Saint Thomas d’Aquin - Somme Théologique
Supplément =
5ème partie
Question 1 : Des parties de la pénitence en particulier, et
d’abord de la contrition
Nous
devons ensuite considérer chacune des parties de la pénitence et traiter : 1°
de la contrition ; 2° de la confession ; 3° de la satisfaction. A l’égard de la
contrition il y a cinq choses à examiner : 1° ce qu’elle est ; 2° ce qui doit
en être l’objet ; 3° sont étendue ; 4° sa durée ; 5° son effet. — Sur la
première de ces trois choses, il y a trois questions à faire : 1° Est-elle
convenablement définie ? (Dans cet article saint Thomas donne une définition de
la contrition, qui se trouve en opposition avec celle de Wiclef
qui prétendait que la confession extérieure était inutile et que la contrition
seule suffisait, et avec celle de Luther qui anéantissait la satisfaction en
disant que la pénitence consistait uniquement dans le changement de vie.) — 2°
Est-elle un acte de vertu ? (Cet article est une réfutation de l’erreur de
Luther, qui prétendait que la contrition imparfaite n servait qu’à faire de
l’homme une hypocrite à et le rendre plus pécheur, ce que le concile de Trente
a ainsi condamné (sess. 14, art. 5) : Si quis dixerit eam
contritionem quæ parætur per discussionem,
collectionem et detestationem
peccatorum quâ quis recogitat… amissionem æternæ beatitudinis et æternæ damnationis incursum, cum proposito melioris vitæ, non esse
verum et utilem dolorem, nec præparare ad gratiam ; sed facere
hominem hypocritum et magis
peccatorem… anathema sit.) — 3° L’attrition peut-elle devenir contrition ? (L’attrition
et la contrition sont des actes qui ont des motifs et des principes différents
; car l’attrition a pour principe la crainte de l’enfer, tandis que la
contrition parfaite a pour principe Dieu considéré en lui-même selon qu’il est
souverainement bon ; et l’attrition a pour motif le péché considéré en raison
du mal qu’il nous a fait, au lieu que la contrition se rapporte au péché, selon
qu’il est offense contre Dieu, que l’on doit aimer par-dessus toutes choses à
cause de lui-même. De ces deux actes l’un conduit à l’autre, mais l’un ne peut
devenir l’autre. C’est ce que disent, après saint Thomas, Ledesma
(ad hunc .
art.), Suarez (quest. 85, disp. 5, sect. 3), Bécan (De sacram., quest. 1, art. 35), et une foule d’autres
théologiens.)
Article
1 : La contrition est-elle une douleur qu’on a conçue de ses péchés, etc. ?
Objection
N°1. Il semble que la contrition ne soit pas une douleur qu’on a conçue de ses péchés, avec le
ferme propos de s’en confesser et de satisfaire, comme quelques-uns la
définissent. Car, comme le dit saint Augustin (De civ. Dei, liv. 14, chap. 6), la douleur a pour objet ce qui nous
arrive contrairement à notre volonté. Or, les péchés n’ont pas ce caractère. La
contrition n’est donc pas une douleur qui se rapporte aux péchés.
Réponse
à l’objection N°1 : Quoique les péchés aient été volontaires, quand ils sont
arrivés, cependant ils ne le sont plus quand nous en avons la contrition. C’est
pourquoi ils existent malgré nous, non par rapport à la volonté que nous avons
eue alors quand nous les avons commis, mais par rapport à celle que nous avons
maintenant et par laquelle nous voudrions qu’ils n’eussent jamais existé.
Objection
N°2. La contrition est un don qui vient de Dieu. Or, ce qui est donné n’est pas
conçu. La contrition n’est donc pas une douleur que nous avons conçue.
Réponse
à l’objection N°2 : La contrition ne vient que de Dieu quant à la forme dont
elle est revêtue, mais quant à la substance de l’acte elle vient du libre arbitre
et de Dieu qui coopère à toutes les œuvres de la nature et de la volonté.
Objection
N°3. La satisfaction et la confession sont nécessaires pour qu’on obtienne la
rémission de la peine qui n’a pas été remise dans la contrition. Or,
quelquefois la peine est remise tout entière dans la contrition. Il n’est donc
pas toujours nécessaire que celui qui est contrit est
le ferme projet de se confesser et de satisfaire.
Réponse
à l’objection N°3 : Quoique la peine entière puisse être remise par la
contrition, néanmoins la confession et la satisfaction sont encore nécessaires
(Le concile de Trente enseigne positivement que la contrition, pour être
véritable, doit renfermer la volonté de satisfaire et de se confesser. Declarat sancta synodus hanc contritionem,
non solùm cessationem à epccato et vitæ novæ propositum
et inchoationem ; sed veteris etiam odium
continere… Docet præterea ipsam nihilominus reconciliationem ipsi contritioni, sine sacramenti voto, quod in illa includitur, non esse abscribendam (sess. 14, chap. 4. Cf. sess. 6, chap.
14). Mais il n’est pas nécessaire que le vœu ou la volonté de recevoir le
sacrement soit explicite.) ; soit parce que l’homme ne peut être sûr que sa
contrition a été suffisante pour tout effacer ; soit parce que la confession et
la satisfaction sont de précepte. On deviendrait donc transgresseur de la loi,
si on ne se confessait pas et si on ne satisfaisait pas.
Mais
au contraire il faut s’en tenir à la définition précédente.
Conclusion
Puisqu’en disant que la contrition est une douleur que l’on a conçue de ses
péchés avec le ferme propos de s’en confesser et de satisfaire, cette
définition explique la nature de l’objet défini, soit que l’on considère la
contrition comme un acte de vertu, soit qu’on considère comme une partie de la
pénitence ayant un rapport avec les autres parties de ce même sacrement ; on ne
peut nier qu’elle ne soit convenable.
Il
faut répondre que comme il est dit (Ecclésiastique,
10, 15) : que le commencement de tout
péché est l’orgueil par lequel l’homme s’écarte des préceptes de Dieu en
s’attachant à son propre sens, il s’ensuit qu’il faut que ce qui détruit le
péché amène l’homme à renoncer à son propre sens. Or, celui qui persévère dans
son propre sens est appelé par analogie roide et dur, comme dans les choses
matérielles on appelle dur ce qui ne cède pas au tact. D’où l’on dit que
quelqu’un est brisé quand il est arraché à son propre sens. Mais entre le mot
briser et le mot écraser ou broyer (contritio), dans les choses matérielles (auxquelles on emprunte
ces expressions pour les appliquer aux choses spirituelles) il y a cette
différence, comme l’observe Aristote (Met.,
liv. 4, chap. 9 et 12), c’est qu’on dit qu’une chose est brisée quand elle est
divisée en parties qui sont encore considérables, au lieu qu’on se sert du mot
écraser ou broyer quand ce qui était solide en soi est réduit aux parties les
plus petites. Et parce que pour la rémission du péché on requiert que l’homme
abandonne totalement l’affection qu’il avait pour lui, et qu’il avait conçue en
restant continuellement et fortement attaché à son propre sens, on donne pour
ce motif par analogie le nom de contrition à l’acte par lequel le péché est
remis. Dans cette contrition on peut considérer à la vérité plusieurs choses :
la substance même de l’acte, son mode, son principe et son effet. D’après cela
il se trouve qu’on a donné de la contrition différentes définitions. En effet,
par rapport à la substance même de l’acte, on donne la définition que nous
avons citée, et parce que l’acte de la contrition est un acte de vertu et qu’il
est une partie du sacrement de pénitence. C’est pourquoi dans cette définition
on présente la contrition comme un acte de vertu en désignant sont genre par le
mot douleur, son objet en disant
qu’elle se rapporte au péché,
l’élection qui est requise pour une acte de vertu en disant qu’on l’a conçue. On la fait aussi connaître
comme une partie du sacrement de pénitence, en désignant le rapport qu’elle a
avec les autres parties de ce sacrement, en ajoutant : avec le ferme propos de se confesser, etc. (Le concile de Trente
définit ainsi la contrition : Animi dolor ac delestatio
de peccato commisso, cum proposito non peccandi de cætero, ce qui revient à la pensée de saint Thomas. Car
ce grand docteur dit : Pertinet ad pœnitentiam ut
detestatur peccat præterita, cum propositio immutandi vitam in melius (3a
pars, quest. 90, art. 4). Et ailleurs (Opusc., chap.
5) : Ad contritionem
pertinet quòd homo doleat de peccato commisso et proponat se de cætero non peccaturum.). Il y
a une autre définition qui définit la contrition, selon qu’elle est un acte de
vertu uniquement, mais elle ajoute à la définition précédente une différence
qui la restreint à une vertu spéciale, c’est-à-dire à la pénitence. D’après
cette définition, la contrition est une
douleur volontaire du péché qui punit en soi ce que l’on se repent d’avoir
commis. En ajoutant le mot qui punit on
restreint la contrition à une vertu spéciale. On trouve dans saint Isidore (De sum. bon., liv. 2,
chap. 12) une autre définition qui est ainsi conçue : La contrition est une componction de cœur et une humiliation d’esprit
accompagnée de larmes, provenant du souvenir du péché et de la crainte du
jugement. Cette définition donne la raison du mot de contrition en
l’appelant une humiliation d’esprit,
parce que comme l’orgueil rend opiniâtrement attaché à son propre sens ; ainsi,
par là même que celui qui est contrit s’en détache, il est humilié. Elle
exprime aussi son mode extérieur par ces mots : accompagnée de larmes, et elle marque le principe de la contrition
en disant qu’elle provient du souvenir du
péché, etc. On en tire une autre des paroles de saint Augustin (implic. sup. Ps. 46, ant. med.). Elle désigne les effets de la contrition en disant :
La contrition est la douleur qui remet le
péché. On en emprunte une autre de saint Grégoire (Hom. 22 in Ezech., à med.
et Mor., liv. 33, chap. 11) qui se formule
ainsi : La contrition est une humiliation
de l’esprit qui anéantit le péché entre l’espérance et la crainte. Elle
donne la raison du nom en disant que la contrition est une humiliation de l’esprit, elle exprime son effet en disant qu’elle anéantit le péché, et désigne
son origine par ces mots : entre
l’espérance et la crainte. Elle ne marque pas seulement la cause principale
qui est la crainte, mais encore la cause concomitante qui est l’espérance sans
laquelle la crainte pourrait produire le désespoir.
Article
2 : La contrition est-elle un acte de vertu ?
Objection
N°1. Il semble que la contrition ne soit pas un acte de vertu. Car les passions
ne sont pas des actes de vertu, parce qu’elles ne nous font ni louer, ni
blâmer, comme le dit Aristote (Eth., liv. 2,
chap. 5). Or, la douleur est une passion. Par conséquent, puisque la contrition
est une douleur, il semble qu’elle ne soit pas un acte de vertu.
Réponse
à l’objection N°1 : Dans la contrition il y a deux sortes de douleur qui se
rapportent au péché. L’une existe dans la partie sensitive et est une passion.
Elle n’appartient pas essentiellement à la contrition, selon qu’elle est un
acte de vertu, mais elle en est plutôt l’effet. Car, comme la vertu de la
pénitence inflige au corps une peine extérieure pour faire compensation à
l’offense que l’on commise contre Dieu au moyen des membres ; de même elle fait
aussi ressentir au concupiscible la peine de la douleur dont nous parlons,
parce qu’il a aussi coopéré au péché. Mais cette douleur peut cependant
appartenir à la contrition selon qu’elle est une partie du sacrement ; parce
que les sacrements ne consistent pas seulement dans des actes intérieurs, mais
encore dans des actes extérieurs et dans des choses sensibles. L’autre douleur
existe dans la volonté, et elle n’est rien autre chose que l’éloignement et
l’horreur qu’elle a pour le mal, suivant que les affections de la volonté sont désignées
par les noms des passions, comme nous l’avons dit (Sent., liv. 3, dist. 26, quest. 1, art. 5). Ainsi la contrition est
une douleur dans son essence et elle est un acte de la vertu de pénitence.
Objection
N°2. Comme le mot contrition vient du mot terere (broyer), de même aussi
l’attrition. Or, l’attrition n’est pas un acte de vertu, comme tout le monde en
convient. Donc la contrition non plus.
Réponse
à l’objection N°2 : L’attrition désigne un acheminement à la contrition
parfaite (C’est ce que le concile de Trente exprime en ces termes : Contritio imperfecta donum Dei est et Spiritûs sancti impulsus, non adhuc quidem inhabitantis,
sed tantùm moventis, quo pænitens adjutus viam sibi
ad justitiam parat. Et quamvis sine sacramento pœnitentiœ per se ad justificationem
perducere peccatorem nequeat, tamen eum ad Dei gratiam insacramento pœnitentiœ
impetrandam disponit.). Ainsi, dans les choses corporelles on se sert du mot attrita pour les
choses qui ont été broyées d’une certaine manière, mais qui ne l’ont pas encore
été parfaitement ; au lieu qu’on emploie le mot contrita quand toutes les parties
ont été broyées ensemble jusqu’à être réduites aux divisions les plus ténues.
C’est pourquoi dans l’ordre spirituel l’attrition désigne un certain déplaisir
que l’on a des péchés que l’on a commis, mais non un regret parfait ; tandis
que la contrition désigne un repentir de cette nature.
Mais
c’est le contraire. Il n’y a de méritoire que les actes de vertu. Or, la
contrition est un acte méritoire. Donc elle est un acte de vertu.
Conclusion
Quoique ce qu’on désigne proprement par le mot de contrition ne soit pas un
acte de vertu, cependant ce qu’on désigne par là métaphoriquement en est un,
puisqu’il indique la droiture de la volonté.
Il
faut répondre que la contrition, selon le sens propre du mot, ne signifie pas
un acte de vertu, mais plutôt une passion corporelle. Mais ici il ne s’agit pas
du mot, mais de ce qu’on lui fait signifier par analogie. Car, comme l’enflure
de la volonté propre qui s’attache au mal implique, autant qu’il est en elle,
quelque chose de mauvais dans son genre, de même l’anéantissement et le
brisement de cette même volonté implique par soi-même quelque chose de bon dans
son genre, parce que c’est détester par là même la volonté propre par laquelle
le péché a été commis. C’est pourquoi la contrition qui exprime ce sentiment
implique une certaine droiture de la volonté, et c’est pour cela qu’elle est un
acte de la vertu qui a pour objet de détester et d’effacer les péchés passés,
et cette vertu est la pénitence (Suarez considère l’attrition comme un acte
d’espérance (disput. 15, sect. 2), parce que l’acte
de l’attrition est principalement fondé sur la crainte de l’enfer, et que
l’enfer est directement opposé à la vie éternelle que l’espérance a pour
objet.), comme on le voit d’après ce que nous avons dit (Sent., liv. 4, dist. 14 et 3a pars, quest. 84).
Article
3 : L’attrition peut-elle devenir contrition ?
Objection
N°1. Il semble que l’attrition puisse devenir contrition. Or, la contrition
diffère de l’attrition, comme ce qui est formé diffère de ce qui est informe. Comme
la foi informe devient la foi formée, l’attrition peut donc devenir contrition.
Réponse
à l’objection N°1 : Il n’y a pas de parité entre la foi et la contrition, comme
nous l’avons dit (dans le corps de l’article.).
Objection
N°2. La matière reçoit la perfection, du moment que la privation est éloignée.
Or, la douleur est à la grâce ce que la matière est à la forme, puisque la
grâce donne à la douleur la forme. Donc la douleur qui était informe auparavant
pendant l’existence de la faute qui est une privation de la grâce, reçoit de la
grâce la perfection surnaturelle du moment que le péché est éloigné ; ce qui
nous conduit à la même conséquence que le raisonnement précédent.
Réponse
à l’objection N°2 : Du moment qu’on éloigne la privation d’une matière qui
subsiste après que la perfection est arrivée, cette matière est formée ; mais
la douleur qui était informe ne subsiste plus à l’avènement de la grâce, et
c’est pour cela qu’elle ne peut être formée. — Ou bien il faut dire que la
matière ne tire pas essentiellement son origine de la forme, comme l’acte tire
la sienne de l’habitude qui lui donne sa forme. Par conséquent il ne répugne
pas que la matière soit revêtue à nouveau d’une forme qu’elle n’avait pas
auparavant ; mais cela est impossible à l’égard de l’acte, comme il est
impossible que la même chose numériquement naisse d’un principe dont elle
n’était pas née auparavant, parce qu’une chose n’arrive qu’une fois à l’être
(Ainsi quand on dit que celui qui avait l’attrition avant le sacrement devient
contrit ensuite, ces paroles signifient qu’il est contrit en acte, parce qu’il
fait des actes de contrition parfaite, ou qu’il l’est habituellement parce
qu’il l’a reçu par la vertu du sacrement les vertus infuses, au nombre
desquelles se trouve la vertu de pénitence.).
Mais
c’est le contraire. De deux choses dont les principes sont absolument divers
l’une ne peut devenir ce qu’est l’autre. Or, la crainte servile est le principe
de l’attrition, tandis que la crainte filiale est celui de la contrition. Donc
l’attrition ne peut devenir contrition.
Conclusion
Puisque tout acte qui n’a pas été formé par la charité passe et ne subsiste
plus quand la charité arrive ; il ne peut se faire que l’attrition, qui
signifie un acte de cette nature, devienne contrition.
Il
faut répondre qu’à cet égard il y a deux opinions. Il y en a qui disent que
l’attrition devient contrition, comme la foi informe devient la foi formée. Or,
il semble qu’il ne peut en être ainsi. Car, quoique l’habitude de la for
informe devienne une habitude formée, cependant jamais un acte de foi informe
ne devient un acte de foi formée (Ainsi cet exemple, loin d’être contraire à la
conclusion de saint Thomas, vient au contraire la confirmer.), parce que cet
acte informe passe et ne subsiste plus, quand la charité arrive. Or,
l’attrition et la contrition ne désignent pas une habitude, mais un acte
seulement. D’ailleurs les habitudes des vertus infuses qui se rapportent à la
volonté ne peuvent être informe, puisqu’elles résultent de la charité, comme
nous l’avons dit (Sent., 3, dist. 27,
quest. 2, art. ult., quest. 3). Par conséquent avant
que la grâce ne soit infuse, il n’y a pas d’habitude dont l’acte de contrition
émane ensuite. L’attrition ne peut donc devenir contrition d’aucune manière, et
c’est ce qu’exprime le second sentiment.
Copyleft. Traduction
de l’abbé Claude-Joseph Drioux et de JesusMarie.com qui autorise toute personne à copier et à rediffuser par
tous moyens cette traduction française. La Somme Théologique de Saint Thomas
latin-français en regard avec des notes théologiques, historiques et
philologiques, par l’abbé Drioux, chanoine honoraire de Langres, docteur en
théologie, à Paris, Librairie Ecclésiastique et Classique d’Eugène Belin, 52,
rue de Vaugirard. 1853-1856, 15 vol. in-8°. Ouvrage honoré des
encouragements du père Lacordaire o.p. Si par erreur, malgré nos vérifications,
il s’était glissé dans ce fichier des phrases non issues de la traduction de l’abbé
Drioux ou de la nouvelle traduction effectuée par JesusMarie.com, et relevant
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