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Les Différences entre les évangéliques, les protestants, les chrétiens bibliques et les catholiques

Sujet Foi protestante 
Foi évangélique
Foi catholique
La Bible vient-elle de l'Eglise Catholique ? Certains protestants reconnaissent que la Bible provient de l'Eglise catholique romaine, d'autres non.
Les Evangéliques pensent que la Bible ne vient pas de l'Eglise Romaine.

Avant la scission avec les Orthodoxes, en 1032, il n'y avait sur la Terre que l'Eglise catholique. Donc pendant 1000 ans, seuls les catholiques recopiaient les manuscrits de la Bible. 
L'Ancien testament le plus ancien date de 200 à 250 ans avant Jésus, c'est la Bible Septante, de langue grecque, approuvée par le Haut Sacerdoce juif, et maudite par les juifs en 90-100 après Jésus. Le Nouveau Testament n'a été écrit que par des catholiques et constamment recopiés par des catholiques puisque toutes les petites églises qui se sont séparées de l'église catholique ont disparues depuis. Ce sont des catholiques qui ont inventé la division de la bible en chapitres et ce sont des catholique qui ont donné un numéro à chaque verset de la Sainte bible. Les manuscrits les plus anciens étaient écrits en ONCIALE, c'est à dire avec toutes les lettres en majuscules et tout le texte collé à la suite car les parchemins et le papier était très cher.
l'Eglise a-t-elle été interrompue ?
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

Oui.

L'état naturel de l'Eglise demande que l'on n'introduise pas de fausses doctrines, de faux cultes et que les ministères soient occupés par de bons Pasteurs. Lorsque tout le contraire arrive, on dit que l'état de l'église est interrompu.
 

Calvin : "l'Eglise a disparue de la surface de la Terre", "Calvin comparait cette interruption de l'état de l'Eglise à l'état d'un homme qui a le gosier coupé"
Calvin proclamait qu'"une horrible apostasie du monde entier" [était survenue].
 

Non.

Jésus a promis d'être tous les jours avec l'Eglise jusqu'à la fin des temps (Matthieu 28,20), Jésus a donc promis de ne pas abandonner l'Eglise.
Pour interrompre l'Eglise, il faut prouver très clairement que certains pasteurs ont abandonné la foi, la doctrine et le culte de leurs préddécesseurs et qu'ils en ont établi un nouveau. C'est par cet argument que saint Irénée de Lyon, Tertullien, etc, ont démontré la vérité de l'Eglise catholique, apostolique et romaine répandue sur toute la Terre.

Différences au sujet de L’Église fondée par Jésus Christ  : doit-elle toujours visible ou peut-elle être cachée pendant un certain temps ?
 
 
Point de vue protestant, évangélique, chrétien biblique
La véritable Église a été invisible pendant plus de mille ans [de la fin des persécutions par les romains à Luther]
Point de vue catholique
L'Eglise catholique a été perpétuellement visible et le restera jusqu'à la fin du monde. C'est un des signes majeurs qui permet de comprendre qu'elle est habitée et dirigée par Dieu.

L'Eglise est comparée à une ville placée sur une montagne que personne ne peut cacher.
"Tu es Pierre et sur cette pierre je fonderais mon Eglise, et les puissances de l'enfer ne pourront pas l'emporter sur elle"
p.251

Autorité suprême : Dieu Dieu est l'autorité suprême chez tous mais certains protestants libéraux croient que Jésus n'est pas Dieu. Dieu est l'autorité suprême. L'église catholique est le corps du Christ; Jésus-Christ est la tête de l'église catholique, il la dirige. L'église est un miracle continu depuis 2000. Aucune institution humaine, dans toute l'histoire de l'humanité n'a persévéré aussi longtemps avec une même hiérarchie et un même ensemble de doctrine et des membres provenant de tant de pays différents. L'église catholique se meurt en Europe mais connait des dévelopements très importants en Asie, en Afrique et même aux USA où elle est devenue la communauté la plus importante, devant les évangéliques et les protestants réunis.
Le Rôle des Evêques : les successeurs des Apôtres. Les évangéliques et les protestants refusent de croire que les évêques auraient reçus de Dieu le pouvoir et la mission de guider les croyants et de protéger l'ensemble des informations révélées par Dieu (le "dépôt de la Révélation", dont la Bible fait partie). Les Catholiques sont organisés depuis 2000 ans, d'abord par les 12 apôtres choisis par Jésus (Aux douze se sont ajoutés : Matthias, choisis par Dieu pour remplacer Judas, puis par saint Paul, appelé directement par Jésus dans une apparition pour devenir apôtre.
Les successeurs de saint Pierre, comme évêque de Rome (Italie), ont hérité de sa charge de conduire tout le troupeau de l'église mondiale.
7 sacrements : baptême, confirmation, confession, eucharistie-messe, mariage, ordre, onction des malades. Les évangéliques et les protestants ne gardent que le baptême, la cène et le mariage. Les catholiques ont gardé les 7 sacrements et les célèbrent encore de nos jours sans changement fondamental depuis 2000 ans
La Sainte Bible : 66 ou 73 livres ? Bible de 66 livres seulement. 7 livres bibliques en moins.
20.000 versets de la Bible sont retirés des Bibles protestantes ou évangéliques par rapport à la Bible Hébraïque la plus ancienne en notre possession : la Bible Septante. Quand le Nouveau Testament cite un verset de l'Ancien Testament, Jésus et les apôtres citent à chaque fois la Septante, preuve que celle-ci était la Bible officielle des juifs  à l'époque de Jésus.
La Septante est la plus ancienne Bible dont nous possédions les manuscrits, elle fut écrite en grec par des juifs entre 200 et 250 avant Jésus à partir de manuscrits hébreux
Vers 90-100 après Jésus, les juifs maudirent leur Bible officielle, la Septante parce que c'était grâce à elle que beaucoup de juifs devenaient chrétiens. Les juifs anti-chrétiens rédigèrent une nouvelle bible en hébreux, dont nous n'avons que des manuscrits tardifs qui datent de plus de 900 ans après Jésus. Les manuscrits de la mer morte (Qumran) ont prouvé la fiabilité de la Bible Vulgate, de la Bible Septante et la faiblesse de la Bible juive tardive, aussi appelé Bible Massorétique.On a aussi retrouvé dans les grottes de Qumran des manuscrits de tous les livres bibliques refusés par les juifs anti-chrétiens (sauf pour le livre d'Esther)
73 livres et les parties importantes du livre de Daniel et Esther n'ont pas été rejetées comme chez les juifs anti-chrétiens (c'est à dire les juifs qui pensent que Jésus n'était pas le Christ, le Messie annoncé par les prophéties de l'Ancien Testament et adoré comme Dieu par les chrétiens).
La Bible catholique est la même que la plus ancienne Bible des hébreux c'est à dire la Bible Septante, 
bible approuvée par le haut sacerdoce juif après sa rédaction 200-250 ans avant la naissance de Jésus.

Tobie, Judith, Baruch, Machabées 1 et 2, Sagesse, ecclésiastique 
Plusieurs chapitres des livres de Daniel et du livre d'Esther sont refusés par les Bibles Protestantes. Jusque vers 1850, les bibles protestantes les publiaient comme livres apocryphes mais depuis 1850, ils sont totalement interdits et retirés des bibles.

La Bible : toujours claire ou parfois obscure ?
 
Point de vue protestant, évangélique, chrétien biblique

La Sainte Bible est claire. Tout Chrétien peut la comprendre. 
La Bible est facilement compréhensible

Point de vue catholique

2 Pierre, 3, 16 : « c'est ce qu'il fait dans toutes les lettres où il parle de ces choses,  et où il y a des passages difficiles à comprendre, 
dont les esprits ignorants et mal affermis tordent le sens, 
comme ils le font à l'égard des autres Ecritures, 
pour leur propre perdition."

Traduction de la Bible Synodale (protestante), 1911, éditée par la Société Biblique de France.

Sola Scriptura.
La Bible est-elle la seule règle de la foi chrétienne ?
 
 
Point de vue protestant, évangélique, chrétien biblique
Il ne faut croire et pratiquer que ce qui est écrit dans la Bible, tout y est écrit
Luther :
"Tout ce qui n'est pas dans les Écritures est tout simplement une addition de Satan" Luther dans De Abroganda Missa, novembre 1521, publié en janvier 1522, cf. Luther Werke, éd. Weimar., t.VIII, p.418.
Point de vue catholique
la Bible n'est pas et ne peut pas être la règle de notre foi, dans le sens 
que prétendent les protestants. 

Pourquoi ? 

1er argument:
La Bible ne peut pas être la règle de notre foi, parce que Jésus-Christ n'a pas 
dit à ses Apôtres : Allez et colportez des Bibles, mais bien : «Allez et enseignez
 toutes les nations ; qui vous écoute, m'écoute.» «Le christianisme, dit le 
protestant Lessing (Lessing,. Beiträge für Geschichte und litteratur, t. 4, p. 182. ),
 était déjà répandu avant qu'aucun des évangélistes se mit à écrire le vie de Jésus.
 On disait le Pater avant qu'il fut écrit dans saint Matthieu, car Jésus-Christ lui-même
 l'avait appris à ses disciples qui l’avaient transmis aux premiers chrétien,
on baptisait au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, avant que la formule 
du baptême eût été écrite par le même saint Mathieu dans son Évangile, 
car Jésus-Christ l'avait prescrite verbalement à ses Apôtres.»

Cette première preuve, qui est une preuve de fait.

2ème argument:
 La Bible ne peut pas être la règle de notre foi, parce qu'il suffit de parcourir les 
livres saints, et en particulier le Nouveau Testament, pour s'apercevoir que
ces livres ne sont pas un catéchisme, c'est-à-dire un enseignement religieux 
clair et complet. Les Evangiles, les Actes des Apôtres, et en général les livres 
historiques, sont simplement des récits présentés à l’édification des fidèles ; 
les lettres de saint Paul et des autres Apôtres sont des fragments détachés, 
traitant de tel et tel point de
doctrine en particulier ; le plus souvent ce sont des réponses à des questions 
spéciales ou bien des allusions à certaines erreurs qui n'existent plus. 
Les Psaumes sont avant tout des prières, et les livres des Prophètes 
sont l'annonce de l’avènement du Christ et des grandes destinées de son Eglise. 
Jamais les Apôtres et les autres auteurs inspirés n'ont prétendu donner, dans ces 
fragments écrits, un code d'enseignement complet, une formule de croyance. 
Cela est évident et saute aux yeux à la première lecture. 

«Les Apôtres, dit le célèbre protestant Grotius, n'ont pas eu l'intention d'exposer
 tout au long dans leurs épitres les doctrines nécessaires au salut ; ils les écrivaient
 occasionnellement au sujet de questions qui se présentaient à eux (H.Grotius, 
lettre 582)

3ème argument:
 La Bible ne peut pas être la règle de notre foi, parce qu'elle renferme une foule  de passages difficiles qui, par leur profondeur divine, échappe aux intelligences les plus lumineuses. Les efforts des docteurs de l’Église pour en pénétrer le sens, efforts souvent déçus, montrent assez combien les saintes Ecritures, sont difficiles
à comprendre. «Approfondir le sens des Ecritures, dit Luther lui-même, est chose
 impossible ; nous ne pouvons qu'en effleurer la superficie ; en comprendre le sens
 serait merveille. Que les théologiens disent et fassent tout ce qu'ils voudront, 
pénétrer le mystère de la parole divine sera toujours une entreprise au dessus 
de notre intelligence. Ses sentences sont le souffle de l'Esprit de Dieu : donc elles
 défient l’intelligence de l'homme (Voir Audin, Vie de Luther, t. 2, p. 339)

Que faut-il donc penser d'une règle de foi qui, de l’aveu de Luther et d'une foule  de protestants, au lieu d'expliquer la foi, a besoin elle-même de difficiles et longues explications? Du reste, les protestants ne seraient pas bienvenus à nier les 
difficultés de l'interprétation de la Bible ; leurs interminables disputes et 
dissidences sur presque tous les textes de ce saint livre parlent assez haut. 
Il est même remarquable de voir que ce sont les passages les plus simples 
et les plus clairs des Ecritures qui ont soulevé parmi eux le plus de disputes 
et de divisions- On a compté plus de deux cents interprétations protestantes
 de la parole de Notre-Seigneur à la sainte Cène : « Ceci est mon corps!» 

4° Enfin, la parole de Dieu dans la Bible n'est pas et ne peut pas être la règle de la foi des chrétiens, parce que, si cela était, la religion chrétienne ne serait pas faite pour les pauvres et les petits, c'est-à-dire pour ceux que Jésus a 
déclarés les enfants privilégiés de son amour.

Salut par la Foi Seule. Sola Fide
Oeuvres. Sont-elles nécessaire au Salut ou non ?
 
 
 
 
 
 
 
 
Point de vue protestant, évangélique, chrétien biblique
« Nous condamnons la proposition par laquelle il est dit que les bonnes œuvres sont nécessaires au Salut » cf. Abrégé des articles de foi, quatrième article.

"on n'est pas sauvé par ses oeuvres"
"ce ne sont pas les œuvres qui sauvent"

Point de vue catholique
Matthieu 10, 17 : Si vous voulez entrer dans la vie, gardez les 
commandements

Jacques 2, 17 : la foi qui n'a pas les œuvres est mort en elle-même.

Romains 2, 13 : ce ne sont pas ceux qui écoutent la loi qui sont justes 
devant Dieu, mais ce sont ceux qui gardent la loi qui seront justifiés.

2 Pierre 1, 10 : ayez grand soin d'assurer votre vocation et votre 
élection par vos bonnes œuvres. [cette traduction est celle de la 

Vulgate] Bible Parole de Vie (= Société Biblique Française, protestante) : 

Alors frères et sœurs faites encore plus d'efforts pour rester fidèles 
à l'appel de Dieu et au choix qu'il a fait de vous.

Jacques 2, 14Mes frères, que sert-il à quelqu’un de dire qu’il a la foi, 
s’il n’a pas les œuvres ? Est-ce que la foi pourra le sauver ? 15Si un frère ou une soeur sont dans la nudité, et qu’ils manquent de la nourriture 
de chaque jour, 16et que l’un de vous leur dise : Allez en paix, chauffez-vous 
et rassasiez-vous, et que vous ne leur donniez pas ce qui est nécessaire 
au corps, a quoi cela servira-t-il ? 17Il en est de même de la foi : si elle n’a pas les œuvres, elle est morte en elle-même18Mais quelqu’un dira : 
Tu as la foi, et moi j’ai les œuvres. Montre-moi ta foi sans les œuvres, 
et moi je te montrerai ma foi par mes œuvres. 19Tu crois qu’il n’y a 
qu’un Dieu, tu fais bien ; les démons le croient aussi, et ils tremblent. 
20Mais veux-tu savoir, ô homme vain, que la foi sans les œuvres est 
morte ? 21Abraham, notre père, ne fut-il pas justifié par les œuvres, 

lorsqu’il offrit son fils Isaac sur l’autel ? 22Tu vois que la foi coopérait à ses œuvres, et que par les œuvres sa foi fut rendue parfaite. 
23Et ainsi s’accomplit cette parole de l’Écriture : Abraham crut à 
Dieu, et cela lui fut imputé à justice, et il fut appelé ami de Dieu. 
24Vous voyez que l’homme est justifié par les œuvres, et non par 
la foi seulement. 25De même aussi Rahab, la femme de mauvaise 
vie, ne fut-elle pas justifiée par les œuvres, recevant les messagers, 
et les renvoyant par un autre chemin ? 26De même, en effet, que le corps sans âme est mort, ainsi la foi sans les œuvres est morte.
 

1ère Lettre de saint Paul aux Corinthiens, 13, 2 : Et quand j'aurais 
toute la foi, jusqu'à transporter des montagnes, si je n'ai pas la 
charité, je ne suis rien.

Luc 7,47 : ses péchés lui sont pardonnés parce qu'elle a beaucoup 
aimé. 

[Jésus ne dit pas que ses péchés lui sont pardonnés parce qu'elle a 
cru en lui, non seulement elle a cru mais elle a prouvé son amour 
par ses actes d'amour]

Selon l’Église catholique, il faut la foi et les œuvres pour être sauvé. 
La foi seule ne sauve pas. Les œuvres bonnes sans la foi ne sauvent pas.

Les Commandements de Dieu
 

Point de vue protestant, évangélique, chrétien biblique
Luther a clairement affirmé que l'observation des commandements de Dieu était impossible.

Les évangéliques et les protestants ont plutôt tendance à penser et à dire qu'il est impossible de les respecter.

Point de vue catholique
Matthieu 11, 36 : « Mon joug est doux et mon fardeau léger »

Luc, v.6 au sujet de Zacharie et Elysabeth : ils étaient si fidèles à garder les 

commandements de Dieu qu'il n'y avait rien à reprendre dans leur vie.

1 Jean 5, 3 : « notre amour envers Dieu consiste à garder ses commandements

et les commandements qu'il nous a faits ne sont pas difficiles. »

Deutéronome 30, 11 et suivant :10pourvu néanmoins que tu écoutes la voix du 

Seigneur ton Dieu, que tu observes ses préceptes et les cérémonies qui sont écrites

dans la loi que je te propose, et que tu retournes au Seigneur ton Dieu de tout 

ton cœur et de toute ton âme. 11Ce commandement que je te prescris aujourd’hui

n’est ni au-dessus de toi, ni loin de toi. 12Il n’est point dans le ciel, pour te donner 

lieu de dire : Qui de nous peut monter au ciel, pour nous apporter 

ce commandement,

afin que, l’ayant entendu, nous l’accomplissions par nos œuvres ? 

13Il n’est pas non plus au-delà de la mer, pour te donner lieu de t’excuser, 

en disant : Qui de nous pourra passer la mer, pour l’apporter jusqu’à nous, 

afin que, l’ayant entendu, nous puissions faire ce qu’on nous ordonne ? 

14Mais ce commandement est tout près de toi ; il est dans ta bouche 

et dans ton cœur, afin que tu l’accomplisses. 15Considère que j’ai proposé 

aujourd’hui devant tes yeux d’un côté la vie et les biens, et de l’autre la mort 

et les maux ; 16afin que tu aimes le Seigneur ton Dieu, et que tu marches dans ses voies, que tu observes ses préceptes, ses cérémonies et ses ordonnances, et que tu vives, qu’il te multiplie et te bénisse dans la terre 
où tu entreras pour la posséder. 17Mais si ton cœur se détourne de lui, si tu ne veux pas l’écouter, et que, te laissant séduire par l’erreur, 
tu adores et serves des idoles étrangères, 18je te déclare (prédis) 
aujourd’hui par avance que tu périras, et que tu ne demeureras 
pas longtemps dans la terre où, après avoir passé le Jourdain, tu 
dois entrer pour la posséder. 19Je prends aujourd’hui à témoin le 
ciel et la terre que je vous ai proposé la vie et la mort, la bénédiction 
et la malédiction. Choisis donc la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité ; 
20que tu aimes le Seigneur ton Dieu, que tu obéisses à sa voix, et que tu demeures attaché à lui (car il est (lui-même) ta vie, et celui qui doit te 
donner une longue suite de jours), afin que tu habites dans le pays que 
le Seigneur a juré de donner à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob.

Salut Salut sans les oeuvres, par la conviction intérieure exprimée par la foi verbale. Salut avec les oeuvres par la foi prouvée par les actes de la personne.
Certitude du Salut ? « on doit se tenir si assuré de la grâce de Dieu qu'il n'est pas permis d'avoir sur cela le moindre doute » = position évangélique et ou protestante 

Une fois que l'homme a reconnu Jésus pour son Seigneur et Sauveur, il possède la certitude du Salut.
 
 

Au sujet du Salut et de la damnation, les Calvinistes historiques enseigneront que Dieu prédestine au Ciel ou à l'enfer indépendamment de la liberté de l'homme.

Selon l'Eglise Catholique, Les gens craignant Dieu peuvent avoir une certitude morale d'être en grâce avec Dieu, mais pas une certitude absolue. A moins d'une révélation spéciale de Dieu, personne ne peut savoir, de certitude absolue, s'il est sauvé.
Saint Paul lui-même disait : "mais je mortifie mon corps et je l'asservis, de peur que après avoir prêché à d'autres, je ne sois moi-même réprouvé" 1 Corinthiens 9,27. Bible Darby (Bible protestante)
 
 

Ecclésiaste 9, 1 : l'homme ne sait pas s'il est digne d'amour ou de haine

l'homme ignore même s'il éprouvera de l'amour ou de la haine (traduction protestante Bible Synodale)

Proverbes 20,19 : « qui peut dire mon cœur est pur, je suis exempt de tout péché »

Philippiens 2, 12 :  "travaillez à votre salut avec crainte et tremblement"

1 Corinthiens 4,4 : "encore que ma conscience ne me reproche rien, 
je ne suis pas néanmoins justifié pour cela mais c'est le Seigneur qui doit me juger"
 
 

 

Adoration accusation d'idolatrie contre les crucifix catholiques et les statues. Dieu seul est adoré comme Dieu unique chez les catholiques, ceux-ci demandent aux saints de prier Dieu pour eux. Aucune confusion n'est faite entre les créatures (même la Vierge Marie n'est qu'une créature créée par Dieu) et le créateur : Dieu.
L'idolatrie est dénoncée comme le péché le plus grave chez les catholiques.

Images et  Statues
 
Point de vue protestant, évangélique, chrétien biblique
Le culte rendu aux statues et aux Images de Dieu, des anges ou des saints est dénoncé comme de la superstition, de l'idolâtrie, du paganisme
Refus de toutes les images religieuses.
Point de vue catholique
Statues et Images des saints
Deutéronome 5,8 

Les non catholiques possèdent pourtant des photos de leur chien, chat, membre de leur famille, ce qui est une représentation de quelquechose qui est sous le ciel
La bible interdit-elle toute carte de géographie, tout plan cadastral ?
Ils acceptent les monaies gravées avec des portraits d'hommes illustres
les statues de grands hommes, militaires, médecins, explorateurs, etc
« tu ne te prosterneras pas devant ces choses et tu ne les serviras pas » Deutéronome 5,8  cette phrase explique la phrase plus haut
Exode 25, 18 tu feras deux chérubins en or
Exode 26, 11
1 Rois (3 Rois Vulgate) 6 et 7, 25-36
Nombres 21, 8 Serpent d'airain dans le désert
Nicée II, en 787, condamne l'iconoclasme
 

se prosterner
Genèse 33, 3
Genèse 23, 12
Genèse 19, 1
2 Sam 9,8 = 4 rois
1 sam 24,9 = 1 rois
Genèse 43,26
Ruth 2,8-10

Les images sont des aides pour tenir compte de notre besoin de voir, pour mieux prier, pour se rappeler que tel homme ou tel femme s'est entièrement donnée à Dieu et à ses frères par amour. Aucune image n'est considérée comme une divinité.

L'infaillibilité de l'Eglise. Est-elle déjà tombée dans des erreurs grossières ?
 
 
Point de vue protestant, évangélique, chrétien biblique
L’Église est tombée dans des erreurs grossières et a altéré la pureté de la doctrine de l’Évangile.
p.250
Point de vue catholique
L'Eglise est infaillible et n'a jamais proposé aux hommes de bonne volonté de croire des erreurs ou de pratiquer des péchés.
En revanche, elle est composée de pécheurs qui parfois trahissent gravement les dix commandements et la morale de l'Evangile.
Marie, la mère de Jésus
 
Point de vue protestant, évangélique, chrétien biblique
Le culte des catholiques envers Marie est dénoncé comme de l'idolâtrie, un retour aux cultes des païens.
Point de vue catholique
De même que Jésus est le nouvel Adam,
Marie est la nouvelle Eve, Marie a eu confiance en l'ange Gabriel venu lui proposer l'Incarnation et toute sa vie, elle a parfaitement obéi à Dieu.

L'arche d'Alliance contenait le baton d'Aaron, la mane et les dix commandements.
La Vierge Marie a porté en elle tout ce que l'Arche contenait de manière prophétique et annonciatoire.
Elle a été sanctifiée par Dieu de manière éminente pour glorifier son Fils Jésus.

Les 10 commandements La pratique des dix commandements est impossible. La pratique des dix commandements est possible si l'on prie chaque jour et si l'on reçoit les sacrements dont le sacrement de pénitence et d'eucharistie.
Célibat La vie monastique, la vie érémitique, le célibat des prêtres sont rejetés et condamnés. Jésus lui-même vécut sans se marier. Il a dit que certains se faisaient eunuques pour le Royaume des Cieux mais qu'il fallait une grâce spéciale pour comprendre cette vérité.
Soumission à l'Eglise ou être son propre chef Chaque protestant ou évangélique est seul face à Dieu, 
sans penser qu'il doive vivre en communion avec les successeurs des apôtres et les chrétiens de leur ville. Chacun peut créer une nouvelle église et en être le chef.
Chaque catholique se soumet à l'autorité du successeur des apôtres nommé à la tête du diocèse où il vit. Les catholiques vivent en église et prient les uns pour les autres. Dès le départ, l'église catholique rassembla des hommes et des femmes, plusieurs races et plusieurs narionalités, unis dans un même amour et une même foi.
Vierge Marie Refus de croire à la Virginité de Marie, au fait que Jésus lui ai fait cadeau de privilèges exceptionnels. Refus de croire qu'elle est la mère de chaque chrétien. La Vierge Marie est la nouvelle Eve, celle qui fit confiance à Dieu, lui obéit et se sacrifia entièrement par amour pour lui. Alors qu'eve se méfia de Dieu et lui désobéit.
Soumission au pouvoir politique Création d'églises nationales inféodées au pouvoir politique en Allemagne, en Suède, en Angleterre, en Suisse, etc... Rendre à César ce qui est à César et à Dieu, ce qui est à Dieu,  invention de la laïcité : séparation du pouvoir religieux et du pouvoir politique; le chef politique n'est pas en même temps le chef religieux et le chef religieux n'est pas en même temps le chef politique. L'évêque de Paris n'a jamais été roi de France. Alors que la reine d'angleterre est aussi le chef suprême de l'Eglise Anglicane. Le protestantisme fut adopté par des Rois voulant couper les ponts avec l'Eglise catholique et s'approprier les biens qu'elle avait dans leur pays.
Après la mort chez les évangéliques : la profession de foi suffit pour aller au paradis même si l'on continue à commettre des péchés graves. 

chez les calvinistes : Dieu décide de la prédestination des hommes à l'enfer ou au paradis quels que soient leurs actes durant leur vie.

A la mort, l'âme est jugée par Jésus, puis elle va au Paradis ou en Enfer.

Les limbes sont un paradis avec une jouissance seulement naturelle et donc moins intense.
Le purgatoire est un lieu pour finir le nettoyage des dégâts causés par les péchés (si l'âme n'a pas assez réparé le mal qu'elle a fait sur Terre).

Les Pères de l'église Certains protestants les acceptent d'autres les refusent tous. Plusieurs sont devenus catholiques en étudiant les pères de l'église. Les Pères de l'Eglise sont considérés comme ceux qui ont porté et nourri l'église catholique comme un père humain prend soin de son enfant d'où leur nom. A chaque fois qu'ils interprètent tous de la même manière un verset de la bible, l'église catholique pense alors que cette interprétation vient de Dieu lui-même.
La Bible seule ou la Bible avec les enseignements oraux des apôtres (la "Tradition") ?
Point de vue protestant, évangélique, chrétien biblique
Tout est écrit dans la Bible, il ne faut rien croire ni pratiquer qui ne soit pas la Bible.

Point de vue catholique
2 Thessaloniciens 2, 14 : gardez les traditions que vous avez apprises soit par nos paroles, soit par nos lettres »
Tout ne pouvait pas être écrit car il ne fallait pas que les païens railleurs
et méprisant découvrent ce qu'ils allaient piétiner selon l'indication de Jésus de « ne pas jeter ses perles aux cochons. »
Il fallait un enseignement uniquement oral.
1 corinthiens, chap. 11 : « je vous loue, mes frères, de ce que vous vous souvenez en tout de moi, et de ce que vous gardez avec soin mes commandements, comme je vous les ai donnés. »
Saint Paul ne dit pas qu'il leur a laissé ses commandements par écrits
Saint Jean Chrysostome : « donc il a donné plusieurs enseignements
sans les rédiger par écrit, ce qu'il indique encore en plusieurs autres textes. »
cf. Homélie 26 sur la 1ère lettre aux Corinthiens.
Saint Basile de Césarée et saint Epiphane font la même déduction.
le culte rendu aux saints
 
Point de vue protestant, évangélique, chrétien biblique
La Confession d'Augsbourg de 1530
(cf. http://www.egliselutherienne.org/bibliotheque/CA/AC1erePartie.html)

Article 21. De l'Invocation des Saints 
     En ce qui concerne l'Invocation des Saints, nous enseignons que l'on doit conserver la mémoire des Saints, afin que notre foi soit affermie lorsque nous constatons comment ils ont obtenu grâce, et comment ils ont été secourus par la foi.  De plus, nous devons prendre leurs bonnes oeuvres pour exemples, chacun selon sa vocation.  Ainsi l'empereur peut, avec une bonne conscience, suivre l'exemple de David lorsqu'il fait la guerre aux Turcs.  Ils ont, en effet, été établis rois tous les deux, et cet office les oblige à protéger leurs sujets.  Mais on ne saurait prouver par l'Écriture qu'on doit invoquer les saints ou implorer leur secours.  Car il n'y a qu'un seul Réconciliateur et Médiateur entre Dieu et les hommes : Jésus-Christ (I Tim. 2, 5), qui est l'unique Sauveur, l'unique Souverain-Sacrificateur, Propitiatoire et Intercesseur devant Dieu (Rom. 8, 34) ; et lui seul a promis d'exaucer nos prières.  Le culte le plus excellent, selon l'Écriture, consiste à chercher le Christ et à l'invoquer du fond du coeur dans tous nos besoins et dans tous nos soucis.  Saint Jean (I Jean 2, 1) dit ceci : « Si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès de Dieu, Jésus le Juste ».

p.260

Point de vue catholique

être idolâtre c'est rendre à une créature des hommages qui ne sont dus qu'à Dieu seul
Dans la doctrine du Concile de Trente sur l'invocation des saints, est-il question de rendre à des créatures des hommages qui ne sont dus qu'à Dieu seul ?
Non seulement, il n'y a rien de tel, mais on y trouve une doctrine directement opposée à cette idolâtrie.
Sur ce point, le concile enseigne deux choses :
N°1 les saints prient pour nous.
N°2 il est bon de recourir à leurs prières.
Il n'y a aucune idolâtrie dans cette affirmation que les saints prient pour nous. 
Reconnaître que les saints, quoique déjà élevés dans la gloire, prient pour nous, ce n'est pas attribuer aux saints ce qui n'appartient qu'à Dieu. 
Ce qui appartient à Dieu est de nous donner la grâce ou non.
Les saints ne peuvent que demander à Dieu de nous donner la grâce.
Dieu seul est la source de la grâce. Dieu seul est l'auteur de la grâce.
Dieu seul décide, les saints implorent, supplient mais Dieu seul décide.

Concile de Trente : « Que les évêques instruisent soigneusement les fidèles (…) sur l'intercession et l'invocation des saints (…) leur apprenant que les saints qui règnent dans le ciel avec Jésus-Christ offrent à Dieu leurs prières pour les hommes, qu'il est bon et utile de les invoquer humblement, de recourir à leur crédit, à leurs secours et à leurs prières, pour obtenir les grâces de Dieu, par Jésus-Christ, son fils, notre Seigneur, qui seul est notre Rédempteur et Sauveur. »

« ce concile [de Trente] est tenu parmi nous comme œcuménique, ses décisions par conséquent sont l'objet de notre foi » p.114 [concile œcuménique : réunion des évêques du monde entier, à la différence d'un concile national ou d'un concile régional où seuls les évêques catholiques d'une nation ou d'une région se réunissent]
 

Dire que Dieu prie pour nous serait blasphématoire, jamais les catholiques ne disent une telle chose. Dieu ne prie par pour nous. Jésus, en tant qu'homme prie pour nous, mais en tant que Dieu, il ne prie pas pour nous.

Dire que les saints prient pour nous n'est pas un blasphème. 
Non seulement ce n'est pas une idolâtrie de dire que les saints prient pour nous, mais c'est au contraire enseigner une chose directement contraire à l'idolâtrie, puisque c'est déclarer que les saints ne sont ni les auteurs des grâces, ni la source des grâces, qu'ils ne peuvent que demander les grâces à Dieu. Dieu est le premier principe et le dispensateur suprême de toutes les grâces. Personne d'autre.

Le concile n'est pas plus idolâtre dans le N°2 où il dit qu'il est bon de recourir aux prières des saints, puisque dans ce second point comme dans le premier il ne reconnaît dans les saints d'autre pouvoir que celui de la prière.

Certains protestants ou certains évangéliques disent qu'en invoquant les saints nous leur attribuons la connaissance de ce qui se passe sur la Terre et que par là nous en faisons en quelque sorte des dieux. Les saints reçoivent cette connaissance de Dieu, le Père des lumières. De même qu'ils reçoivent de lui l'être et la persévérance dans l'être. Dieu qui accueille les saints dans la gloire peut leur découvrir ce qui se passe sur la Terre, que Dieu informe les saints du fait que telle ou telle personne demande ses prières ne constitue en rien un acte d'idolâtrie.

Qui osera dire que Dieu ne peut pas révéler à ses saints ce qui se passe sur la Terre quand il nous a dévoilé, à nous pauvres mortels, une partie de ce qui se fait au Ciel ? En quoi cela ferait-il des saints des sortes de dieux ?
 
 

Il semble aux catholiques que Dieu aime que l'homme passe par des intermédiaires, des médiateurs. Ces hommes particulièrement aimés de Dieu sont écoutés par Lui. A l'image d'Abraham qui se fit l'avocat de Sodome pour essayer d'en obtenir le salut. A l'image de Jonas, etc.

Le dogme de la communion des saints et de la réversibilité des mérites explique aussi la conviction que les chrétiens peuvent porter les fardeaux les uns des autres, qu'ils sont liés par une solidarité invisible mais réelle dans le domaine spirituel.

1 Samuel 28, 12-20

Apocalypse 8, 3-4
5, 8 coupe de parfums qui sont les prières des saints
6, 9-10 voix qui proviennent sous l'autel, confirmation biblique de la pratique catholique de placer les reliques des saints sous les autels.

1 Macchabées 15, 12-15 Vision d'Onias, aperçu tendant les mains et priant pour les juifs.
Jérémie 15, 1 même si Moïse et Samuel se présentaient devant moi [pour vous prier] [ils étaient morts à cette époque selon la Bible]

Dès les années 201 et suivantes (le IIIème siècle), trace de culte des saints

Reliques
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

Point de vue protestant, évangélique, chrétien biblique
 

Le culte des reliques est assimilé à de l'idolâtrie ou à du fétichisme.
 
 
 
 

 

Point de vue catholique

Actes des Apôtres 19, 11-12 miracles avec des mouchoirs touchés par saint Paul.

Actes des Apôtres 9 Pierre ressucite un mort.

Actes des Apôtres 5, 15 son ombre suffit pour faire des miracles.

2 Rois 2, 13-14 (4ème Rois Vulgate) Manteau d'Elie partage miraculeusement le Jourdain

4 Rois 13, 21 Vulg= 2 Rois Masso 
Os d'Elisée, résurection

La pénitence
Les actes de pénitence.
"Jésus en a fait assez pour nous, inutile de faire des jeûnes et des actes de pénitence et de faire d'autres actions pénibles en satisfaction pour nos péchés"
Le Salut est totalement gratuit, on n'est pas sauvé par nos oeuvres
Point de vue catholique
 
Matthieu 3, 8 : saint Jean Baptiste dit « Faites de dignes fruits de pénitence »
Luc 13, 3 : « A moins que vous ne fassiez pénitence, vous périrez tous. »
Matthieu 11, 21 : « Si ces miracles avaient eu lieu dans les ville de Tyr et de Sidon, 
elles auraient fait pénitence dans le cilice et la cendre ».
1 Corinthiens 9, 27 : «  Je traite durement mon corps, et je le réduis en servitude, 
de peur qu'ayant prêché aux autres, je ne sois réprouvé moi-même ».
Quand on lit ces versets, on ne trouve pas que la satisfaction de Jésus soit 
une raison suffisante pour nous exempter des œuvres de pénitence.
Joël 2, 12 : « convertissez vous de tout votre cœur en jeûnant et en gémissant 
sur vos péchés »
Bible Synodale (protestante)
« Maintenant encore dit l’Éternel, revenez à moi 
de tout votre cœur en jeûnant et en pleurant et en vous frappant la poitrine. 
13. Déchirez vos cœurs et non vos vêtements »
Au sujet du sens de "ceci est mon corps" Matthieu 26,26.
Le Saint Sacrement. Les hosties rondes et blanches, consacrées à la Messe par le prêtre. Pain béni par Jésus lors de la dernière Cène
Point de vue protestant, évangélique, chrétien biblique

Les hosties ne sont pas réellement Jésus en corps en âme et en divinité.
Il ne s'agit que d'un symbole.
Jean 6,63 "c'est l'esprit fait vivre, chair ne sert à rien"

Point de vue catholique
Jean 6,51-58

Jésus ne les rassure pas ceux qui sont scandalisés par cette idée qu'il faut manger réellement sa chair et son sang, il ne leur dit pas qu'en réalité, il ne parlait que d'une manière imagée et non littérale.
Jean 6,54 met le mot grec trogo à la place de phago (manger) en réponse aux juifs
trogo = ronger, macher, croquer
sens de manger au sens littéral

Jean 6,63 c'est l'esprit fait vivre, chair ne sert à rien (réponse protestante)

Jésus ne parle pas de son corps quand il dit que la chair ne sert de rien, 
3 éléments contredisent cette possibilité :
N°1 il ne dirait pas que Jean 6,51 mon corps est la vie du monde
N°2 si la chair ne sert de rien, son incarnation ne sert de rien ?
N°3 dix fois dans Jean 6 Jésus dit que les gens ont besoin de manger sa chair et boire son sang, et jamais il ne dit qu'il faut prendre ses paroles dans le sens symbolique, et non dans le sens littéral, comme il le fait pour le levain des pharisiens ou pour « j'ai une autre nourriture » cf. rencontre avec la samaritaine
N°3 il aurait retenu ses disciples quand ils partaient parce qu'ils trouvaient trop dur de manger sa chair et boire son sang

Agneau pascal des juifs, image de Jésus-Christ
sang sur les portes mais il fallait aussi manger réellement l'agneau Pascal
et non pas manger son image ou son symbole
Or Jésus a été désigné par saint Jean Baptiste comme étant l'Agneau Pascal. 

p.253 p.275

Différences au sujet du sacrement de l'extrême onction aussi appelé onction des malades
 
Point de vue protestant, évangélique, chrétien biblique

c'est une cérémonie vaine et inutile et ce n'est pas un sacrement institué par Jésus mais une invention de l’Église catholique.

Point de vue catholique

Pour les catholiques, l'onction des malades ou extrême onction est
un des sept sacrements institués par Jésus.

Jacques 5, 14 : « si l'un d'entre vous est malade, qu'il appelle les
prêtres de l'église et qu'ils prient sur lui en lui faisant des onctions
d'huile au nom du Seigneur. »

Différences au sujet du Pape, évêque de Rome
 
Point de vue protestant, évangélique, chrétien biblique
Luther : « il faut prendre les armes contre le pape, les cardinaux, et les évêques et se laver les mains dans leur sang » ibid. f.60

Luther « Quiconque ne s'oppose pas au règne du pape ne peut être sauvé » Tome I ger. Edit. Gen. f. 553 [Tome 1 des Oeuvres complètes de Luther d'après l'édition publiée à Genève, folio 553]

Point de vue catholique

Le pape est l'évêque de Rome, successeur de saint Pierre, il est le vicaire du Christ, chargé de conduire toute l'humanité à Dieu, à la tête de l'ensemble des tous les évêques, comme saint Pierre avait un rôle prééminent au sein des douze apôtres choisis par Jésus.

Baptême
 
Point de vue protestant, évangélique, chrétien biblique
Simple signe d'une conversion qui est déjà survenue.
Point de vue catholique

Matthieu 24, 18-20 
Actes des apôtres  2, 38
Actes des apôtres 22,12-16
 

la Confession à l'oreille du prêtre, la confession des péchés
 
 
Point de vue protestant, évangélique, chrétien biblique
Il n'est pas nécessaire de dire ses péchés dans le détail.
On peut dire ses péchés directement à Dieu
Point de vue catholique

confession aux prêtres
Jean 20, 22-23 Jésus souffla sur eux, ceux à qui vous retiendrez les péchés, il leur seront retenus

Dans l'Ancien Testament, le pécheur allait voir le prêtre pour être pardonné
Lévitique 5, 1-10
Lévitique 19, 21-22
« on devait se rendre auprès du prêtre pour devenir pur »
Luc 5, 13-14
Lévitique 12, 6-8
Lévitique 13, 27
Lévitique 14, 11  et 19-20
nombres 3, 10 Aaron responsable des prêtres
nombres 3,3 mains consacrées des prêtres, enlevé dans les Bibles protestantes
Nombres 25, 11-13 Phinéas, sacerdoce récompense pour son zèle pour Dieu
Deutéronome 17, 9
24,8 nécessaire suivre les instructions des prêtres
26, 1-5 leur offrir les premières récoltes
 

Actes 19, 18 fidèles venaient déclarer leurs actions
« la déclaration à haute voix renferme éminemment la déclaration à
l'oreille »

Jésus ne dit pas comment il faut baptiser, immersion ou infusion
le chrétien devrait rejeter le baptême sous le prétexte que le Seigneur ne dit pas un mot sur la manière de baptiser
De même, il ne semble pas bon de rejeter la confession parce que Jésus n'aurait pas dit dans le détail comment il fallait confesser ses péchés.

Jean 20, 23 les péchés seront remis à ceux à qui vous les remettraient.
Impossible de remettre ou de retenir des péchés que la personne n'a pas fait connaitre à l'apôtre.

Dieu donne-t-il le pouvoir de faire des miracles à ceux qu'Il envoie pour réformer son Église ?
 
Point de vue protestant, évangélique, chrétien biblique

chez les évangéliques, un certain nombre de miracles sont allégués.

Point de vue catholique
Il est deux signes infaillibles pour reconnaître si un homme qui se
présente pour réformer l’Église, est vraiment l'envoyé de Dieu.
Ces deux signes sont la sainteté et le don des miracles.
 
Quant aux miracles, les fondateurs du protestantisme auraient
bien voulu en faire; mais on ne fait pas des miracles si facilement.
Érasme, ce railleur si mordant, faisant remarquer déjà «qu’à eux
tous ils n’avaient encore pu redresser un cheval boiteux.»

Calvin voulut une fois cependant essayer un petit miracle;
malheureusement le coup manqua. Il avait payé un homme
pour faire le mort, afin de le ressusciter ensuite; quand il arriva,
suivi de la foule curieuse à laquelle il avait modestement annoncé
cette preuve postiche de sa mission, la justice de Dieu avait frappé
 le compère, et Calvin manqua mourir de peur en le trouvant
vraiment mort dans son lit. Cette histoire est connue de tous
et parfaitement authentique.

Luther, lui, s’en tirait d’une autre manière; il répondait par un
torrent d’injures quand on lui demandait de prouver par quelque
 œuvre miraculeuse qu’il parlait de la part de Dieu, et appelait âne,
turc, chien, porc endiablé, le malencontreux questionneur.

Le miracle, aussi bien que la sainteté, a manqué aux pères de la
Reforme; ce n’est donc pas Dieu qui les a envoyé, tel est du
moins le point de vue catholique.

Étant donné que l'immense majorité des évangéliques ou des protestants sont de bonne foi et se trouvent dans l'ignorance invincible, la puissance du Nom de Jésus fait parfois des miracles parmi eux. Nous le savons. Exemple : le miracle de Franck Breido (Allemagne, XXème siècle), relaté par le site topchrétien, guérison miraculeuse foudroyante d'un cancer généralisé suite à la prière quasi continue de sa mère durant plusieurs jours à son chevet à l’hôpital.
Sainteté des Fondateurs du Protestantisme Point de vue protestant, évangélique, chrétien biblique
 

Ceux qui dénoncent les défauts des fondateurs de la Réforme sont des menteurs et des calomniateurs.

Insistance portée sur les vices de certains papes.

oint de vue catholique
Dieu est saint; donc il n'a pu choisir ni Luther, ni Calvin, ni Zwingli, ni Henri VIII, les autres pour réformer son Église. 
«Jamais, dit l'historien protestant Gobbett (Histoire de 
la Réformation protestante, ch. 7, n. 200), jamais le monde 
ne vit, dans un même siècle, une collection de misérables 
tels que Luther, Zwingli, Calvin, etc.; le seul point de 
doctrine sur lequel ils étaient d'accord était l’inutilité 
des bonnes œuvres, et leur vie sert à prouver combien
 ils étaient sincères dans principe.»

Luther, malgré l'ardeur de son éloquence populaire et la 
vigoureuse trempe de son esprit, n'est, en définitive, 
qu'un mauvais prêtre, c'est-à-dire, ce qu'il y a de plus dégradé.

Calvin, ecclésiastique aussi, a été convaincu des mœurs 
infâmes contre nature et, comme tel, marqué par le bourreau 
(Ce fait semble acquis à l’histoire. Un auteur catholique 
ayant reproché aux calvinistes ces honteux stigmates 
de leur patriarche, le calviniste Whitacker eut l’effronterie 
sacrilège de répondre : «Si Calvin a été stigmatisé, 
saint Paul et bien d’autres l’ont été de même.»).

Zwingli, curé d'Einsiedlen, a publiquement avoué, 
en présence de son évêque, que depuis de longues années
 il cédait à ses passions honteuses, et que désormais il prenait
 femme officiellement pour légaliser sa position. 

Tous les saints de la réforme sont de ce calibre. Chacun sait 
la pureté sans tache et la douceur évangélique d'Henri VIII, 
le réformateur de l'Angleterre (...) eut six femmes à qui il 
faisait couper tête à mesure qu'il était dégoûté d'elles. 
Sa fille, la reine vierge Élisabeth, qui consomma l'œuvre 
d'Henri VIII, n'a pas été moins célèbre sous les mêmes
 rapports. La même hache a pu couper la tête des maîtresses
 du père et des amants de la fille. 

Calvin, en particulier, mérite notre attention à nous autres 
Français. C’est lui qui a introduit le protestantisme dans 
notre patrie. Personne ne l’a mieux dépeint que le protestant 
calviniste Galiffe, dans ses Notices généalogiques 
(T.III, pp. 21 et suivantes.) publiées à Genève même en 1836:
 «Ce nom criminellement fameux, dit-il, qui dressa l’étendard 
de l’intolérance la plus féroce, des superstitions les plus
 grossières et des dogmes le plus impies; épouvantable 
apôtre, à l’inquisition de qui rien ne pouvait échapper; 
qui, dans les deux années 1558 et 1559, fit exécuter 
quatre cent quatorze jugements en matière criminelle, 
etc.» M. Galiffe l’appelle, en outre, un buveur de sang
et prouve chacune de ses assertions par les écrits même 
de Calvin et par les Archives publiques et authentiques de 
Genève. 

Quant à Luther, moine apostat, vivant en concubinage avec
 une religieuse défroquée, les protestants l'ont jugé avec 
une sévérité non moins significative. La vie de Luther, 
après son apostasie, ne fut autre que celle d'un libertin
 tout occupé des plaisirs de la table et de brutales 
jouissances, si bien qu'il était passé en proverbe, 
lorsqu'on voulait se permettre quelque débauche, 
de dire:« Aujourd'hui nous vivrons à la Luther,» comme 
le rapporte l'écrivain protestant Bénédict Morgenstern 
(Traité de l’Eglise, page 21, vers le milieu: «Si quando 
volunt indulgere genio, nonvereantur inter se dicere: 
Hodie lutheranice vivemus.»). Les propos de table de 
Luther, que l'on trouve encore dans quelques librairies 
(...), sur la liste des ouvrages obscènes, respirent un tel
 cynisme qu’il est impossible de les citer. Tout le monde 
connaît cette ignoble prière écrite de la main même de 
Luther, dont l’authenticité n’a jamais été mise en doute, 
et qui se termine par ces incroyables paroles:«Bien boire
 et bien manger est le vrai moyen d’être heureux.»

Et l’on voudrait nous faire croire que des êtres pareils 
ont été envoyés aux chrétiens par Notre-Seigneur
 Jésus-Christ pour rappeler l’Église à sa pureté primitive!
 Allons donc! Autant vaudrait dire avec les Turcs: 
Dieu est Dieu, et Mahomet est son Prophète! 
Le bon sens doit ici parler plus haut que tous les mensonges
 historiques par lesquels on a essayé de réhabiliter 
ces prétendus réformateurs.
Commençons par Luther : à tout seigneur tout honneur.
Voici comment nous le dépeint Calvin, son digne collègue :
«Véritablement Luther est fort vicieux ; plût à Dieu qu'il 
eût pris soin de réprimer davantage son incontinence ! 
plût à Dieu qu'il eût songé davantage à reconnaître ses 
vices!» — «Quand je lis un livre de Luther, dit Zwingli 
(Œuvres   de Zwingli, t. II, p.474.), il me semble
 voir un pourceau immonde grogner en flairant par-ci 
par-là les fleurs d'un beau jardin ; c'est avec la même 
impureté, la même ignorance de la théologie, la même 
inconvenance, que Luther parle de Dieu et des choses 
saintes. A quoi Luther répond sur le même ton : 
«Zwingli s’imagine être un soleil pour éclairer le monde, 
mais il ne répand pas plus de lumière que…stercus in lucerna.» &

Voyons comment a été jugé Calvin par  ses frères 
en réformation, par ceux qui devaient avoir le plus
 d'intérêt à pallier ses défauts: «Calvin, dit Volmar 
(Voir Freundelfeld, Tableau analytique de 
l’histoire universelle, t. II, p. 369.), son premier 
professeur, Calvin est violent et pervers ; tant mieux, 
voilà l'homme qu'il nous faut pour avancer nos affaires.» 
Bucer, moine apostat et prêtre marié, ajoute 
(Ibid: « Scriptor maledicendi studio infectus, 
canis rabitus.») : «Calvin est un vrai chien enragé ;
cet homme est mauvais… Garde toi, ô lecteur chrétien ! 
des livres de Calvin.» — Et Théodore de Bèze, le disciple 
chéri de Calvin, voulez-vous savoir comment il traite son 
maître ? « Calvin n'a jamais pu se former ni à la tempérance
 ni à des habitudes honnêtes, ni à la véracité; est demeuré 
enfoncé dans la boue." 

Zwingli, au dire de son disciple Bullinger, fut chassé 
de sa paroisse à cause de ses débauches ; prêtre et 
curé, il se maria publiquement à l'imitation de Luther. 
«Si l'on vous dit, écrit-il dans une de ses lettres, que 
je pèche par orgueil, par gourmandise et par impureté, 
croyez-le sans peine ; car je suis sujet à ces vices 
et à bien' d'autres encore.» Luther disait de lui qu'il était 
satanisé, insatanisé, sursatanisé et qu'on devait absolument
 désespérer du salut de son âme (Hospinien, Hist. des 
Sacram., II, p. 187.).

Et ce pieux personnage dont nous trouvons  si souvent l'éloge dans les publications protestantes, le grand Théodore de Bèze, comment les amis les plus fervents de la Réforme 
l’ont-ils apprécié? «Qui ne s'étonnera, dit le protestant Heshussius (Heshussius, traduction de Florimond, p. 1048.), de l'incroyable impudence de ce monstre, dont la vie sale et infâme est connue de toute la France par ses épigrammes plus que cynique? Et néanmoins vous diriez,
à l’entendre, que c’est quelque saint homme, un autre Job ou un nouvel anachorète du désert, voire plus grand que saint Jean et saint Paul, tant il trompette partout son exil, 
ses labeurs, sa pureté et l'admirable sainteté de sa vie.» 
-«Cet homme, dit un autre écrivain de la même secte, Schlussemberg, cet homme obscène, pareil à un démon 
incarné, tout pétri d'artifice et d'impiété, ne sait vomir que des blasphèmes satiriques...» 

Quelques instants avant d'être frappé d'apoplexie, Luther 
résumait ces témoignages et écrivait de sa propre main : 
En vérité nous sommes des gueux.

L’Église Catholique a pour fondateur Notre-Seigneur Jésus-Christ, et pour Apôtres saint Pierre, saint Paul, saint Jean, etc.


 

Le but de cette page est de présenter de manière détaillée et non polémique les différences entre les évangéliques, les protestants, les chrétiens bibliques d'une part, et les catholiques d'autre part.
Notre intention est de présenter les critiques émanant des évangéliques ou des protestants, sans les déformer, ni les caricaturer et de présenter les réponses de l’Église catholique. Ceci nous semble être de nature à faire avancer la cause de l'union des chrétiens. Chaque année, l’Église catholique prie spécialement une semaine pour l'unité des chrétiens. Progresser dans la connaissance mutuelle dans un climat fraternel relève du véritable œcuménisme.

Liste courte des principales différences
Liste des 41 différences entre les catholiques et les protestants selon la Bulle papale Exsurge Domine
 

Article Réforme Protestante dans le Dictionnaire de Théologie Catholique

Article Protestantismedu Dictionnaire de Théologie Catholique
Liste d'auteurs catholiques présentant le point de vue catholique et répondant aux Protestants


Différences au sujet de 9 livres bibliques : 7 livres bibliques (Sagesse, Ecclésiastique, Baruch, Tobie, Judith, et plusieurs chapitres d'Esther et de Daniel sont enlevés des Bible évangéliques ou protestantes)
Différence au sujet des commentaires et notes bibliques : chez les évangéliques, la préférence va à des Bibles sans aucun commentaire, chez lcertains des protestants, les notes et les commentaires sont admises. Chez les catholiques, les commentaires des Pères de l'Eglise et des auteurs ecclésiastiques sont plus que recommandés.
Différence au sujet des enseignements oraux des apôtres, ce que les catholiques appellent : "la tradition".
Différence au sujet du signe de croix, refus du Christ sur la croix
Différence au sujet des oeuvres : le salut se fait-il par la foi seule, sans les œuvres ou la foi prouve-t-elle par les oeuvres ?
Différence au sujet de l'autorité du pape, l'évêque de Rome, successeur de saint Pierre.
Différence au sujet de la confession, le sacrement de la miséricorde, aussi appelé le sacrement de pénitence.
Différence au sujet des choses à faire pour guérir du péché, ce qui est appelé la peine du péché (dimension de punition mais aussi de thérapeutique). Cette peine peut-elle être remise par miséricorde par les successeurs des apôtres ? Cette remise de la peine temporelle due pour les péchés est appelée "l'indulgence" ou "les indulgences".
Différence au sujet de la Vie Religieuse (la vie consacrée, les moines, les religieuses, les ermites, etc.)
Différence au sujet des Pères de l’Église pour progresser dans la compréhension de la Sainte Bible
Différence au sujet du culte des saints / Dieu demande-t-il des médiateurs ? Le culte rendu aux saints est-il une offense faite à Dieu ?
Différence au sujet du culte rendu à la Vierge Marie
Différence au sujet des prières que l'on peut adresser à Dieu pour venir en aide aux personnes qui sont passées dans l'autre monde : le Purgatoire et les prières pour le repos des défunts, est-ce du spiritisme ? Est-ce de l'idolatrie ?
Différence au sujet de la liberté de choix entre l'enfer et le paradis, la Prédestination calviniste. Le destin éternel de l'homme est-il décidé d'avance par Dieu ou l'homme est-il libre de choisir durant sa vie sur terre ?

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  La Bulle Exsurge Domine  du pape Léon X (15 juin 1540) contre les erreurs de Martin Luther (moine catholique augustinien allemand devenu le fondateur du protestantisme) permet de repérer 41 différences entre les protestants, les évangéliques et les catholiques. Cette bulle marqua l'histoire.

Bulle " Exsurge Domine ", 15 juin 1520.

Erreurs de Martin Luther (selon le pape Léon X)

Les phrases qui suivent proviennent des écrits de Martin Luther, elles sont condamnées d'un point de vue catholique. [les phrases en rouge ne font pas partie de la Bulle]
Denzinger N°1451 - Différence au sujet des sacrements et de la grâce sanctifiante
« C’est une hérésie fort répandue que les sacrements de la loi nouvelle confèrent la grâce justifiante à ceux qui n’y mettent pas d’obstacle. »

Denzinger N°1452 - Différence au sujet du péché originel et du baptême
« Nier qu’après le baptême, le péché demeure dans l’enfant est fouler aux pieds tout ensemble Pierre et le Christ. »

Denzinger N°1453 - Différence au sujet du Péché Originel
Le foyer du péché empêche l'entrée du ciel pour l'âme qui quitte son corps, même s'il n'y a pas de péché actuel.

Denzinger N°1454 - Différence au sujet de la satisfaction à la peine due pour le péché
« La charité imparfaite apporte nécessairement avec elle à celui qui va mourir une grande crainte. Cette crainte à elle seule satisfait aux peines du purgatoire et à ce qui empêche d’entrer dans le royaume. »

Denzinger N°1455 - Différence au sujet des trois parties de la confession : contrition, confession, satisfaction
« Qu’il y ait dans la pénitence trois parties, la contrition, la confession et la satisfaction, cela n’est fondé ni sur la Sainte Écriture ni sur les saints docteurs chrétiens anciens. »

Denzinger N°1456 - Différence au sujet de la contrition
« La contrition, qui s’opère par l’examen de conscience, l’énumération et la détestation des péchés, par laquelle quelqu’un se rappelle sa vie passée dans l’amertume de son âme (cf. Livre d'Isaïe, chap.38, v.15), en pesant la gravité de ses péchés, leur grand nombre et leur puanteur, la perte de la béatitude éternelle et l’acquisition de la damnation éternelle, cette contrition fait un hypocrite, et un pécheur encore plus grand. »

Denzinger N°1457 - Différence au sujet de la pénitence
« Il est très vrai le proverbe, et il est plus important que toutes les doctrines formulées jusqu’à présent sur la contrition : ne plus faire le mal est la pénitence suprême; la meilleure pénitence est une nouvelle vie. »

Denzinger N°1458 - Différence au sujet de la confession des péchés véniels (légers) et mortels
« Ne présume en aucune façon confesser les péchés véniels, même pas tous les péchés mortels, car il est impossible que tu connaisses tous les péchés mortels. C’est pourquoi, dans la primitive église, on ne confessait que les péchés mortels manifestes. »

Denzinger N°1459 - Différence au sujet de l'obligation de confesser tous les péchés graves dont nous avons le souvenir
« Quand nous voulons confesser absolument tout, nous ne faisons rien d’autre que ne rien vouloir laisser à pardonner à la miséricorde de Dieu.

Denzinger N°1460 - Différence au sujet des conditions de la remise du péché
« Les péchés ne sont remis à personne à moins de croire soi-même qu'ils sont remis quand le prêtre les remet. Le péché demeurerait donc s’il [le pénitent] ne croyait pas qu’il est remis. Car la rémission du péché et le don de la grâce ne suffisent pas à elles seules. Il faut aussi croire qu’il est remis. »

Denzinger N°1461 - Différence au sujet de la contrition et de l'absolution
« Tu ne dois en aucune façon avoir l’assurance d’être absout à cause de ta contrition, mais à cause de la parole du Christ : « Tout ce que tu délieras etc... cf. Matthieu 16, 19. »  C’est dans cette parole que tu dois mettre ta confiance si tu obtiens l’absolution du prêtre. Et crois fermement que tu es absout, et tu seras absout, quoi qu’il en soit de ta contrition. »

Denzinger N°1462 - Différence au sujet des conditions de l'absolution des péchés en confession
« Si par impossible celui qui se confesse n’a pas la contrition, ou si le prêtre l’absout non sérieusement mais par jeu, s’il se croit malgré tout absout, il est très véritablement absout. »

Denzinger N°1463 - Différence au sujet du pouvoir du pape et des évêques pour remettre les péchés
« Dans le sacrement de pénitence et dans la rémission des fautes, le pape ou l’évêque ne fait pas plus qu’un simple prêtre. J’irais même plus loin. Une femme ou un enfant, c'est à dire un laïc quelconque peut tout autant remettre les fautes que le pape ou l'évêque.

Denzinger N°1464 - Différence au sujet de la contrition dans la confession et sur l'obligation de répondre au prêtre
« Nul n’a à répondre au prêtre qu’il est contrit, même si le prêtre le demande.»

Denzinger N°1465 - Différence au sujet des conditions de la remise des péchés
« Grande est l’erreur de ceux qui approchent du sacrement de l’eucharistie en s’appuyant sur le fait
qu’ils se sont confessés,
qu’ils ne sont conscients d’aucun péché mortel,
qu’ils s’y sont disposés par des prières et des actes préparatoires.
Ils mangent et boivent ceux-là leur propre condamnation.
Mais s’ils croient, avec une pleine confiance, que la grâce leur sera communiquée, cette foi seule les rend purs et dignes. »

Denzinger N°1466 - Différence au sujet de la communion sous les deux espèces
« Il semble souhaitable que l’église prenne la décision dans un concile général de donner la communion aux laïcs sous les deux espèces. Les Bohémiens (les Hussites) qui communient sous l’une et l’autre espèce ne sont donc pas des hérétiques, mais des schismatiques. »

Denzinger N°1467 - Différence au sujet des indulgences
« Les trésors de l’église d’où le pape donne des indulgences ne sont pas les mérites du Christ et des saints. »

Denzinger N°1468 - Différence au sujet des indulgences
« Les indulgences sont de pieuses fraudes des fidèles, et une dispense de faire de bonnes œuvres. Elles sont du nombre de ces choses qui sont permises, mais non de celles qui conviennent. »

Denzinger N°1469 - Différence au sujet des indulgences
« Les indulgences, pour ceux qui en bénéficient véritablement, ne valent pas, devant la justice divine, pour la rémission de la peine due pour les péchés actuels.

Denzinger N°1470 - Différence au sujet des indulgences
« Ils sont dans l’erreur ceux qui croient que les indulgences sont salutaires, spirituelement profitables. »

Denzinger N°1471 - Différence au sujet des indulgences

« Les indulgences ne sont nécessaires que pour les crimes publics. Elles ne sont accordées proprement qu’aux endurcis et aux irréductibles. »enfer

Denzinger N°1472 - Différence au sujet des indulgences
« Les indulgences ne sont ni nécessaires ni utiles à six sortes de personnes : aux morts, aux moribonds, aux malades, à ceux qui sont légitimement empêchés, à ceux qui n’ont pas commis de crimes [fautes mortelles], à ceux qui ont commis des crimes [fautes mortelles] mais non publics, à ceux qui opèrent le bien. »

Denzinger N°1473 - Différence au sujet des effets de l'excommunication
« Les excommunications sont seulement des peines externes. Elles ne privent pas l’homme des prières spirituelles communes de l’église. »

Denzinger N°1474 - Différence au sujet de l'excommunication

« On doit enseigner aux chrétiens qu’ils doivent plutôt aimer l'excommunication que la craindre. »

Denzinger N°1475 - Différence au sujet du pape

« Le pontife romain, successeur de Pierre, n’est pas le vicaire du Christ institué par le Christ dans la personne du bienheureux Pierre sur toutes les églises du monde entier. »

Denzinger N°1476 - Différence au sujet de Matthieu 16,19 : le pouvoir du pape de lier et de délier

« La parole du Christ à Pierre : « Tout ce que délieras sur la terre… » (Matthieu 16,19) ne s'applique qu’aux choses qui ont été liées par Pierre lui-même. »

Denzinger N°1477 - Différence au sujet du pouvoir du pape et de l'église de préciser le contenu de la foi ou de la morale
« Il est certain qu’il n’est au pouvoir ni de l’église ni du pape de définir des articles de foi, et à plus forte raison, d’établir des lois concernant les mœurs ou les bonnes œuvres. »

Denzinger N°1478 - Différence au sujet de l'obligation de donner son assentiment à ce que le pape avec une grande partie de l'église décide

« Si le pape avec une grande partie de l’église pensait de telle ou telle façon sans errer [sans se tromper], ce n’est quand même ni un péché ni une hérésie d’être d’un avis contraire, surtout quand il s’agit d’une chose non nécessaire au salut, jusqu'à ce qu’un concile universel n’aura pas approuvé une position et rejeté l’autre. »

Denzinger N°1479 - Différence au sujet de l'autorité des conciles
« Une voie nous est ouverte de contester l’autorité des conciles, de contredire en toute liberté leurs décisions, de juger leurs décrets, et de professer avec confiance tout ce qui semble vrai, que cela ait été approuvé ou réprouvé par un concile quelconque. »

Denzinger N°1480 - Différence au sujet du pouvoir de l'Eglise entière de condamner en matière de foi
Certains articles [de foi] de Jean Hus qui ont été condamnés au concile de Constance sont tout à fait chrétiens, très vrais et évangéliques : pas même l'Eglise entière ne pourrait les condamner.

Denzinger N°1481 - Différence au sujet de la bonté de nos actes
«Dans toute œuvre bonne le juste pêche. »

Denzinger N°1482 - Différence au sujet des oeuvres bonnes
«Toute œuvre bonne faite de la meilleure façon possible est un péché véniel.»

Denzinger N°1483 - Différence au sujet de la peine de mort pour hérésie
« Il est contraire à la volonté de l’Esprit Saint de brûler les hérétiques.»

Denzinger N°1484 - Différence au sujet des combats contre les Turcs
« Se battre contre les Turcs c’est résister à la volonté de Dieu qui visite nos iniquités par eux.»

Denzinger N°1485 - Différence au sujet de la capacité à persévérer en état de grâce en raison de l'orgueil
« Personne n’est certain de ne pas toujours pécher mortellement, à cause du vice très caché de l’orgueil. »

Denzinger N°1486 - Différence au sujet du libre arbitre, inexistant depuis le péché originel ou malfaisant
« Le libre arbitre après le péché n’en possède plus que le nom. Quand il fait ce qui dépend de lui, il pêche mortellement. »

Denzinger N°1487 - Différence au sujet du purgatoire
« Le purgatoire ne peut pas être prouvé par la Sainte Ecriture, du moins pas par celle qui est dans le canon. »

Denzinger N°1488 - Différence au sujet des âmes du purgatoire
« Les âmes qui sont dans le purgatoire ne sont pas sûres de leur salut, du moins, pas toutes. Et il n’est prouvé ni par le raisonnement ni par l’Ecriture
qu’elles ne peuvent plus ni mériter ni augmenter leur charité. »

Denzinger N°1489 - Différence au sujet de la sainteté des âmes du purgatoire, sont-elles encore capables de pécher ou non
"Les âmes qui sont dans le purgatoire pêchent sans arrêt, tant qu’elles recherchent le repos et ont les peines en horreur. »

Denzinger N°1490 - Différence au sujet du purgatoire
« Les âmes libérées du purgatoire par les suffrages des vivants sont moins heureuses qui si elles avaient satisfait elles-mêmes pour leurs péchés. »

Denzinger N°1491 - Différence au sujet des ordres religieux qui mendient pour vivre
« Les prélats ecclésiastiques et les princes séculiers n’agiraient pas mal s’ils détruisaient tous les religieux qui font l'aumône, les mendiants » [Il ne s'agit pas des s.d.f. ou des clochards mais des moines mendiants comme les dominicains et les franciscains].

Denzinger N°1492 - Les degrès de gravité des condamnations des citations de Luther
«  Nous condamnons, réprouvons et rejetons complètement tous et chacun des articles susdits, ou erreurs, comme respectivement
        hérétiques,
        ou scandaleux
        ou faux
        ou offensant aux oreilles pies,
        pouvant séduire les âmes simples,
        et contraires à la vérité catholique. »
(traduction originale du latin en français par JesusMarie.com)
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Les principales différences entre évangéliques (ou les protestants) et les catholiques portent sur :
-L'Eglise, les 12 apôtres et leurs successeurs : Jésus a-t-il institué une Eglise avec des chefs ayant la charge de conduire l'ensemble des chrétiens ou non ? L'épiscopat, la charge de chef de communauté est-elle une invention des hommes ou non ?
-La manière d'être sauvé, les causes de notre Salut, ce que l'on appelle « la justification », comment et pourquoi Dieu pardonne aux hommes leurs péchés et leur offre gratuitement le pouvoir de choisir entre l'enfer et le paradis (cf. Jean 1, 12 : « à tous ceux qui l’ont reçu il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu »)
-Le péché originel commis par Adam et Eve  (cf. livre de la Genèse)
-La Sainte Bible, qui compte 73 livres pour les catholiques, et 66 livres pour les évangéliques
-les sacrements
-la messe
-la confession
-la vie religieuses des moines et des bonnes sœurs
-le célibat des prêtres
-les relations à avoir ou pas avec les morts, les défunts, les saints
-le purgatoire
-Le rôle que doit jouer dans notre vie la Mère de Jésus, la Vierge Marie
-La prédestination ou le libre arbitre laissé à l'homme.
(Nous développerons ces points de différence plus tard, le concile de Trente s'est tenu précisément pour répondre aux objections protestantes, dont plusieurs sont actuellement défendues par évangéliques) .
 
 
 

Différence entre les protestants, les catholiques et les évangéliques en matière de prière et de vie spirituelle. Temps consacré chaque jour à la prière. Type de prières formulées ou récitées. Le Bréviaire, les prières récitées, les prières improvisées. Le chant Gospel, le chant grégorien.

Jean 13 : se laver les pieds mutuellement, sacrement de l'humilité ?
Sanctifier le sabbat ou sanctifier le dimanche ?
Célébrer la sainte Cène le soir ou le matin ? Car l'Evangile nous dit que Jésus l'instaura le soir après le dîner.

Les Centuriateurs de Magdebourg
(Historiens protestants, auteurs d'une Histoire de l'Eglise où l'histoire est divisée par siècles)
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Auteurs catholiques présentant le point de vue catholique en réponse aux objections de chrétiens protestants ou évangéliques
Nous présentons quelques auteurs catholiques, parfois ex-protestants, bien que ces ouvrages ne correspondent pas tout à fait à notre désir d'une parole amicale et douce envers les personnes appartenant à d'autres communautés ecclésiales ou confessionnelles.
Nous prions les personnes que ces lectures pourraient choquer de bien vouloir nous en excuser.

Jean-Jacques Scheffmacher, Joan-Jakob Scheffmacher, Lettres d'un Docteur Allemand de l'Université Catholique de Strasbourg à un Gentil-Homme protestant, sur les Six obstacles au Salut, qui se rencontrent dans la Religion Lutherienne
3ème édition, Strasbourg, Jean-François Le Roux, 1748, 517 pages.

Marin Grostête, sieur de Mahis, La Vérité de l'Eglise Catholique démontrée par l'Ecriture Sainte (se trouve dans books.google.fr)
 

Mgr d'Astros, évêque de Toulouse, La Vérité Catholique démontrée ou Lettres de Mgr l'évêque de Bayonne actuellement archevêque de Toulouse aux Protestants d'Orthez. (les 2 tomes se trouvent dans books.google.fr)
 
 

Père François Véron, s.j., a mené de nombreux débats avec les protestants, (voir ses livres dans books.google.fr, attention : le style est très direct et peut blesser des tempéraments actuels).
 

Mgr de Ségur, Causeries sur le Protestantisme d'Aujourd'hui,
 

Abbé Rohrbacher, Motifs qui ont ramené à l'Eglise catholique un grand nombre de protestants, livre pdf, 393 pages.
 

Saint François de Sales, Lettres Ouvertes aux Protestants

Plan  de la Lettre Ouverte aux  Protestants
Texte complet  de  la Lettre Ouverte aux Protestants

Saint Alphonse de Liguori,
http://jesusmarie.free.fr/alphonse_traite_contre_les_protestants.html http://jesusmarie.free.fr/alphonse_traite_contre_les_heretiques_protestants.pdf
 
 

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Lire l'excellent article Réforme Protestante du Dictionnaire de Théologie Catholique :
RÉFORME 0
RÉFORME I. Causes 1. Thèse protestante 01, 02, 03, 04
RÉFORME I. Causes 2. Thèse catholique 05, 06, 07
RÉFORME I. Causes 3. Thèse historique 08, 09, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19
RÉFORME II. Les Doctrines 1. Le problème des sources de la foi : la bible et la tradition 01, 02, 03, 04, 05, 06, 07, 08
RÉFORME II. Les Doctrines 2. Le péché originel 09, 10, 11, 12
RÉFORME II. Les Doctrines 3. La justification 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23
RÉFORME II. Les Doctrines 4. La doctrine des sacrements : baptême, confirmation 24, 25, 26, 27, 28, 29
RÉFORME II. Les Doctrines 5. De l'Eucharistie 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38
RÉFORME II. Les Doctrines 6. De la messe 39, 40, 41, 42
RÉFORME II. Les Doctrines 7. La pénitence, l'extrême-onction, les indulgences, le purgatoire 43, 44, 45, 46, 47, 48
RÉFORME II. Les Doctrines 8. L'ordre et la hiérarchie ecclésiastique 49, 50, 51, 52, 53
RÉFORME II. Les Doctrines 9. Le mariage, le célibat, la famille 54, 55, 56, 57, 58, 59
RÉFORME CATHOLIQUE ou CONTRE-RÉFORME 01, 02, 03, 04
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Article Protestantisme du Dictionnaire de Théologie Catholique
PROTESTANTISME 0
PROTESTANTISME .I. Généalogie des confessions actuelles 01, 02, 03, 04, 05, 06, 07
PROTESTANTISME .II. Le Luthéranisme actuel 01, 02, 03, 04, 05, 06, 07, 08, 09, 10, 11, 12, 13, 14, 15
PROTESTANTISME .III. Le Calvinisme actuel 01, 02, 03, 04, 05, 06, 07, 08, 09, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17
PROTESTANTISME .IV. L'Anglicanisme actuel 01, 02, 03, 04, 05, 06, 07, 08, 09, 10, 11, 12, 13, 14, 15
PROTESTANTISME .V. Symptômes de l'opposition à l'anarchie doctrinale 01, 02, 03, 04, 05, 06, 07

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95 versets bibliques refusés par les protestants


http://socrates58.blogspot.fr/2006/07/books-by-dave-armstrong-catholic_31.html
 

Cas de conversions
Le pasteur évangélique le plus important de Suède est devenu catholique :

http://www.pasteurs.fr/suegravede-un-grand-pasteur-eacutevangeacutelique-se-convertit-au-catholicisme/
http://www.lavie.fr/religion/protestantisme/ulf-ekman-fondateur-d-une-megachurch-evangelique-devient-catholique-11-03-2014-50798_18.php

autre cas : Richard Borgman, pasteur protestant, devenu catholique grâce au père Guy Pagès.

Rome Sweet Home (livre qui présente un cas de refus par plusieurs prêtres catholiques d'accueillir dans l’Église catholique un mari et sa femme protestants désirant devenir catholique).
 

Vincent Beurtheret, Éphéméride des guerres de religion (livre).

Culte des saints, prières adressées à la Vierge Marie

Les évangéliques et les protestants savent que les musulmans les accusent d'associer à Dieu, Jésus et Marie, ou Jésus et le Saint Esprit. Le Coran et les Hadiths nous accusent de dire qu'Allah aurait eu un fils, ils pensent qu'il s'agit d'une génération physique, charnelle.

Or tous les chrétiens savent que cette accusation est fausse, ils savent bien que nous adorons tous un Dieu unique en trois personnes et non trois dieux comme le croient à tort les musulmans.

Ne faites donc pas la même chose en ce qui concerne le culte des saints et le culte rendu à la Mère de Jésus. Ne dites pas que nous cherchons à faire parler les morts quand nous disons à la Vierge Marie des versets de l’Évangile : "je vous salue Marie, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus le fruit de votre sein est béni" car nous répétons l’Évangile, nous ne lui demandons pas de se manifester à nous comme les adeptes du spiritisme qui demande à des esprits de se manifester et de communiquer avec eux.

Quiconque prétend juger doit s'appuyer sur des preuves.
Toute accusation portée à tort est une calomnie.
 

Saint Jean de la Croix et les évangéliques, les protestants

sainte Thérèse d'Avila et les évangéliques, les protestants
Saint Pierre Canisius et les évangéliques, les protestants
Saint Robert Bellarmin et les évangéliques, les protestants
Sainte Thérèse de Lisieux et les évangéliques, les protestants
Saint Jean d'Avila et les évangéliques, les protestants
Bossuet et les évangéliques, les protestants
Fénelon et les évangéliques, les protestants
Père Louis Bouyer, Du Protestantisme à l’Église
Père André Feuillet, sur Vierge Marie et les versets du livre de l'Apocalypse qui la concernent.


résultat livre excelsis
naitre à goo
lacune côté catho
doc officiel pape
précision des 41 différences

risque de braquer
risque de ne pas répondre aux prot evang
croire que bulle a été inventée, fausses citations
brouillon torchon à garder
nuire à l'Eglise
 

JesusMarie.com