Livre 1 p.1 à 203 =
202 p.,
livre
1 chapitre 1 à 27
livre
1 chapitre 28 à 39
livre
1 chapitre 40 à 51
livre
1 chapitre 52 à 60
Livre 2 p.204 à 348___144
p., 30 chap.
chapitre
1 à 18
chapitre
19 à 30
Livre 3 p.5 à 119___114 p., 34 chap.
Livre 4 p.120 à 432
= 312 p. & p.1 à 99 = 98 p.__410 p., 144 chap.
chapitre
1 à 22
chapitre
23 à 52
chapitre
53 à 80
chapitre
81 à 114
chapitre
115 à 125
Livre 5 : 13 chapitres, 91 p. (p.100 à p.191)
Livre 6 : 122 chapitres, 272 p. (p.192 à p.464)
Livre 7 : 85 chap., 84 p., (Tome 4, p.5 à p.89)
Livre 8 : 61 chap., 105 p., (p.91 à 196)
Livre 9 : 115 chap., 135 p., (p.197 à 332) Révélations Supplémentaires, dites "extravagantes"
Total: 1557 pages, 664 chapitres
Lettre par Jacques Ferraige, traducteur,
à Madame la duchesse de Vendôme_________________
4 p.
Aux lecteurs débonnaires
(= de bonne volonté)_________2 p.
Approbations
et éloges sur les Oeuvres
de sainte Brigitte____________ 2 p.
Lettre de Monsieur Alphonse, (d'abord
évêque de Giennense,
puis ermite de
très-bonne vie, d'où
il fut surnommé
le solitaire), envoyée à
tous les rois,
et servatn de Prologue à
toutes
les oeuvres de sainte Brigitte______________________48
p.
Sainte Brigitte de Suède est
patronne de la Suède et patrone des pélerins
Mariée avec Ulf, avant ses
15 ans, Sainte Brigitte de Suède eut 8 enfants, elle fut mère
de quatre fils et quatre filles .Sainte Brigitte de Suède est la
mère de Ste Catherine de Suède.
Sainte Brigitte de Suède s'est surement mariée entre l'age de 13 et 17 ans, ses biographes avancent le plus souvent à ce sujet l'age de 14 ans.
Selon la coutume, son père a choisi son mari ; elle épouse donc Ulf Gudmarsson, issu comme elle de la très haute noblesse suédoise. Ulf est «laagman» en suédois, «sénéchal » en français, c’est-à-dire à la fois gouverneur et homme de droit.
Ils formèrent un couple harmonieux pendant 28 ans de vie commune.
« 23 » Ce chiffre évoque
la date où l’Eglise et le calendrier font mémoire de
Sainte Brigitte de Suède c’est à dire le 23 juillet. C’est
en effet un 23 juillet que saint Brigitte de Suède est morte à
Rome où elle habitait depuis vingt ans.
Un décès à
l'age de 70 ans était rare en cette fin du Moyen-Age.
Le cercueil de Sainte Brigitte de Suède , escorté par son fils Burger et sa fille Catherine, fut ramené dans son pays natal, à l’abbaye de Vadstena que Sainte Brigitte de Suède avait fondée une trentaine d’années auparavant, en 1344.
Le 23 juillet est donc la fête des Brigitte en France, des Birgitt en Suéde, des Brigitta en Allemagne, des Bridget en Grande-Bretagne, des Brigida en Italie.
« 1303 » est l'année
de naissance de Sainte Brigitte de Suède .
Birgitta Birgersdotter est la fille
(dotter) de Birger Petersson.
Sainte Brigitte de Suède
est issue d’une des familles les plus riches et les plus nobles de la Suède
et, par sa mère, son ascendance est royale. Sainte Brigitte de Suède
est née en Upland, à l’ouest de la Suède, au château
de Finstad, dans une vaste plaine non loin d’Uppsala.
A cette époque, Stockholm est devenue depuis peu la capitale du Royaume ; et Uppsala est un centre important de l’Eglise de Suède où le Christianisme s’était développé à partir du XIème siècle, à la suite des invasions des Vikings, quand les chefs des grandes familles scandinaves se convertirent.
La parenté de Sainte Brigitte
de Suède avec les familles royale et princières explique
que Sainte Brigitte de Suède fut, ainsi que son mari, appelée
à des fonctions importantes à la Cour auprès du roi
et de la reine.
Chrétienne et dame de la
haute noblesse, Sainte Brigitte de Suède l’est donc par la
naissance. La foi de Sainte Brigitte de Suède, profonde et vivante
lui permettra d’assumer de grandes responsabilités et son haut rang
social ne l’empêchera pas d’accomplir les missions que Dieu lui confie
dans ses Révélations Célestes.
« 1335 » Cette date représente un tournant dans la vie de Sainte Brigitte de Suède . Mère de famille depuis dix-huit années, Sainte Brigitte de Suède va quitter le château d’Ulfasa et se rendre à Stockholm avec son mari et son dernier fils ; le jeune roi , Magnus, âgé de 20 ans et qui vient d’épouser Blanche de Dampierre lui demande de devenir "l’intendante" du palais. Ulf devient conseiller du roi.
« 1346 » Sainte Brigitte
de Suède est veuve depuis peu et sans prononcer elle-même
les vœux de vie religieuse, elle fonde l’ordre de Saint Sauveur et pose
la première pierre du monastère de Vadstena en Suède
qui rasssemble dès le début une soixantaine de religieuses.
Mais cette fondation ne correspond pas exactement au souhait de Sainte
Brigitte de Suède ; qui projetait un monastère
double, l’un pour les hommes et l’autre pour les femmes sous l’autorité
unique de l’abbesse, assistée d’un prêtre ; mais ce projet
n’est pas accepté par le pape Clément VI qui refuse ce qui
existait pourtant à l’Abbaye de Fontevraud en Anjou.
Aujourd’hui encore, 700 ans après
leur fondation, les « Brigittines » sont actives à Rome,
en Inde et au Mexique.
« 1391 » Sainte Brigitte de Suède est canonisée par le pape Boniface IX et Sainte Brigitte de Suède est devenue et restée particulièrement populaire dans les pays scandinaves, l’Allemagne, la Pologne et la Hongrie.
Sainte Brigitte de Suède
patrone de la Suède
Sainte Brigitte de Suède
patrone des pélerins
sur un des premiers exemplaires des
Révélations
Célestes 1492:
http://www.studio-internet.com/64cm2bosquetmm/fontcolorffooffincunablede1492font/
1303 - 2003 Jubilé
de sainte Brigitte de Suède
En 2003, la Suède fête
en effet le 700e anniversaire de la naissance de sainte Brigitte (1303-1373),
à Vadstena, ville que Jean-Paul II a visitée en 1989. Les
célébrations commenceront à Rome le 4 octobre 2002
prochain par des vêpres solennelles à Saint-Pierre de Rome.
Sainte Brigitte a en effet vécu à Rome les 20 dernières
années de sa vie. La maison de sainte Brigitte se trouve place Farnèse,
à côté de l'ambassade de France. Le jubilé devrait
s'achever par une liturgie oecuménique, le 1er juin 2003, à
Vadstena.
sainte Brigitte co-patronne
de l'Europe
sainte Brigitte fut proclamée
co-patronne de l'Europe le 1er octobre 1999, à
l'ouverture du synode des évêques
sur l'Europe. sainte Brigitte a oeuvré de son vivant pour l'unité
au sein de l'Église catholique et devient un exemple pour l'unité
des chrétiens. En 1991 les trois ordres fondés par sainte
Brigitte avaient écrit à Jean-Paul II pour lui demander de
proclamer Sainte Brigitte patronne de l'Europe. Une demande dans ce sens
lui avait été également adressée par la conférence
des évêques catholiques scandinaves et par l'Église
luthérienne.
Les catholiques sont environ 160
000 en Suède, pays en majorité protestant depuis la Réforme.
Vêpres
œcuméniques pour le VIIe centenaire de la naissance de Ste Brigitte
Une sainte que Jean-Paul II a choisie
comme co-patronne de l'Europe
vendredi 4 octobre 2002
Une cérémonie œcuménique
et les vêpres seront célébrées le vendredi 4
octobre 2002, à Saint-Pierre, pour le VIIe centenaire de la naissance
de sainte Brigitte de Suède.
Une cérémonie liturgique
avait déjà eu lieu autour de la figure de Sainte Brigitte,
en
présence des souverains de
Suède et des évêques luthériens de Suède
en novembre 1999,
après la proclamation de
la sainte comme co-patronne de l'Europe.
Le nouvel ambassadeur de Suède
près le Saint-Siège, M. Fredrik Vahlqvist, qui a présenté
ses lettres de créance le
17 mai dernier au Vatican, est président du Comité suédois
pour la
préparation du Jubilé
de Sainte Brigitte en 2003. Il est également vice-président
de la
Fondation sainte Brigitte et l'auteur
de différentes publication sur la sainte. Il voit en elle
"un pont entre le Nord protestant
et le Sud catholique".
Dans son discours, en anglais, au
nouvel ambassadeur, le pape évoquait son voyage en
Suède, en 1989, et la visite
au Vatican du roi Carl XVI Gustaf, de la reine Sylvia et de la
princesse Victoria en 1999, au lendemain
de la proclamation de sainte Brigitte comme
co-patronne de l'Europe le 1er octobre
1999, à l'ouverture du synode des évêques sur
l'Europe
Cette visite a eu lieu en effet le
samedi 13 novembre 1999. L'archevêque luthérien de
Turku avait lui-même assisté
au Vatican, à la célébration œcuménique des
vêpres
présidées par le pape
Jean-Paul II en la basilique Saint-Pierre, en mémoire de la sainte
patronne du pays. La reine Sylvia
avait lu un passage biblique au cours de la célébration.
Etaient également présents
à cette occasion, de nombreuses religieuses de Sainte-Brigitte,
le Dr. K.G. Hammar, archevêque
luthérien d'Uppsala (Suède), Mgr Anders Arborelius,
évêque catholique de
Stockholm et Mgr Czeslaw Kozon, évêque catholique de
Copenhague, ainsi que d'autres évêques
luthériens et catholiques des pays du Nord de
l'Europe.
Car sainte Brigitte qui a œuvré
de son vivant pour l'unité au sein de l'Église catholique
devient un exemple pour l'unité
des chrétiens. En 1991 les trois Ordres fondés par la sainte
avaient écrit à Jean-Paul
II pour lui demander de proclamer Sainte Brigitte patronne de
l'Europe. Une demande dans ce sens
lui avait été également adressée par la conférence
des
évêques catholiques
scandinaves et par l'Église luthérienne.
Dans son discours au nouvel ambassadeur,
le pape soulignait aussi le sens de ce jubilé
pour l'Europe en disant: "Le 700e
anniversaire de sainte Brigitte offre une occasion
splendide de souligner plus clairement
l'héritage chrétien de la Suède, et de voir que les
valeurs centrales de cet héritage
sont aussi centrales pour la nouvelle unité que l'Europe
s'efforce de construire. La recherche
d'une nouvelle unité européenne est complexe, mais
elle offre l'espérance de
dépasser els antagonismes du passé et de briser de cycle
de la
rechute dans la violence. C'est
pourquoi, elle doit se poursuivre. Pourtant, si elle n'est pas
fondée sur ces valeurs fondamentales
dont vous avez parlé, et si celles-ci ne sont pas à leur
tour fondées sur le sens
de l'universalité de la dignité humaine, il est vraisemblable
que la
recherche de l'unité européenne
se révèlera décevante".
Les catholiques sont environ 160
000 en Suède, pays en majorité protestant depuis la
Réforme. Le pape soulignait
le rôle de cette minorité en disant: "La communauté
catholique de votre pays est petite,
mais elle continuera également à apporter une
contribution très positive
à cet avenir que vous avez décrit comme "juste, de paix,
de
sécurité et humain"."
Née dans une noble famille
suédoise, Brigitte Birgersdotter épousa, avant l'âge
de 15 ans,
un prince de Suède avec qui
elle connut 28 ans de bonheur. Huit enfants naquirent de leur
union. Mais devenue veuve, Brigitte
fonda, en 1344, le couvent de Vadstena, et l'ordre des
religieuses du Saint-Sauveur connues
comme "les Brigittines". Favorisée de dons
mystiques, elle consigna par écrit
ses visions et révélations. Elle mourut à Rome au
retour
d'un pèlerinage à
Jérusalem. Elle a été canonisée en 1391.
Le 1er octobre 1999, lors de l'ouverture
du synode pour l'Europe, le pape la proclamait en
effet co-patronne de l'Europe e
même temps que Catherine de Sienne et Edith Stein.
Le pape expliquait ainsi son geste:
"Dans cette perspective, alors qu'est célébrée la
deuxième Assemblée
spéciale pour l'Europe du Synode des Évêques, dans
l'imminence du
grand Jubilé de l'An 2000,
il m'a semblé que les chrétiens européens, tout en
vivant avec
tous leurs compatriotes un passage
d'une époque à l'autre qui est à la fois riche d'espoir
et
non dénué de préoccupations,
peuvent tirer un profit spirituel de la contemplation et de
l'invocation de certains saints
qui sont de quelque manière particulièrement représentatifs
de leur histoire. Aussi, après
une consultation opportune, complétant ce que j'ai fait le 31
décembre 1980 quand j'ai
déclaré co-patrons de l'Europe, aux côtés de
saint Benoît, deux
saints du premier millénaire,
les frères Cyrille et Méthode, pionniers de l'évangélisation
de
l'Orient, j'ai pensé compléter
le cortège des patrons célestes par trois figures également
emblématiques de moments
cruciaux du deuxième millénaire qui touche à sa fin:
sainte
Brigitte de Suède, sainte
Catherine de Sienne, sainte Thérèse-Bénédicte
de la Croix. Trois
grandes saintes, trois femmes qui,
à des époques différentes — deux au cœur du Moyen
Âge et une en notre siècle
— se sont signalées par l'amour actif de l'Église du Christ
et le
témoignage rendu à
sa Croix".
A propos de la vie et de l'œuvre
de sainte Brigitte, le pape disait: "La première de ces trois
grandes figures, Brigitte, est née
1303, d'une famille aristocratique, à Finsta, dans la
région suédoise d'Uppland.
Elle est connue surtout comme mystique et fondatrice de
l'Ordre du Très Saint Sauveur.
Toutefois, il ne faut pas oublier que la première partie de sa
vie fut celle d'une laïque
qui eut le bonheur d'être mariée avec un pieux chrétien
dont elle
eut huit enfants. En la désignant
comme co-patronne de l'Europe, j'entends faire en sorte
que la sentent proche d'eux non
seulement ceux qui ont reçu la vocation à une vie de
consécration spéciale,
mais aussi ceux qui sont appelés aux occupations ordinaires de la
vie laïque dans le monde et
surtout à la haute et exigeante vocation de former une famille
chrétienne. Sans se laisser
fourvoyer par les conditions de bien-être de son milieu, elle
vécut avec son époux
Ulf une expérience de couple dans laquelle l'amour conjugal alla
de
pair avec une prière intense,
avec l'étude de l'Écriture Sainte, avec la mortification,
avec la
charité. Ils fondèrent
ensemble un petit hôpital, où ils soignaient fréquemment
les malades.
Brigitte avait l'habitude de servir
personnellement les pauvres. En même temps, elle fut
appréciée pour ses
qualités pédagogiques, qu'elle eut l'occasion de mettre en
œuvre durant
la période où l'on
demanda ses services à la cour de Stockholm. C'est dans cette expérience
que mûriront les conseils
qu'elle donnera en diverses occasions à des princes ou à
des
souverains pour un bon accomplissement
de leurs tâches. Mais les premiers qui en
bénéficièrent
furent assurément ses enfants, et ce n'est pas par hasard que l'une
de ses filles,
Catherine, est vénérée
comme sainte".
Jean-Paul II continuait en ces termes:
"Cette période de sa vie familiale n'était qu'une
première étape. Le
pèlerinage qu'elle fit avec son mari, Ulf, à Saint-Jacques
de
Compostelle en 1341 mit symboliquement
fin à cette étape, préparant Brigitte à la
nouvelle vie qu'elle inaugura quelques
années plus tard lorsque, après la mort de son
époux, elle entendit la voix
du Christ qui lui confiait une nouvelle mission, la guidant pas
à pas par une série
de grâces mystiques extraordinaires".
Puis Jean-Paul II abordait la période
"romaine de la vie de la sainte en rappelant: "Ayant
quitté la Suède en
1349, Brigitte s'établit à Rome, siège du Successeur
de Pierre. Son
transfert en Italie constitua une
étape décisive pour l'élargissement non seulement
géographique et culturel,
mais surtout spirituel, de l'esprit et du cœur de Brigitte.
Beaucoup de lieux d'Italie la virent
encore en pèlerinage, désireuse de vénérer
les reliques
des saints. Elle visita ainsi Milan,
Pavie, Assise, Ortone, Bari, Bénévent, Pozzuoli, Naples,
Salerne, Amalfi, le Sanctuaire de
saint Michel Archange sur le Mont Gargano. Le dernier
pèlerinage, effectué
entre 1371 et 1372, l'amena à traverser la Méditerranée
en direction de
la Terre Sainte, lui permettant
d'embrasser spirituellement, en plus de beaucoup de lieux
sacrés de l'Europe catholique,
les sources mêmes du christianisme dans les lieux sanctifiés
par la vie et par la mort du Rédempteur".
Et d'expliquer: "En réalité,
plus encore que par ce pieux pèlerinage, c'est par le sens
profond du mystère du Christ
et de l'Église que Brigitte participa à la construction de
la
communauté ecclésiale,
à une période notablement critique de son histoire. Son union
intime au Christ s'accompagna en
effet de charismes particuliers de révélation qui firent
d'elle un point de référence
pour beaucoup de personnes de l'Église de son époque. On
sent
en Brigitte la force de la prophétie.
Son ton semble parfois un écho de celui des anciens
grands prophètes. Elle parle
avec sûreté à des princes et à des papes, révélant
les desseins
de Dieu sur les événements
de l'histoire. Elle n'épargne pas les avertissements sévères
même en matière de
réforme morale du peuple chrétien et du clergé lui-même
(cf.
Revelationes, IV, 49; cf. aussi
IV, 5). Certains aspects de son extraordinaire production
mystique suscitèrent en son
temps des interrogations bien compréhensibles, à l'égard
desquelles s'opéra le discernement
de l'Église; celle-ci renvoya à l'unique révélation
publique, qui a sa plénitude
dans le Christ et son expression normative dans l'Écriture
Sainte. Même les expériences
des grands saints, en effet, ne sont pas exemptes des limites
qui accompagnent toujours la réception
par l'homme de la voix de Dieu".
Enfin, le pape soulignait le rôle
de la sainte dans les relations entre Catholiques et
Protestants: "Toutefois, il n'est
pas douteux qu'en reconnaissant la sainteté de Brigitte,
l'Église, sans pour autant
se prononcer sur les diverses révélations, a accueilli
l'authenticité globale de
son expérience intérieure. Brigitte se présente comme
un témoin
significatif de la place que peut
tenir dans l'Église le charisme vécu en pleine docilité
à
l'Esprit de Dieu et en totale conformité
aux exigences de la communion ecclésiale. En
particulier, les terres scandinaves,
patrie de Brigitte, s'étant détachées de la pleine
communion avec le siège de
Rome au cours de tristes événements du XVIe siècle,
la figure
de la sainte suédoise reste
un précieux « lien »