L'abrogation
: références et diverses opinions d'universitaires.
Les références pour notre pésentation du problème de l'abrogation sont les suivantes:
1 – Versets abrogateurs et
versets abrogés dans le saint livre , par Hibat Allah El-Boghdady,
mort en 410 AH.
2 - Versets abrogateurs et
versets abrogés dans le saint livre , par Abou-Gâfer El-Nahas,
mort en 338 AH.
3 – L'encyclopédie islamique
– en 33 volumes – publiée par le Centre El-Sharka, et préfacée
par son éminence le cheikh El-Azhar.
4 – L'encyclopédie islamique
abrégée, sous la supervision de Mohammed Shafiq Ghorbal.
5 – De nombreux sites-web parmi
lesquels: www.alhazar.com, www.alwaraq.com, le site de almahataba alislamiya...
Dans toutes ces références on pourra trouver mentionnés les auteurs et chercheurs cités – comme dans le livre mentionné ci-dessus d' Abou Gâfer El-Nahas, p.17 et 18. Il nous y donne les noms de 42 docteurs de l'islam qui ont traité du sujet de l'abrogation. Le dernier d'entre eux, El-Aghoury, est mort en 1190 AH, et depuis beaucoup d'autres auteurs ont traité de l'abrogation.
Est-il permis de poser des
questions sur les livres d'une religion?
Les gens sont en effet plutôt
réticents à poser des questions sur la religion. Parfois
les docteurs n'ont pas de réponse à donner, aussi leur répètent-ils:
« Ne posez pas de questions sur la religion - elle doit être
acceptée comme telle, sans poser de questions. »
Dans le coran on trouve le
verset suivant: « Ne posez pas de question sur des choses qui, si
on vous les explique, pourraient vous porter malheur. » Cf. sourate
la Table (Al-Ma'idah') verset 101.
Voilà qui est devenu un principe: que l'on ne pose pas de question pour éviter tout ennui - il y a une croyance selon laquelle on ne doit pas poser de question sur quelques versets particuliers, autrement on encourt certains risques...
Un article est paru dans le
journal Al-Arham du 28 Safar 1423 AH – soit le 11 mai 2002 – avec le n°
42159, sous la signature de M. Ahmed Ragab, l'éditeur de Sandouk
Al-Douia (la boite du monde) sous le titre: « Une bonne proposition
». Il y parle d'une lettre que lui aurait envoyée le conseiller
Jamel Ed-Din Mahmoud, ancien secrétaire général du
Haut Conseil des Affaires économiques, et ancien adjoint au chef
de la cour d'appel, dans laquelle ce dernier expliquait: « Dans la
convention de la recherche islamique organisée par la fameuse El-Azhar
sous le titre: « Voici l'islam », tenue le 16 avril 2002, le
cheikh Abdoul Mo'az Abdoul Jaber, un enseignant de grande expérience,
a tenu de fortes paroles en ouvrant la conférence. Il a en effet
proposé de purger les livres saints, coran compris, selon les déclarations
que l'on y touve concernant des sujets tels que la violence, le terrorisme,
les droits des femmes, la liberté, la justice, le pardon, et les
rapports avec les autres religions.
Voici donc que le cheikh Abdoul
a atteint un nouveau palier, où l'on juge les textes des livres
saints.
(Pour notre part) nous ne
voulons ni les juger, ni les condamner. Nous nous contentons de les lire,
de poser des questions, et d'attendre des réponses.
Nous lisons les livres de l'islam,
et l'interprétation qu'on en donne, ce qui nous amène à
poser des questions à ceux capables d'y répondre, et de nous
donner des explications selon une logique solide, acceptable par des esprits
sains.
Les fidèles de chaque
religion devraient étudier aussi les autres religions pour être
(pleinement) responsables de leur choix.
Dans la Sainte Bible, il est
écrit: « Je te propose la vie ou la mort, la bénédiction
ou la malédiction. Alors choisis donc la vie pour que toi et ta
postérité vous viviez. » Deutéronome 30-19.
Dieu nous propose un choix,
c'est à l'homme de chercher et choisir – et il sera jugé
selon ce qu'il aura décidé.
Mais si l'homme ne cherche
pas, ne lit pas, ne s'intéresse pas, il se conduit comme l'autruche
qui se cache la tête dans le sable plutôt que de faire face
au danger.
Le danger pour cet homme c'est
ce que sera sa destinée, sa vie éternelle.
L'étudiant réfléchit
bien, avant de faire son choix, à la voie qu'il juge la plus souhaitable
pour lui. Il est le seul responsable de son choix.
Dans la Bible il est écrit:
« Tel chemin paraît droit à quelqu'un, mais en fin de
compte c'est le chemin de la mort. » Proverbes 14-12.
Dieu a donné à
l'homme le privilège de l'intelligence pour chercher son salut.
Dans la Bible il est (encore)
écrit: « Que sert donc à l'homme de gagner le monde
entier s'il ruine sa propre vie. » Marc, 8-36.
« Car il n'y a pas sous
le ciel d'autre Nom donné aux hommes, par lequel nous devions être
sauvés. » Actes 4-12.
« Car Dieu a tant aimé
les hommes qu'Il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit
en Lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle. » Jean
3-16.
L'homme doit se demander: que dois-je faire pour trouver Dieu et obtenir le salut? Il doit demander et chercher le chemin de la vérité qui conduit à la vie éternelle.
Le Christ a dit: « Vous étudiez les Ecritures avec attention parce que vous savez y trouver le chemin de la vie éternelle. Et en effet c'est à Moi qu'elles rendent témoignage. »
Si les musulmans cherchaient dans le coran ce qui y est écrit à propos du Christ, l'enseignement de sa vie et ses miracles, (ils s'apercevraient de ce que) aucun homme venu sur terre n'a jamais eu une telle personnalité.
Dites-Lui: « Seigneur, je suis égaré – montre moi le chemin » et Dieu vous répondra en disant: « Demande, et l'on te donnera; cherche, et tu trouveras; frappe, et l'on t'ouvrira. »
L'homme doit demander, chercher,
et bien savoir où il va. Et il ne devrait pas adhérer à
des choses qu'il juge douteuses, sans attache au vrai.
Demandez, et sûrement
Dieu vous éclairera.
Traduction française placée sous licence commons creatrive : autorisation de copie gratuite avec indication de la source : jesusmarie.com, France, Paris, 2009.
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