle abondance de grâce et de justice l’Apôtre
a-t-il voulu parler, p.253-257 : S. AUGUSTIN. - En quel sens nous
sommes enfants de colère par le fait de notre naissance - Le péché
d'Adam a nui à tout le genre humain, p.257-258 : l'auteur
de l’Hypognosticon. - Réfutation par les paroles de l’Apôtre
du sentiment soutenu par Pelage,
p.258-260
: S. AUGUSTIN. - Ce n'est pas Adam, mais le démon qui a péché
le premier - Nous étions en Adam comme l'arbre dans sa racine -
C'est en Adam, et non dans le démon que tous les hommes ont péché
- Les péchés de nos parents peuvent nous être étrangers
en un sens, et personnels en un autre, p.260-263 : le même.
- Tout homme une fois conçu naturellement ne peut naître qu'avec
le péché originel, p.263 : S. FULGENCE. - Saint Augustin,
toutes les fois qu'il parle de péchés, excepte de ce qu'il
en dit la sainte vierge Marie, p.263-264 : S. AUGUSTIN. - Dignité
de la sainte Vierge - Fête de la conception - Peines portées
contre ceux qui contrediraient publiquement le dogme de l'immaculée
conception, p.263-267 : SIXTE IV et le concile de TRENTE. - Définition
de ce dogme, p.267-268 :
PIE
IX.
Chapitre
III. Du remède au péché originel, p.268-278.
L'âme,
après qu'elle est tombée dans le péché par
sa propre volonté, ne peut s'en relever que par la grâce de
Dieu - Il n'y a pas une seule âme
p.498
fin
p.499
début
qui
n’ait besoin du divin Médiateur - Les enfants, non plus que les
autres, ne sauraient être délivrés de la servitude
du péché que par Jésus-Christ - Le péché
d'Adam ne peut être effacé que par Jésus-Christ, p.271-272
: S. AUGUSTIN. - Personne ne peut s'affranchir du péché originel,
soit par ses moyens naturels, soit en s'attachant à la lettre de
la loi, p.272 : S. FULGENCE. - La manière dont nous avons
été délivrés de la servitude du péché
satisfait à la justice de Dieu, p.272-273 : S. BERNARD-.
Misère de notre état natif - Miséricorde singulière
dont cette misère extrême avait besoin, p.273-274 :
le même. - Quiconque naît d'une chair rebelle, a besoin d'être
régénéré spirituellement - L'erreur des pélagiens
égale à celle des manichéens quoiqu'en sens opposé
- Nous avons tous péché en Adam, parce que nous étions
tous renfermés en lui - Les enfants sont délivrés
par le baptême de l'esclavage du démon - Sens des exorcismes
qu'on fait sur eux, p.274-278 : S. AUGUSTIN.
Chapitre
IV. Des restes du péché originel dans les personnes baptisées,
p.278-291.
Le
baptême ne rase pas seulement à la surface de l'âme,
mais il efface les péchés - La concupiscence n'en reste pas
moins aux personnes baptisées pour leur servir de matière
de combat - Il ne reste en nous aucun péché qui n'ait pu
être effacé par le baptême, p.281 : S. AUGUSTIN.
- Le baptême ne nous purifie pas que partiellement, mais il nous
délivre de tous nos péchés - La concupiscence qui
reste en nous après le baptême n'est pas un péché
quoique les péchés en soient le fruit - Nous ne sommes pas
coupables des mauvais désirs que produit en nous la concupiscence,
tant que nous leur refusons notre consentement, p.282-284 : le même.
- Toute inimitié avec Dieu est détruite en nous par le baptême
- Quoique la loi du péché subsiste toujours en nous par la
concupiscence, la grâce du baptême nous en ôte toute
la culpabilité - La concupiscence qui nous reste ne retardera pas
toute seule notre admission dans notre céleste patrie, p.284-286
: le même. - Combat qu'il nous faut livrer à nos propres convoitises
- Il nous reste à faire la sépulture de nos vices, après
que le baptême leur a donné la mort - Combat à soutenir
contre nos péchés même morts en nous - En quel sens
la concupiscence est appelée péché - Elle ne nous
rend coupables qu'autant que nous lui donnons notre consentement - Autre
chose est d'avoir de mauvais désirs, autre chose d'y consentir,
p.286-289 : le même. - Les saints eux-mêmes ont à
lutter contre les désirs de la chair - Saint Paul a voulu parler
de ces sortes de combats qu'il éprouvait en lui-même - La
concupiscence charnelle est appelée du nom de péché
parce qu'elle est la source de tous les péchés, p.289-291
: le même.
Chapitre
V. De l'impuissance de la nature et de la loi à opérer la
justification de l'homme, p.291-315.
Nous
avons tous perdu notre innocence par l'effet de la désobéissance
d'Adam - La nature humaine n'a en soi aucun moyen de se relever de sa chute
originelle, p.292-293 : S. CELESTIN I. - Notre nature intelligente
a été, non anéantie, mais simplement viciée
par le péché - Quelque enrichie qu'on la suppose de connaissances
et de vertus morales, abandonnée à elle-même, elle
ne saurait qu'abuser des biens qu'elle a reçus, p.293-294
:
S.PROSPER.-
Ce que Pélage entendait par le mot de grâce - Réfutation
de son erreur - La justice ne s'acquiert ni par les forces naturelles,
ni par
p.499
fin
p.500
début
l'accomplissement
de la loi - Nos forces naturelles ont besoin pour être aidées
du secours médicinal de notre divin Rédempteur, p.294-296.
S. AUGUSTIN. - Personne ne peut être guéri du péché
originel ni par ses moyens naturels, ni par la lettre de la loi - La seule
connaissance de la loi n'a jamais arraché personne à la puissance
des ténèbres, p.296-297 :
S.
FULGENCE. - C'est calomnier les catholiques, que de les accuser de soutenir
que notre libre arbitre a été détruit par le péché
d'Adam - Quelle est la liberté que nous avons perdue alors - On
ne pèche que par le libre arbitre dont on abuse - Toute force nous
manque pour vivre selon les lois de la justice, si notre volonté
n'est rendue à sa liberté par la grâce de Dieu - Il
n'y a de péchés comme il n'y a d'actes de vertu, que ceux
que notre propre volonté nous fait faire, p.297-299 : S.
AUGUSTIN. - Il n'y a que la volonté propre qui rende l'esprit esclave
du péché - Nos actes, s'ils n'étaient pas volontaires,
ne pourraient mériter ni éloge ni blâme - Si notre
volonté nous appartient, c'est parce qu'elle est toujours doué
de liberté, p.299-300 : le même. - C'est une vérité
révélée de Dieu, qu'il y a dans l’homme un libre arbitre
- Les préceptes divins ne nous serviraient à rien, si nous
n'avions pas le libre choix de notre volonté - L'existence de notre
libre arbitre se prouve, et par l'Ancien-Testament, et par le Nouveau -
Une action n'est bonne, que quand on la fait volontairement, p.301-304
: le même. - Les stoïciens ont rangé nos volontés
parmi les causes indépendantes - Sorte de nécessité
compatible avec notre liberté - C'est précisément
parce que Dieu est tout-puissant, que certaines choses lui sont impossibles,
p.304-305 : le même. - C'est en refusant d'être fidèle
à la grâce, qu'on se rend impuissant à faire le bien
- Le péché, comme la bonne action, est laissé au libre
arbitre de l'homme - Il y a en nous un libre arbitre, mais qui ne peut
ni commencer ni achever aucune action méritoire sans le secours
de Dieu - Dans toute œuvre sainte agit d'abord la volonté de Dieu,
et puis la libre volonté de l'homme, p.305-306 : le même.
- C'est notre affaire, et non celle de Dieu, que nous vivions conformément
aux lois de l'honnêteté - L'acte de foi dépend du choix
de l'homme et de sa coopération à la grâce - La cause
de notre malice n'est pas dans notre nature, mais dans notre volonté,
p.306-311 : ORIGENE. - Pécheurs devenus plus lard des modèles
de vertu - La volonté n'est point assujettie aux lois inviolables
de la nature - L'âme l'emporte sur le corps en ce qu'elle est maîtresse
de ses actions, p.311-312 : S. CHRYSOSTOME. - L'âme est douée
de liberté - Ce ne sont point les mouvements des astres qui nous
forcent à commettre l'impiété - Le démon peut
bien solliciter notre libre arbitre, mais il ne saurait le forcer, p.313
: S. CYRILLE de Jérusalem. - Erreurs des manichéens sur le
libre arbitre - Si nous étions nécessités, il n'y
aurait plus matière ni à châtiments, ni à récompenses,
p.313 : S. JEROME. - Le libre arbitre affaibli par le péché
du premier homme, p.313 : le deuxième concile d'ORANGE. -
Sans la grâce, notre libre arbitre ne nous suffirait pas pour ne
point pécher, p.313-315 : S. AUGUSTIN. - Le démon
a bien pu corrompre le jugement de l'homme, mais il ne peut pas le lui
ôter, p.315 : S. PROSPER.
Chapitre
VI. De la conduite de Dieu dans le mystère de l'avènement
de Jésus-Christ, p.315-317.
Chapitre
VII. Quels sont ceux qui sont justifiés par Jésus-Christ,
p.317-321.
p.500
début
p.501
fin
Personne
ne peut être sauvé par la croix de Jésus-Christ s'il
n'est crucifié en lui, p.318 : S. PROSPER. - Personne n'est
régénéré et justifié que par Jésus-Christ
- Les justes de l'ancienne loi n'ont été délivrés
et justifiés que par la même foi par laquelle nous le sommes
- Nous ne pouvons attendre que de Jésus-Christ la vie éternelle
- Personne n'est rétabli dans l'état de justice à
moins de croire en Jésus-Christ et de recevoir le baptême
en son nom - Tous les hommes doivent la mort à Adam, tous également
ne peuvent devoir la vie qu'à Jésus-Christ - Personne n'est
réconcilié à Dieu que par la vertu du Médiateur
- Les petits enfants confessent la vraie foi par la bouche de ceux qui
répondent pour eux, p.319-321 : S. AUGUSTIN.
Chapitre
VIII. En quoi consiste la justification de l'impie, et de quelle manière
elle s'opère sous la loi de grâce, p.321-322.
Chapitre
IX. De la nécessité qu'il y a pour les adultes de se préparer
à la grâce de la justification, et d'où procède
cette nécessité, p.322-346.
Si
Dieu ne nous prévenait, nous ne pourrions pas même commencer
le bien qu'il nous commande de faire - Les pélagiens prétendaient
que l'homme peut former un bon propos en lui-même sans le secours
de Dieu - Grâce prévenante et subséquente, p.328-329
: S. AUGUSTIN. - Le commencement de la foi ne vient pas de nous, mais de
Dieu, p.329-330 : le même. - L'homme ne peut rien sans Dieu
dans l'affaire du salut, p.330 : le deuxième concile d’ORANGE.
- La grâce précède notre volonté, p.331
: S. FULGENCE. - Si Dieu ne nous soutient, nous tombons - Nous sommes conduits
et nous nous conduisons nous-mêmes en même temps - L'esprit
de Dieu vient en aide, non à ceux qui restent inactifs, mais à
ceux qui agissent eux-mêmes - Si l'aide de Dieu nous manque, nous
ne pourrons rien faire de bien - Nous devons nous laisser conduire, mais
suivre tout à la fois, p.331-335 : S. AUGUSTIN. - Notre volonté
a besoin que Dieu la prépare, p.335 : le même. - Il
faut que nous coopérions aux soins bienveillants de notre Créateur,
p.335 : S. LEON. - La grâce ne nous ôte pas le libre
arbitre, mais elle le guérit, p.335-336 : S. FULGENCE. -
L'homme agit lui-même dans le bien qu'il fait - Il dépend
de notre volonté d'acquiescer ou de résister à la
voix de Dieu, p.336-337 : S. AUGUSTIN. - Celui-là seul est
aidé qui fait de son côté quelques efforts - Il est
au pouvoir de notre volonté de consentir aux bonnes exhortations
qui nous sont adressées - A moins d'un concours de notre volonté,
la justice de Dieu ne nous sera point communiquée - Dieu qui nous
a créés sans nous, ne nous justifiera pas sans nous - Dieu
ne veut pas nous rendre purs malgré nous - La foi et la charité
nous viennent en un sens de Dieu et en un sens de nous, p.337-340
: le même. - C'est par la persuasion que Dieu nous attire à
lui - Il ne fait violence à personne, p.340-341 : S. CHRYSOSTOME.
- La grâce éveille la puissance du libre arbitre, et puis
elle le soutient, p.341 : S. BERNARD. - Les grâces mêmes
les plus abondantes ne font pas pour cela violence à nos volontés
- La grâce elle-même agit pour que l'homme coopère à
l'action de Dieu -Toute espèce de vertus suppose, et le don de la
grâce, et le consentement de notre volonté - La bonne volonté
n'est en nous que parce que Dieu l'a lui-même inspirée, p.341-344
: S. FULGENCE. - Nous avons besoin du secours de Dieu pour que sa volonté
s'effectue pleinement en nous, p.344 : RUFIN. - Le secours de la
grâce nous est nécessaire pour nous empêcher de pécher
- Jamais on ne pourra passer du
p.501
fin
p.502
début
vice
à la vertu, si ce changement n'est l’effet de la miséricorde
divine, p.345-346 : S. AUGUSTIN. - Nous
ne pouvons faire aucun bien, à moins que Dieu ne nous soutienne,
p.346 : S. JEROME.
Chapitre
X. De la manière dont les adultes doivent se préparer à
la justification, p.346-359.
Le
commencement même de la foi est un don de Dieu, p.348: S.
AUGUSTIN. - La grâce est le principe de notre obéissance -
C'est Dieu qui nous inspire la foi en lui, et qui ensuite l'entretient
en nous, p.348-350 : le deuxième concile d'ORANGE. - Les
commencements de la foi doivent être attribués à la
grâce, p.350-351 : S. FULGENCE. - Nous devons prier pour obtenir
la grâce d'être attirés, si nous ne le sommes pas encore
- On ne croit que lorsqu'on le veut - La foi est un don de Dieu, et c'est
de nous cependant qu'il l'exige - Il est en notre pouvoir de croire ou
de ne pas croire - L'homme a son libre arbitre pour recevoir la grâce,
p.351-353 : S. AUGUSTIN. - Personne ne peut croire sans en avoir
la volonté, ni avoir la foi sans être appelé, p.353
: le même. - La foi n'est pas l'effet de la contrainte, mais elle
est volontaire et libre, p.354 : EUTHYME. - C'est la foi en Jésus-Christ
qui a guéri de leurs péchés les anciens justes, comme
elle seule peut nous en guérir nous-mêmes, p.354 :
S. AUGUSTIN. - Les bons comme les méchants doivent aimer la miséricorde
de Dieu et craindre sa justice - Double filet dans lequel le démon
essaie de nous engager, la présomption et le désespoir -
Les pécheurs, amenés une fois à redouter la justice
de Dieu, sont engagés par-là à se réfugier
dans le sein de sa miséricorde, p.354-356 : S. FULGENCE.
- Utilité de la crainte - Elle produit en nous et nous enseigne
la sagesse, p.356-357 : S. PROSPER. - La pensée du jugement
dernier et de l'enfer est propre à nous inspirer une terreur salutaire
- On commence par la crainte pour s'élever ensuite à la perfection
de la charité, p.357-358 : JULIEN POMERE. - Il n'arrive jamais
qu'on veuille se faire chrétien, si l'on n'y est d'abord poussé
par quelque crainte - Quiconque est en âge de discernement ne peut
s'approcher des sacrements pour mener une nouvelle vie, s'il n'a commencé
par se repentir de l'ancienne, p.358-359 : S. AUGUSTIN. - Formule
d'abjuration avant le baptême, p.359 : S. CHRYSOSTOME.
Chapitre
XI. Ce que c'est que la justification, et quelles en sont les causes, p.360-379.
La
grâce de Dieu donnée en vertu des mérites de Jésus-Christ
ne consiste pas dans le simple pardon des péchés - Elle guérit
la volonté en même temps qu'elle efface les péchés
antérieurs - Personne ne mène une bonne vie sans la charité
de Dieu, qui elle-même, est répandue dans nos cœurs par le
Saint-Esprit - La justification ne s'opère pas en nous par la simple
rémission des péchés, mais par un secours qui fait
éviter le mal et pratiquer le bien, p.364-365 : S. AUGUSTIN.
- Dieu ne se contente pas de remettre au pécheur qu'il justifie
la peine de ses péchés, mais il met en lui la grâce
de la justice, p.366 : S. CHRYSOSTOME. - Non-seulement il nous délivre
de nos infirmités spirituelles, mais encore il nous remplit de vertu
et de force, p.366 : THEOPHYLACTE. - La justice qui nous vient de
Dieu n'est pas celle dont il est juste lui-même, mais celle dont
il nous rend justes - Elle est appelée la justice de Dieu, parce
que c'est lui qui nous la donne - Nous sommes sa justice, en ce sens que
notre justice est un bienfait de sa grâce - La charité seule
peut rendre justes ceux qui le
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sont
véritablement - La grâce qui nous rend justes est celle qui
répand l'amour de Dieu dans nos cœurs - Elle se répand d'une
manière mystérieuse dans l’âme des plus petits enfants,
p.367-369 : S. AUGUSTIN. - Les enfants aussi bien que les adultes
reçoivent dans le baptême la grâce sanctifiante et les
vertus infuses, p.369-370 : le concile de VIENNE. - Il y a dans
les justes une piété ou une vertu proprement dite - Erreur
des stoïciens et sa réfutation -Ceux qui font des progrès
dans la justice sont déjà en état de justice - Ils
en sont revêtus les uns plus et les autres moins - Il leur reste
une triple lutte à soutenir - La justice est inhérente à
ceux qui vivent de la foi - Dieu nous justifie, c'est-à-dire qu'il
nous rend justes - La grâce grave en nous de nouveau la justice que
le péché avait effacée, p.370-373 : S. AUGUSTIN.
-Dieu n'habite pas à un égal degré dans le cœur de
tous les justes - La loi de l'esprit vivifie ceux qui se conduisent par
amour - La charité répandue dans nos cœurs n'est pas celle
par laquelle Dieu nous aime, mais celle par laquelle il fait que nous l'aimions
- Elle est répandue dans nos cœurs par l'Esprit-Saint, p.373-376
: S. AUGUSTIN. - La foi sans les bonnes œuvres ne nous préservera
pas des supplices de l'enfer, p.376 : S. CHRYSOSTOME. - La foi des
chrétiens doit être tout autre que celle des démons
- C'est celle qui opère par la charité, p.376-377
: S. AUGUSTIN. - Vie de la foi, p.378 : S. GREGOIRE. - La foi et
les bonnes œuvres sont obligatoires l'une et l'autre dans la vie présente,
p.378-379 : S. FULGENCE.
Chapitre
XII. Comment il faut entendre que l'homme est justifié par la foi
et gratuitement, p.379-385.
La
foi est le fondement de tous les biens et le principe du salut, p.380-381
: S. AUGUSTIN. - Dieu prévient notre volonté - Objet que
se proposait saint Paul dans son épître aux Romains - Les
bonnes œuvres ne précèdent pas la grâce mais viennent
à sa suite - La foi peut-elle nous mériter la grâce
de la justification - Tous nos mérites supposent la grâce,
p.381-383
: le même. - Nous recevons le don de la foi sans l'avoir mérité
- Nos mérites mêmes ne sont qu'une
suite des dons de Dieu - La justification s'opère indépendamment
des œuvres, p.383-384 : le même. - L'élection de la
grâce n'est précédée par aucun mérite
de l'homme, p.385 : S. PROSPER.
Chapitre
XIII. Combien est vaine la confiance qu'affectent les hérétiques,
p.386-396.
L'homme
le plus juste doit toujours craindre qu'il n'y ait quelque péché
caché dans son cœur -Moyens de purifier son cœur des péchés
qui pourraient le souiller, p.387-388 : S. AUGUSTIN. - Personne
ne peut être assuré de sa persévérance dans
la justice - Chacun de nous est un abîme pour lui-même - Les
ressorts de notre être nous sont cachés, p.389-390
: le même. - La crainte est la gardienne des vertus ; la présomption
occasionne les chutes, p.390 : S. JEROME. - Raison de l'incertitude
de nos jugements - Celui même à qui sa conscience ne reproche
rien, ne doit pas pour cela se croire pur de tout péché,
p.390-391 : S. CHRYSOSTOME. - Attendons la sentence qu'il plaira
à Dieu de prononcer sur nous, p.391-392 : THEODORET. - Notre
conscience elle-même ne pénètre pas notre être
tout entier, p.392-396 : S. BERNARD. - Nous ne saurions nous conserver
exempts de tous péchés dans cette vie, p.396-397 :
CASSIEN.
Chapitre
XIV. Des progrès de la justification, p.397-404.
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Le
renouvellement de l'homme nouveau, commence au baptême, se perfectionne
ensuite par les progrès que l'on fait dans les œuvres de justice
- Il ne s'opère pas en un instant - mais par des progrès
journaliers, p.399-400 : S. AUGUSTIN. - Il commence par la rémission
des péchés et se perfectionne ensuite de plus en plus - Saint
Paul lui-même avouait qu'il lui restait du chemin à faire
- Ce renouvellement commence au baptême, p.400-401 : le même.
- Celui qui est déjà juste doit travailler à devenir
meilleur - Le progrès qu'il fait n'a pas lieu dans son baptême,
mais depuis son baptême - Le baptême en est la première
cause - Chacun de nous doit croître et profiter de jour en jour,
p.402-403 : le même. - La vie présente est pour nous
comme une route où il nous faut continuellement s'avancer, p.402-403
: S. FULGENCE. - Celui qui ne veut pas devenir meilleur qu'il n'est cesse
dès-lors d'être bon, p.403-404 : S. BERNARD. - Erreur
des Bégards et des Béguines condamnée, p.404
: le concile de VIENNE.
Chapitre
XV. De l'observation des commandements de Dieu, et de la nécessité
ainsi que de la possibilité de les observer, p.404-435.
Obligation
pour les chrétiens d'observer les commandements fondée sur
la prescription de Jésus-Christ même, p.410 : S. JEROME.
- Ce qu'il exige de nous, c'est que nous observions tous ses préceptes,
p.410 : THEOPHYLACTE.- Les préceptes
moraux de l'ancienne loi regardent aussi les chrétiens, p.411
: S. AUGUSTIN. - Il faut obéir à Dieu, si nous prétendons
qu'il nous récompense, p.411-412 : S. CYPRIEN. - Ceux même
qui auront cru en Jésus-Christ seront condamnés si la conduite
de leur vie ne répond pas à la sainteté de leur foi,
p.412-413 : S. CHRYSOSTOME. - Erreur des Bégards et des Béguines
condamnée, p.413 : le concile de VIENNE. - C'est blasphémer
que de prétendre que Dieu a fait à l'homme des commandements
impossibles à observer, p.413 : S. JEROME. - Dieu nous avertit
de faire ce que nous pouvons, et de lui demander ce que nous ne pouvons
pas - L'homme peut toujours, avec l'aide de Dieu, s'abstenir du péché
s'il le veut, p.414 : S. AUGUSTIN. - Dieu ne commande point l'impossible
- Beaucoup même ont la force de faire au-delà de ce qui leur
est commandé, p.414-416 : S. CHRYSOSTOME. -S'il y a de la
difficulté dans l'observation des commandements de Dieu, sa grâce
nous aide à la surmonter, p.416-417 : S. LEON. - Plus nous
accepterons pleinement le joug du Seigneur, plus nous le trouverons léger,
p.417 : S. BERNARD. - L'amour qu'on porte au législateur
rend facile l'observation de sa loi, p.417-418 : S. CHRYSOSTOME.
- Il n'est aucun de nous qui ne puisse avoir la charité avec l'aide
de Dieu - Dieu n'a pu rien commander d'impossible -L'amour donne au juste
la force d'accomplir la loi, p.418-419 : S. AUGUSTIN. - Les justes
eux-mêmes peuvent tous les jours tomber dans quelques péchés
- Comme nos offenses sont journalières nous devons aussi recourir
journellement au pardon - On n'est point exempt en cette vie de commettre
des péchés véniels, p.419-420 : le même.
- Les chutes mêmes que font les justes sont en quelque sorte ce qui
les affermit dans le bien, p.420 : S. GREGOIRE. - Une faiblesse
passagère ne fait pas perdre l'état de justice, p.420-421
: BEDE. - C'est pour eux-mêmes que les justes disent à Dieu,
Pardonnez-nous nos péchés - et ils le disent avec
vérité, p.421-422 : le concile de MILEVE. - Dieu n'abandonne
aucun pécheur, qu'il n'en soit auparavant abandonné, p.422
: S. AUGUSTIN. - Ce n'est pas Dieu qui s'oppose à ce que celui qui
l'abandonne persévère plutôt dans le bien, p.422-423
: S. PROSPER. - Nous
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devons
glorifier Dieu par nos œuvres comme par notre foi - Il ne suffit pas pour
être sauvé d'avoir la foi - On doit vivre d'une manière
conforme à sa croyance, p.423-424 : S. CHRYSOSTOME. - La
foi ne sert de rien, si la vie n'est pure et régulière, p.425-426
: le même. - Quels sont les véritables fidèles - A
la foi qu'on professe il faut joindre la vie de la foi, p.426-428
: S. GREGOIRE. - Les bonnes œuvres sont nécessaires à ceux
qui ont la foi comme aux autres, p.428 : S. AUGUSTIN. - Il ne nous
suffira pas d'être compté parmi les branches dont Jésus-Christ
est le cep, p.428-429 : S. CYRILLE d'Alexandrie. - C'est être
impie que de n'attendre de ses bonnes œuvres qu'une félicité
terrestre - Il faut agir en vue de la vie éternelle, p.430-4532
: S. AUGUSTIN. - La couronne ne s'obtient que par la victoire -C'est en
confessant le nom de Jésus-Christ qu'on parvient à sa gloire,
p.432-433 : S. CYPRIEN. - Plus le combat se prolonge, plus la couronne
sera éclatante - Le vainqueur remportera pour couronne la vie éternelle,
p.433 : le même. - La foi obtient ses couronnes par l'épreuve
qu'elle soutient dans les persécutions - L'immortalité s'achète
par la mort, p.433-434 : le même.
Chapitre
XVI. Combien on doit se donner de garde de présumer témérairement
qu'on est prédestiné, p.435-445.
Plusieurs
même des plus parfaits se perdent après nombre d'années
passées dans les exercices de la vertu - D'autres, après
avoir perdu dans le désordre leur vie entière changent tout-à-coup
au moment de la mort - Que personne ne se glorifie, que personne ne se
désespère - Personne même parmi les fidèles
n'est assuré d'être du nombre des prédestinés
- Ceux même qui courent avec ardeur dans la voie doivent se tenir
toujours dans la crainte, p.436-437 : S. AUGUSTIN. - La prédestination
divine, incertaine pour nous, est immuablement certaine pour Dieu, p.437
: S. PROSPER. - Nous savons que nous sommes du nombre des appelés
mais nous ne savons pas si nous sommes du nombre des élus, p.437-438
: S. GREGOIRE. - Notre incertitude au sujet de notre élection est
certaine, p.438 : S. BERNARD. - Une des erreurs de Jovinien consistait
à soutenir qu'on ne peut plus pécher quand une fois on a
reçu le baptême, p.439 : S. AUGUSTIN. - On peut pécher
même après qu'on a reçu le baptême, p.439-441
: S. JEROME. - On peut retomber dans le péché par sa propre
volonté après avoir été régénéré
par le don de la grâce - La persévérance est un don
de Dieu - C'est par notre propre volonté que nous pouvons passer
du bien au mal - La persévérance est la seule chose qu'on
ne puisse perdre quand une fois on l'a obtenue - Les hommes même
spirituels peuvent succomber à la tentation de pécher, p.441-442
: S. AUGUSTIN. - Si l'on tombe dans le dérèglement, on ne
peut pas en faire le reproche à Dieu, p.442-443 : S. PROSPER.
- Quelques-uns perdent la foi, et par conséquent aussi la charité
- Tous ceux qui ont la charité ne persévèrent pas
pour cela dans la charité, p.443-444 : S. BERNARD. - Une
fois purifié, on peut déchoir de cet heureux état,
p.444-445: S. CYRILLE d'Alexandrie.
Chapitre
XVII. Du don de persévérance, p.445-460.
La
persévérance est un don de Dieu, dont on ne peut savoir si
on l'a reçu tant qu'on est vivant - Ni la grâce de commencer
dans la pratique du bien, ni celle d'y persévérer jusqu'à
la fin, ne nous sont données en conséquence de nos mérites
- La persévérance est un pur don de Dieu, p.447-449
: S. AUGUSTIN. - Personne ne saurait porter de jugement assuré
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sur
soi-même - Nos premiers parents, avant leur péché,
n'étaient point assurés de leur persévérance
- Assurés de la récompense promise à notre persévérance,
nous n'avons aucune certitude de notre persévérance elle-même
- Nul homme ne peut savoir s'il persévèrera, à moins
d'en être assuré par quelque révélation - Nous
ne pouvons assurer ni de ceux qui sont debout qu'ils ne feront pas quelque
chute, ni de ceux qui sont tombés qu'ils ne se relèveront
pas à la fin - Nous ne nous voyons pas nous-mêmes par rapport
à notre avenir - Nous ne nous connaissons pas assez pour pouvoir
répondre de ce que nous serons d'un jour à l'autre,
p.450-451
: le même. - Nous ne pouvons pas être assurés de notre
salut, p.451-452 : S. CHRYSOSTOME. - Quelle que puisse être
l'innocence de notre vie, ce serait témérité de nous
croire assurés de notre salut, p.453 : S. AMBROISE. - Aucune
créature ne peut nous séparer de Jésus-Christ malgré
nous, nous ne le pouvons que par l'effet de notre propre volonté,
p.453 : S. BERNARD. - Il nous est utile d'ignorer ce que nous serons
dans la suite - Les chutes de ceux qui ne persévèrent pas
sont pour nous des avertissements de marcher avec crainte et tremblement
dans la voie de la justice - Une entière sécurité
ne nous serait pas avantageuse, p.454 : S. BERNARD. - Un moyen de nous
exciter à la componction, c'est de considérer l'incertitude
de notre avenir, p.455 : S. CHRYSOSTOME. - L'orgueil à craindre
même dans le bien que l'on fait - Dieu a voulu, par une conduite
très-salutaire de sa providence, que
les justes qui ne persévéreront pas soient mêlés
avec ceux qui persévèreront jusqu'à la fin, p.455-456
: S. AUGUSTIN. - Nous sommes exposés dans cette maison terrestre
à trois vents très-violents et extrêmement malins,
dont un en particulier ne nous laisse ni paix ni trêve - Aucun de
nous ne sera exempt de tentations tant qu'il sera sur la terre, p.456-458
: S. BERNARD. - Quels sont nos ennemis - Filets du démon, ses gluaux,
ses flèches - Pensées que nos ennemis divers excitent en
nous - Notre ennemi domestique est le plus h craindre, p.458-460
: le même.
Chapitre
XVIII. De ceux qui sont tombés depuis leur baptême, et de
leur rentrée en grâce, p.460-463.
Besoin
pour le pécheur de recourir à la miséricorde divine,
p.462-463 : S. AUGUSTIN.
Chapitre
XIX. Tout péché mortel fait perdre la grâce, mais ne
fait pas perdre pour cela la foi, p.463-470.
Il
suffit qu'une chose manque pour que le tout soit en péril, p.466-468
: S. BASILE. - Il y en a qui ont la foi, mais sans avoir la charité
- La foi des chrétiens est celle qui est accompagné de la
charité - La foi sans la charité est une foi de démon,
p.468-470 : S. AUGUSTIN. - On peut croire en Dieu sans l'aimer,
mais on ne peut pas 1'aimer sans croire en lui, p.470 : S. FULGENCE.
Chapitre
XX. Du fruit de la justification, ou du mérite des bonnes œuvres
et de la nature de ce mérite lui-même, p.470-487.
La
vie éternelle est donnée en conséquence des bonnes
œuvres - Nos bonnes œuvres elles-mêmes doivent être attribuées
à la grâce - La vie éternelle est aussi une grâce
de Dieu - En quel sens la récompense céleste est due aux
bonnes œuvres, p.473-474 : S. AUGUSTIN. - Ce qui est récompensé
n'est pas la récompense - La vie éternelle est la récompense
de la bonne vie - Une légère aumône peut mériter
des biens éternels -
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La
récompense ne peut pas précéder le mérite -
La miséricorde sera accordée à proportion du mérite
des bonnes œuvres - La vie éternelle est une grâce et tout
à la fois une récompense - Le bien, voilà l'œuvre
à faire ; la béatitude, voilà la récompense
à gagner, p.474-477 : le même. - Dieu accordera à
nos mérites et à nos œuvres les récompenses qu’il
apromises - Eloge de l'aumône - Elle est un
don de la Providence - A ceux qui auront vaincu dans la paix sera accordée
la couronne de lis, aux victimes de la persécution la couronne de
pourpre - Récompenses de la foi et du dévouement, p.477-478
: S. CYPRIEN. - Dieu nous vient en aide dans nos combats, et puis nous
décerne la couronne après la victoire - Cette couronne sera
immortelle - Ne demandons point à recevoir des couronnes dès
ici-bas - Dieu nous récompensera et pour le bien que nous aurons
accompli, et pour les traverses que nous aurons essuyées - Couronnes
plus éclatantes les unes que les autres, p.479-481 : S. CHRYSOSTOME.
- Un même travail peut obtenir une double récompense, p.481:
S. GREGOIRE. - Dieu s'est rendu notre débiteur, non qu'il ait rien
reçu de nous, mais parce qu'il s'est engagé à nous
par ses promesses, p.482-483 : S. AUGUSTIN. - Saint Paul faisant
l’énumération de ses mérites et se repaissant de l'espérance
d'obtenir des couronnes, p.483 : le même. - La grâce
accordée aux impies qu'il plaît à Dieu de justifier
- Autre sorte de grâce promise aux justes pour récompense
- Pour que les justes parviennent à mériter leur récompense,
il faut que la grâce les prévienne d'abord et les soutienne
ensuite - Bienfaits multiplies de la grâce - La grâce de la
justification réservée pour cette vie, et la glorification
préparée pour l'autre, p.483-485 : S. FULGENCE. -
La justice dont nous sommes capables ici-bas est d'un degré inférieur
à celui auquel on sera élevé dans le ciel - L'une
constitue le mérite, l'autre constituera la récompense -
Nous ne devons point nous glorifier de nos mérites comme si nous
les tenions de nous-mêmes -La grâce est le principe de nos
mérites, p.485-486 : S. AUGUSTIN. - Dieu veut que nous nous
fassions des mérites de ses propres dons,
p.486
: S. CELESTIN. - Les mérites de l'homme sont des dons de Dieu -
C'est ce que les pélagiens refusaient de reconnaître Dieu
couronne en nous ses dons, et non des mérites qui ne viendraient
que de nous, p.486-487 : S. AUGUSTIN.
FINDE
LA TABLE DU TOME SIXIEME.