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Islam
Père Zakaria Boutros
Emission 40

Le statut de la femme dans l’Islam et la Chrétienté

Auteur : Père Zakaria Boutros
Editeur : www.fatherzakaria.net

- Le journaliste présentateur : Pourriez-vous nous parler du statut de la femme dans l’Islam et le Christianisme ?
- Père Zakaria : Afin de répondre à cette question nous devons nous reporter aux références, à ce qu’elles disent des femmes pour avoir un jugement approprié et non un fait à la va-vite.

Avant de mentionner le statut de la femme dans l’Islam, laissez-moi commencer d’abord avec le statut de la femme dans le Christianisme, puisque vous m’avez demandé dans votre introduction de la mentionner aussi dans le Christianisme.

Quand Dieu créa la femme, Eve, il la créa à partir de la côte d’Adam. Il ne l’a pas créée à partir de sa tête pour lui être supérieure, il ne l’a pas non plus créée à partir de son pied pour pouvoir l’écraser de son pied, mais il l’a créée à partir de sa côte pour qu’elle soit son égal et à son niveau.

Le verset mentionné au commencement affirme que « Toutefois, dans le Seigneur, ni la femme ne va sans l’homme, ni l’homme sans la femme », telle est leur égalité dans le Seigneur.

La dignité de la femme dans le Christianisme est bien connue. La Vierge Marie est une femme, regardez son importance, sa dignité son respect et sa majesté, elle a toute la dignité et le respect. Dans la sainte Bible il y eut aussi des femmes prophètes comme Déborah la prophétesse, et Marie la prophétesse, la sœur d’Aaron et non pas la vierge Marie, elle était prophétesse et juge. Nous avons aussi la diaconesse Phébée. Ainsi, la femme dans le Christianisme est vue comme l’égal de l’homme dans sa dignité, sa place et son respect.

 Dans le Christianisme, la femme n’est pas une marchandise pour le divertissement de de l’homme ou son plaisir, mais c’est un saint secret de les unir ensemble.

En fait, cela vient du fait que l’homme a accepté le Christ dans sa vie, il a alors sa dignité, et la femme qui accepte le Christ en a autant. L’union entre eux est basée sur le respect mutuel, l’appréciation mutuelle, l’amour mutuel et le sacrifice mutuel.

Voudriez-vous que je vous lise ce qui est écrit dans la sainte Bible, pour voir le statut de la femme et son lien saint avec l’homme ?

Dans l’épître aux Ephésiens, chapitre 5: « Epouses, soyez soumises à votre mari comme au Seigneur. Comme le mari est le chef de sa femme, ainsi le Christ est le chef de l’Eglise. Et puisque l’Eglise se soumet au Christ, ainsi les épouses doivent être soumises à leurs maris en tout. »
Et au sujet de la devise pour l’homme (maris) : « Aimez vos épouses comme le Christ a aimé l’Eglise et s’est livré pour elle, il s’est sacrifié de lui-même pour secourir l’Eglise. De la même façon, les maris doivent aimer leurs épouses comme ils aiment leurs propres corps. Un homme qui aime sa femme s’aime lui-même. »

Et l’épouse devrait respecter son mari. « Toutefois, chacun de vous doit aimer sa propre femme autant que lui-même. »

La sainte Bible donne 3 devises à l’homme pour avoir un amour de sacrifice et 3 devises à la femme pour avoir un amour de soumission, c’est une harmonie, un accord et une union.

Voilà en bref le statut de la femme dans le Christianisme.

- Concernant le statut de la femme dans l’Islam :

Dans Sahih Al-Bokhary, chapitre des menstruations : le prophète dit au sujet des femmes : « Elles sont imparfaites en raison et en religion », c’est une dévaluation du statut de la femme comme ce que ca signifie est évident. « Imparfaites en raison et en religion », mais pourquoi ? Pourquoi ?

C’est parce que la femme n’a pas le même statut que l’homme, puisqu’elle existe pour l’avantage de l’homme.

La femme dans le chapitre de la vache (Sourate Al-Baqarah) 2:82 n’est pas l’égal de l’homme dans le témoignage. Car il est censé falloir 2 témoins pour témoigner si ce sont des hommes, mais si ce sont des femmes il faut 2 femmes à la place d’un homme, mais pouvons-nous remplacer les 2 hommes par 4 femmes ? Non, il doit y avoir un homme parmi les témoins, le témoignage de la femme vaut donc la moitié de celui d’un homme.

L’héritage : les mêmes règles s’appliquent ; la femme hérite de la moitié de l’héritage de l’homme, comme dans le chapitre des femmes (Sourate An-Nisa’) 4 ; 11.

C’est une situation vraiment étrange. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi la femme est-elle dépréciée ainsi ?

Ils disent que c’est pour que l’héritage soit restreint à la famille seulement. Et alors ? Laissez-le aller en dehors de la famille, c’est un droit légal qui doit être donné à celui qui le mérite.

Ainsi, il n’y a pas d’équité et de justice, pas d’égalité entre l’homme et la femme.

Les livres nous font poser de grandes questions.

La femme Musulmane est voilée, pourquoi l’homme ne l’est-il pas aussi ?

Comme nous le savons dans le chapitre des coalisés (Sourate Al-Ahzab), que la femme porte un voile, c’était la suggestion d’Omar Ibn Al-Khattab, qui disait au prophète : regardez les femmes qui font face aux intrus des gens pieux et impies. Il suggéra alors de les voiler et le verset arriva avec cette signification. Ici Omar dit qu’il était d’accord avec son seigneur sur 3 choses parmi lesquelles que les femmes mettent un voile.

La chose la plus sérieuse que j’aie lue est ce qui est mentionné dans Sahih Al Bokhary, le livre de la prière. Un commentaire dit : La femme est comme un chien et un âne car elle interrompt la prière. Si quelqu’un touche une femme avant de prier et qu’il ait déjà fait l’ablution, son ablution ne vaut plus rien et il doit la faire à nouveau.
 
- Le journaliste présentateur : En avez-vous une preuve ?

- Père Zakaria: Oui, Sahih Al Bokhary, le livre de la prière.

L’homme pense : pourquoi ? La femme Musulmane pensait-elle à cette situation ? Accepterait-elle ceci ? Elle est est soumise et ne peut émettre d’objections.

C’est même pire que ça. Je ressens vraiment une grande amertume quand je lis de telles choses, que la femme a été créée à l’image de Dieu, qu’elle a sa propre valeur, sa dignité, ses sentiments propres et son statut, c’est injuste.

Pouvez-vous imaginer que dans le chapitre des femmes (Sourate An-Nisa’), verset 15 et 35, il était mentionné que l’homme ou le mari peut punir sa femme en la frappant, en l’abandonnant et même l’emprisonner jusqu’à sa mort.

 - Le journaliste présentateur : Quelle en est la raison ?

- Père Zakaria : avec ou sans raison, mon cher, quelque que fut la raison, qui n’a commis aucun péché parmi nous ? Et est-ce accidentel ou un style de vie ? L’homme se trompe et apprend de ses erreurs tout au long de sa vie.

Vous me rappelez le cas d’un sheikh d’une mosquée en Espagne, il a écrit un livre donnant des conseils pour l’exécution de ce verset. Il conseillait aux hommes de frapper leur femme avec un bâton souple et à des endroits qui ne laissent pas de marques sur elle.

- Le journaliste présentateur : Quel conseil honteux !

- Père Zakaria : Oui, il a été poursuivi en justice, puni et condamné à la prison avec suspension de l’exécution du verdict.

Pouvez-vous imaginer cet artifice ?

Maintenant, je pose une question très sérieuse. Comme nous sommes au 21° siècle, est-ce que la législation Islamique est valide pour toute époque, ou, comme ça s’est produit à l’époque du prophète Mahomet et du Coran ? Car les versets viennent et se succèdent en s’annulant les uns les autres et les verdicts dépendent des circonstances, avec des versets qui les abrogent ?

Avons-nous besoin de nouveaux versets maintenant, avec le changement de circonstances et les femmes devenant impliquées dans la vie, travaillant et sortant dehors ? Voici une question qui a besoin d’une réponse.

Autre chose d’étrange dans le chapitre des femmes (Sourate An-Nisa’) 24 : parler d’une femme comme d’une marchandise, pour qu’un homme ait du plaisir avec elle il devait lui donner un salaire.

- Le journaliste présentateur : vous voulez dire le mariage temporaire (ou de plaisir), qui a certaines règles, comme si un homme est en voyage. Ainsi, au lieu de commettre l’adultère, il se mariait plutôt.

- Père Zakaria: S’il se marie ça va, mais c’est un mariage temporaire, il lui donne de l’argent pour le temps qu’il a passé avec elle, une heure ou deux, un jour ou deux.

C’est alors une question morale et un sacrement sacré.

Donc depuis le début le mariage est un sacrement saint ? Est-ce un engagement respectueux entre un mari et une femme ?

Alors laissons-le donner à la femme autant de droits qu’à l’homme, car l’homme peut se marier à deux, trois ou quatre femmes et à toute femme esclave ou captive qu’il peut posséder. Ainsi, s’il y a une équité, pourquoi n’y a-t-il pas de verset permettant à une femme de se marier à deux, à trois ou à quatre hommes ou tout homme esclave ou captif qu’elle peut posséder ?

- Le journaliste présentateur : C’est inacceptable et irrationnel.

- Père Zakaria: Excusez-moi, si c’est inacceptable pour la femme alors ça l’est aussi pour l’homme, où est la justice ? Ce n’est pas parce que c’est irrationnel, nous nous contentons simplement de l’ignorer.

- Le journaliste présentateur : Vous avez raison. Et en ce qui concerne la question du divorce ? Dans le christianisme il est présent.

- Père Zakaria : Dans le Christianisme, le Christ a dit lui-même : « Tout homme qui divorce de sa femme, sauf dans le cas de prostitution, l’expose à commettre l’adultère », car il la laissera s’engager avec un autre homme alors qu’elle est toujours liée à lui. C’est donc un sacrement saint et il en va de même pour l’homme.

Dans l’Islam, il peut divorcer d’elle une ou deux fois. S’il divorce une troisième fois, elle a besoin d’un facilitateur ou Mohalel (????), ce qui est bien connu de tout le monde ; un homme qui n’est pas son mari se marie à elle. Alors, après avoir divorcé d’elle, elle peut revenir vers son ancien mari si elle le souhaite, c’est un commentaire prophétique manifeste.

Il y eut une femme qui vint au prophète, elle lui dit que son mari avait divorcé d’elle, alors elle s’était mariée à un autre homme, il était. . . elle prononça alors un mot signifiant qu’il n’était pas compétent avec les femmes. Il lui a demandé alors : Alors veux-tu revenir à ton premier mari ? Elle répondit : Bien sûr. Il lui dit : Bien sûr que non, jusqu’à ce qu’il goûte ta « Othilatek?????? » (douceur) et tu goûtes sa « Othilatoh ?????? » (douceur). Bien sûr, la signification de ceci est cachée dans sa pensée.

Alors quelle est sa culpabilité, supposez que son mari ait du tempérament et divorce d’elle.

Un homme de mauvais tempérament divorce de sa femme, puis divorce d’elle une fois encore, puis une troisième fois. Ne mérite-t-il pas d’être puni pour ça ? Regardez ici, ils prennent sa femme et la donnent à un autre homme, comme si c’était elle la coupable, quel tort a-t-elle commis cette pauvre femme ?

Où est la logique ?

- Le journaliste présentateur : Et au sujet du paradis ? Quelle est la part de la femme dans le Christianisme et l’Islam ?

- Père Zakaria : Le Christ a parlé avec les gens quand on lui posait des questions. Comme dans le vieux canon il y avait un système qui faisait que si un homme se marie à une femme et qu’il meure sans laisser d’enfants, alors c’était à son frère de se marier à elle et quand il avait des enfants ils étaient attribués  à l’homme décédé, pour que la descendance de cet homme continue. Ils ont demandé au Christ : Il y avait un homme qui s’était marié puis il mourut sans laisser d’enfants. Alors son frère prit sa femme mais il mourut aussi sans avoir de descendance. Son frère prit sa femme aussi et il lui arriva de même. Les sept étaient frères et ils moururent tous de la même façon, puis la femme mourut. De qui sera-t-elle alors l’épouse au paradis ? Le Christ leur dit : Vous vous méprenez, y a-t-il un mariage au paradis ? On ne peut s’y marier ni y être marié mais on vit comme les anges de Dieu. Il n’y a pas donc pas de mariage dans le paradis, la femme sera dans un corps de lumière comme un ange, l’homme sera aussi dans un corps de lumière comme un ange. Ils seront une famille spirituelle sainte, se réjouissant de vivre avec Dieu.

- Dans l’Islam, la situation est si différente que le croyant, quand il meurt, obtiendra le paradis des femmes et des garçons immortels ; ils ne sont pas garçons pour le service.

Quelqu’un a fait une très grande recherche sur eux, du nom de Muhammad Galal Keshk, ils lui ont confisqué sa recherche et il les a poursuivis en justice devant la cour. On a alors formé un comité de savants d’Al-Azhar pour examiner sa recherche. Ils l’ont trouvée parfaitement correcte et il n’y avait rien de faux dedans. Il avait écrit : les garçons immortels sont pour le plaisir sexuel.

Le journaliste présentateur : C’est vraiment répugnant. Donc c’est la situation au paradis. D’accord, c’est pour l’homme, et que se passe-t-il pour la femme quand elle va au paradis ?

- Père Zakaria : Rien, elle n’aura rien au paradis. Il n’y a pas d’égalité entre l’homme et la femme, même au paradis.
 
 
 

Traduction française placée sous licence commons creatrive :  autorisation de copie gratuite avec indication de la source : jesusmarie.com, France, Paris, 2009.

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