Saint Thomas d’Aquin - Somme Théologique
Supplément =
5ème partie
Question 76 : De la cause de la résurrection
Nous
devons ensuite nous occuper de la cause de notre résurrection. A cet égard, il
y a trois questions à résoudre : 1° La résurrection du Christ est-elle cause de
la nôtre ? (Sur cette question voyez ce que saint Thomas a dit en traitant de
la causalité de la résurrection du Christ (3a pars, quest. 56, art.
1 et 2).) — 2° Est-ce la voix de la trompette ? — 3° Sont-ce les anges ?
Article
1 : La résurrection du Christ est-elle cause de la nôtre ?
Objection
N°1. Il semble que la résurrection du Christ ne soit pas la cause de la nôtre.
Car en posant la cause, on pose l’effet. Or, quand la résurrection du Christ a
eu lieu, il ne s’en est pas suivi immédiatement la résurrection des autres
morts. Donc sa résurrection n’est pas la cause de la nôtre.
Réponse
à l’objection N°1 : Une cause suffisante produit aussitôt l’effet auquel elle
se rapporte immédiatement, mais quelque suffisante qu’elle soit elle ne produit
pas ainsi l’effet auquel elle se rapporte par l’intermédiaire d’un autre. Ainsi
la chaleur quelque intense qu’elle soit ne produit pas immédiatement la chaleur
au premier instant, mais elle commence aussitôt à mouvoir vers la chaleur,
parce qu’elle ne produit la chaleur que par l’intermédiaire du mouvement. Or,
on dit que la résurrection du Christ est cause de la nôtre, non parce qu’elle
produit immédiatement notre résurrection mais parce qu’elle la produira par
l’intermédiaire de son principe, c’est-à-dire par la vertu divine qui produira
notre résurrection à la ressemblance de celle du Christ. D’un autre côté la
vertu divine opère par l’intermédiaire de la volonté qui est la cause la plus
prochaine de son effet. Il n’est donc pas nécessaire qu’aussitôt que la
résurrection du Christ a lieu la nôtre s’en soit suivie, mais elle devra
s’ensuivre au moment que la volonté de Dieu a marqué.
Objection
N°2. L’effet ne peut exister si la cause ne l’a précédé. Or, la résurrection
des morts existerait, quand même le Christ ne serait pas ressuscité. Car Dieu
pouvait délivrer l’homme d’une autre manière. Donc la résurrection du Christ
pas la cause de la nôtre.
Réponse
à l’objection N°2 : La vertu divine n’est pas enchaînée à certaines causes
secondes au point de ne pouvoir produire immédiatement leurs effets ou par
d’autres causes intermédiaires ; comme elle pourrait produire la génération des
corps inférieurs même sans que le mouvement du ciel existe. Cependant, selon
l’ordre quelle a établi dans la nature, le mouvement du ciel est cause de la
génération des corps inférieurs. De même selon l’ordre que la divine providence
a préalablement fixé aux choses humaines, la résurrection du Christ est cause
de la nôtre. Néanmoins elle aurait pu déterminer un autre ordre ; et alors
notre résurrection aurait eu une autre cause que Dieu aurait déterminée.
Objection
N°3. C’est le même principe qui produit la même chose dans toute l’espèce
entière. Or, la résurrection sera commune à tous les hommes. Donc puisque la
résurrection du Christ n’est pas cause d’elle-même, elle n’est pas cause non
plus de la résurrection des autres.
Réponse
à l’objection N°3 : Cette raison est concluante quand toutes les choses qui
sont de la même espèce se rapportent de la même manière à la cause première de
cet effet qui doit être produit dans l’espèce entière. Mais ce n’est pas ce qui
a lieu dans la thèse actuelle. Car l’humanité du Christ est plus rapprochée que
l’humanité des autres hommes de la divinité, dont la vertu est la cause première
de la résurrection. La résurrection du Christ a donc été produite par la
divinité immédiatement, tandis que la résurrection des autres sera produite par
l’intermédiaire de l’Homme-Dieu ressuscité.
Objection
N°4. Dans l’effet on trouve quelque chose de la ressemblance de la cause. Or,
la résurrection, du moins celle des méchants, n’a rien de semblable à la
résurrection du Christ. Donc la résurrection du Christ ne sera pas cause de
leur résurrection.
Réponse
à l’objection N°4 : La résurrection de tous les hommes aura quelque chose de
semblable à la résurrection du Christ, c’est-à-dire en ce qui appartient à la
vie de la nature d’après laquelle tous les hommes ont été semblables au Christ.
C’est pourquoi ils ressusciteront tous pour une vie immortelle. Mais les
saints, qui ont été semblables au Christ par la grâce, lui ressembleront aussi
par rapport à ce qui appartient à la gloire.
Mais
c’est le contraire. Ce qu’il y a de premier dans un genre quelconque est cause
de ce qui vient ensuite, comme on le voit (Met.,
liv. 2, text. 4). Or, le Christ en raison de sa
résurrection corporelle est appelé les prémices
de ceux qui sont dans le sommeil de la mort (1 Cor., chap. 15) et le premier-né
d’entre les morts (Apoc., chap. 1). Donc sa résurrection est
cause de la leur.
La
résurrection du Christ a plus de rapport avec notre résurrection corporelle
qu’avec notre résurrection spirituelle qui est l’effet de la justification. Or,
la résurrection du Christ est cause de notre justification, comme on le voit (Rom., 4, 25), où il est dit qu’il est ressuscité pour notre justification.
Donc la résurrection du Christ est cause de notre résurrection corporelle.
Conclusion
Comme le Christ est le médiateur de Dieu et des hommes, ainsi il a été
convenable qu’il effaçât notre mort par la sienne et que par sa résurrection il
nous fit jouir d’une résurrection éternelle.
Il
faut répondre que le Christ en raison de sa nature humaine est appelé le
médiateur de Dieu et des hommes. Ainsi les dons divins viennent de Dieu aux
hommes par l’intermédiaire de l’humanité du Christ. Or, comme nous ne pouvons
être délivrés de la mort spirituelle que par le don de la grâce que Dieu nous a
fait ; de même nous ne pouvons être affranchis de la mort corporelle que par
une résurrection opérée par la puissance divine. C’est pourquoi comme le Christ
a reçu de Dieu selon sa nature humaine les prémices de la grâce, et que sa
grâce est cause de la nôtre, car d’après l’Evangile (Jean, 1, 16) : Nous avons tous reçu de sa plénitude grâce
pour grâce ; de même la résurrection a été commencée dans le Christ et sa
résurrection est cause de la nôtre. Ainsi le Christ, comme Dieu, est la cause
première de notre résurrection, et il en est pour ainsi dire la cause équivoque
; mais, comme Dieu et homme ressuscité, il en est la cause très prochaine et
univoque en quelque sorte. La cause univoque produit en agissant un effet qui
lui ressemble dans sa forme. Elle n’est donc pas seulement cause efficiente,
mais elle est encore cause exemplaire par rapport à son effet. Ce qui arrive de
deux manières. Car quelquefois la forme elle-même d’après laquelle on considère
la ressemblance de l’agent avec son effet est directement le principe de
l’action qui produit l’effet, comme la chaleur dans le feu qui échauffe.
D’autres fois la forme d’après laquelle la ressemblance s’observe n’est pas
primitivement et par elle-même le principe de cette action qui produit l’effet
mais ce sont les principes de cette forme ; comme dans le cas où un homme blanc
engendrerait un homme blanc, la blancheur de celui qui engendre n’est pas
elle-même le principe de la génération active, et cependant la blancheur de
celui qui engendre est dite la cause de la blancheur de celui qui est engendré
; parce que les principes de la blancheur dans celui qui engendre sont les
principes générateurs qui produisent la blancheur dans celui qui est engendré.
C’est de cette façon que la résurrection du Christ est cause de la nôtre ;
parce que ce qui a produit la résurrection du Christ qui est la cause
efficiente univoque notre résurrection, c’est-à-dire la vertu de la divinité du
Christ lui-même, qui lui est commune avec son Père agit sur la nôtre. D’où il
est dit (Rom., 8, 11) : Celui qui a ressuscité Jésus-Christ d’entre
les morts vivifiera aussi vos corps mortels. D’ailleurs la résurrection du
Christ par la vertu de la divinité qui lui est unie est pour ainsi dire la
cause instrumentale de la nôtre (Ainsi Dieu est la cause efficiente principale
de notre résurrection, l’humanité du Christ est la cause efficiente
instrumentale et la cause exemplaire, et les œuvres que le Christ a faites
avant sa résurrection en sont cause méritoire.). Car les opérations divines se
faisaient par l’intermédiaire de la chair du Christ, comme par un instrument
(Voyez ce que dit à ce sujet saint Thomas (3a pars, quest. 13, art.
2).), selon l’exemple que donne saint Jean Damascène (De orth. fid.,
liv. 3, chap. 15) au sujet du tact corporel par lequel le Christ guérit un
lépreux (Matth., chap. 8).
Article
2 : Le son de la trompette sera-t-il cause de notre résurrection ?
Objection
N°1. Il semble que le son de la trompette ne soit pas la cause de notre
résurrection. Car saint Jean Damascène dit (De
orth. fid., liv. 4, in
fin.) : Croyez que la résurrection aura lieu par la volonté divine, par sa
puissance et à son signal (nutu). Donc puisque ces choses sont une cause suffisante de
notre résurrection, il ne faut pas supposer que le son de la trompette soit sa
cause.
Réponse
à l’objection N°1 : Dans ce passage saint Jean Damascène a indiqué trois choses
qui se rapportent à la cause matérielle de la résurrection : la volonté divine
qui commande, la puissance qui exécute et la facilité de l’exécution qu’il a
désignée par le signe, par analogie
avec ce qui se passe en nous. Car il nous est facile de faire ce qui est fait
aussitôt que nous l’avons dit. Mais la facilité paraît encore beaucoup plus
grande, si avant d’avoir prononcé une parole, au premier signe de la volonté
que l’on désigne par le mot nutus, ce que nous avons déterminé aussitôt exécuté par des
ministres. Ce signe est une cause de cette exécution dans, dans le sens qu’il
porte les autres à accomplir notre volonté. Or, le signe divin qui produira la
résurrection n’est rien autre chose que le signe que le Christ donnera lui-même
et auquel toute la nature obéira pour la résurrection des morts. Ce signe est
le même que la voix de la trompette, comme on le doit d’après ce que nous avons
dit (dans le corps de l’article.).
Objection
N°2. C’est en vain qu’on élève la voix près de quelqu’un qui ne peut entendre.
Or, les morts n’entendront pas. Il n’est donc pas convenable de former un son
quelconque pour les ressusciter.
Réponse
à l’objection N°2 : Comme les formes des sacrements ont la vertu de sanctifier,
non en raison de ce qu’on les entend, mais en raison de ce qu’on les profère ;
de même cette voix, quelle qu’elle soit, aura une efficacité instrumentale pour
ressusciter les morts non en raison de ce qu’on l’entendra, mais en raison de
ce qu’elle proférera. C’est ainsi que la voix qui, par l’impulsion de l’air,
réveille celui qui dort en agissant sur ses sens, n’est pas connue par là même
; car le jugement qu’on porte sur la voix qui parvient aux oreilles suit le
réveil et n’en est pas la cause.
Objection
N°3. Si une voix quelconque était cause de la résurrection, ce ne pourrait être
qu’en raison de la puissance que Dieu lui aurait donnée. Aussi sur ces paroles
(Ps. 67, 34) : Il va donner à sa voix un puissant éclat, la glose dit (ord. Cassiodor.) : Il lui donnera la puissance de ressusciter
les morts. Or, du moment qu’une puissance a été donnée à quelqu’un, quoiqu’elle
lui soit donnée miraculeusement, néanmoins l’acte qui s’ensuit est naturel ;
comme on le voit pour l’aveugle-né qui, après avoir recouvré la vue par miracle
voyait cependant d’une manière naturelle. Donc si une voix était cause de la
résurrection, la résurrection serait naturelle ; ce qui est faux.
Réponse
à l’objection N°3 : Cette raison serait concluante, si la puissance donnée à la
voix était un être parfait dans sa nature ; parce qu’alors le principe qui en
résulterait aurait une vertu naturelle. Mais il n’en est pas de même de cette
vertu, elle est semblable à la vertu qui existe dans les formes des sacrements,
comme nous l’avons dit (Sent. 4,
dist. 1, quest. 1, art. 4 et 3a pars, quest. 62, art. 1 et 4).
Mais
c’est le contraire. Il est dit (1 Thess., 4, 15) : Le
Seigneur lui-même au son de la trompette descendra du ciel et ceux qui seront
morts en Jésus-Christ ressusciteront.
L’Evangile ajoute (Jean, 5, 28) que ceux qui sont dans les tombeaux entendront la voix du Fils de Dieu et
que ceux qui l’auront entendue vivront. Or, c’est cette voix qu’on appelle
la trompette, comme on le voit (Sent.
4, dist. 43). Donc, etc.
Conclusion
Puisque le Christ ressuscité est la cause univoque de notre résurrection, pour
l’opérer il éveillera les morts par le son de la trompette, c’est-à-dire par sa
voix qui leur commandera de se lever, ou par son apparition qui aura la
puissance d’un ordre.
Il
faut répondre que la cause et l’effet doivent être unis de quelque manière ;
parce que le moteur et celui qui est mû, celui qui fait et la chose qu’il fait
existent simultanément, comme on le voit (Phys.,
liv. 8, text. 10 et suiv.). Ainsi le Christ
ressuscité étant la cause univoque de notre résurrection, il faut conséquemment
que dans la résurrection générale des corps par le signe corporel qu’il donnera
il opère la résurrection. Ce signe, comme quelques-uns le disent, sera
littéralement la voix du Christ qui ordonnera la résurrection comme il a
demandé à la mer et fait cesser les tempêtes (Matth.,
chap. 8). D’autres disent que ce signe ne sera rien autre chose que cette
manifestation évidente du Fils de Dieu dans le monde, dont il est dit (Matth., 24, 27) : Comme
un éclair qui sort de l’Orient et paraît jusqu’à l’Occident, ainsi sera
l’avènement du Fils de l’homme. Ils s’appuient aussi sur l’autorité de
saint Grégoire, qui dit que sonner de la trompette n’est rien autre chose que
de montrer au monde le Fils de Dieu comme juge. D’après cela l’apparition
elle-même du Fils de Dieu est appelée sa voix, parce qu’aussitôt qu’il se
montrera, toute la nature lui obéira pour faire renaître les corps des hommes,
comme s’il lui eût donné des ordres. C’est pourquoi il est dit qu’il vient en
maître (1 Thess.,
chap. 4). Ainsi son apparition, selon qu’elle a la puissance d’un ordre, est
appelée sa voix ; et cette voix, quelque qu’elle soit, est tantôt appelée une
clameur, comme la voix d’un héraut qui cite à un tribunal ; tantôt elle est
appelée le son de la trompette, soit à cause de son éclat, comme on le voit (Sent. 4, dist. 43), soit à cause des
rapports qu’elle a avec l’usage qu’on faisait de la trompette sous l’Ancien
Testament. Car c’était avec la trompette qu’on réunissait pour les assemblées,
qu’on excitait au combat et qu’on appelait aux fêtes. Les morts ressuscités
seront réunis dans l’assemblée du jugement, pour le combat, que l’univers livrera contre les insensés (Sag., 5, 21), et pour la fête de la
solennité éternelle.
Article
3 : Les anges feront-ils quelque chose pour notre résurrection ?
Objection
N°1. Il semble que les anges n’opéreront d’aucune manière dans notre
résurrection. Car la résurrection des morts montrera une plus grande puissance
que la génération des hommes. Or, quand les hommes sont engendrés, l’âme n’est
pas mise dans le corps par l’intermédiaire des anges. Donc la résurrection, qui
est l’union nouvelle de l’âme et du corps, ne se fera pas par le ministère des
anges.
Objection
N°2. Si ce ministère appartient à des anges, il semble qu’il appartienne
principalement aux Vertus dont le propre est de faire des miracles. Or, ce
n’est pas à elles qu’on l’attribue, mais aux archanges, comme on le voit (Sent. 4, dist. 43). La résurrection ne
se fera donc pas par le ministère des anges.
Réponse
à l’objection N°2 : Ce ministère appartiendra principalement à un archange,
c’est-à-dire à saint Michel qui est le prince de l’Eglise, comme il fut le
prince de la synagogue d’après Daniel (chap. 10). Mais il agira d’après
l’influence des Vertus et des autres ordres supérieurs. Par conséquent ce qu’il
fera, les ordres supérieurs le feront d’une certaine manière. De même les anges
inférieurs coopéreront avec lui à l’égard de la résurrection de chacun dont
ceux dont la garde leur a été confiée, et de cette
façon cette voix pourra être appelée la voix d’un ou de plusieurs anges.
Mais
c’est le contraire. Il est dit (1 Thess., 4, 15) que le Seigneur, à la voix de l’archange, descendra du ciel, et que les morts
ressusciteront. Donc la résurrection des morts s’accomplira par le
ministère des anges.
Conclusion
Dans la résurrection le Seigneur se servira du ministère des anges pour les
choses qui doivent être faites corporellement, mais par rapport à l’union
nouvelle que Dieu établira entre le corps et l’âme et par rapport à la
glorification du corps lui-même.
Il
faut répondre que, selon la pensée de saint Augustin (De Trin., liv. 3, chap. 4, ant. med.), comme les corps les plus grossiers et les plus
faibles sont régis d’une certaine manière par les plus nobles et les plus
puissants ; de même tous les corps sont régis par Dieu au moyen de l’esprit
raisonnable de la vie. Et c’est aussi ce qu’indique saint Grégoire (Dial., liv. 4, chap. 5). Par conséquent
dans toutes les choses que Dieu fait corporellement, il se sert du ministère
des anges. Or, dans la résurrection il y a quelque chose qui appartient à la
transmutation des corps, c’est la réunion des cendres et leur préparation pour
la reconstitution du corps humain. Par conséquent sous ce rapport, dans la
résurrection, Dieu se servira du ministère des anges. Mais comme l’âme a été
créée par Dieu immédiatement, de même elle sera de nouveau unie au corps par
lui immédiatement, sans l’opération des anges. Il produira de la même manière
la gloire du corps sans le ministère des anges, comme il glorifie aussi l’âme
immédiatement. Et c’est ce ministère des anges qu’on appelle leur voix, d’après une interprétation qui est
indiquée (Sent. 4, dist. 43).
La
réponse à la première objection est donc évidente d’après ce que nous avons dit
(dans le corps de l’article.).
Copyleft. Traduction
de l’abbé Claude-Joseph Drioux et de JesusMarie.com qui autorise toute personne à copier et à rediffuser par
tous moyens cette traduction française. La Somme Théologique de Saint Thomas
latin-français en regard avec des notes théologiques, historiques et
philologiques, par l’abbé Drioux, chanoine honoraire de Langres, docteur en
théologie, à Paris, Librairie Ecclésiastique et Classique d’Eugène Belin, 52,
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