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Islam
Père Zakaria Boutros
Episode 16

Réponse aux versets qui affirment la falsification de la Thora

L’auteur      : Père Zakaria Boutros
Publication:  www.fatherzakaria.com
 

Les versets du coran qui ont pointé la falsification sont au nombre de quatre :

1- Le Chapitre de la Vache ( Sourate Al-Baqarah) 75 : “Désirez-vous qu’ils croient en vous, alors qu’une partie d’entre eux utilisent la parole de Dieu, puis la falsifient après l’avoir comprise, et ils le savent ».

2- Women chapitre des femmes (Sourate An-Nisa') 46:"parmi ceux qui sont Juifs, il y en a qui déplacent les mots de leur juste place ».

3- The Table chapter (Sourate Al-Ma'idah') 13." Ils déplacent les mots et ont abandonné une bonne partie du message qui leur avait été envoyé”.

4- The Table chapter (Sourate Al-Ma'idah') 41:"…Et parmi les Juifs il y a des hommes qui écoutent avec enthousiasme pour mentir…Ils changent les mots de leur juste place ».

 Premier verset:

- Le chapitre de la Vache ( Sourate Al-Baqarah) 75: “: “Désirez-vous qu’ils croient en vous, alors qu’une partie d’entre eux utilisent la parole de Dieu, puis la falsifient après l’avoir comprise, et ils le savent ».

L’Imam Al-Baydawy a dit : Désirez-vous qu’ils croient en vous (désignant les Juifs) comme une partie de leurs ancêtres l’a fait en écoutant la parole de Dieu (la Thora), en la falsifiant ensuite, ce qui signifie qu’ils l’ont interprétée faussement et l’ont reconstruite selon leurs désirs. »
« après l’avoir comprise » signifie qu’ils l’ont comprise dans leur esprit et qu’ils ont clarifié tout ce dont ils doutaient ».

Ainsi, selon l’exégèse de l’Imam Al-Badawy, il est clair que l’accusation de falsification ne portait pas sur les textes de la Sainte Bible mais sur leur interprétation et leur exégèse.

Ce verset clarifie le fait qu’une partie seulement des Juifs accomplissait cette falsification d’interprétation, et non tous les Juifs ; cela prouve que la falsification n’était pas dans le texte des versets : sinon dans ce cas, tous les Juifs auraient commis cette faute et non un groupe parmi eux

L’énoncé de ce verset : « ils écoutent la parole d’Allah, puis la falsifient » signifie que la parole de Dieu existait sans falsification ; ils l’écoutent encore, à l’évidence, puisqu’on dit : « ils écoutent la parole de Dieu et la falsifient ensuite ». Noter ici la conjonction ‘ensuite’ et ‘tous les linguistes savent bien que ce ’’ensuite’’ signifie « ’ordonner les évènements dans leur succession », c’est-à-dire qu’ils écoutent la parole de Dieu et qu’après cela ils falsifient sa signification.

L’énoncé de cette phrase : « après l’avoir comprise », signifie que tel groupe de Juifs comprenait et interprétait bien la parole de Dieu elle-même alors qu’il en faussait le sens.

De même l’expression : « et ils le savaient », ne veut-elle pas dire que tel groupe de Juifs connaissait le texte authentique de la parole de Dieu, bien qu’il en ait changé l’exégèse ?

Ainsi ce verset du coran ne signifie pas que la parole de Dieu a été falsifiée dans le texte, mais dans son interprétation et son exégèse, comme l’attestent l’Imam Al-Badawy et d’autres respectables commentateurs.
 

Deuxième verset : Chapitre des femmes (Surat An-Nisa') 46 : « parmi ceux qui sont juifs, quelques-uns
altèrent le sens des paroles révélées, en disant : ‘’ nous avons entendu et nous avons désobéi’’, entends sans que personne te fasse entendre. Regarde-nous’’. Ils tordent leur langue et ils attaquent la religion’’.
Mais s’ils avaient dit : « nous écoutons et obéissons », et « entends, regarde-nous », cela aurait été meilleur pour eux et plus droit, mais Allah les a maudits pour leur mécréance, ainsi ils n’ont pas cru sauf quelques-uns. »

- Dans l’expression : « parmi ceux qui sont Juifs », remarquons que le texte ne dit pas ‘’les Chrétiens’’. A cette occasion je précise ceci : il n’y a pas un seul verset dans le noble coran qui accuse les Chrétiens de quelque falsification de la Sainte bible, soit dans le texte soit dans son interprétation.

- Dans ce passage le texte attribue la falsification seulement à un groupe de Juifs et non à tous, comme il est écrit.
Parmi ceux qui sont Juifs « ainsi le reste de ces Juifs est obstinément attaché au livre et ne l’a jamais falsifié ».
Dans le passage : « ils déplacent les mots de leur juste place », notons l’expression « de leur vraie place ». Qu’est-ce que cela veut dire ?

- Imam Al-Baydawy dit dans l’exégèse de ce verset coranique : « parmi les Juifs, un groupe déplaçait le sens que Dieu y avait mis…en l‘interprétant comme ils le désiraient ; ils détournaient ainsi le sens que Dieu
y avait mis au moment de la révélation ».

- Le coran parle de ‘’torsion de leurs langues’’ pour exprimer qu’ils changeaient la prononciation des mots, en accord avec leur langue hébraïque ; et le coran en donne un exemple dans le même verset, ainsi qu’il est écrit : « (Râ’Na) en tordant leurs langues ils changeaient ainsi la prononciation de (RâNa) signifiant (écoutez-nous) et le prononçaient avec le sens de ‘’O madcap’’ ce qui est une insulte en hébreu (1)

- Ainsi  ‘falsification’ dans ce verset ne signifie pas ‘falsification du texte de la Thora’ mais dans la conversation des Juifs avec le prophète Mohammad, ce que met en évidence le verset disant : ‘’ils attaquent la religion’’.

- L’Imam Al-Razy dit : « le livre qui a été transmis par succession ne permet pas de changer les termes ». (2)
ce qui veut dire que l’Imam Al-Razy nie l’accusation que le texte de la sainte Bible a été falsifié.

- Sahih Al-Bokhary dit : “changer des mots de leur juste place’’ signifie le déformer ; or nul ne pouvait supprimer quelque mot que ce soit des livres du Dieu Tout-puissant, on pouvait seulement mal l’interpréter ».
A partir de cela il est clair que ce verset du chapitre des femmes (Surat An-Nisa') ne signifie pas la falsification du texte de la Sainte Bible, mais la falsification des interprétations, en tordant la langue et en prononçant les mots inspirés dans un sens différent, en accord avec les mots du langage hébraïque.

troisième verset :

Le chapitre de la Table (Sourate Al-Ma'idah') 13. " ils altèrent le sens des paroles révélées et ont abandonné une partie de ce qui leur a été envoyé’’.

- Imam Al-Razy dit au sujet de ce verset : « Dans ce verset, la falsification mentionnée provient d’une fausse accusation et d’une mauvaise interprétation, provenant d’une déviation des mots passant de leur sens propre à un sens inutile, à travers des astuces linguistiques, comme font actuellement les gens hétérodoxes avec des versets qui ne concordent pas avec leurs croyances. »

- Sahih Al-Bokhary a mentionné la même chose, en ajoutant au verset 15 mentionné dans le même chapitre de la Table qui dit : « O gens du Livre, notre Messager est venu jusqu’à vous pour vous expliquer une grande partie du Livre, que vous cachiez… » Ainsi le coran a expliqué lui-même ce qu’il fallait entendre par falsification, c’est-à-dire les parties cachées de l’Ecriture et non le changement des paroles de Dieu

- Al-Galaleen a mentionné dans l’exégèse de ce verset, une explication du sujet de cette mauvaise interprétation : « la falsification dans la Thora concernait Muhammad, que la paix soit sur lui, car ils cachaient les paroles qui, dans la Thora, recommandaient de suivre Muhammad ».

Ainsi Al-Galaleen a expliqué le sens de cette falsification qui ne consistait pas à transformer le texte de la Sainte Bible ; mais il accusait les juifs de dénier la prophétie à Muhammad et de refuser de le suivre.

- En fait la divergence concernant ce verset portait sur leur lecture de la prophétie de Moïse, mentionnée dans la Thora, au sujet du prophète qui devait venir ????? ?????". Les musulmans la lisaient comme ????? ?????" signifiant le”prophète illettré”, c’est-à-dire Muhammad ; et comme les Juifs refusaient cette interprétation, le verset devint : « Ils ont changé le sens des mots et ont abandonné une bonne partie du Message qui leur avait été envoyé ». en fait Moïse mentionnait que le prophète viendrait de leur propre peuple, c’est-à-dire le peuple d’Israël, alors que Muhammad provenait d’Ismaël et non du peuple d’Israël.

Tout tournait autour de cette divergence de vue. Cela n’a aucune relation avec un changement du texte de la Sainte Bible.

Quatrième verset :

- Chapitre de la Table (Sourate Al-Ma'idah') 41 : « parmi les Juifs il y a des hommes qui écoutent habituellement le mensonge, qui écoutent d’autres hommes qui ne sont pas venus vers toi. Ils altèrent le sens des paroles révélées, en disant : « si cela vous a été donné, prenez-le, mais si cela ne vous a pas été donné, prenez garde ».

- Imam Abdullah Yousef Ali dit : “un groupe de Juifs était désireux de prendre au piège le prophète en le trompant ; ainsi leurs oreilles étaient largement ouvertes à ces choses à son sujet, même provenant de ces gens qui n’étaient jamais venus à lui ».(3)
 

- Ils interprétaient la phrase : « ils déplaçaient quelques mots… », en disant que les Juifs n’étaient pas honnêtes avec leurs écritures, car ils en falsifiaient le sens

- Imam Al-Zamakhshary dit : “ on raconte qu’un homme honorable de Khaiber commit un adultère avec une honorable femme, et tous deux étaient mariés. La sentence, selon la Thora, était la lapidation, mais on refusa de les lapider à cause de leur situation honorable. On envoya une délégation au prophète de Dieu, paix sur lui, pour lui demander son avis à ce sujet. Ils disaient : ‘’si Muhammad ordonne de vous fouetter, acceptez-le, mais s’il ordonne la lapidation, n’acceptez pas, et ils emmenèrent les deux adultères avec eux.
Alors le prophète ordonna de les lapider ; mais ils refusèrent d’accepter ce jugement. Aussi ils consultèrent le Rabbin Juif, Ibn Soria pour trancher entre lui et eux. Celui-ci confirma la sentence de la lapidation. A la fin de l’histoire, ils dirent que le prophète, après le jugement du Rabbin Juif Ibn Soria, avait ordonné de les lapider. Ils les lapidèrent donc par la porte de la Mosquée, pour exécuter le verdict de la Thora sur eux.
Comme les commentateurs avaient accepté que la raison de la révélation de ce verset dans le Chapitre de la Table soit liée à cette histoire, ainsi la falsification portait sur l’interprétation de la sentence de la Thora au sujet des coupables et ne changeait au texte de la Sainte Bible.
 

- Al-Galaleen mentionne: “ce verset est venu au moment où deux Juifs avaient commis un adultère, alors le prophète jugea, - il jugea de les lapider. Ils lui apportèrent la Thora, il y trouva la sentence de lapidation et ils furent fous de rage.

- La référence du prophète Muhammad à la Thora pour rendre ce jugement est une preuve confirmant
sa conviction qu’il n’y avait pas de falsification dans la Sainte Bible.

Les versets de la Sainte Bible qui dénient le fait d’une quelconque falsification

- Le Christ a dit dans Matthieu 24 :35 : Le ciel et la terre passeront mais mes paroles ne passeront pas ».

- et dans Matthieu 5:18 : “Je vous le dis en vérité, avant que passent le ciel et la terre, pas un i, pas un point sur l’i ne passera de la loi que tout ne soit réalisé. »
 

Le châtiment de la Falsification

Ce qui est mentionné dans la Sainte Bible confirme le caractère improbable de faits de falsification dans la Sainte Bible, car il y avait un châtiment très rigoureux pour quiconque violait le texte par un ajout ou une suppression, comme il est dit  ci-dessous :

Révélation 22 :18  [ ?] « si quelqu’un ajoute quelque chose au texte, que Dieu lui ajoute les fléaux décrits dans  ce livre. Si quelqu’un retire certains mots du livre de cette prophétie, que Dieu lui retire sa participation au livre de vie et aux choses décrites dans ce livre ».
Ainsi qui oserait, après de tels avertissements et admonestations, toucher à la Sainte Bible en y ajoutant ou soustrayant  quoi que ce soit?

Si nous désirons réfuter ces contestataires par des versets du noble coran affirmant la véracité de la Sainte Bible (la Thora et le Nouveau testament), et l’inexistence de la falsification, nous devons leur poser une question importante, à savoir :

 Selon vous, quand a eu lieu cette falsification ?
 A-t-elle eu lieu avant ou après l’époque de Muhammad ?

Venons-en à la discussion :

La première allégation : la falsification a-t-elle eu lieu avant l’époque de Muhammad ?

Ceux qui invoquent cette opinion disent : « La sainte Bible a été falsifiée avant l’époque du prophète Muhammad. Actuellement la réponse à cette contestation est très simple : elle est présente dans le coran lui-même, étant donné que le coran a attesté quant à la véracité de la Sainte Bible qu’elle est la parole inspirée de Dieu et qu’elle n’a pas été altérée ou falsifiée, comme cela apparaît clairement dans les textes suivants :

1) Chapitre de la Table (Sourate Al-Ma'idah) 48 « Et nous t’avons révélé le livre dans la vérité, en confirmant ce qui existait avant lui de l’Ecriture, et le dominait ».
Que signifiait « confirmant ce qui existait avant » ? et que signifiait « l’Ecriture » ? et que signifiait « le dominait » ?

Les commentateurs reconnaissent que Dieu a révélé le coran en vérité, confirmant la révélation précédente, confirmant ainsi que le Livre, c’est-à-dire la Thora et l’Evangile était présent à l’époque de Muhammad, et l’expression « dominait sur lui » indique que le prophète attestait son authenticité. (4)
 

2) Chapitre de la Famille d’ Imran (Sourate Aal-'Imran) 3 « c’est lui qui t’a envoyé le livre avec la vérité, confirmant ce qui était avant lui. il a fait descendre la Thora et l’Evangile.

3) Le chapitre de Jonas (Sourate Yunus) 37: " et ce Coran n’a pas pu être produit par un autre que Dieu, il est la confirmation de ce qui le précédait.

Dans le coran, il y a 12 versets attestant que le coran confirme la Sainte Bible qui demeurait avec le peuple de l’Ecriture à l’époque de Muhammad [pour relire ces versets, reportez-vous aux chapitres de la Vache, (Sourate Al-Baqarah) 41,89,91,97, des femmes(Sourate An-Nisa') 46, du bétail(Sourate Al-An'am) 92, de Joseph (Sourate Yusuf) 111, du Créateur(Sourate Fatir)31, des dunes de sable (Surat Al-Ahqaf) 22}
Si donc la Sainte Bible était falsifiée, le coran ne la confirmerait pas ni ne l’attesterait authentique. Ou alors il serait disqualifié et on l’accuserait de fausseté. Est-ce ainsi que les musulmans acceptent l’accusation du noble coran ?

Le Coran montre que Dieu ordonnait au prophète Muhammad de se référer à la Sainte Bible
Dieu a adressé le prophète Muhammad à la Sainte Bible pour détruire son scepticisme concernant le coran lui-même.
Chapitre de Jonas (Sourate Yunus) 94:" si donc tu as un doute concernant ce que nous t’avons révélé, adresse-toi à ceux qui lisent le livre avant toi. » [ce verset a été répété pour confirmation]
Qu’est-ce que cela veut dire ? Cela veut dire que si Muhammad était sceptique au sujet du coran qui lui était révélé, il devait interroger ceux qui avaient le livre avant lui. Voilà un témoignage en faveur de la véracité de la Sainte Bible jusqu’à son époque, ou bien alors Dieu ne lui aurait pas dit d’interroger les Juifs, car logiquement, aurait-il pu interroger le peuple d’un livre falsifié ?
Dieu a commandé à Muhammad de suivre la Sainte Bible et les prophètes guidés par Lui.
Il est mentionné dans le Chapitre des troupeaux (Sourate Al-An'am) 89, 90:" Voilà ceux auxquels nous avons donné le Livre, la sagesse et la prophétie…Voilà ceux que Dieu a dirigés. Suis leur direction ».
Le chapitre  des abeilles (Sourate An-Nahl) 43 : « nous n’avons envoyé avant toi que des hommes que nous avons inspirés. Si vous ne le savez pas, interrogez les gens qui connaissent l’Ecriture. Nous les avons envoyés avec des signes et des livres ».
Si donc le livre était falsifié à l’époque de Muhammad, Dieu lui aurait-il enjoint de se référer au peuple du Livre ?
Muhammad se référait à la Thora et à l’Evangile, à son époque
1) Le Chapitre de la narration  (Sourate Al-Qasas) 49 : « Dis : ’’alors apportez un Livre de Dieu qui soit un meilleur guide que ces deux-là (Thora et Evangile), afin que je le lise. »
Dans ce verset du coran la Sainte Bible (Thora et évangile) vient de Dieu et il est très clair pour Muhammad qu’il doit se laisser guider par elle.
2) Le chapitre de la table (Sourate Al-Ma'idah) 68:" O peuple du Livre, vous ne vous appuyez sur rien, tant que vous n’observez pas la Thora, l’Evangile et ce qui vous a été révélé par votre Seigneur ».
3) Le chapitre de la table (Sourate Al-Ma'idah) 68:" comment te prendraient-ils pour juge alors qu’ils ont la Thora où se trouve le jugement de Dieu ? »
4) Le chapitre de la table (Sourate Al-Ma'idah) 47:" Que les gens de l’Evangile jugent les hommes d’après ce que Dieu y a révélé ».
Ce verset aussi atteste la véracité de la Sainte Bible à l’époque de Muhammad, car celui-ci en témoigne et demande aux chrétiens de juger d’après ce que Dieu y a révélé.
Si donc la Sainte Bible était falsifiée au moment où le prophète Muhammad a témoigné en sa faveur, aurait-il témoigné pour un livre falsifié ? Son témoignage en faveur de la Sainte Bible n’est-il pas une preuve que ce livre est authentique et non falsifié, à son époque ?
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 (1) L’exégèse (Tafsir) des significations du coran par Imam Abdullah Yusuf Ali, page 200
(2) “la matinée (Doha) de l’Islam, par Mr. Ahmed Amin, page 346, 358
(3) L’exégèse (Tafsir) des significations du coran par Imam Abdullah Yusuf Ali, page 260
(4) L’exégèse d’Al-Galaleen (Tafsir) du Chapitre de la Table (Sourate Al-Ma'idah) 47
 
 
 
 
 
 

Traduction réalisée par NotreDamedeKabylie.net, septembre 2009.
Traduction française placée sous licence commons creatrive :  autorisation de copie gratuite avec indication de la source : NotreDamedeKabylie.net & jesusmarie.com, France, Paris, 2009.

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