Saint Thomas d’Aquin - Somme Théologique

Supplément = 5ème partie

Question 78 : Du terme à quo de la résurrection

 

          Nous devons ensuite nous occuper du terme à quo de la résurrection. A cet égard trois questions se présentent : 1° La mort est-elle le terme à quo de la résurrection à l’égard de tout le monde ? (Cette question signifie si la mort est l’état par lequel tous ceux qui doivent ressusciter passeront, et s’il n’y a pas des hommes vivants qui seront immédiatement rendus immortels.) — 2° Est-ce la cendre ou la poussière ? (A cineribus. Par cendre ou poussière on entend les restes qui subsistent après que le corps humain est tombé en dissolution.) — 3° Les cendres ont-elle une inclination naturelle par rapport à l’âme qui leur sera unie ?

 

Article 1 : La mort sera-t-elle le terme à quo de la résurrection à l’égard de tout le monde ?

 

          Objection N°1. Il semble que la mort ne sera pas le terme à quo de la résurrection pour tout le monde. En effet il y en a qui ne mourront pas, mais qui seront rendus immortels. Car il est dit dans le symbole que le Seigneur viendra juger les vivants et les morts. Or, cela ne peut s’entendre du temps du jugement, parce qu’alors tout le monde sera vivant. Il faut donc que l’on rapporte cette distinction au temps antérieur, et par conséquent avant le jugement tout le monde ne mourra pas.

          Réponse à l’objection N°1 : Cette distinction des morts et des vivants ne doit pas se rapporter au temps même du jugement, ni au temps passé tout entier, parce qu’on doit juger tous ceux qui ont été vivants dans un temps et tous ceux qui ont été morts dans un autre ; mais on doit la rapporter à ce temps déterminé qui précédera immédiatement le jugement, c’est-à-dire quand les signes du jugement commenceront à paraître.

 

          Objection N°2. Un désir général et naturel ne peut être inutile et vain au point de n’être satisfait de personne. Or, d’après l’Apôtre (2 Cor., chap. 5), c’est un désir général que nous avons tous de ne vouloir pas être dépouillés, mais de vouloir être revêtus d’un nouveau vêtement. Donc il y en aura qui ne seront jamais dépouillés de leur corps par la mort, mais qui seront revêtus de la gloire de la résurrection comme d’une nouveau vêtement.

          Réponse à l’objection N°2 : Le désir absolu des saints ne peut être vain, mais rien n’empêche que leur désir conditionnel ne le soit ; et tel est le désir par lequel nous ne voulons pas être dépouillés, mais être revêtus de nouveau, c’est-à-dire si la chose est possible. Il y en a qui donnent à ce désir le nom de velléité.

 

          Objection N°3. Saint Augustin dit (Ench., chap. 115) que les quatre dernières demandes de l’oraison dominicale appartiennent à la vie présente. L’une d’elles est celle-ci : Remettez-vous nos dettes. L’Eglise demande donc en cette vie que toutes ses dettes lui soient remises. Or, la prière de l’Eglise ne peu pas être vaine et rester sans être exaucée. Si vous demandez quelque chose à mon Père en mon nom il vous le donnera (Jean, 16, 23). Par conséquent à une époque de cette vie l’Eglise obtiendra la rémission de toutes ses dettes. Comme l’une de ces dettes que nous avons contractées par suite du péché de nos premiers parents fait que nous naissons dans le péché originel, il s’ensuit qu’un jour Dieu accordera à l’Eglise que les hommes naissent sans ce péché. Et parce que la mort est la peine du péché originel, il en résulte donc qu’à la fin du monde il y aura des hommes qui ne mourront pas. Donc, etc.

          Réponse à l’objection N°3 : C’est une erreur de dire que quelqu’un soit conçu sans le péché originel, à l’exception du Christ (Voyez sur l’immaculée conception de la sainte Vierge ce que nous avons dit (3a pars, quest. 27, art. 1).) ; parce que ceux qui seraient conçus sans le péché originel n’auraient pas besoin de la rédemption opérée par le Christ ; et par conséquent le Christ ne serait pas le rédempteur de tous les hommes. On ne peut pas dire qu’ils n’ont pas eu besoin de cette rédemption, parce qu’il leur a été accordé d’être conçus sans péché. Car, ou cette grâce a été accorde aux parents pour guérir en eux le vice de la nature avec lequel ils ne pourraient engendrer sans le péché originel, ou elle serait accordée à la nature elle-même qui serait guérie. Mais il faut reconnaître que tout le monde a besoin personnellement de la rédemption du Christ, et qu’il n’en a pas seulement besoin en raison de la nature. D’ailleurs on ne peut être délivré du mal ou délivré d’une dette qu’autant qu’on a contracté cette dette ou qu’on est tombé dans le mal. C’est pourquoi tous ne pourraient recevoir en eux-mêmes le fruit de l’Oraison dominicale, si tous ne naissaient avec une dette et soumis au mal. Par conséquent la remise des dettes ou la délivrance du mal ne peut se concevoir si l’on naît sans dette ou exempt du mal ; mais on les comprend parce que celui qui naît avec une dette est ensuite délivré par la grâce du Christ. Si l’on peut supposer sans erreur qu’il y en a qui ne mourront pas, il ne s’ensuit pas qu’ils naissent sans péché originel, quoique la mort soit une peine du péché originel. Car Dieu peut par miséricorde remettre à quelqu’un la peine à laquelle il est obligé d’après une faute qu’il a faite, comme il a pardonné la femme adultère sans lui infliger de châtiment (Jean, chap. 8). De même il pourra délivrer de la mort ceux qui en ont contracté la dette en naissant avec le péché originel. Par conséquent s’ils ne meurent pas on ne peut pas en conclure qu’ils naissent sans le péché originel.

 

          Objection N°4. La voie la plus courte est toujours celle que doit préférer le sage. Or, la voie la plus courte c’est que les hommes qui seront trouvés vivants passent à l’impassibilité de la résurrection plutôt que de mourir auparavant et de ressusciter ensuite pour aller de la mort à l’immortalité. Donc Dieu qui est souverainement sage choisira cette voie à l’égard de ceux qui seront trouvés vivants ; et par conséquent, etc.

          Réponse à l’objection N°4 : On ne doit pas toujours choisir de préférence la voie la plus courte, mais on doit seulement le faire quand elle est plus commode ou qu’elle conduit également à la fin que l’on doit atteindre. Ce n’est pas ce qui a lieu ici, comme on le voit d’après ce que nous avons dit (dans le corps de l’article.).

 

          Mais c’est le contraire. (1 Cor., 15, 36) : Ce que vous semez ne reprend point vie s’il ne meurt auparavant, dit l’Apôtre en comparant la semence à la résurrection des corps. Donc les corps ressusciteront de la mort.

 

          Conclusion Parce que tous les hommes ont été condamnés à mort d’après la sentence de Dieu à cause du péché, et que l’Ecriture atteste que tous les hommes ressusciteront ; ce qui ne peut se faire qu’autant qu’ils mourront tous, et qu’il convient à l’ordre de la nature que rien ne se renouvelle que par la corruption ; il est nécessaire de reconnaître que tout le monde mourra et ressuscitera de la mort.

          Il faut répondre que sur cette question les saints Pères sont partagés (Il y a quelques Pères grecs qui ont soutenu sur ce point une opinion contraire à celle de saint Thomas, mais parmi les latins son sentiment est le plus commun, comme il le dit lui-même.), comme on le voit (Sent. 4, dist. 43). Cependant l’opinion la plus sûre et la plus commune c’est que tous les hommes mourront et ressusciteront de la mort et cela pour trois motifs : 1° Parce qu’elle s’accorde le mieux avec la justice divine qui a condamné la nature humaine par suite du péché du premier homme, de telle sorte que tous ceux qui tiraient de lui leur origine par l’acte de la nature contactassent la souillure du péché originel et par conséquent fussent soumis à la mort. 2° Parce qu’elle s’accorde mieux avec l’Ecriture qui prédit que tout le monde ressuscitera. Car la résurrection n’appartient proprement qu’à ce qui est tombé et dissous, comme le dit saint Jean Damascène (Orth. fid., liv. 4, chap. ult.). 3° Parce qu’elle s’accorde mieux avec l’ordre de la nature dans lequel nous remarquons que ce qui est corrompu et vicié ne se renouvelle que par le moyen de la corruption ; comme le vinaigre ne devient du vin qu’autant qu’il est corrompu et qu’il se transforme dans la liqueur que produit la raison. Ainsi quand la nature humaine ne sera plus soumise à la nécessité de mourir, elle ne reviendra à l’immortalité que par l’intermédiaire de la mort. Elle convient encore à l’ordre de la nature pour une autre raison ; c’est que, comme l’observe Aristote (Phys., liv. 8, text. 1), le mouvement du ciel est une sorte de vie pour tout ce qui existe dans la nature, comme le mouvement du cœur est en quelque sorte la vie de tout le corps. Par conséquent comme quand le mouvement du cœur cesse, tous les membres sont morts ; de même quand le mouvement du ciel cessera, rien ne pourra rester vivant de cette vie que l’influence de ce mouvement conservait. Or, telle est la vie que nous menons maintenant. Il faut donc que ceux qui doivent vivre après que le mouvement du ciel cessera sortent de cette vie.

 

Article 2 : Tous les hommes ressusciteront-ils de la poussière ?

 

          Objection N°1. Il semble que tous les hommes ne ressusciteront pas de la poussière ; car la résurrection du Christ est le type de la nôtre. Or, il n’est pas ressuscité de la poussière puisque sa chair n’a pas vu la corruption, comme il est dit (Ps. 15, Actes, chap. 2). Tous les hommes ne ressusciteront donc pas de la poussière.

          Réponse à l’objection N°1 : La résurrection du Christ est le type de la nôtre par rapport au terme ad quem et non par rapport au terme à quo.

 

          Objection N°2. On ne brûle pas toujours le corps de l’homme. Or, une chose ne peut être réduite en cendres que par la combustion. Tous les hommes ne ressusciteront donc pas de la poussière (à cineribus).

          Réponse à l’objection N°2 : Par les cendres on entend tous les restes qui subsistent après que le corps humain est dissous pour une double raison : 1° Parce que c’était une coutume généralement admise par les anciens de brûler les corps des morts et de conserver leurs cendres. D’où est venu l’usage de donner le nom de cendres à ce qui résulte de la dissolution du corps humain. 2° A cause du motif de la dissolution du corps qui est l’incendie du foyer de la concupiscence qui a radicalement souillé le corps humain. par conséquent, pour la purification de cette souillure, il faut que le corps humain soit dissous jusqu’aux premiers éléments qui le composent. Et comme on dit que ce qui est dissous par le feu est réduit en cendres, il s’ensuit qu’on appelle cendres les parties dans lesquelles le corps humain est dissous.

 

          Objection N°3. Le corps d’un homme mort n’est pas réduit en cendres immédiatement après sa mort. Or, ceux qui seront trouvés vivants ressusciteront immédiatement après leur mort, comme on le voit (Sent. 4, dist. 43). Ils ne ressusciteront donc pas tous de leurs cendres.

          Réponse à l’objection N°3 : Le feu qui purifiera la face du monde pourra immédiatement réduire en cendres les corps de ceux qui seront trouvés vivants, comme il pourra aussi résoudre les autres corps mixtes dans la matière préexistante.

 

          Objection N°4. Le terme à quo répond au terme ad quem. Or, le terme ad quem de la résurrection n’est pas le même pour les bons et les méchants : Nous ressusciterons tous, mais nous ne serons pas tous changés (1 Cor., 15, 51). Le terme à quo n’est donc pas le même, et par conséquent si les méchants ressuscitent de leurs cendres, les bons n’en ressusciteront pas.

          Réponse à l’objection N°4 : Le mouvement ne tire pas son espèce du terme à quo, mais du terme ad quem ; et c’est pour cela que la résurrection des saints qui sera glorieuse doit différer de la résurrection des impies qui ne le sera pas, quant au terme ad quem, mais non quant au terme à quo. D’ailleurs il arrive souvent que le terme à quo étant le même, le terme ad quem ne l’est pas, comme on peut du noir passer au blanc et à la pâleur.

 

          Mais c’est le contraire. Haymon (sup. illud. Rom., chap. 5 : Si enim cùm inimici) : Cette sentence regarde tous ceux qui sont nés dans le péché originel : Vous êtes poussière et vous retournez en poussière. Or, tous ceux qui ressusciteront à la résurrection générale sont nés dans le péché originel, soit par leur naissance hors du sein de leur mère, soit au moins par leur naissance dans son sein. Ils ressusciteront donc tous de la poussière.

          Il y a beaucoup de choses dans le corps humain qui n’appartiennent pas à la vérité de la nature humaine. Or, toutes ces choses seront détruites. Il faut donc que tous les corps soient réduits en poussière.

 

          Conclusion Puisque l’Ecriture n’annonce pas seulement la résurrection, mais encore la reformation des corps, on doit affirmer d’après son autorité et d’après l’ordre de la nature que tout le monde ressuscitera de la poussière.

          Il faut répondre que par les raisons qui nous ont servi à prouver (art. préc.) que tous les hommes ressusciteront de la mort, on peut montrer qu’ils ressusciteront tous de la poussière dans la résurrection générale, à moins qu’un privilège spécial de la grâce ne produise le contraire en faveur de quelques-uns, comme il peut hâter leur résurrection. Car, comme l’Ecriture sainte annonce la résurrection des corps, de même elle annonce aussi leur reformation (Phil., chap. 3). Et c’est pourquoi, comme il faut que tout le monde meure pour que tout le monde puisse véritablement ressusciter, de même il faut que tous les corps tombent en dissolution pour qu’ils puissent tous être reformés. Car, comme la justice divine a infligé la mort à l’homme pour le punir, de même elle lui a infligé la dissolution, ainsi qu’on le voit (Gen., 3, 19) : Vous êtes poussière et vous retournerez en poussière. De même l’ordre de la nature exige aussi non seulement que l’union de l’âme et du corps soit détruite, mais encore le mélange des éléments ; comme le vinaigre ne peut être ramené à la qualité de vin qu’autant qu’il est préalablement ramené à une matière préexistante. Car le mélange des éléments est produit et conservé par le mouvement du ciel, et dès que ce mouvement cessera, tous les corps mixtes se résoudront dans leurs simples éléments.

 

Article 3 : Les cendres qui serviront à refaire le corps humain ont-elles une inclination naturelle par rapport à l’âme qui leur sera unie ?

 

          Objection N°1. Il semble que la poussière qui servira à refaire le corps humain ait une inclination naturelle par rapport à l’âme qui lui sera unie. Car si elle n’avait aucune inclination pour l’âme, elle serait à l’âme ce que sont les autres poussières. Il serait donc indifférent que le corps qui doit être uni à l’âme fût reformé par cette poussière ou par d’autres, ce qui est faux.

 

          Objection N°2. Il y a une plus grande dépendance du corps à l’âme que de l’âme au corps. Or, l’âme séparée du corps a encore une certaine dépendance à l’égard du corps ; par conséquent son mouvement vers Dieu est ralenti à cause du désir qu’elle a du corps, comme le dit saint Augustin (Sup. Gen. ad litt., liv. 12, chap. 35). Donc à plus forte raison le corps séparé de l’âme a aussi une inclination naturelle pour cette âme.

          Réponse à l’objection N°2 : L’âme séparée du corps subsiste dans la même nature que celle qu’elle avait lorsqu’elle lui était unie ; ce qui n’a pas lieu au sujet du corps, et c’est pour cela qu’il n’y a pas de parité.

 

          Objection N°3. Il est dit (Job, 20, 11) : Les vices de sa jeunesse pénétreront jusque dans ses os, et ils se reposeront avec lui dans la poussière. Or, les vices n’existent que dans l’âme. Donc il subsistera encore dans cette poussière une inclination naturelle par rapport à l’âme.

          Réponse à l’objection N°3 : Ce passage de Job ne signifie pas que la vie reste en acte dans la poussière des morts, mais selon l’ordre de la justice divine, qui destine ces cendres à la réparation du corps qui sera éternellement tourmenté pour les péchés qu’il a commis.

 

          Mais c’est le contraire. Le corps humain peut être réduit aux éléments eux-mêmes, ou être changé dans la chair des autres animaux. Or, les éléments sont homogènes, et il en est de même de la chair du lion ou d’un autre animal. Par conséquent, puisque dans les autres parties des éléments ou des animaux il n’y a pas d’inclination naturelle par rapport à une âme, il n’y en a pas non plus dans les parties dans lesquelles le corps humain a été changé. La première proposition est évidente d’après ce passage de saint Augustin (Enchir., chap. 88) : Que le corps d’un homme soit changé dans la substance des autres corps ou dans les éléments eux-mêmes, qu’il ait servi à la nourriture d’un animal quelconque et qu’il ait été changé dans sa chair, en un instant il est rendu à l’âme qui l’a auparavant animé, pour qu’il devînt homme, qu’il vécût et qu’il grandît.

          Toute inclination répond à un agent naturel ; autrement la nature ferait défaut dans les choses nécessaires. Or, aucun agent naturel ne peut réunir de nouveau à la même âme cette poussière. Il n’y a donc pas en elle d’inclination naturelle par rapport à cette union.

 

          Conclusion Puisque dans la résurrection des morts ces cendres ne sont unies de nouveau à l’âme que d’après l’ordre de la providence divine, il n’y a pas en elles d’inclination naturelle par rapport à cette union.

          Il faut répondre qu’à cet égard il y a trois sortes d’opinions. Car il y en a qui disent que le corps humain n’est jamais dissous jusqu’aux éléments, et que par conséquent il reste toujours dans les cendres une force qui s’ajoute aux éléments et qui fait qu’elle est une inclination naturelle pour la même âme. Mais cette hypothèse est contraire au passage que nous avons cité de saint Augustin, aux sens et à la raison parce que toutes les choses composées de contraires peuvent être ramenées aux principes dont elles se composent. — C’est pourquoi d’autres disent que ces parties des éléments dans lesquelles le corps humain est dissous conservent plus de lumières en raison de ce qu’elles ont été unies à l’âme, et qu’elles ont d’après cela une certaine inclination pour les âmes humaines. Mais cette raison est encore vaine, parce que les parties des éléments sont de la même nature et qu’elles participent également à la lumière et à l’obscurité. — On doit donc dire que dans ces cendres il n’y a aucune inclination naturelle à l’égard de la résurrection, mais qu’il y en a seulement une d’après l’ordre de la Providence, qui a voulu que ces cendres fussent de nouveau réunies à l’âme, et c’est ce qui fait que les parties des éléments et non d’autres lui seront unies de nouveau.

          La réponse à la première objection est donc évidente.

 

Copyleft. Traduction de l’abbé Claude-Joseph Drioux et de JesusMarie.com qui autorise toute personne à copier et à rediffuser par tous moyens cette traduction française. La Somme Théologique de Saint Thomas latin-français en regard avec des notes théologiques, historiques et philologiques, par l’abbé Drioux, chanoine honoraire de Langres, docteur en théologie, à Paris, Librairie Ecclésiastique et Classique d’Eugène Belin, 52, rue de Vaugirard. 1853-1856, 15 vol. in-8°. Ouvrage honoré des encouragements du père Lacordaire o.p. Si par erreur, malgré nos vérifications, il s’était glissé dans ce fichier des phrases non issues de la traduction de l’abbé Drioux ou de la nouvelle traduction effectuée par JesusMarie.com, et relevant du droit d’auteur, merci de nous en informer immédiatement, avec l’email figurant sur la page d’accueil de JesusMarie.com, pour que nous puissions les retirer. JesusMarie.com accorde la plus grande importance au respect de la propriété littéraire et au respect de la loi en général. Aucune évangélisation catholique ne peut être surnaturellement féconde sans respect de la morale catholique et des lois justes.