Saint Thomas d’Aquin - Somme Théologique
Supplément =
5ème partie
Question 15 : Des choses par lesquelles la satisfaction
s’opère
Nous
devons ensuite nous occuper des choses par lesquelles la satisfaction s’opère.
A cet égard trois questions se présentent : 1° Faut-il que la satisfaction se
fasse par des œuvres pénales ? (Le concile de Trente appelle les œuvres satisfactoires des peines : Pœnas spontè susceptas, vel à Deo inflictas, vel à sacerdote injunctus (sess. 14, can. 13).) — 2° Les fléaux par
lesquels Dieu punit l’homme en ce monde sont-ils satisfactoires
? (Le concile de Trente enseigne ainsi absolument la même chose que saint
Thomas dans cet article : Quod maximum amoris argumentum est, temporalibus flagellis à Deo inflictis, et à nobis patienter toleratis, apud Deum Patrem per Christum
Jesum satisfacere valemusi (sess. 14, chap. 9).) — 3° Enumère-t-on
convenablement les œuvres satisfactoires quand on les
réduit à trois : l’aumône, le jeune et la prière ? (En énumérant les œuvres satisfactoires, le concile de Trente distingue aussi le
jeûne, l’aumône et la prière, mais il ajoute les œuvres de piété : Docendum est christiani hominis pœnitentiam continere… satisfactionem per jejunia, eleemosynas,
orationes et alia pia spiritualis vitæ exercitia (sess. 6, chap. 14, et sess. 14, chap. 13).)
Article
1 : Faut-il que la satisfaction se fasse par des œuvres pénales ?
Objection
N°1. Il semble que la satisfaction ne doive pas se faire par des œuvres
pénales. Car la satisfaction doit établir une compensation à l’égard de
l’offense commise envers Dieu. Or, il semble qu’on ne puisse établir aucune
compensation par des œuvres pénales ; parce que Dieu ne prend pas plaisir à nos
peines, comme on le voit (Job, chap. 3). Il ne faut donc pas que la
satisfaction soit produite par des œuvres pénales.
Réponse
à l’objection N°1 : Quoique Dieu ne prenne pas plaisir à nos peines,
considérées comme telles, cependant il s’y délecte selon qu’elles sont justes ;
et c’est de la sorte qu’elles peuvent être satisfactoires.
Objection
N°2. Plus est grande la charité d’où une œuvre procède et moins cette œuvre est
pénible, parce que la charité n’a pas de
peine, selon la pensée de saint Jean (1 Jean, 4, 18). Si donc il faut que
les œuvres satisfactoires soient pénales, elles
seront d’autant moins satisfactoires, qu’elles seront
inspirées par une charité plus vive ; ce qui est faux.
Réponse
à l’objection N°2 : Comme dans la satisfaction on considère la pénalité ; de
même dans le mérite on considère la difficulté. L’affaiblissement de la
difficulté qui provient de la nature de l’acte lui-même diminue le mérite,
toutes choses égales d’ailleurs, au lieu que l’affaiblissement de la difficulté
qui provient de l’activité de la volonté, ne diminue pas le mérite, mais
l’augmente. De même la diminution de peine qui provient de la bonne disposition
de la volonté que produit la charité, n’affaiblit pas l’efficacité de la
satisfaction, mais l’augmente.
Objection
N°3. Satisfaire, comme le dit saint Anselme (Cur Deus homo, liv. 1, chap. 11, ad fin.), c’est rendre à Dieu
l’honneur qui lui est dû. Or, c’est ce qu’on peut faire par d’autres œuvres que
par des œuvres pénales. Il n’est donc pas nécessaire que la satisfaction
s’opère par des œuvres de cette nature.
Réponse
à l’objection N°3 : Ce que l’on doit à Dieu pour le péché, c’est une
compensation de l’offense, et cette compensation ne se fait pas sans que le
pécheur éprouve quelque peine (Nous ferons observer que les choses qui sont de
précepte peuvent être satisfactoires, comme le dit le
concile de Trente (sess. 6, chap. 10 et 16), et que dans certaines
circonstances le prêtre peut les imposer à titre de pénitence.). C’est dans ce
sens qu’il faut entendre le passage de saint Anselme.
Mais
c’est le contraire. Saint Grégoire dit (Hom. 20 in Evang.) : Il est juste que le pécheur s’inflige par la
pénitence des douleurs aussi grandes que les pertes qu’il s’est causées par le
péché.
Il
faut que par la satisfaction la plaie du péché soit parfaitement guérie. Or,
les peines sont les remèdes des péchés, comme le dit Aristote (Eth., liv. 2, chap. 3). Il faut donc que la
satisfaction s’opère par des œuvres pénales.
Conclusion
La satisfaction se fait par des œuvres pénales, soit qu’elle se rapporte à
l’offense passée, soit qu’elle se rapporte au péché à venir.
Il
faut répondre que la satisfaction, comme nous l’avons dit, (quest. 12, art. 3),
se rapporte à l’offense passée à l’égard de laquelle elle établit une
compensation, et elle se rapporte aussi au péché à venir dont elle nous
préserve. Sous ces deux rapports on exige qu’elle soit produite par des œuvres
pénales. En effet la compensation de l’offense établit l’égalité qui doit se
trouver entre l’offensant et l’offensé. Dans la justice humaine on arrive à
cette égalité en retranchant à celui qui a plus qu’il ne doit avoir, pour
ajouter à l’autre auquel on a enlevé quelque chose. Quoiqu’on ne puisse rien
enlever à Dieu considéré en lui-même, cependant le pécheur lui a enlevé quelque
chose par son péché, autant qu’il le peut, comme nous l’avons dit (quest. 12,
art. 3 ad 4). Il faut donc, pour qu’il y ait compensation, que la satisfaction
enlève au pécheur quelque chose qui tourne à la gloire de Dieu. Comme une bonne
œuvre, considérée comme telle, ne ravit rien à celui qui l’opère, mais qu’elle
le perfectionne plutôt, il s’ensuit qu’on ne peut lui enlever quelque chose par
une bonne œuvre, qu’autant qu’elle est pénale. C’est pourquoi pour qu’une œuvre
soit satisfactoire, il faut qu’elle soit bonne pour
qu’elle honore Dieu, et il faut qu’elle soit pénale (Nous ferons observer que
tout bonne œuvre méritoire est également satisfactoire,
parce qu’elle est toujours jointe à une certaine peine de corps ou d’esprit par
suite de l’état malheureux de notre nature, qui ne peut se porter au bien sans
effort.) pour qu’elle enlève au pécheur quelque chose. De même la peine
préserve aussi du péché à venir ; parce que l’on ne retombe pas facilement dans
le péché du moment qu’on en a éprouvé de la peine. D’où Aristote dit (loc. sup. cit.) que les peines sont des
remèdes.
Article
2 : Les fléaux de la vie présente sont-ils satisfactoires
?
Objection
N°1. Il semble que les fléaux par lesquels Dieu nous punit en cette vie ne puissent
être satisfactoires. Car une chose ne peut être satisfactoire qu’autant qu’elle est méritoire, comme on le
voit d’après ce que nous avons dit (quest. préc., art. 2). Or, nous ne
méritons que par ce qui est en nous. Par conséquent puisque les fléaux par
lesquels Dieu nous punit ne sont pas en nous, il semble qu’ils ne puissent être
satisfactoires.
Réponse
à l’objection N°1 : Quoique ces fléaux ne soient pas absolument en notre
pouvoir, cependant ils y sont sous un rapport, c’est-à-dire qu’il dépend de
nous d’en user patiemment. C’est ainsi que l’on fait de nécessité de vertu. Par
conséquent, ils peuvent être méritoires et satisfactoires.
Objection
N°2. La satisfaction n’appartient qu’aux bons. Or, ces fléaux frappent aussi
les méchants et ils leur sont dus principalement. Ils ne peuvent donc être satisfactoires.
Réponse
à l’objection N°2 : Comme dans le même feu, selon l’expression de saint
Augustin (De civ. Dei, liv. 1, chap.
8), l’or brille et la paille fume ; de même sous les mêmes fléaux les bons sont
purifiés et les méchants sont au contraire souillés davantage par leur défaut
de patience. C’est pour ce motif que quoique les fléaux soient communs, ils ne
sont satisfactoires que pour les bons (C’est pour ce
motif qu’on doit avertir souvent les fidèles de supporter patiemment les
maladies et toutes les afflictions, pour satisfaire ainsi aux peines dues à
leurs péchés.).
Objection
N°3. La satisfaction se rapporte aux péchés passés. Or, quelquefois ces fléaux
sont infligés à ceux qui n’ont pas de péchés, comme on voit à l’égard de Job.
Il semble donc qu’ils ne soient pas satisfactoires.
Réponse
à l’objection N°3 : Les fléaux se rapportent toujours à une faute passée (Le
mal physique n’existe que comme conséquence du mal moral.) ; ce n’est pas
toujours une faute personnelle, mais c’est quelquefois une faute de la nature.
Car si dans la nature humaine aucune faute n’eût précédé, il n’y aurait pas eu
de peine. Mais la faute ayant précédé dans la nature, la Providence inflige des
peines à quelqu’un sans qu’il ait commis de fautes personnelles (Les peines
physiques ne sont pas seulement expiatrices, mais elles sont encore un
préservatif contre le vice et une source abondante de vertus. C’est à ces
divers points de vue qu’il faut se placer pour concilier l’existence du mal
physique avec la Providence.), pour accroître en lui le mérite de la vertu le
prémunir contre le péché à venir. Ces deux choses sont aussi nécessaires dans
la satisfaction. Car il faut qu’elle soit une œuvre méritoire pour qu’elle
honore Dieu ; et il faut qu’elle soit la gardienne des vertus pour nous
préserver des péchés à venir.
Mais
c’est le contraire. Saint Paul dit (Rom.,
5, 3) : L’affliction produit la patience,
la patience l’épreuve, c’est-à-dire d’après la Glose (interl.)
la purification du péché. Donc ces fléaux purifient les péchés de cette vie et
par conséquent ils sont satisfactoires.
Saint
Ambroise dit (Sup. Ps. 118, octon. 17) : Si nous n’avons pas de faute sur la
conscience, la peine satisfait. Les fléaux de cette vie sont donc satisfactoires.
Conclusion
Les fléaux et les châtiments de cette vie que Dieu inflige au pécheur, s’ils
sont acceptés de celui qui les souffre, deviennent satisfactoires
; s’ils ne le sont pas et qu’on les supporte avec impatience, ils sont alors
une vengeance et non un satisfaction.
Il
faut répondre que la compensation d’une offense passée peut être faite par
l’auteur de l’offense et l’offensé. Quand l’offensé la fait, cette compensation
mérite plutôt le nom de vengeance que celui de satisfaction, mais quand elle
est faite par l’offenseur elle est une satisfaction. Par conséquent, si les
fléaux que Dieu inflige pour les péchés deviennent d’une certaine manière
l’œuvre de celui qui les subit, ils ont la nature de la satisfaction. Or, ils
deviennent l’œuvre de celui qui les souffre, selon qu’il les accepte pour la
purification de ses fautes, et qu’il en use patiemment. Mais si on les repousse
avec impatience, alors ils ne deviennent d’aucune manière son œuvre. C’est
pourquoi ils n’ont pas le caractère de la satisfaction, mais uniquement celui
de la vengeance (De la part de Dieu.).
Article
3 : Les œuvres satisfactoires sont-elles
convenablement énumérées ?
Objection
N°1. Il semble que les œuvres satisfactoires ne
soient pas convenablement énumérées, quand on dit qu’il y en a trois : le
jeûne, l’aumône et la prière. Car une œuvre satisfactoire
doit être pénale. Or, la prière n’est pas pénible, car puisqu’elle est un
remède contre la peine que cause la tristesse, elle est au contraire une
jouissance. D’où il est dit (Jacq., 5, 13) : Quelqu’un parmi vous est-il dans la
tristesse ? qu’il prie. Est-il dans la joie ? qu’il chante de saints cantiques. On ne doit donc pas la
compter parmi les œuvres satisfactoires.
Réponse
à l’objection N°1 : D’après certains auteurs il y a deux sortes de prières :
l’une qui est celle des contemplatifs, dont
la conversation est dans le ciel ; cette prière n’étant qu’agréable n’est
pas satisfactoire ; l’autre qu’on fait en gémissant
sur ses péchés ; celle-là est pénible et elle est une partie de la
satisfaction. — Ou plutôt, il faut dire que toute prière est satisfactoire, parce que, quoiqu’elle soit douce pour
l’esprit, elle est néanmoins affligeante pour la chair. Car comme le dit saint
Grégoire (Sup Ezech., hom. 14) : Pendant que la force de l’amour intérieur
s’accroît en nous, la force de la chair s’affaiblit certainement. C’est ainsi
qu’il est dit que le nerf de la cuisse de Jacob se dessécha par suite de sa
lutte avec l’ange (Gen., chap. 32).
Objection
N°2. Tout péché est charnel ou spirituel. Or, comme le dit saint Jérôme (in illud Matth., chap. 9 : Hoc genus dæmoniorum) : Les maux du corps sont guéris par le
jeûne ; ceux de l’âme le sont par la prière. Il ne doit donc pas y avoir
d’autre œuvre satisfactoire.
Réponse
à l’objection N°2 : Le péché charnel s’entend de deux manières : 1° il désigne
celui qui s’accomplit dans la délectation même de la chair, comme la
gourmandise et la luxure ; 2° on entend par là celui qui s’accomplit dans les
choses qui se rapportent à la chair, quoiqu’il ne se consomme pas dans la
délectation de la chair, mais plutôt dans la délectation de l’âme ; comme
l’avarice. Par conséquent, ces péchés tiennent le milieu entre les péchés
spirituels et les péchés charnels. C’est pourquoi il faut aussi qu’il y ait une
satisfaction propre qui leur corresponde, et c’est l’aumône.
Objection
N°3. La satisfaction est nécessaire pour la purification des péchés. Or,
l’aumône purifie de tous les péchés (Luc, 11, 41) : Donnez l’aumône, et vous serez purifiés de tous vos péchés. Les
deux autres moyens sont donc superflus.
Réponse
à l’objection N°3 : Quoique chacune de ces trois œuvres soit appropriée d’après
une certaine convenance à chaque péché, parce qu’il est convenable qu’on soit
puni par où l’on a péché, et que la racine du péché qu’on a commis soit
détruite par la satisfaction, cependant chacune de ces œuvres peut satisfaire
pour toute espèce de péché. Ainsi, quand quelqu’un ne peut pas faire une de ces
choses, on lui enjoint l’autre et surtout l’aumône, qui peut remplacer les
autres œuvres, en ce sens que par l’aumône on mérite pour soi d’une certaine
façon d’autres œuvres satisfactoires dans ceux qu’on
assiste de cette manière. Ainsi de ce que l’aumône purifie tous les péchés, ce
n’est pas une raison pour croire les autres satisfactions superflues.
Objection
N°4. Mais au contraire. Il semble qu’il doive y en avoir davantage. Car les
contraires sont guéris par les contraires. Or, il y a beaucoup plus de trois
genres de péchés. Donc on doit aussi compter un plus grand nombre d’œuvres de
satisfaction.
Réponse
à l’objection N°4 : Quoiqu’il y ait beaucoup d’espèces de péchés, néanmoins ils
reviennent tous à ces trois sources ou à ces trois genres de fautes auxquels
nous avons dit (dans le corps de l’article) que les trois sortes de
satisfactions répondent.
Objection
N°5. On enjoint pour satisfaire des pèlerinages, et des disciplines, ou des
flagellations qui ne sont pas comprises parmi ces œuvres satisfactoires.
Donc l’énumération de ces œuvres est incomplète.
Réponse
à l’objection N°5 : Tout ce qui appartient à l’affliction du corps se rapporte
au jeûne (Le jeûne désigne les veilles, les larmes, les pèlerinages, la
solitude, tout ce qui peut mortifier le corps.) ; que tout ce que l’on fait
pour être utile au prochain se considère comme une aumône (L’aumône désigne
toutes les œuvres de bienfaisance et tous les services qu’on peut rendre au
prochain.), et tous les actes de latrie que l’on fait envers Dieu sont compris
dans la prière (La prière embrasse l’office, la contemplation, l’action de
grâces, le saint sacrifice de la messe, et en général tout ce que l’on peut
faire pour honorer Dieu.). C’est pourquoi une même œuvre peut être satisfactoire sous plusieurs rapports.
Conclusion
Puisque nous ne pouvons satisfaire aux offenses contre Dieu qu’en retranchant
quelque chose pour la gloire de Dieu aux trois seuls biens que nous possédons,
les biens de l’âme, du corps et de la fortune, et que cela se fait par
l’aumône, le jeûne ou la prière, il est évident qu’on distingue avec raison ces
trois sortes d’œuvres satisfactoires.
Il
faut répondre que la satisfaction doit être telle que nous nous retranchions
quelque chose pour la gloire de Dieu. Or, nous ne possédons que trois biens :
les biens de l’âme, les biens du corps et les biens de la fortune ou les biens
extérieurs. Nous nous enlevons quelque chose du côté
des biens de la fortune par l’aumône, et du côté des biens du corps, par le
jeûne. Mais il ne faut pas, à l’égard des biens de l’âme, que nous en
retranchions quelque chose quant à l’essence ou de manière à les diminuer,
parce que ce sont ces biens qui nous rendent agréables à Dieu. Nous devons les
soumettre totalement à Dieu, et c’est ce qui se fait par la prière. — Ce nombre
convient aussi par rapport à ce que la satisfaction détruit les causes des
péchés. Car saint Jean distingue trois sources de peine (1 Jean, 2, 16) : la concupiscence de la chair, la
concupiscence des yeux et l’orgueil de la vie. Le jeûne est dirigé contre
la concupiscence de la chair, l’aumône contre la concupiscence des yeux, et la
prière contre l’orgueil de la vie ; selon la pensée de saint Augustin (sup. Matth.). — Cette division est encore convenable, en ce que
la satisfaction a pour but de fermer l’accès aux suggestions du péché. Car nous
commettons le péché ou contre Dieu, et la prière a pour but d’y remédier, ou
contre le prochain, et l’aumône est opposée à ce genre de faute, ou contre
nous-mêmes, et c’est à cela que se rapporte le jeûne.
Copyleft. Traduction
de l’abbé Claude-Joseph Drioux et de JesusMarie.com qui autorise toute personne à copier et à rediffuser par
tous moyens cette traduction française. La Somme Théologique de Saint Thomas
latin-français en regard avec des notes théologiques, historiques et
philologiques, par l’abbé Drioux, chanoine honoraire de Langres, docteur en
théologie, à Paris, Librairie Ecclésiastique et Classique d’Eugène Belin, 52,
rue de Vaugirard. 1853-1856, 15 vol. in-8°. Ouvrage honoré des
encouragements du père Lacordaire o.p. Si par erreur, malgré nos vérifications,
il s’était glissé dans ce fichier des phrases non issues de la traduction de
l’abbé Drioux ou de la nouvelle traduction effectuée par JesusMarie.com, et
relevant du droit d’auteur, merci de nous en informer immédiatement, avec
l’email figurant sur la page d’accueil de JesusMarie.com, pour que nous
puissions les retirer. JesusMarie.com accorde la plus grande importance au
respect de la propriété littéraire et au respect de la loi en général. Aucune
évangélisation catholique ne peut être surnaturellement féconde sans respect de
la morale catholique et des lois justes.